Entre mélomanes... [PV Psy]

Sujet: Entre mélomanes... [PV Psy] Lun 10 Déc 2012 - 8:38

C'était la rentrée, les élèves turbulents avaient déjà fait parler d'eux... Particulièrement un certain Thomas Fire, dont le nom s'était répendu à travers tout le corps enseignant. Certains avaient déjà deviné que ce délinquant ne souhaitait que le renvoi... Il ne faisait que se bercer de douces illusions, jamais il ne verrait ses souhaits réalisés. Il finirait sa scolarité, qu'il le veuille ou non... Même si pour ca, on devait le dresser à grands coups de torture mentale. De toute façon, pour Ilpalazzo, ce ne serait qu'une torture parmi tant d'autres... Mais, assez parlé des élèves. Il avait eu certains retours des élèves, surtout concernant le professeur de magie noire, mais, dans le doute, il avait décidé d'aller voir tous les enseignants... Passant par hasard devant la salle de musique, il décida d'entrer. Ilpalazzo soupira en voyant le professeur. Non pas qu'elle l'ennuyait déjà, mais elle était en train de prendre sa dose de morphine.

-Vous pourriez plus discrète sur ces choses la, mademoiselle Jekyll Hyde, n'importe quel élève aurait pu entrer et vous surprendre...

[HRP: Désolé si c'est court, ca fait un bout de temps que j'avais plus RP, moi...]

Psy se mordit la lèvre quand l'aiguille lui rentra dans le bras. Dieu qu'elle détestait ça... Elle était une enseignante, elle devait montrer l'exemple et elle devait se droguer à la morphine pour que l'asile de fou qu'il y a dans sa tête ne se paye pas une visite dans le monde réelle. Quand elle entendit un soupire elle paniqua, elle avait oubliée de fermer la porte de sa classe ! Quand elle tourna la tête pour voir le sous-directeur en train de la sermonner, elle fronça les sourcils et croisa les bras. Elle n'aimait pas qu'on la sermonne, surtout à l'âge qu'elle a...

"Je peux toujours dire que c'est de l'insuline pour un diabète, pour l'un comme pour l'autre il faut se piquer... Bien que je doute fort que l'insuline fatigue autant que la morphine..."

Psy secoua un peu la tête... Elle avait le tournis qui va avec la prise de morphine... Elle soupire, passant ses doigts sur ses tempes pour les masser, étant la seule chose qu'elle connaisse pour se soulager de ces migraines qui lui empoisonnaient la vie depuis qu'elle devait prendre un analgésique aussi puissant que la morphine.

"J'envie les personne avec des pouvoirs communs... Voir qui n'ont pas de pouvoir... Ils ont tellement de chance d'avoir une vie normal, sans risquer de perdre leur boulot en quelque seconde..."

Le professeur de musique parut surprise en entendant le soupir du sous directeur. Le fait qu'elle n'ait pas fermé la porte devait être une erreur de sa part... Mais une erreur qui aurait pu être fatale. Psy se justifia en disant qu'elle pourrait faire passer cette piqûre pour de l'insuline, contre le diabète. Ilpalazzo leva les yeux. L'idée est bone, mais incroyablement peu crédible.

-Je ne pense pas que les élèves vous croiront si vous leur dites que vous êtes diabétique... Beaucoup auraient des soupçons...

Ilpalazzo haussa les épaules puis s'assit sur une chaise près du piano, continuant de regarder Psy alors qu'elle se massait les tempes et se plaignait de ses pouvoirs. Elle n'était peut-être pas au courant de la double-personnalité d'Ilpalazzo avec sa forme transdémonique.

-On voit que vous n'avez pas une forme démoniaque qui peut prendre le dessus sur vous la nuit et peut provoquer un génocide...

Psy écouta les paroles d'Ilpa et haussa les épaules. Elle l'avait fait depuis un siècle et demi, elle voyait pas pourquoi cette fois-ci ne marcherait pas. Pour elle, les excuses pour une piqûre sont nombreuses, il faut juste savoir comment exprimer cette excuse, ne surtout pas paniquer quoiqu'il arrive. C'est comme ça qu'on se fait griller, en paniquant. Et Psy ne panique jamais, c'est d'ailleurs son point fort. Mais quand elle entendit le sous-directeur parler de sa forme transdémonique, elle roula des yeux en soupirant. C'est vrai qu'elle n'avait ce genre de problème, elle en avait une bonne dizaine.

"En effet, je n'ai pas ce problème. J'ai plutôt une bonne dizaine de créature qui se balade dans mon psyché et qui peuvent en sortir pour détruire des villes et raser des villages, comme lors de la seconde guerre. Je me souviens du foutoir qu'il y a eu dans ce camps de concentration parce qu'un scientifique voulait me faire arrêter la morphine pour voir l'étendue de mes capacités. Il ne devait pas être déçu, même Berlin y est passé."

Un peu direct ? Pas vraiment, Psy n'avait aucune gêne à parler de tout et n'importe quoi du moment que ce n'était ni du sexe, ni ses parents qu'elle a reniée en apprenant son ascendance. Mais elle s'en voulait de leur morts, quelque part elle se disait que c'était de sa faute...

Ilpalazzo hocha le tête en prenant conscience des pouvoirs de Psy, tout aussi meurtriers... Et destructeurs que Paranoïa. Même si ça lui arrivait de se contenir. Alors ainsi, elle peut invoquer une pléthore de créatures fantabulesques directement tirées de son esprit? Elle doit avoir une imagination débordante... Ah, oui, c'est vrai, elle possède un véritable monde dans son esprit, c'est de la qu'elle sort ces bestioles. Mais la n'était pas le gros du problème, en effet, Ilpalazzo cherchait surtout à savoir comment Psy se comportait avec les élèves. Il croisa alors les bras, regardant le professeur.

-Soit... Mais je ne suis ni venu pour vous parler de votre morphine ni de nos pouvoirs... Ayant reçu des retours des élèves concernant un certain professeur. Pas vous, je vous rassure, mais dans le doute, j'ai décidé de faire le tour du corps enseignant... J'aurais quelques questions à vous poser, la première, comment vous comportez-vous face aux élèves, quels qu'ils soient? Je veux dire, cancre ou bon élève, qu'importe.

Psy regarda le séduisant sous-directeur (notez bien l'ironie de la chose) avec un air signifiant "est-ce que j'ai l'air d'une psychopathe sanguinaire qui boit le sang des élèves du nom de Sévérine". En gros, un méchant air blasé. Mais vraiment blasé. Ce n'est pas comme si on l'accusait d'être affreusement trop sévère avec les élèves cette fois, mais pratiquement de les malmener. Aussi elle croisa les bras en réfléchissant. Ses réactions avec les élèves ? Toujours la même.

"Je suis sévère avec n'importe quel élève, même si je suis un peu plus laxiste avec les élèves calmes, qu'ils est de bonne note ou non. Si vous voulez des comportements sadique cruels, allez voir Sévérine vous serez servi."

Psy grogna en prononçant le doux nom de Sévérine... Et grommela à la suite une longue série d'insulte dans un anglais fort soutenu et recherché, prouvant encore sa profonde aversion envers la vampire. Elle le jurait, si un beau jour, par un miracle quelconque, elle venait à avoir un enfant, jamais elle ne la laisserait suivre un cour de magie noire auprès de Sévérine. Elle préférerait largement voir son briller dans les science que de sombrer dans la dépression à cause de cette saleté de sorcière de pacotille.

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