Help ! (libre)

La belle Cécilia n'était plus vraiment très belle en ce moment. Recroquevillée contre le coin de sa cage, la demoiselle avait les habits déchirés et du sang séché presque sur tout son corps. Les cheveux de la demoiselle étaient détachés et ils étaient sales à cause de la poussière qui était tombée dessus. Quant à ses lunettes de protections, elle ne les avaient plus. A travers le laboratoire on pouvait entendre ses pleures insessants... et bien dit donc la directrice était tombée bien bas. Comment c'était-elle retrouvée dans un tel état ? Et bien, revenons quelques mois en arrières pour le savoir.


Cécilia avait prit sa décision, aujourd'hui elle allait affronter Akito. Grâce aux informations précieuses du gamin qui pouvait se transformer en chien-loup, la directrice n'eut aucuns mal à trouver la planque du grand méchant loup. Les sbires d'Akito devaient sûrement l'attendre depuis des mois, car ils lui tombèrent dessus dès son arrivée. Un piège... oui ce bout de tissu laissé par l'un des agents du big boss de Kuragari City n'avait été qu'un piège dont la belle jeune femme ne s'était pas doutée. Les sbires d'Akito étant plus nombreux, réussirent à l'enlever, mais pas sans blessures, car lorsqu'ils revinrent au QG, ils étaient à moitié grillés ou griffé. Cependant, avant d'être embarquée, la belle demoiselle avait fait tomber exprès ses lunettes pour qu'on puisse la retrouver si ses collégues venaient à sa rescousse. A présent qu'elle était entre ses mains, Akito l'avait emmenée dans son laboratoire secret pour y faire quelques tests et torture sur son joli corps. A présent que vous savez tout, nous pouvons revenir dans le présent pour que vous puissiez savoir la suite des aventures de Cécilia.

***

Cécilia continuait de pleurer sans cesse... elle qui était d'habitude si forte était devenue très faible physiquement et un peu moralement après ce qu'Akito lui avait fait. Tient en parlant du loup, la belle captive pu entendre une porte s'ouvrire doucement, ce qui fit taire ses pleurs, car ce bruit de porte venait de la terroriser. Un beau jeune homme qui s'emblait un peu plus âgé que la directrice entra dans la pièce. Il portait une blouse de scientifique par-dessus ses vêtements et sur son visage, on pouvait voir un sourire sadique. Dans sa main droite, il portait un grand sac en plastique, car comme l'apprenti qui s'occupait des cobayes avait prit quelques jours de vacances, il fallait bien que quelqu'un s'occupe de donner à manger à ses prisonniers pour qu'il puisse continuer à faire des expériences sur eux, car morts, ils ne serviraient plus à rien. Akito s'arrêta de marcher que lorsqu'il ne fut devant la cage de celle qu'il avait aimé autrefois et il la regarda d'un regard critique avant de commencer à parler.

- Alors on pleurniche encore dans son coin ? Je te conseille vivement d'arrêter, car j'entend tes larmes jusque dans mon bureau et ça me casse vraiment les oreilles, alors ferme-la avant que je ne sévisse !

"Va te faire foutre ou je pense Akito !"

S'exclama la demoiselle en ayant agité vivement sa main pour lui faire comprendre qu'il devait s'en aller, mais au lieu de cela, ça le fit rire. Lorsque son rire se fut tut, il s'accroupit pour être à sa hauteur.

- Moi aussi je t'aime Cécilia, mais inutile de me le dire si violamment. Tu as faim aujourd'hui princesse ?

Lui demanda-t-il avec un ton très moqueur, comme si ses réactions lui plaisaient énormement.

"Nan n'ais pas faim ! En plus, ça doit être bourré de médicaments. Non merci, ce n'est pas pour moi !"

Devant son refus catégorique, Akito soupira un grand coup pour ne pas péter un câble. C'était sur, même s'il l'avait torturée jusqu'à présent, elle était toujours aussi diabolique.

- Cécilia chérie, si tu ne manges pas je vais executer Marc.

Chantonna Akito avec un sourire cruel. Si elle était diabolique, il pouvait aussi l'être. Son plan fonctionna à merveille, car la demoiselle releva lentement la tête pour le regarder avec un regard intrigué et étonné à la fois.

- Dans un caisson de régénération. Il ne m'a toujours pas dit où se cachait sa maudite fleure et puis, son ADN est très intéressante, ça serait dommage de le tuer n'est-ce pas ? Hm ?

En disant ces mots avec un regard qui donnait envie de le frapper, le beau jeune homme glissa la bouteille d'eau et la nourriture dans un tuperware entre les barreaux. Puis, il se releva et regarda la miss de haut.

- A présent MANGE ! Je reviens dans deux heures. Si tu n'as pas mangé d'ici cette heure, il risquerait de mourir prématurément. En passant,t u vas encore avoir besoin de ça, car je vais aller préparer la machine que tu aimes tant, tu sais, celle qui te fait tant souffrir durant tout le temps que durera ton obstination à ne pas vouloir signer un bout de papier ridicule.

Avant son ton s'était fait dur, puis sadique, très vil, comme s'il prenait un malin plaisir à la faire souffrir. Avant de partir, il lui balança à travers ses barreaux un grand paquet de mouchoir. Depuis quelques mois qu'elle était là, c'était la première fois qu'il pensait à lui faire du chantage et à vrai dire, il était plutôt content que cela fonctionne. Il s'en alla donc le sourire aux lèvres et ce ne fut que lorsqu'elle fut sur qu'il soit parti qu'elle se leva difficilement en s'aidant des murs pour aller s'asseoir vers la nourriture et le paquet de mouchoirs. Elle n'avait pas voulu lui dire, mais comme il pensait plus à la torturer qu'à la nourrir, la demoiselle crevait la dalle. Sans se méfier, elle ouvrit la boite et elle mangea vite le contenu, puis elle prit un mouchoir et elle s'en servit pour essuyer ses yeux et son nez. Une fois ceci fait, la vaillante directrice du avancer à genoux pour aller s'adosser contre le coin de sa cage et regarder fixement le plafond.

*Je me demande si quelqu'un viendra un jour me sauver et si mes enfants vont bien...*

Cécilia baissa la tête, puis elle versa sur le côté. Elle n'avait pas eut tord de se méfier, car elle avait eut raison, Akito avait bel et bien mit des médicaments dans sa nourriture, mais pour une fois il avait mit juste des somnifères pour qu'elle dorme un peu, car il avait remarqué qu'elle dormait de moins en moins et ce manque de sommeil pourrait aussi la tuer et comme ce n'était pas son but, c'était pour cette raison qu'il l'avait fait dormir de force.

Deux heures étaient passées et la demoiselle s'était réveillée, mais pas de trace d'Akito... où pouvait-il bien être ? Cécilia ne le savait pas, mais lorsqu'elle entendit des bruits de pas, elle se redressa pour s'asseoir et tendit l'oreille pour tenter de reconnaître la démarche plutôt rapide qui s'avançait vers elle. Les pas lui semblaient familiers, mais ils ne ressemblaient pas à ceux d'Akito, alors la directrice baissa la tête pour que ses cheveux recouvrent son visage pour que la personne qui venait la sauver ne voit pas plus son visage défiguré par le sang, fièvreux et malade. Tout d'un coup, sans crier garde, l'être vivant fit tomber sa faux juste devant la prisonnière.

*Mais cette faux c'est...*

"Jack ?!"

Murmura la jeune femme en étant plutôt étonnée de le voir débarquer. Bien sur, il était un de ses plus fidèles protecteurs, mais elle aurait bien aimé que ça soit Alucard qui vienne la sauver des griffes du grand méchant de service. Après un court instant de réflexion, la miss se dit qu'il était mieux que cela soit Jack qui soit venu la libérer, car au moins, il avait fait dans la discrètion et il avait plutôt bien fait, car cela serait peut-être leur ticket de sortie. Cécilia s'écarta de la faux en s'aidant de ses mains et de ses pieds, puis elle s'approcha de la grille et elle s'aida des barreaux pour se relever, car sans appuis, elle serait bien vite tombée, car son corps était trop amoché pour tenir tout seul.

"Je suis contente que tu sois venu Jack. J'ai bien fait de t'engager. Si nous sortons d'ici vivants, rappelle-moi que je dois te donner une promotion."

Elle lui sourit, mais ce sourire ne dura pas longtemps, car ses jambes lachèrent. Heureusement qu'elle se tenait aux barreaux, car sinon, elle serait tombée en arrière. En même temps que ses jambes lachèrent, la miss poussa un petit gémissement de douleur. Comme ses jambes ne répondait plus, elle du se laisser glisser sur le sol pour se retrouver à genoux devant son employé.

"C'est bien la dernière fois que je me met à genoux devant un employé... ne reste pas longtemps dans le laboratoire, Akito devrait bientôt revenir. Il est horrible, horrible, horrible, mais je... non laisse tomber ce n'est pas important"

Après avoir fini sa phrase, la demoiselle baissa légèrement ses paupières et elle lâcha un petit soupir d'exaspération. En faite, elle était toujours amoureuse d'Akito et c'était pour cette raison qu'elle pleurait après chaque tortures, mais aussi parce qu'elle était choquée.

"Tu ne peux pas me sortir d'ici alors va-t-en avant qu'il ne te trouve ! Il garde toujours les clés sur lui alors, c'est impossible d'ouvrir les cellules. Il veut me faire signer un bout de papier pour qu'il soit reconnu comme étant le seul et unique propriétaire de Coeur d'Ange, mais je ne signerais pas en plus, il s'amuse à faire des expériences sur moi, mais il n'en fait aps trop, parce qu'il préfére me torturer, selon lui, ça l'amuse de m'entendre crier de peur et de souffrance. Va rejoindre l'orphelinat et dit aux enseignants de protèger les élèves autant qu'ils le pourront durant mon absence !"

Ce n'était pas une question, mais un ordre. Cécilia ne voulait pas qu'il soit dans la même position critique qu'elle par sa faute. Tout ce qu'elle voulait en ce moment, était qu'il s'en aille et qu'il aille protèger les enfants pour elle, mais le connaissant, il ne partirait sûrement pas.

Jack grogna en la voyant tomber. Il n'éprouvait pas de sentiments forts pour la directrice, mais il l'appréciait. C'était une femme forte qui cherchait le bonheur des orphelins. Pas comme Akito. Il n'avait pas envie de parler. Sa visite au cimetière le préoccupait encore. Les morts lui avaient dit qu'il se battrait contre quelqu'un de très puissant et qu'il ne pourrait pas le vaincre. Il ne pourrait même pas le toucher. Jack avait ignoré ses révélations. Pour la première fois de sa vie. Il était là pour libérer la directrice de toutes façons. Il s'avança et essaya de briser les barreaux avec sa magie des ténèbres. Ce fut inefficace. Akito avait renforcé les barreaux avec magie. Il retira sa faux en évitant de blesser Cécilia au passage

"Un bout de papier... Des clés... Je reviens. Et avec de quoi manger."

Jack laissa son interlocutrice dans sa cage et se dépêcha de partir pour ne pas qu'elle lui ordonne d'aller prévenir l'établissement. la situation était critique et le temps manquait. Il fallait que Jack se dépêche. Il traversa des couloirs et s'arrêta devant une porte ou il entendait des bruits. Deux hommes parlotaient à l'intérieur. Jack enfonça la porte et frappa le premier à la tempe avec le manche de sa faux. Le second sortit un revolver mais un projectile noir né de la magie de Jack le désarma et lui tordit le poignet. Il le fit taire en saisissant sa tête et en frappant la table avec. Il explora la pièce mais ne trouva qu'une pomme intacte ainsi que plusieurs vestes accrochées au porte-manteau. Il les fouilla et récupéra un trousseau de clés. Ce n'était pas celui de la prison, bien sûr mais un trousseau de clés peut être utile. Jack continua son chemin ene mportant la pomme qu'il gardait précieusement pour la directrice. Plusieurs minutes plus tard, il entendit des bruits de pas. Il se plaqua au mur, leva sa faux et attendit. Un garde en train de fumer apparut et il fut immédiatement assomé par le plat de la lame. Le Faucheur enjamba son cadavre et reprit son chemin. Il arriva devant une porte vitrée. Personne ne se trouvait à l'intérieur. C'était le bureau d'Akito. Il ne chercha aps longtemps et trouva le formulaire de don de l'orphelinat. Il s'en empara et vola une bouteille d'eau. Il chercha la clé de la cellule dans la veste du chef mais ne trouva rien. Il se souvint qu'il les gardait sur lui.
Lorsque Jack revint sur ses pas, il eu soudain un malaise. Il n'y avait aps pensé une seconde ! Les caméras !Il se mit à courir vers les cellules pour confier la nourriture à Cécilia avant de s'en aller mais lorsqu'il entra il eut sut qu'il aurait du partir.
Quelques mètres plus loin, devant la cellule de Cécilia, se tenait Akito, triomphant avec trois hommes armés l'entourant.
Jack jura et sortit sa faux.

"Ecoutez Akito... Faisons un deal... Vous faites sortir la directrice d'ici avant que je ne prévienne la police. C'est une séquestration, un emprisonnement contre le gré d'un citoyen libre. C'est illégal."

Jack parlait pour ne rien dire. Akito savait tout ça... Le Faucheur voulait, au fond de lui, gagner du temps pour retarder l'échéance, car il savait grâce au cimetière ce qui allait se passer...

"Mais.. où tu vas ? Attend ce n'est pas ce qui avait été..."

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, car il était déjà parti. Elle soupira et hocha la tête de droite à gauche pour montrer son désaccord face à son entêtement. Lorsque Jack commença à faire son carnage, il était déjà trop tard, car Akito depuis son burreau avait tout vu et pendant ce temps, il avait emprunté un autre chemin pour rendre visite à sa prisonnière chérie d'un pas léger et rapide. Une fois vers le cachot, il avait ouvert la porte à la volée et l'avait refermée en claquant derrière lui. D'un air frustré et malsain, il s'empressa d'aller d'un pas vif et décidé jusque devant la cage de la demoiselle. Cette dernière leva les yeux pour le regarder et haussa les épaules comme pour lui montrer qu'elle ne savait rien. Ce geste désinvolte lui coûta une terrifiante baffe qui raisonna sur sa joue avec violence.

- Ne me ment pas espèce de sa**** ! Tu sais pourtant très bien que je détestes quand on me ment.

"Mais aieuh ça suffit à présent tes excès de violence espèce de malade ! Je ne sais pas ce qu'il est parti faire..."

- Oh que si, tu le sais très bien, ne m'oblige pas à détruire ton joli corps encore une fois...

Dit Akito d'un ton sifflotant et cruel en s'accroupissant devant la demoiselle pour ensuite sortir un espèce de petit revolver. En le voyant faie, on pu voir une petite goutte de sueur apparaître sur son front, puis elle lâcha ses mains et s'enfuir le plus vite possible vers le fond pour qu'il ne l'atteigne pas, mais la directrice oublia qu'elle était déjà à genoux et que son corps avait du mal à répondre avec l'ordre que lui donnait son cerveau, alors, elle se cassa la figure et s'étalla de tout son long devant son ancien compagnon de route.

- C'est bien, brave fille, tu te soumets enfin.

"Même pas en rêve"

Siffla la directrice entre ses dents, tout en étant prête à rassembler les dernières forces qu'il lui restait pour lutter avec lui si jamais il voulait entrer dans sa cellule pour lui donner une bonne correction. Au moment où il voulu le faire, ses trois gardes arrivèrent dans la pièce. Après avoir jeté un dernier regard à la miss, ce dernier se retourna pour se lever et faire face à ses gardes.

- Vous êtes arrivé à temps, c'est parfait. Cependant, je me demande où est Kaya, je lui avais pourtant demandé de venir ici pour me donner un petit coup de main...

Dit Akito d'un ton agacé. Il lui avait demandé de venir, mais elle n'était pas encore là et à vrai dire, ça l'embêtait fortement, car il avait vraiment besoin de ses services pour immobiliser les fuyards.

- Elle doit encore être en train de faire des trucs louches avec son mec.

- Son mec ?

Demanda Akito en haussant un sourcil l'air surpris et énervé en même temps que sa gardienne ne foute rien.

- Bah oui patron ! Enfin on sait pas vraiment si c'est son mec, mais bon on sait qu'elle a le sourire aux lèvres quand elle s'en va avec lui.

- Et bien, ma petite Kaya n'est plus ce qu'elle était, il va falloir que je la punisse quand j'en aurais fini avec cette histoire...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car il fut coupé par Cécilia qui venait d'éclater de rire. Ce dernier lui lança un regard noir, l'air pas très content que cet aveux rende hilare la directrice. Par la suite, il la visa avec son revolver et il lui tira dessus et il ne la rata pas, car le tir électrique la fit se tordre de douleur, ce qui fit sourire le grand méchant de service. Puis, sans crier garde, la porte s'ouvrit et Jack entra pour ensuite faire un discourt pour tenter de faire perdre du temps au big boss de cette ville.

- Ecoute mon petit gars, le chef de la police est de mon côté sans le savoir, car je lui ais fait signé un traiter qu'il a plutôt apprécié, alors tu ne peux rien faire contre ma personne. Saisissez-vous de cet homme, mais ne le tuez pas, j'en ais besoin.

En disant cela, il regarda du coin de l'oeil la directrice qui s'était relevée comme elle le pouvait grâce aux barreaux. Elle ne se tenait que d'une main, car elle positionnait l'autre pour faire un tir.

"Il me reste encore de la force...."

La directrice rassembla ses forces pour crééer une petite boule de feu qu'elle lança sur un des gardes pour faire comme une diversion pour aider son collégue. Bien sur le garde esquiva et cela fit rire Akito. D'ailleurs, ce dernier s'approcha encore bien plus qu'il ne fallait de Cécilia.

- Raté eh eh, mais ne t'en fais pas, tu auras bien plus de chance la prochaine fois mon coeur. Pour la peine, je te donne le prix de consolation.

Sur ce, il attrapa son menton pour l'empêcher de détourner son visage, puis il déposa ses lèvres sur celles de la belle prisonnière pour lui faire un baiser plutôt tendre et passionnel à la fois. Lorsqu'il eut fini, il la lâcha et se concentra sur le terrain de combat pour agir si nécessaire. Pendant ce temps, Cécilia était un peu sous le choc, car il venait de lui faire un de ces baiser qui vous fait tourner la tête lorsque l'on vous en fait, mais aussi parce que cela faisait un moment qu'il ne l'avait plus embrassée et à vrai dire, bien qu'il lui avait beaucoup de mal, la jeune femme ne savait plus trop quoi faire, ni penser de lui.

Jack n'avait pas attendu. Dès qu'Akito s'était retourné, il avait foncé sur les gardes et avait transperçé le premier de part en part. Le sang avait giclé sur sa cape et il en était recouvert: c'était le prix du gagnant. Il retira sa faux d'un geste rapide et sec et ne put être que dégouté par le bruit des entrailles qui se déchirent. Les gardes prirent peur mais se ressaisirent. Jack recula juste avant que le tir du fusil à pompe retentit dans la pièce. D'un projectile, il fit tomber à terre le garde et laissa son élémént favori broyer son adversaire sous la magie. Il ne restait plus qu'un garde et Akito. Jack tenta le bluff.

"Akito, j'ai éliminé vos gardes. Laissez sortir Cécilia et je ne tue plus personne."

Ce fut soudain mais douloureux. La Faucheuse était apparu dans sa tête et hantait son esprit. Il avait tué trop de personnes... La Faucheuse revenait lui demander des âmes.
"Jack, il y a encore des gens que tu dois tuer, leur temps est écoulé... Le sablier ne ment pas..."

Jack avait l'impression que tout le monde savait qu'il était en train de parlotter avec la Faucheuse. Il grogna pour que l'entité fasse silence. Le garde n'attendit pas un signal d'Akito et tira avec son pistolet. Jack essaya d'esquiver, mais el garde savait viser. La balle s'infiltra dans sa jambe et la traversa. Le Faucheur tomba à genoux. Il était humilié. Jamais ainsi il s'était agenouillé devant un ennemi. cela s'ajouta au fait qu'il n'avait pas réfléchi et imagina la leçon cuisante que pourrait lui infliger Hakuri s'il apprenait cela. Il en avaita ssez de perdre. Il perdit patience et oublia totues les leçons qu'il avait apprises. Il fondit sur le garde et lui arracha la tête d'un geste de pur violence. Il se tourna vers Akito, leva sa faux... Et tomba inconscient. Le scientifique l'avait tout simplement assomé.

Pendant ce temps, une jeune femme aux cheveux de jais, était assise sur le rebord du balcon du QG d'Akito et elle était en train d'effeuiller une margueritte.

"Il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. Il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément... Oh il m'aime passionnément quel bonheur !"

La demoiselle se mit à chanter, mais son chant ne dura pas longtemps, car un des gardes posa sa main sur son épaule, ce qui la fit sursauter.

- Excusez-moi miss Kaya, mais le boss vous attend.

"Il m'attend pour quoi déjà ?"

Demanda la jolie demoiselle en étant toute surprise, car elle ne s'attendait pas à ce que le boss l'attende, mais ce qui la surprenait le plus, était qu'elle ne se souvienne plus de rien, décidement, l'amour lui faisait tourner la tête.

- Pour éliminer l'intru. Voyons mademoiselle Kaya, vous ne vous en souvenez plus ?

Pendant qu'il lui disait ces mots, la demoiselle en question reniflait le milieu de la margueritte qui lui restait en main, mais lorsqu'elle entendu sa déclaration, l'ange faillit lâcher la tige.

"Mon dieu c'est vrai ! Merci Bertrand, il faut que je file et en vitesse !"

Kaya posa la tige sur le rebord du balcon, puis elle se leva et elle sauta dans le vide, mais elle ne se fit pas mal, car ses ailes l'aidèrent à atterrir en douceur. Une fois qu'elle fut partie, le dénommé Bertrand prit la tige de la fleur entre ses doigts et il la renifla à son tour.

- Hm mademoiselle Kaya cette fleur ne sent pas bon la fleur, mais elle sent bon votre parfum...

Il jeta la tige par-dessus le balcon, puis il parti le plus vite possible pour rejoindre son cher maître qui se trouvait au sous-sol. Kaya l'avait devancé, car elle y était déjà et lorsqu'elle arriva enfin sur le lieu du crime, elle faillit emettre un cri de terreur, mais elle se reprit, car elle avait été entrainée pour ce genre de situation, alors elle ne devait pas flancher devant son boss.

"Excusez-moi pour mon..."

- Espèce de petite insolente, tu oses te montrer quand tout est fini, mais ça ne se passera pas comme ça ! Pour la peine, tu vas me nettoyer tout ce merdier pendant que je met notre charmant invité dans sa cellule.

"Bien monsieur.."

Dit Kaya en baissant les yeux et la tête en même temps, puis lorsqu'il se dirigea vers une autre direction, la demoiselle releva la tête et courru vers lui pour aggriper fortement son bras.

"Attendez monsieur Akito, vous ne pouvez pas l'enfermer !"

- Pourquoi donc ma petite Kaya ?

"Parce qu'il était parti sur une bonne attention et je sens que si vous lui faites quoi que ce soit, les dieux vont être très en colères et nous auront de graves problèmes !"

Akito ricanna, puis il balança son bras en arrière, ce qui la fit se projeter contre l'un des murs avec fracas, ce qui fit soriir du sang de sa bouche.

- Je déteste qu'on se foute de ma gueule. Va nettoyer et plus vite que ça !

Sur ce, il sorti un trousseau de clé de sa poche pour ouvrir une cage et y balancer le pauvre Jack inconscient à l'intérieur. Sans remords, il referma la porte à clé et rangea le trousseau à sa place pour ensuite se diriger vers Kaya, pour la relever par le poignet après qu'elle ait glissé lamentablement du mur après s'y être faite projetée contre. Par la suite, il lui donna une giffle qui faillit lui dévisser la tête et enfin, il la lâcha, pour lui donner un bon coup de pied dans son derrière. Comme il y avait pleins de cadavre par terre, l'ange s'encoubla dedans et tomba tête la première par terre.

- Et que je ne te surprenne plus à rêvasser ! Je te conseil vivement d'être à l'heure la prochaine fois si tu ne veux pas perdre un bras où une jambe ! Oh en passant, tu ne quitteras pas ce QG tant que ce sol ne brillera pas !

Sur ce, il s'en alla en fermant la porte. Une fois parti, Kaya se releva en étant furax contre son boss, mais il venait de la punir, alors il fallait qu'elle accomplisse sa punition jusqu'au bout. Avec ses pouvoirs psychiques, elle fit soulever les gardes morts un par un tout en ignorant les paroles de la directrice qui tentait de lui faire entendre raison. Une fois partie avec ses morts, il n'y eut plus aucuns bruits... quelques minutes plus tard, la belle ange revint avec un sceau, une serpillère et un balais, puis elle se mit à l'ouvrage en chantant son thème pour ignorer la directrice et faire comme si elle n'était pas là, car ses paroles commençaient vraiment à l'agacer.

HS : Ce n'est pas son thème, mais si elle en avait un, cela serait celui-là https://www.youtube.com/watch?v=hHju0zuwURg

HS : Un thème ? Wow j'ai aucune idée pour mes personnages ^^'

Jack se réveilla. Il était afaissé contre le mur, ses bras pendant mollement près de son corps, et el coin de sa bouche plein de sang sêché. Il cligna des yeux et se releva en se tenant le dos. Il s'avança et jura. Sa faux avait disparue... Il regarda à tarvers les barreaux et vit Kaya en train de nettoyer la pièce. Il la reconnut. Il avait du l'entraperçevoir une ou deux fois, mais c'était suffisant pour s'en souvenir, les ailes de l'ange noir étaient impossibles à oublier. Il se rendit alors compte qu'elle travaillait sans doute pour Akito. Comment est-ce qu'une orpheline pouvait-elle s'associer à une ordure pareille ? Jack bouillait de rage. Il se sentait toujours trop concerné pour de petites choses. Il cria haut et fort pour que les deux demoiselles l'entende bien.

"Tu es de l'orphelinat ? Qu'est-ce que tu fais ici ?!"

Jack gémit lorsque la blessure de sa jambe se mit à saigner encore plus et le couvrit de sang jusqu'aux orteils. Il s'assit et se lamenta sur son sort. Il était fait prisonnier... Et c'était entièrement de sa faute. A présent, la directrice avait peu de chances de s'en sortir. Il s'accroupit et se mit à canarder lentement les barreaux de sa cellule de projectiles ténébreux.

HS : T'es pas obligé d'en mettre un ^^ Je l'ai mis, car c'est la chanson que Sara la sirène orange chante souvent quand elle du côté des méchants et je trouve que même sans ailes, elle ressemble beaucoup à Kaya.

Lorsqu'il lui posa la question, Kaya laissa glisser la serpillère. En tombant par terre, cette dernière fit un boucan infernal, mais l'ange ne s'en soucia guère. Une fois qu'elle ait retrouver le contrôle de son corps, elle s'approcha de la cellule de Jack et elle s'accroupit devant lui pour le regarder d'un regard professionnel.

"Par la force des choses, je me suis retrouvée à son service, mais vous avez raison monsieur Grave, je fais partie de l'orphelinat, enfin à moitié, mais la question à poser serait plutôt : Comment vous vous êtes retrouvé dans cette position délicate... vous saignez beaucoup.. je n'ai pas reçu l'ordre de vous soignez, ni de vous laissez mourir"

Un gros point d'interrogation vint s'afficher dans sa vie, car elle ne savait pas quoi faire. Elle n'avait pas l'habitude de sauver des gens, mais l'état de l'homme était bien trop dangereux pour l'ignorer et puis, si elle le laissait mourir, elle ne pourrait plus jamais revenir à l'orphelinat, car la directrice ne voudrait plus d'un monstre tel qu'elle et donc, elle ne pourrait plus jamais revoir Yuusuke, ni espèrer revoir Silver, ce qui serait beaucoup trop pénible pour elle.

"C'est pour lui que je le fais..."

Kaya sorti son harmonica noir de sa poche, puis elle le porta à ses lèvres pour jouer une jolie mélodie bénéfique et surtout régénératrice.

https://www.youtube.com/watch?v=9w3NBtRHIZ4&feature=related

Durant sa mélodie, on pouvait voir que ses ailes redevenaient blanches, car l'ange utilisait la pureté de son coeur pour guérir quelqu'un. Lorsqu'elle eut fini, on pu voir que les blessures de Jack s'étaient refermées, mais aussi que ses ailes étaient redevenues aussi noires qu'avant.

"Et t'a intérêt à pas crever une fois que tu te serras échappé, je ne ressucite pas les morts"

Sur ce, elle se releva et recommença à laver tout le sol qui était ensanglaner. Qu'avait-elle voulu dire par là ? C'était une bonne question à poser. Une demi-heure plus tard, Kaya eut enfin fini et elle allait ranger le tout quand tout d'un coup, Akito ouvrit la porte. Il eut l'air agréablement surprit en voyant le travail qu'avait accomplis l'ange. Comme il n'était pas venu pour rien, il ouvrit la cellule de Cécilia pour embarquer la directrice avec lui. Une fois qu'il fut parti, l'ange remarqua qu'il avait oublié de reprendre le trousseau de clé avec lui. Une fois de plus, la petite voix angélique et diabolique raisonna dans la tête de la belle jeune femme, mais voyant Jack dans cette position toujours aussi humiliante, elle eut une once d'humanité. Tout d'abord, elle détraqua la caméra de surveillance avec ses pouvoirs psychiques, puis elle prit la clé et attendit un quart d'heure avant d'ouvrir à l'adulte.

"Passe par ici, je t'envoie Cécilia plus tard"

Dit Kaya en lui montrant la direction d'un passage secret après avoir reprit les clés et les avoirs glissées dans sa poche. A vrai dire, l'ange ne savait pas pourquoi elle faisait ça.. peut-être était-ce pour admirer ces superbes ailes blanches qui avaient reprit leur véritable couleur depuis qu'elle faisait une bonne action.

"Bonne chance, c'est sûrement la dernière fois qu'on se verra... remet ça à Yuusuke de ma part"

Avant qu'il ne soit trop loin, elle lui donna son harmonica, puis elle s'en alla dans une autre direction en courant sans se retourner.

HS 2 : Attend que Cécilia ait répondu avant de poster, car j'ai pleins de choses à écrire pour elle avant son évasion.

La situation s'agravait de plus en plus, car Grave c'était fait aussi prisonnier et l'ange qui nettoyait ne leur était pas vraiment d'une grande aide. Quoi que... son sort de soin servit tout de même à quelques chose, mais quelque chose la chiffonnait, car l'ange n'avait pas dit tout à fait la vérité et à cause de ses ailes devenues blanches quelques minutes aupravants, elle ne savait plus de quel côté était Kaya, mais elle n'eut pas le temps de se poser plus longtemps la question, car Akito revint et l'embarqua avec lui en la prenant sur son épaule comme un sac de patate pour l'emmener dans une pièce qui était beaucoup plus éloignée que les autres pièces et qui était à l'étage au-dessus, car Akito avait besoin d elumière pour voir les expériences qu'il faisait sur ses cobayes humains. Une fois arrivés dans la fameuse salle, Akito assit la demoiselle sur une table où il posait normalement ses potions ou ses fiches de travail. Heureusement pour lui, il n'eut pas à la retenir, car la miss arrivait encore à se tenir droite.

"Et à présent Akito que-ce que tu vas faire ?"

Akito ne répondit rien, puis il sorti les lunettes de Cécilia de sa poche et il sourit. Sachant ce que cela signifiait, la directrice lui rendit son sourire. Le scientifique déplia la monture, puis il mit la paire de lunette sur le front de la miss.

- Je voulais tant que tu sois à moi que j'ai du inventé ce pretexe pour te revoir. Comme tu le sais je suis devenu fou, c'est d'ailleurs pour ça que tu es partie. En y pensant, je crois que ton orphelinat n'était pas qu'un pretexe, car mon côté diabolique le veut vraiment. Tu comprend n'est-ce pas ?

"Oui mais... pourquoi m'avoir mise dans un tel état ?"

- Je ne me contrôle pas, les expériences passent avant tout autre chose

"Akito, tu es un véritable malade mental !"

S'exclama la miss en le regardant avec un regard noir. Le scientifique sourit, puis il la prit dans ses bras pour la serrer contre lui, ce qui surprit la directrice.

- Nous allons pouvoir commencer la séance fufufu.

"Nyah non pas déjà !

Et oui, le côté diabolique d'Akito venait déjà de reprendre le dessus. D'abord, il arracha presque les lunettes de la tête de la directrice pour les balancer sur la table. Par la suite, il prit la demoiselle pour la soulever et l'apporter vers une espèce de caisse.

- On va bien s'amuser chérie. Allons n'ait pas peur, ce n'est pas grand chose.

Lui murmura-t-il à l'oreille avec un sourire sadique en voyant que le teint de la directrice venait de blêmir. Akito la déposa dans la caisse, puis il s'en alla vers un levier pour l'empoigner.

- On a pas encore essayé les électrochocs poupée, on va voir si tu supportes. Si tu meurs, ce n'est pas grave, mais j'aimerais bien te mettre une puce comme celle que j'ai insérée dans le corps de Kaya.

Il activa le levier et la jeune femme se fit électrocuter à cause des câbles qui étaient reliés au levier et à la caisse. En recevant le jus, la directrice lâcha un cri horrifiant qui pouvait glacer le sang aux gens qui pourraient l'entendre et qui ne seraient pas aussi taré qu'Akito. Le scientifique plutôt satisfait voulu recommencer, mais quelque chose l'arrêta. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait l'impression que Kaya et Jack lui avaient joués un bien vilain tour. Il appuya sur un bouton et des espèces de demi-menottes s'activèrent pour bloquer les poignets de la demoiselle contre les bords de la caisse.

- Ne bouge pas, je reviens.

Sur ce, il parti sans demander son reste pour tenter de retrouver le fugitif qu'il n'arriverait sûrement pas à rattraper d'aussitôt, car Kaya lui avait montré un bon passage secret pour qu'il puisse s'échapper sans problèmes.

Jack sourit quand Kaya l'appela Grave. Ce vieux surnom qu'il s'était donné il y a plusieurs années...
Le Faucheur remercia Kaya et se saisit de l'harmonica. Apparement, tout ce qu'il avait à faire c'était le donner à un jeune homme nommé Yuusuke. Il n'avait rien d'autre à faire ce qui signifiait que Jack serait inapte à répondre à la plupart des questions. Il se cacha dans le passage secret et vit Akito emporter la pauvre directrice. Il se mordit la lèvre. Y retourner serait complètement stupide... Mais il venait de la voir se faire emporter. Jack se jura d'aller organiser quelque chose pour récupérer la directrice après avoir refilé l'harmonica à Yuusuke. Jack se demanda s'il devait invoquer la Faucheuse. Avoir recourt à la facilité était tentant, mais il n'avait aucun pouvoir sur elle... Cette créature mythologique n'aurait plus qu'à tuer tout le monde pour réduire à néant la tentative de sauvetage de Jack. Le jeune homme entendit alors des bruits de pas. N'écoutant que son courage, il détala comme un lapin. Le couloir secret qui menait à une sortie, secrète elle aussi, était particulièrement long et Jack ne savait où il allait se retrouver après avoir marché aussi longtemps. Il sortit à la lumière du jour et se dirigea vers un endroit où il pourrait trouver ce Yuusuke.

Pendant ce temps, Kaya courrait dans les couloirs comme une dératée en prenant pleins de contours pour éviter les gardes qui étaient encore présents et les caméras qui fonctionnaient encore.


Yuusuke et Kaya étaient rentrés chez le blondinet après avoir été regardés une magnifique pièce à l'opéra.

"Je te fais confiance. Si un jour il m'arrive quelque chose, je te léguerais mon harmonica, c'est ce que j'ai de plus précieux avec ton amitié"


*Yuusuke, je me suis condamnée toute seule à mourir, mais je ne suis pas triste, car je sais que l'on se reverra*

Pensa la demoiselle en étant très sérieuse tout en continuant de courir. Au bout d'un moment, elle fini par arriver dans le laboratoire d'Akito en étant essouflée, mais lorsqu'elle vit Cécilia dans le caisson, son corps se raidit et son sang se glaça.


Kaya devait avoir entre treize et quatorze ans et elle était dans la même boite que Cécilia. Elle se tordait de douleur et n'arrivait pas à retenir ses larmes qui coulaient abondamment.

- Bien, ton corps est fin prêt pour recevoir la puce.

"Non.... ne fait pas ça espèce de monstre !!!

Cria Kaya en tremblant de peur... sa crainte était tellement grande qu'à cause de l'émotion, ses pouvoirs psychiques s'enclanchèrent pour éjecter le scientifique fou contre le mur. N'écoutant que son courage, Kaya avait arraché les fils qui la reliaient à l'espèce de caisse pour ensuite en sortir et s'enfuir. Malheureusement pour elle, les gardes arrivèrent à la rattraper et la maintenir tranquille, enfin à peu prêt tranquille, car elle faisait du mieux qu'elle pouvait pour se débattre.

- ça ne ferra pas mal. Une fois la puce implantée, tu ferras enfin partie de mon équipe.

"Non... je... je.... je VEUX PAS !"

Akito ricanna devant son obstination, puis sans la prévenir, il planta l'aiguille de sa seringue dans sa peau. Il ne fallut pas longtemps pour que le somnifère se propage dans son corps et qu'elle ne sombre dans l'inconscience la plus total.


"J'm'en fou si je meurs pour ce que je fais, je ne veux pas que vous viviez la même chose !"

S'exclama la demoiselle en fonçant vers la directrice. Sans hésitations, elle appuya sur le seul bouton qui était sur le caisson, ce qui fit que les espèces de demi-menottes s'ouvrirent en faisant un petit "clic" pas très discret. Pour emmener la directrice avec elle, Kaya du utiliser ses pouvoirs psychiques pour la soulever et la faire flotter derrière son dos. Connaisant parfaitement la pièce, Kaya emmena la directrice jusqu'au fond de la salle. L'ange ouvrit une porte, puis elle fit entrer la femme à l'intérieur. Kaya rentra à son tour, puis elle ferma la porte pour ensuite appuyer sur un bouton dont on pouvait voir au-dessus, une petite flèche qui montait dessinée.

"C'est un ascenseur. Des fois Akito à la flemme de descendre les escaliers, alors il utilise ce vieux monte-charge qu'il a transformé en ascenceur"

Expliqua Kaya à sa directrice. Lorsqu'ils furent enfin à l'étage au-dessus où était situé le hall-d'entrée, Kaya mit ses mains devant la directrice puis elle se concentra. On pu voir une petite lumière bleu sortir de ses mains pour entrer dans le corps de la directrice.

"Je ne vous aime pas, mais je ne vous déteste pas non plus, mais je vous ais quand même soignée, car il faudra à un moment donné que vous vous débrouilliez seule miss Magister. Oui, même sans mon harmonica, je peux soigner les gens, mais c'est plus compliqué. Allez venez !"

Dit l'ange tandis que son sort de soin était en train de faire effet. Kaya attendit que la directrice aille retrouve tout l'usage de son corps avant de sortir, puis de l'emmener vers la sortie. Lorsqu'elle allait atteindre la poignée pour ouvrir la porte principale, Akito l'interrompit.

- Tu es une très vilaine fille Kaya. Remet-moi Cécilia et il ne t'arrivera rien.

Dit-il en ayant un regard sadique en regardant Kaya qui tenait la directrice par la main.

"Non jamais ! Vous êtes méchant avec tout le monde, je vous DE-TE-STE ! Et ce n'est pas une nouvelle, car vous le savez depuis que vous avez tuez papa !"

- Allons, allons inutile de te mettre dans des étas pareils et puis, ce n'était pas ton père, ce n'était qu'un vieux gaillard qui te gardait juste comme compagnie...

"Enfoiré"

Siffla Kaya en se retenant de pleurer devant ce monstre qui l'avait fait tant souffrir. Maintenant, son choix était fait. Sans peur, Kaya lâcha la main de la directrice, puis elle ouvrit la porte à la volée et elle poussa miss Magsiter hors de la maison.

https://www.youtube.com/watch?v=dISNd0d8vPM

"On ne se reverra peut-être. J'aurais bien changé, mais ce n'est pas grave, Yuusuke me reconnaîtra..."

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, car elle ferma la porte au nez d'Akito qui voulait à tout prix la rattraper. Fou de rage, le big boss déclancha la secousse de sa puce après avoir mit le courant au maximum. La demoiselle qui n'y était pas habituée ne supporta pas le choc et s'évanouit. Allait-elle y survivre ou non ? Quoi qu'il en soit, Akito se baissa pour prendre son corps et l'emmener jusqu'à son laboratoire.

J'errais dans ce monde,
Un détritus,
Encore bardé de cicatrices...

"Ouais nan... ca foire..."
Leo chiffona le vieux bout de papier sur lequel il avait commencé à écrire de la poésie. C'était devenu une passion, mais il avait trop honte de ses vers et les trouvait ringards. Pourtant il avait décidé d'écrire après son premier meurtre.
Il s'était libéré. Il avait abattu son pire antagoniste. Il avait vengé son meilleur ami. Il avait pleuré de joie pendant plusieurs jours et comme un homme ne peut mener une vie sans but, Leo s'en était donné un nouveau. Libérer les gens de la science. C'était un sujet à double tranchant. La science était quelque chose de bien, mais les gens en profitent... Ils font des expériences sur des souris... Puis des chats... Puis des humains... le sentiment d'être traité comme un simple sujet de laboratoire, un instrument pour vérifier des conjectures scientifiques... C'était une torture aussi bien mentale que physique. Il faisait d'ailleurs référence à la torture physique dans ses vers précédents. Il gardait plusieurs cicatrices de coups de scalpels et de seringues enfoncées profondément dans la chair. MARK ne faisait pas dans la dentelle.
Leo sauta du haut de la poubelle sur laquelle il s'était perché et se dirigea vers le laboratoire d'Akito. Il allait faire exploser cette maudite baraque. Et il allait libérer tous les rats de laboratoire comme lui.
Son passé ne le retenait plus. Sauf cette marque sur sa main... Un tatouage indélébile qui ne s'effacerait jamais. Mais il ne s'en plaignait pas... Il se remémorait les bons moments passés avec son meilleur ami, et son meilleur ennemi...
Leo toussa un instant. La forme de vie n'avait pas disparue, elle...
L'adolescent, les mains dans les poches, déjà pleines de papier chiffonés et remplies par de l'écriture au crayon à papier, continua son chemin de sa démarche boiteuse.
Lorsqu'il arriva à l'entrée du laboratoire, il s'aperçut que les gardes avaient été sauvagement massacrés. Leo grimaça en tirant la langue et pénétra dans la demeure du fou.
Il vit la directrice à terre, poussée par quelqu'un. Elle était devenue malingre. Mauvais traitement... Laboratoire... Seringues... Leo serra les poings et courut vers elle. Il la prit maladroitement par les épaules. Il se demanda s'il avait assez de force pour la trainer hors de cet endroit. Il avait grandi, mais bon... Il était toujours aussi faible physiqueemnt, ou presque. Il la secoua légèrement et lui demanda :
"Madame... Madame la directrice, vous vous souvenez de moi?"
Il regarda là ou elle avait été poussée. Il avait cru voir une silhouette féminine, mais rien d'autre. Il y avait un détail familier qui était ressorti. Il n'arrivait pas à drie quoi. Quelque chose qui dépassait du dos. C'était vague.
Leo, sans attendre un mot de la directrice essaya de la soulever et y arriva difiicilement. Il commenca à sortir avec elle du laboratoire.

HS : https://www.youtube.com/watch?v=hGVg_nsYktQ&feature=related Je me demande si ce thème colle avec mon personnage... C'est très dur comme exercice x)

HS : J'adore, ce thème te va comme un gant =)

Cécilia était pourtant bien consciente, mais elle ne disait rien, car elle était beaucoup trop choquée pour dire quelque chose. Derrière la porte que Kaya avait refermée à la volée, elle avait pu entendre le bruit d'un électrocutement à haute tension, ainsi que le crit perçant de douleur de l'ange. Il l'avait tuée... il l'avait tuée et elle n'avait rien pu faire. La directrice ferma ses yeux pour qu'il ne voit pas qu'ils étaient en train de s'embuer de nouvelles larmes et elle se laissa porter jusqu'à ce qu'il sorte de ce laboratoire.

"Merci Léo, je peux marcher toute seule"

Elle attendit d'être sur la terre ferme avant de se remettre à marcher. Elle n'alla pas bien loin, car il avait besoin de savoir. Elle ne savait pas ce qu'il était venu faire ici, mais elle ne pouvait pas le laisser dans l'ignorance après ce qu'il avait vu ou peut-être entendu. Cécilia baissa la tête et surtout ses yeux dont elle avait réussi à stoper l'eau sallée qui avait eut envie de s'en échapper.

"Je ne sais pas si tu te souviens de Kaya... pendant toutes ces années passées à l'orphelinat, elle était l'espionne d'Akito et je ne m'en était même pas apperçue. Aujourd'hui, elle a racheter sa faute en se sacrifiant pour nous sauver, ton surveillant et moi... elle est morte pour nous et c'est entièrement de ma faute"

La jeune femme qui normalement était plutôt forte mentalement, ne pu s'empêcher de mettre ses mains sur ses beaux yeux pour pleurer la mort de sa petite pensionnaire. Une fois qu'elle eut fini de pleurer, elle essuya ses larmes et elle se retourna vers Léo.

"Et toi, ça va mon petit ? Cela faisait un bon moment que je ne t'avais plus vu. Ne t'en fais pas pour moi, ça va aller, d'ailleurs tu aurais du plutôt t'enfuir en courant plutôt que de rester dans ce lieu maudit"

Elle lui sourit pour lui montrer que tout allait bien et qu'il fallait qu'il ne se fasse pas de soucis pour elle, d'ailleurs, elle ne voulait pas qu'il s'en fasse.

"Et si on rentrait ?"

Lui proposa la directrice en tendant vers lui une de ses mains plutôt blanches qui montraient qu'elle était un peu malade, mais ce n'était pas grave, car elle allait résister grâce aux soins de l'ange qui resterait à tout jamais gravé dans sa mémoire et son coeur.

Léo l'aidait à marcher jusqu'à l'extérieur du laboratoire. Il écouta ses paroles et fut choqué.

"Quatre mille quatre... Kaya est morte ?"

Léo ne l'avait que peu connue, mais il eut presque envie de pleurer. Kaya avait vécue le même enfer que lui, à savoir la torture scientifique. Les rats de laboratoire était peu courants dans l'orphelinat... Non, Kaya ne pouvait pas mourir ainsi. Il savait comment les scientifiques fous procédaient.

"je suis parti très loin. J'ai fugué. Jme suis barré. Enfin voilà quoi. Mais j'ai accompli ce que je voulais faire et maintenant j'ai un nouveau but. J'ai tranché les liens qui me reliaient au passé... Même si certaines de mes marques indélébiles m'y lient toujours."

Léo écouta la proposition de la directrice. Puis il répliqua :

"Ecoutez... Vous pensez vraiment que Kaya est morte ? Elle n'était pas la seule à avoir traînée dans des laboratoires vous savez. Si Akito a de l'imagination, désolé de paraître vulgaire, mais il pourrait avoir beaucoup d'idées pour la réutiliser, surtout qu'il devait considérer Kaya comme un spécimen rare avec ses pouvoirs psychiques."

Léo n'était pas sur lui même de ses arguments : il avait entendu le cri déchirant de Kaya et ne s'était pas rendu compte que c'était elle. Et dire qu'il n'avait même pas pu faire un dernier combat de rats de laboratoires avec elle. Si elle était vraiment morte, Léo ne pouvait qu'écrire un poème...

Cécilia hocha la tête positivement après avoir écouté ce que le jeune homme venait de lui dire. Il avait beaucoup mûri ce petit depuis qu'il s'était barré comme il le lui avait dit tout à l'heure.

"Tu voulais dire quatre mille quatre cent avant, mais tu t'es rattrapé n'est-ce pas ? Ne t'en fais pas, je connais ce numéro, je l'ai vu une fois, il est tatoué sur son dos. Certes c'était une espèce rare et il pourrait en faire quelque chose, mais peut-être pas tout de suite, son dispositif de lavage de cerveau n'est pas encore assez puissant"

Elle frissonna légèrement en s'imaginant ce qu'Akito allait en faire une fois son dispositif lorsqu'il serait enfin au point. Cet homme était un taré fini, mais elle ne pouvait tout de même pas s'empêcher de penser qu'un jour elle pourrait le faire changer, enfin s'ils se revoyaient bien sur, ce qui lui laissait une bonne marge pour trouver un moyen drastique pour corriger le dédoublement de personnalité d'Akito.

"Léo, on a tous un rêve, tu as bien fait de le réaliser, mais tu n'es encore qu'un adolescent, alors si tu veux revenir à l'orphelinat, il n'y a pas de problèmes, on t'y acceuillera les bras ouverts."

Elle lui sourit une nouvelle fois, puis elle le poussa sur le côté pour lui faire éviter une balle qui venait d'être tirée dans leur direction. Cécilia fronça les sourcils, puis elle sourit d'un sourire plutôt sadique après avoir découvert la planque d'un des derniers gardes encore vivants tout en faisant craquer ses doigts comme une allumette pour faire apparaître une boule de feu qu'elle lui balança dessus avec toute la rage et la tristesse qui s'était imprégnée dans son coeur. Le pauvre fut surprit et il n'eut pas le temps d'esquiver, ce qui fit qu'il fut cramer sans avoir eut le temps d'esquiver le coup mortel qui venait de lui être porté. Cécilia prit ensuite la main de Léo et elle le regard avec un regard plus que sérieux, puis elle se concentra et elle les fit disparaître tout les deux durant le temps que les sbires encore vivants d'Akito les cherchaient sans les trouver. Une fois qu'ils furent parti, Cécilia les fit redevenir visible, puis elle lâcha la main de Léo tout en se disant qu'elle avait bien fait d'hériter de son don d'invisibilité.

Léo se mordit la lèvre. Akito était sans doute une des pires enflures du monde scientifique. Et il ne l'avait jamais vu... Kaya avait été tuée... Il l'avait éliminée, sans aucun remords...
Comme un rat...
Léo savait qu'il allait écrire un poème, après tout... Il ne pouvait faire que ça. Puis Cécilia le poussa et cela le sauva d'une balle sournoise tirée par un allié d'Akito. Celui-ci ne fit pas long feu. Lorsque la directrice lui prit la main, Léo résista à l'envie qu'il avait d'absorber de l'ADN. C'était mauvais pour lui, une drogue... Il fut surpris en devenant invisible. Il ne voyait pas les parties de son corps et cela le gênait. Cécilia devait être habituée... Mais pas lui. Il se sentit perdu, comme si on l'avait effacé à coup de gomme et laissé pour mort sur une feuille de papier vierge.
Lorsqu'ils réapparurent, Y fut soulagé. Puis il demanda :

"Ca ne vous gêne pas de ne plus voir vos mains, vos pieds quand vous êtes invisible ? J'ai cru vomir... J'espère ne plus jamais refaire ça..."

Il regarda les alentours. Ils étaient toujours prêts du laboratoire, ils devaient s'éloigner. Léo continua :

"Je rentrerai bien à l'orphelinat. Il faut vous reposer... Moi aussi d'ailleurs, je suis encore crevé, depuis le temps, je pensais que c'était passé..."

Lorsqu'il lui dit ses impressions sur le faite de se faire "gommer" et lui avoir faire part d'une profonde envie de rentrer, la directrice ne pu s'empêcher de gratter l'arrière de son crâne en ricannant légèrement.

"C'est normal, tout le monde ressent ce phénomène dans son corps, enfin presque tout le monde."

Cécilia enleva sa main de son crâne, puis elle la descendit le long d'une de ses jolies mèches pour ensuite en attraper une pour jouer avec en entortillant son doigt autour.

"Mais c'est plutôt marrant et puis, ce pouvoir fait partie de moi, je l'utilise depuis que je suis toute petite, alors je m'y suis vite habituée. Par contre, Akito ne trouvait pas ça très marrant, surtout quand on jouait à cache-cache, il m'interdisait de l'utiliser et puis si je l'utilisais, il ne voulait plus jouer avec moi. On a grandit ensemble dans le même orphelinat tout les deux, mais nos routes se sont vite séparées... c'est dommage de voir comment il est devenu, car quand il était gosse, c'était vraiment quelqu'un d'adorable"

Elle resta comme figée durant deux minutes après avoir dit ces paroles, car elle était en train de repenser à son passé. Cécilia se souvint alors de la requête précédente de Léo et elle n'eut pas le choix de la lui accorder.

"Soit, tu as raison, retournons à l'orphelinat"

La directrice regarda une dernière fois le laboratoire avant de s'en aller sans se retourner en direction de l'orphelinat où elle pourrait se reposer un peu, car avec tout ce qu'il s'était passé, elle en aurait bien besoin.