Exil sur sa terre natale

Sujet: Exil sur sa terre natale Jeu 28 Mar 2024 - 0:39

Léo, Oliver et Miya ont survolé la mer. Léo grâce à son pouvoir de voler, Oliver en volant avec ses ailes et Miya en se tenant au cerf-volant que le jeune garçon avait fabriqué et qu'il faisait voler avec le vent qu'il manipulait. Ils finissent par voir une île, il dit alors : "C'est bon, on est arrivés. On va atterrir".

Il fait un vol plané avec Miya pour descendre et s'arrête au pied d'une montagne, le Mont Néion. Il détache la corde à la taille de la jeune fille avant de fouiller son baluchon. Il en sort alors une longue cape marron à capuche qu'il met sur son dos. Suite à cela, il met la capuche sur sa tête pour ne pas être reconnu par des habitants des environs.

"Nous sommes à Ithaque, une île de Grèce. Ici, les Dominateurs ne sont pas présents. Par contre, on doit faire attention aux Purificateurs".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Jeu 28 Mar 2024 - 4:22

Les yeux fermer, Sibelial s'abbreuvait des connaissances que lui conférait ses sens de détection magique. Elle pouvait ressentir chaque déviation inprévisible du vent, chaque pulsions d'energie qui vibrait autour d'elle. C'était comme si elle était entouré d'une chaude aura réconfortante. Pourtant, cette sensation n'était qu'émotionnel. Le froid mordant du vent lui fouettant le visage n'avait absolument rien de réconfortant. C'était sans compter les petites particules non identifiés qu'elle se prenait parfois en plus visage puisque la démone n'avait ni de masque, ni de lunette. Et en plus, le long voyage commençait un peu à rendre ses membres rigides et anquilosé. Bien sûr, elle commençait à fatiguer physiquement. Dans ses plus jeunes années, la démone n'aurait eu aucun problème à faire un voyage pareil, aller-retour. Voir même à plus grande vitesse. Mais cela lui faisait bien des années que la créature infernal avait eu le plaisir de simplement voler pour s'amuser. Alors son corps avait perdu un peu de son endurence. Un humain normal n'aurait jamais été capable de supporter un trajet aussi demandant. Ils auraient perdu connaissance bien avant par le froid et la fatigue. Heureusement que Sibelial n'était pas un humain normal. La question était de savoir s'il avait des doutes sur le sujet ou s'il était tellement pris dans ses pensées qu'il n'avait même pas remarqué les quelques rares signes subtiles qui avait fait leur apparition depuis le début.

En parlant de la tornade, ce dernier lui fit savoir que c'était finalement le temps de descendre. L'adolescente aurait bien crier de joix si elle n'avait pas été aussi épuisé du voyage. Léo guida le véhicule cerf-volant jusqu'au pied d'une montagne. Sibelial n'avait même pas eu le courage de se plaindre sur l'atterissage. En partie parce qu'elle avait été assez douce. La petite femme attendit impatiement que le jeune homme vint la libérer de son calvaire avant qu'elle ne s'éloigne du projet de science amateur pour aller se rouler sur la terre ferme en se mettant en petite boule grolottante.

"Bordel... Tu ne t'en rend peut-être pas contre vu que tu te transforme en vent mais c'est horrible un vol aussi long. Le froid est aussi mordant que l'hiver même s'il y aurait le soleil. Et le voyage était tellement long que j'ai tout les muscles endoloris. J'ai failli lâcher plus d'une fois. On est pas tous des dieux capables de faire des miracles comme toi bon sens."

S'il avait le moindre empathie, il comprendrait surement ce que la démone voulait de lui. Qu'il soit plus alerte sur les gens qui était à ses côtés. Cela ne lui ferait vraiment pas mal d'avoir un minimum de sagesse et d'ouverture d'esprit pour ce poser des questions. Honnêtement, en y repenssant, le jeune homme ne lui avait jamais posé aucune question importante. Il avait juste accepté les ordres de la déesse après une petite scéance de questionnement. Était il aussi simplet que le pensait Sibelial? Où derrière se regard si peu expressif cachait-il une plus grande intelligence qui se cachait? Alors que la démone se perdit dans ses pensées, elle s'étira comme un chat domestique et se retourna à plat vendre pour regarder le jeune homme. Ce dernier semblait être en train de sortir un tne longue cape à capuche.

"T'essaie de vouloir passer inaperçu en faisant du cosplay? T'as l'air d'un roublard des temps médiévaux comme ça."

Après sa remarque, le jeune garçon termina en lui donnant l'indication des lieux. Leurs "enemis" commun ne semblait pas être dans les parages. Mais il y avait un autre groupe qui semblait ennuyé le jeune homme. Sibelial haussa les sourcils à cette nouvelle. Les purificateurs n'étaient pas un groupe dont elle avait entendu parlé. Mais étant une démone, ce n'était définitivement pas un groupe qui l'intéressait à rencontrer de si tôt. La jeune fille se releva enfin en s'étirant d'avantage.

"Bien... je vais prendre ton conseil et me changer moi aussi."

Sibelial s'éloigna un peu d'Olivier et Léo pour se trouver deux arbres relativement bien rapproché. Elle y installa une corde les reliants les deux avant d'y mettre son sac de couchage tenu par des épingles pour lui donner un peu d'intimité. La démone fini par sortir ses vêtements de son sac avant de se relever et de lancer un regard sévère au jeune homme. La "rideau" était suffisament haut pour caché des épaules jusqu'au genoux. À moins qu'ils ne réussissent à se déplacé suffisament loin pour voir entre l'arbre et le sac de couchage, Sibelial était confiante qu'il ne verrait rien. Aux mieux, elle pouvait aussi l'observer pour voir s'il ne tenterait pas de faire l'idiot.

"J'espère que tu au moins un peu gentlemen. Sinon prépare toi à une baffe."

Annonça la jeune femme en commençant à se déshabiller. Les vêtements qu'elle avait décidé de prendre était son ensemble de jogging de couleur gris foncés. Bien moins révélateur et sexy que son habituel corset et jupe, cette ensemble lui donnait l'air d'une adolescente de tout les jours qui aimait se promener confortablement. Malgré l'ampleur de sa veste à capuchon avec une fermeture éclair et deux poches ventral, il lui était impossible de caché entièrement ses séduisantes courbes féminine. Au moins, les gens n'auraient pas le plaisir de pouvoir fantasmer sur les provoquantes partie dénudé que laissait montrer son ancien costume. Au final, même si la succube avait l'air plus "civil" qu'autrefois, il était difficile de ne pas remarquer une créature aussi délicieuse qu'elle. Sibelial était certaine qu'a un moment donner ou un autre, les problèmes allaient les trouver. La question était de savoir qui et quand. En pensant à ce sujet justement...

"Tu as parlé de Purificateur plus tôt. J'en déduirais que c'est un groupe qui chasse les démons, les vampires et ce genre de montre diabolique ou je me trompe? Tu a l'air à les trouver aussi dangereux que ces dominateur."

Pendant que Léo répondait à ses questions, la démone termina de ranger ses anciens vêtements avant de défaire la toile de fortune et les installer sur son sac. Après avoir remis l'objet sur son dos elle était fin prête à partir. Mais avant de le confirmer ouvertement elle pris le temps de bien comprendre la situation. Un ennemi ou l'autre ne changeait pas vraiment la différence. Il faudrait faire attention un point c'est tout. Mais c'était quand même embêtant de savoir qu'on pouvait lui vouloir du mal juste parce qu'elle était différente. La démone avait apprécié le changement de monde justement parce que cela lui permettait de recommencer une nouvelle vie. Qu'est-ce qu'elle pouvait vraiment faire dans cette situation si ce n'était d'accepter qu'il y avait des choses qui se ressemblait d'un univers à un autre.

"Bon je te suis. Je suppose que tu as une bonne raison pour avoir atterrît dans les environs? Est-ce qu'il y aurait d'autre chose qu'il faudrait que je sache avant qu'on croise d'autre personne?"

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Jeu 28 Mar 2024 - 23:47

Alors qu'ils venaient d'atterrir, Miya tremble en se plaignant des conditions de vol. Léo répond : "On est le mois de Juin, c'est l'été. Et puis, je t'ai dit qu'il fallait te changer, tu n'as pas voulu m'écouter. Donc, je laisse tes vêtements tranquilles comme tu dis".

Il fouille alors son baluchon pour en sortir sa cape à capuche et le mettre. Elle lui demande ensuite s'il voulait faire du cosplay pour passer inaperçu et fait donc un commentaire sur sa tenue. Le garçon aux cheveux verts dit alors : "Je ne sais pas ce qu'est un cosplay, mais je préfère avoir l'air d'un roublard plutôt que d'être reconnu".

Il explique alors où ils étaient et les dangers qu'ils risquaient de rencontrer. Elle décide finalement de se changer et fait une installation pour créer une sorte de cabine de rechange. Léo hausse les épaules, le vent se met à souffle et sans rien dire, le jeune demi-dieu disparaît. Du coup, quand la jeune fille voulait lui faire comprendre de ne pas regarder, elle ne parlait à personne. Il apparaît de l'autre côté de la montagne où se trouvaient les ruines d'un palais. Il y entre et s'arrête devant trois croix où l'on pouvait lire "Crystale, princesse d'Ithaque", "Télégonos, roi d'Ithaque" et "Vieux schnock". Le garçon se mit à genoux devant les croix et fait joindre ses mains devant lui comme pour prier. Il finit par se relever au bout de plusieurs minutes et il disparaît de nouveau pour apparaître là où se trouvait Miya au moment où elle venait de finir de changer.

"Voilà, c'était pas la mer à boire".

Elle lui pose alors des questions sur les purificateurs.

"On dit créatures, pas monstres. Ils estiment que les créatures n'ont rien à faire ici et les traque donc. Ce sont des humaines sans pouvoirs et surentraînés. Ils connaissent les faiblesses des créatures et s'en servent contr eux. Ils estiment aussi que les mutants et humains avec pouvoirs sont des erreurs de la nature ou des personnes malades. Ils veulent les "soigner" ou les anihiler parce qu'ils les considèrent comme des menaces pour la société et ils font tout pour que le Gouvernement aille dans leur sens".

Après avoir rangé ses anciennes affaires, elle dit qu'elle le suit et suppose qu'il doit avoir une bonne raison pour les avoir mené ici. Puis, elle lui demande s'il y avait des choses qu'il voudrait lui dire avant qu'ils croisent des personnes.

"J'avais un truc à faire et je l'ai fait pendant que tu te changeais. Il se trouve un peu plus loin un village de pêcheurs. On est venus ici surtout parce que la colonie dont nous a parlé Athéna est en Grèce et de ce que j'ai compris, elle a implanté le chemin dans ton esprit. Donc c'est à toi de me guider et non le contraire".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Ven 29 Mar 2024 - 1:49

"Rien à voir avec mes vêtements, idiot."

Cette fois-ci Sibelial n'avait pas pu retenir une insulte à son égards. Mais ce n'était pas parce qu'il avait parlé de ses vêtements. C'était... logique? Plus on était haut dans le ciel plus il faisait froid. Combiné avec le facteur éolien de leur déplacement et on arrivait à une situation catastrophe pour n'importe quel être humain lambda. Le jeune homme était un être capable de manipulé le vent et il ne connaissait pas cette règle basique de la physique? S'en était presque abberrant. À croire qu'il ne connaissait pas suffisament son élément. Pourtant, la démone avait eu preuve qu'il était pourtant capable de la manipulé assez efficacement. En plus, le corps humains n'était pas fait pour rester aussi longtemps à forcer. Même elle, en tant que démone, avait eu des difficultés à rester accrocher. Si cela n'avait pas été du fait qu'elle avait été en méditation tout le long, la créature infernal aurait surement flancher avant non plus. Ce qu'elle venait de vivre, aucun humain normal y aurait logiquement survécu. Le pire la dedans était le fait que Léo ne semblait même pas s'en rendre compte. Son manque de connaissance était visiblement flagrant. La seule chose que Sibelial espérait était qu'il était capable de compenser par autre chose. N'importe quoi, mais quelque chose...

Dans tout les cas la démone continua sur sa réplique à propos de son costume. Ce dernier lui avoua ne pas savoir de quoi elle parlait, mais préférait passer pour un roublard que de se faire reconnaître. Et il pensait qu'une personne à l'aspect louche allait passer plus inconnu qu'une personne connu? L'exaspération de la jeune dame se fit transparaître dans sa réaction. Profond soupire, le front appuyer sur la main et un regard troublé. Sans compter qu'elle même, malgré ses vêtements civiles, n'allait peut-être pas passer si inaperçu qu'elle l'espérait non plus. En plus de son aura qui attirait souvent les regards, la démone n'avait aucune idée du type de vêtement typique que portait les gens de ce pays. La seule espoir qu'elle avait était que Léo, qui avait déjà visité le pays, soit plus en mesure de passer inaperçu qu'elle pouvait espérer.

Sibelial commença donc à se changer, se rendent compte après un certain temps que le jeune homme l'avait bel et bien abandonner. À ce moment là, Sibelial se laissa aller à quelques jurons pas très catholique de son language natale. Mais ou était-il donc allez sans avertir. D'ailleurs pourquoi n'avait-il rien dit? Était-il aussi associable que cela? Sérieusement elle regrettait de plus en plus d'avoir accepté la demande de la déesse. Tournée autours de ses pensées sombres la démone dut se mettre à l'idée. Peut-être n'était-elle là justement pour lui apporté une sorte de relation sociable. Si c'était le cas, la jeune femme ne savait pas si elle aurait la patience de lui apprendre à s'ouvrir au monde. Honnêtement elle détestait être traité comme une moins que rien et la jeune dame était certaine que le demi-dieu la voyait plus comme une nuisance qu'autre chose.

Ce dernier d'ailleurs revint plus rapidement que la démone n'aurait pensées. Elle lui décocha un regard suspicieux avant de continuer de ranger ses choses et lui demander des questions sur un sujet qu'il lui avait fait part plus tôt. À entendre ses explications, Sibelial savait que ce groupe était définitivement à éviter. Mais ce qui la dérangeait le plus était le fait qu'ils pouvaient être de conivence avec le gouvernement. Hors, ce n'était pas un groupe typique qu'elle pourrait se débarasser s'ils devenaient trop dangereux. L'implication de leur actions étaient beaucoup plus profonde que cela. D'un autre côté la démone pouvait un peu comprendre leur crainte. La petite femme aurait aussi très mal vu un groupe au puissance disproportionné atterir dans son monde et foutre la pagaille. Dans tout les cas, le mieu était de les éviter pour le moment.

"Je prend note au sujet des purificateurs. Ils sont définitivement aussi dangereux que les dominateurs, si ce n'est plus."

La petite femme termina donc de ranger ses choses et fit signe au jeune homme qu'elle était prête à suivre. Ce dernier lui dit alors qu'il avait déjà fait ce qu'il avait à faire et que c'était au tour de la jeune femme de le guider puisqu'elle était la seule à détenir le chemin pour la colonie. Donc en gros... ils avaient débarqués ici absolument pour rien. Sibelial regarda le jeune homme d'un air irrité. Puis retourna le regard vers le cerf-volant. Le plus simple aurait été de reprendre le vol et d'aller se poser de l'autre côté de la montagne, où la démone pouvait ressentir ses sens la guider. Mais sincèrement, elle n'était pas prête à refaire un vol aussi désagréable. À la place, elle préférait marcher au travers de la forêt et la montagne. Même si cela allait leur prendre probablement deux jours à vu. Elle lança alors un sourir au jeune homme. Un sourire qui se voulait innocent, mais qui pouvait peut-être laisser transparaître une mince ligne d'irritation.

"Bien... D'accord... Allons-y dans ce cas"

La jeune femme ouvrit donc la marche en direction de la montagne. Tout cela aurait été évité s'il avait pensée à lui demander un peu plus d'information. Mais bon, il voulait faire à sa tête? Elle aussi était capable d'être tétue. Vu la longueur du voyage, Sibelial se dit que se serait une bonne idée de s'entraîner sur la magie que lui avait involontairement appris le jeune homme. Alors que la démone marchait, elle tenait la paume de sa main levée, pointant vers le ciel. Concentrer, elle essayait tant bien que mal à manipuler le vent, créant par moment une concentration suffisante pour être visible. Il était claire cependant qu'elle avait beaucoup de pratique à faire avant de maîtrisé cette nouvelle magie. De toute façon, la démone avait amplement de temps devant elle.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Sam 30 Mar 2024 - 23:13

Quand Léo fait une réflexion à Miya au sujet de ses vêtements, elle répond que cela n'a rien à avoir et le traite d'idiot. Léo réplique alors : "Je me demande qui est le plus idiot. Ce n'est pas moi qui n'est pas enfilé de veste en sachant qu'on allait voler".

Lorsqu'elle décide enfin de se changer, Léo en profite pour partir un temps pour se rendre sur la tombe de sa famille. Puis il revient très rapidement. Elle lui pose alors de questions sur les Purificateurs. Léo lui explique ce qu'ils étaient et elle dit alors qu'ils sont aussi dangereux que les Dominateurs voir plus. Le jeune garçon répond : "Disons que ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas de pouvoirs qu'il faut les sous-estimer".

Elle dit alors qu'elle le suit, Léo explique qu'il a déjà fait ce qu'il avait à faire. Il explique qu'il y avait un village de pêcheurs et lui rappelle qu'elle était censée le guider. Elle répond donc qu'ils y allaient. Léo avance en marchant tandis qu'Oliver volait au-dessus d'eux. Sur le chemin, il dit : "La Grèce compte de très nombreuses îles. Je pense même qu'il y a pas mal d'îles inhabitées. J'ai jamais entendu parler de cette colonie, elle doit sans doute être cachée et se trouver sur une de ces îles. On va demander à la mairie du village une carte. Peut-être que le nom d'une île fera un flash dans ta tête".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Dim 31 Mar 2024 - 1:11

Alors que la démone marchait en direction de la montagne, son esprit toujours concentrer sur l'élément qu'elle tentait de contrôler, Léo lui lança alors une suggestion. Pendant un moment la créature infernal ne répondit pas. Oui, elle avait très bien entendu ce qu'il avait dit. Non, la démone n'avait pas pour autant arrêter son manège. La jeune femme ne faisait que peser le pour et le contre de cette suggestion. N'ayant jamais été dans ce pays, le fait de savoir qu'il s'agissait de plusieurs îles étaient une information intéressante. Tant qu'à savoir si voir une carte lui donnerait une soudaine illumination, elle en doutait fortement. Les dieux avaient leur propres façon de guider les mortels sur le chemin qu'ils leurs traçaient. Parfois plus subtilement que d'autre. En ce qui concernait le moment présent, la petite demoiselle avait une idée suffisament claire pour ne pas avoir besoin de plus d'information. Pourtant...

"Bien, ce sera une bonne idée de savoir ce qu'il y a aux alentours. Il sera plus facile de se tracer un parcours."

En réalité, ce n'était qu'une raison pour l'entité d'un autre monde de faire du tourisme et en apprendre plus. Une chose l'inquiétait par contre était le fait que plus le duo se promenait en région urbaine, plus il y avait de chance de rencontrer des purificateurs. Et la probabilité augmentait encore s'il s'attardait sur des lieux important, comme la mairie. De toute façon, même si Léo lui avait suggérer de ne pas les sous-estimer, Sibelial était un peu trop sûr d'elle même et arrogante pour vraiment réaliser leur danger réelle. Ils n'étaient que des humains sans pouvoirs après tout. Que pouvait-il arriver de si dangereux? Enfin, même si la démone était curieuse de voir à quel point il pouvait être dangereux, le moment n'était pas le mieux choisi.

"Ce n'est pas étonnant non plus que tu ne sache rien sur la colonie. Les dieux ont le don de ne donner leurs informations que sur une base de nécessité. Ta gardienne n'as surement pas vu l'importance de t'en faire part jusqu'ici. De toute façon, cela ne me surprendrait pas qu'un très infime nombre de personne en ait connaissance. Sans compter que le lieu doit être garder par de puissantes illusions, voir même être dans une autre dimension. Qui sait, peut-être même qu'on devra règler un casse-tête ou effectuer un test quelconque pour y avoir accès. Ce n'est pas hors des possibilités."

La démone parlais bien sûr en général. Les dieux qu'elles connaissaient étaient tous du genre mystérieux et discret. Ce n'était pas pour rien que la démone n'en avait jamais rencontrer en vrai, si ce n'était maintenant que la déesse qui lui avait donnée cette aventure. De ce fait.

"Au fait, quel est le nom de ta gardienne? Sur quel domaine règne t'elle?"

Maintenant qu'elle y pensait, Sibelial ne s'était jamais présenter ouvertement à la déesse. Celle-ci non plus ne s'était jamais présenter à la créature infernal. Quel ironie de se rendre compte que la démone oeuvrait pour une divinité alors qu'elle n'avait absolument aucune idée à qui elle avait affaire. Peut-être était-ce simplement le fait que la démone n'avait perçu aucune hostilité venant de l'être divin. Ou peut-être était-ce aussi sa curiosité qui l'avait pousser à ce jeter dans l'aventure sans faire preuve de prudence? Un mince sourire s'afficha sur son visage alors que la démone réalisait à quel point elle avait changé avec le temps. Jamais n'aurait-elle été aussi imprudente quelques millier d'années plus tôt.

La démone écouta la réponse du jeune homme jouant toujours avec le vent. Son esprit semblait songeur un moment mais sa concentration était toujours présent sur sa magie. Au fur et à mesure que le duo progressait, Sibelial semblait tranquillement être capable de commencer à controller un peu mieux l'élément. C'était loin d'être une parfaite maîtrise, mais c'était mieux que rien. Pour une personne normal cependant, la vitesse à lequel elle s'adaptait à cette nouvelle magie pouvait être invraisemblablement trop rapide. De toute façon, au loin on pouvait déjà voir le village qui apparaissait sur l'une des côtes de l'îles.

"On arrive bientôt. Tu crois vraiment qu'il peut y avoir des purificateurs ici? Ça ne semble pas être un gros village si on compare à Paris ou Hikari."

A vu d'oeil Sibelial pouvait estimer une population très peu élever d'habitant dans ce petit village. Ce n'était pas un endroit ou il serait logique de mettre une quelconque force de combat selon elle. Bien que cela pouvait être une bonne cachette pour vivre une vie paisible. Enfin, la démone assumait les choses selon sa logique. C'était pourquoi la dame avait tout de même poser la question. Ce n'était pas parce qu'elle assumait quelque chose qu'elle avait définitivement la vérité en main.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Lun 1 Avr 2024 - 0:07

Pendant leur marche, Léo propose qu'ils aillent chercher une carte pour pouvoir trouver le nom de l'île où ils doivent se rendre. Elle semble d'accord avec cette idée cette fois, voulant savoir ce qu'il y avait dans les alentours. Elle fait ensuite un commentaire au sujet de la colonie. Quand elle finit de parler, le jeune garçon répond : "Disons que normalement, la colonie est censée protéger les demi-dieux du monde extérieur. Il me semble qu'une simple barrière l'entoure et la protège. Quand j'étais enfant, elle m'a mis sous la responsabilité d'un vieil ermite, puis, m'a demandé d'aller à l'académie Akatsuki l'an dernier. Donc il est un peu plus possible qu'elle n'ait pas estimé nécessaire que je puisse y aller avant aujourd'hui".

Elle lui demande alors le nom de sa gardienne et sur le domaine auquel elle règne. Léo répond : "C'est la déesse Athéna, connue aussi sous le nom de Minerve chez les romains. Elle est la déesse de la sagesse, de la stratégie militaire, des artisans, des artistes et des maîtres d'école".

Alors qu'ils approchaient du village, Miya lui demande s'il est sûr qu'il peut y avoir des Purificateurs.

"Oui, sûr, je le sais, car j'en ai déjà affronté la dernière fois que je suis venu ici".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Lun 1 Avr 2024 - 5:02

La démone écouta le demi dieu répondre. De ce qu'il disait, la colonie servait à protéger les demi-dieu du monde extérieur. Ça, la créature infernal l'avait compris depuis le début. Ce fut le reste de ses paroles qui provoqua un léger haussement de sourcils chez la demoiselle. Tout d'abord, il prétendait maintenant avoir une idée de comment la colonie était protégé. Ce qui allait directement à l'encontre de ce qu'il venait de lui dire quelques minutes plus tôt. Ensuite, à moins d'avoir un malentendu sur la signification de barrière (ce qui pouvait fort probablement être le cas), Sibelial doutait fortement que ce soit le seul moyen de protection mis en place. Sibelial laissa néanmoins le jeune homme terminer son histoire alors qu'il lui dévoila avoir eu un mentor dans sa jeunesse avant de s'être fait envoyer à l'académie par la déesse. La démone sourit à cette dernière réplique. C'était peut-être une idée que la jeune femme se faisait mais elle faisait la connection entre la nécessité de l'amener dans un endroit comme l'académie avec toutes les lacunes sociables qu'il démontrait de leurs rencontre. Et maintenant, la raison qu'il devait aller à la colonie était pour développer ses capacités afin de pouvoir aider le groupe à reprendre le contrôle de ce prétendu hâvre de paix pour les créatures venus d'ailleurs.

"Ce n'est pas logique... Tu viens de dire que tu n'avais jamais entendu parler de la colonie, comment peut-tu prétendre sembler savoir comment elle est protégé? Et honnêtement si une "simple" barrière la protégeait comme tu dit alors le monde aurait tôt fait de se rendre compte de son existence. Ou du moins, ceux ayant des capacités de détections. Je suis certaine que cette colonie est mieux protégé que cela. Les dieux ne sont pas parfait, mais en ce qui concerne les mystères et les cachoteries, ils en connaissent un rayon. Enfin, on aura la réponse à cette question lorsqu'on arrivera."

La discussion tomba ensuite sur l'identité de la déesse que servait Léo. Puisqu'elle était une inconnu de se monde, Sibelial n'avait évidemment aucune idée du nombre de dieux qui existaient dans cet univers. Elle pris mentalement note de son nom. Au moins, la démone aurait une façon de l'appeler de façon respectueuse si elle la rencontrait encore. Utiliser son titre de façon formelle était une chose, mais la petite femme préférait de loin avoir une idée de l'identité de la personne avec qui elle communiquait en général. Ce qui la fit réagir par contre fut les nombreux titres que Léo énuméra à la suite de son nom. Sans compter le fait que cela semblait être beaucoup, elle voyait difficilement le lien entre certain de ses titres. Artisans? Stratégie militaire? Sagesse? Et la demoiselle en oubliait. C'était comme si la déesse elle même n'avait aucune idée de quel domaine devait-elle s'occuper. Sans cacher sa surprise, Sibelial ce permis une petite question à ce sujet.

"Eeeh? Est-ce que tout les dieux que tu connait on le contrôle sur autant de domaine paradoxal? Ou il n'y a que elle? Ce n'est pas que je veux l'offusquer mais je trouve ça juste... étrange. C'est comme si un dieu de l'eau pouvait aussi règner sur le soleil, et la gentillesse et les voleurs en même temps. C'est juste un peu trop contradictoire selon moi."

Bien entendu, il était fort probable que la façon dont les dieux d'ici gérait les choses étaient fort différente de ce qu'elle connaissait. Loin d'elle l'idée de tenter de convaincre les gens de penser comme elle. Mais la démone souhaitait quand même comprendre un peu la logique derrière leur façon d'être. Alors pour comprendre, la petite femme n'avait d'autre choix que de poser des questions. Alors qu'elle écoutait ses réponses, le duo arrivèrent enfin à la vu du village. Sibelial demanda alors aux jeunes hommes quel était les risques de rencontrer des ennemis et ce dernier lui répondit qu'il était certain puisqu'il en avait déjà vu ici. À cette réplique la démone s'arrêta tout de suite.

"Attend."

Qu'il y ait une simple probabilité, cela ne l'aurait aucunement déranger et la démone n'aurait eu aucun problème à prendre le risque. Mais si Léo était si certain de leur présence, alors maintenant elle se demandait si c'était une bonne idée de se lancer dans la gueule du loup. Est-ce que les risques valaient les bénéfices? La créature infernal en doutait fortement. La jeune femme avait déposé sa main sur son menton, l'air pensive avant de commencer à dévoiler le fond de sa pensée tout haut.

"Si tu est si certain de toi alors je ne pense pas que ce soit une bonne idée de nous approcher du village. Les risques de se faire prendre sont trop élevé pour le peu de bénéfice que nous obtiendrons. Si ce ne serait que de nous défendre, je n'aurais aucun problème. Mais ce que je ne souhaite pas c'est qu'on nous prennent en chasse et qu'ils nous suivent jusqu'à la colonie. Si la seule chose que nous avons besoin dans ce village est une carte, alors je suppose que tu peu compenser en te transformant en vent et faire une surveillance par les airs du territoires?"

La balle était dans son camps. Les deux options ne dérangeait pas vraiment Sibelial dans la mesure ou honnêtement, elle se moquait un peu du résultat. Certe, son but n'était pas non plus d'enrager les dieux en ramenant l'enemie à leur porte. De son côté elle penchait plutôt sur l'option B. Passer leur chemin et se fier à leurs capaciter pour se retrouvait semblait franchement plus sécuritaire pour tous. Il ne manquait à savoir ce que le demi-dieu pensait de tout cela.

"Techniquement, de ce que je peu ressentir. Nous sommes environs à deux jours de marche de la région de la colonie. Je ne peu te dire si je peu identifier l'endroit exacte présentement, car nous sommes encore trop loin. Mais selon mes calcules cela devrait être juste de l'autre côté de la montagne, voir peut-être sûr une île rapprochée après. Mais je suis certaine que ce n'est pas plus loin que cela. Une carte nous serait utile, mais je ne pense pas que ce soit indispensable au point de risquer de montrer nôtre présence. Parce que honnêtement, avouons le, je doute que ni toi, ni moi réussissent vraiment à passer inaperçu dans ses accoutrements. Il serait plus sage d'après moi d'éviter de passer dans les régions avec de la population."

Sibelial lui avait donnée ses indications supplémentaire pour être sûr qu'il pese bien le pour et le contre de cet entreprise. Léo savait maintenant les risques que craignait la démone. Mais est-ce que le demi-dieu les partageaient? Ou avait-il d'autre chose à lui faire savoir sur le sujet? Une chose était certaine, la créature infernal n'aimait pas trop le fait que le jeune homme ait eu des expériences mauvaises lors de sa dernières visite. Elle comprenait pourquoi il semblait vouloir être plus discret qu'a ses habitudes. Et quand une personne étrange comme le jeune homme tentait de passer inaperçu, cela ne signifiait rien de bon.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Jeu 4 Avr 2024 - 1:04

Après que Léo ait donné des précisions sur la colonie, Miya lui fait une remarque qui le trouble un peu. En effet, il est vrai qu'il n'en avait jamais entendu parlé et pourtant, il venait de sortir des informations machinalement. Il finit par répondre d'un air confus : "Je...je ne sais pas...J'ai répondu...comme ça, l'information a comme germer dans ma tête et je t'en ai fait part..."

Il croise les bras en affichant un air songeur avant de dire : "Peut-être que, comme elle l'a fait avec toi, Athéna m'a mis des informations dans la tête pendant que j'étais inconscient".

Ensuite, elle pose des questions au sujet d'Athéna auxquels le jeune garçon répond. La jeune fille semblait un peu surprise qu'Athéna ait tant de domaine de prédilections qu'elle trouvait contradictoire et se demandait si tous les dieux étaient ainsi.

"Je ne connais pas tous les dieux personnellement. En plus, il y a plusieurs panthéons, Athéna est du panthéon grec et romain. Si on réfléchit bien, ces domaines sont liés. La sagesse est le fait de faire preuve de réflexion et de patience pour prendre une décision juste. Monter des statégies demande beaucoup de réflexion parce qu'il faut penser à tous les scénarios possibles durant une bataille et il faut faire le bon choix pour obtenir la victoire. Les artisans sont des personnes qui fabriquent, pour fabriquer, ils acquièrent des connaissances et il n'y pas de connaissance sans un minimum de sagesse. Les artistes, au fil des siècles, ont eu beaucoup d'influence sur les gens. Ils ont l'art de transmettre leur vision des choses et des dénoncer les problèmes de la société par le dessin, la sculpture et même la musique. Quant aux maîtres d'école, ils transmettent des choses aux nouvelles générations. En gros, la sagesse, c'est l'utilisation de son esprit pour le bien commun et cela se reflète autant dans la stratégie miliaire, que chez les artisans, les artistes ou les maîtres d'école. Bon, cela paraît un peu compliquer à comprendre, mais j'essaie d'expliquer au mieux".

Pendant qu'ils se rapprochaient un peu plus du village, Léo affirme qu'il pouvait y avoir des Purificateurs parce qu'il en a affronté. Là, elle s'arrête en lui demandant d'attendre. Léo s'arrête et la regarde avant de l'écouter. Quand elle termine, il lui répond : "C'est bien beau tout ça, mais on a un souci. Survoler des zones à l'aveuglette, sans savoir où aller, cela pourra prendre plusieurs jours. On ne va pas voler constamment la mer parce que, visiblement, tu n'es pas fan de ce moyen de transport. Donc, on doit trouver un bateau pour rejoindre l'île où se trouve le camp et pour ça, on doit se rendre au village pour en prendre un. Ithaque est entouré de plusieurs îles et de plusieurs groupes rocheux, il nous faut une carte pour les repérer pour les éviter. Dernière chose, tu croyais vraiment que j'allais me rendre à la Mairie en me montrant? Je doute que quiconque nous suive si on nous voit pas".

Là, il se rend invisible, se met derrière elle et lui tapote l'épaule avant de se rendre à nouveau visible.

"Je suis là".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Jeu 4 Avr 2024 - 20:27

Lorsque Sibelial laissa sous entendre au demi dieu qu'elle doutait de ses paroles, le jeune lui répondit qu'il avait une possibilité que les informations qu'il avait lancée ait été à cause que la déesse le lui avait surement transmis. La démone le regarda d'un air suspect mais ne répondit rien à cette réplique. C'était une réponse qui pouvait être suffisamment probable pour qu'elle le crois. Voir que c'était même la réponse la plus logique que l'adolescent aurait pu lui donner. Et pourtant, la jeune demoiselle n'était pas entièrement convaincu. Peut importait de toute façon. Comme la créature infernal l'avait dit plus tôt, ils ne pourraient pas être certain de la situation tant qu'ils ne seront pas sur place.

La discussion continua alors sur les dieux. Sibelial avait fait savoir ses doutes tant qu'a ce qu'elle pensait des titres des dieux. Léo lui donna alors sa version des faits, du moins en ce qui concernait Athéna. La démone l'écouta avec attention, ce faisant sa propre idée selon les informations que lui donnait le jeune homme. Honnêtement, elle avait beau essayer de comprendre ou voulait en venir le demi dieu, mais pour elle s'était quelque chose de trop étrange pour qu'elle accepte aussi facilement son explications. Néanmoins, la petite dame comprenait quand même la situation en général. La seule information qui lui eu été suffisamment intéressante pour qu'elle en prenne note fut le fait qu'il y avait plus qu'un panthéon. Et de la façon dont en parlait le jeune homme, cela semblait être différent selon les pays. Du moins, c'était ce que la démone comprenait.

"Héhé... En effet je ne te verrai pas comme enseignant. Mais ne t'en fait pas, j'ai compris la situation général."

Laissa échapper la jeune femme d'un sourire moqueur avant de continuer sa marche. Puis vint enfin leur arrivé en vu du village de pêcheur. Sibelial fit part de ses doutes aux jeunes hommes qui lui confirma alors les risques de leur expéditions. La démone s'arrêta donc pour lui faire part de ses pensées au sujet de la situation. Léo de son côté semblait avoir plus qu'une idée dans la tête alors qu'il lui fit part de la vrai raison de leur passage dans le village. La carte de la région n'était qu'une partie du plan du jeune homme qui lui dévoila alors que son vrai but était de prendre une embarcation afin de se déplacer plus efficacement entre les îles de la région. Si la démone trouvait l'idée totalement idiote et inutile, en tant que Miya, elle n'avait pas trop le choix d'accepter. De plus Léo lui montra une carte de plus qu'il avait dans ses manches pour passer inaperçu. La petite demoiselle s'exclama d'un bref "Heh!?" surprise lorsque le demi dieu devint invisible. Instinctivement elle suivi son déplacement par l'ouïe et ses sens magiques. La démone ne fut donc pas surprise par le fait qu'il se soit retrouver derrière elle, mais le contacte la fit tout de même tressaillir instinctivement. Léo ne le savait pas, mais il était tout simplement chanceux que la démone l'ait remarqué avant qu'il ne la touche. Parce qu'il se serait pris une sérieuse râcler si ce dernier l'avait pris par surprise par l'arrière. Mais ce détail était préférable de ne pas être dévoiler pour le moment. Alors qu'il lui fit savoir verbalement qu'il était derrière elle, la petite dame se retourna l'air sévère vers le jeune homme les poings serrer.

"Non mais sérieusement, après le coup du cerf-volant tu me fait un autre coup pareil? Je vais commencer à croire que tu veut me faire faire une crise cardiaque. Mmph!"

Laissa échapper la jeune demoiselle qui se laissa aller à bouder le jeune homme pendant un instant. Les bras croisées, elle se retourna vers la ville toujours en affichant son air boudeur.

"Bon...Je suppose que c'est mieux ça que rien."

Sibelial avait dit ses paroles après un bref soupir. Puisqu'elle acceptait d'essayer son plan, il ne servait à rien de discuter d'avantage sur la situation, alors elle se mis en marche en direction du village. La démone marchait quand même d'un pas rapide, tenant fermement son sac à dos par les sangles autours de ses épaules. Alors qu'il arrivait à l'entrée du village, la demoiselle se laissa allez à observer l'architecture et l'organisation de la place. Depuis la vingtaine d'année qu'elle parcourais le monde, Sibelial n'avait jusqu'ici jamais observer un village de la sorte. La démone avait passer la majeur partie de son temps à observer les grandes villes populeuses. Vu que pour elle, c'était beaucoup plus impressionnant et nouveau. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de trouver un certain charme à ce genre de lieu aussi. Malgré ses intérêts purement touristique, la jeune demoiselle suivait quand même Léo, à qui elle avait laisser la place pour qu'il les guident jusqu'à la mairie et s'occupe de leur prendre une embarcation. De son côté, elle apportait une attention particulière aux personnes qu'ils croisaient, essayant sans trop s'efforcer, de savoir si elle était capable d'identifié ses monstrueux purificateurs.

"Juste une petite question... Comment tu compte nous avoir une embarcation? Tu ne pense pas la voler tout de même?"

Demanda Sibelial d'un faible voix pour ne pas être entendu des passants. La question de la démone était légitime. Léo lui avait fait part, alors qu'ils étaient encore en France, qu'il n'avait pas d'argent. Et puisqu'ils étaient dans un autre pays, Sibelial ce doutait que l'argent qu'elle ait sur elle soit suffisant. Honnêtement, la créature infernal trouvait cela totalement stupide de ne pas adopter la même devise partout dans le monde. Même dans le siens, la valeur matérielle de la monnaie était semblable dans tout le monde. Bon, c'était beaucoup plus facile à faire lorsqu'on contrôlait la majeur partie du monde. Mais ça, ce n'était qu'un détail. Il fallait dire que son monde et celui dans lequel elle vivait présentement était très différent l'un de l'autre. C'était cependant ce qui rendait ses aventures aussi intéressantes.[/b][/b]

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Lun 8 Avr 2024 - 1:07

Léo essaie d'expliquer à Miya ce qu'ils devaient faire pour voyager sans encombre vers leurs destinations, rappelant qu'elle n'a pas aimé son voyage en cerf-volant. Il avoue ensuite qu'on ne risque pas d'être suivis si on ne les voit pas. Il se rend alors invisible et lui fait un peu peur. Elle le gronde alors et dit qu'elle finira par avoir une crise cardiaque à cause de lui. Léo croise les bras et dit : "Je doute que tu fasses tant de manière lorsque c'est le vent qui te touche. Pourtant, c'est invisible aussi".

Elle finit par dire que c'est mieux que rien. Ils reprennent alors leur route. Léo avance jusqu'à la mairie du village. Là, elle lui demande comment il allait avoir une embarcation et s'il n'allait pas la voler. Léo fut très vexé et répond : "Mais ça va pas! Je ne suis pas un voleur, je déteste les voleurs, c'est pas pour rien que j'en arrête quand j'en vois. Je vais en acheter, c'est tout. J'ai récupéré mon argent en passant chez moi tout à l'heure".

Il sort de son sac une bourse et lui dit : "Bon, il y a une épicerie pas loin. Je te laisse récupérer des vivres pendant que je vais récupérer une carte. Des questions?"

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Lun 8 Avr 2024 - 2:13

Lorsque Léo lui fit savoir subtilement qu'elle était peut-être un peu trop sensible, la démone lui répondit d'un regard dur. Sans en rajouter d'avantage, ils se mirent en marche en direction du village. Pour la première fois, Sibelial pu voir le jeune homme se vexer de quelque chose. La démone venait clairement de toucher une corde sensible. D'ailleurs le jeune homme semblait même être beaucoup plus préoccuper qu'on pouvait l'estimer sur le sujet du vol. Il prétendait même arrêter ce genre de crime aussitôt qu'il en voyait un. Surprise de la réaction, l'ancienne démone eu un léger mouvement de recul, affichant un regard clairement surpris.

"D'accord, d'accord, je ne parlerai plus de vol. J'ai compr... Attend quoi? Tu m'as dit plus tôt que tu en avait pas parce que tu en avait jamais de besoin. Enfin, je suppose que c'est mieux comme ça. Sa nous évitera des embrouilles inutiles."

Faisant référence bien entendu au fameux vol de bateau qu'il ne commettrait pas. Sibelial se demandait néanmoins si cette bourse serait suffisante. À moins que l'embarcation qu'il allait prendre soit quelques chose de minuscule comme un canoé ou quelque chose du genre. Pour le moment de toute façon, ce n'était pas important. Puisqu'ils étaient déjà arrivé à la mairie, il était grand temps d'entreprendre leur vol de carte. Emprunt... ou peu importe ce que pensait Léo. Ce qui était assez ironique en soi. À moins que ce dernier ait prévu de laisser de la monnaie pour le plan? Pour quelqu'un qui devait se mettre invisible pour retrouver l'objet et dire qu'il ne volait pas. C'était plutôt étrange en soi. Enfin, ce n'était pas son problème tant qu'il ne se faisait pas prendre. D'ailleurs, le jeune homme proposa à Sibelial d'allez chercher des vivres en attendant.

"C'est par où exactement?"

Fut la seule question qui lui passa par la tête. En temps normal, elle aurait bien jouer le jeu de l'innocente. Juste pour s'amuser, la démone aurait fait savoir au jeune homme qu'elle ne parlait pas la langue d'ici. Elle ne savait pas non plus si elle avait les moyens d'acheter quelques choses d'ici. Pour avoir voyager dans le monde, la petite dame était bien au courant que les devises pouvaient être d'une région à l'autre. Hors la voyageuse n'avait aucune idée de la monnaie qui était utiliser ici. Ensuite il y avait le fait que la démone n'avait pas besoin de se nourrir comme le faisait le demi homme. De son côté, elle n'avait donc aucunement la même notion de s'approprier des vivres. Mais ça, Léo le découvrirait bien assez tôt à ses dépends. Au final, Sibelial tint son jeu plutôt tranquille, elle fit semblant de savoir ce qu'elle devait faire et ou elle devait allez. Du moins, juste après avoir entendu la réponse de Léo.

La jeune femme aux cheveux noirs se dirigea donc vers le marcher. Regardant vaguement ce qu'il y avait dans les rayons elle fit les emplettes de façon plutôt simple. De la nourriture en boîte et en sac avec de la viande et des légumes, ainsi que de l'alcool, du jus et du lait. Suffisamment pour que deux personnes puissent manger à leur faim pendant quatre jours. Du moins, selon les calcules rapides de la jeune femme. Alors qu'elle passa à la caisse, la démone remarqua heureusement par les clients avant la jeune femme qu'elle pouvait payer avec la devise européenne. Tant qu'a la barrière linguistique, il lui suffit d'un bref sortilège souffler pour pouvoir entreprendre la conversations. La jeune dame sortie avec quatre sac assez bien remplis avant de se diriger vers l'arrière de la mairie, se demandant si Léo s'en était sortie sans problème.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Mar 9 Avr 2024 - 23:00

Miya comprend qu'elle avait vexé Léo en prétendant qu'il puisse songer à voler un navire. Puis, elle l'interroge sur le fait qu'il ait de l'agent alors qu'il avait dit qu'il n'en avait pas parce qu'il n'en avait pas besoin. Le garçon aux cheveux verts répond : "Bah c'est vrai, au moment où tu m'as demandé si j'avais de l'argent pour manger au restau, je n'en avais pas sur moi. Mais vu que tu n'aimes pas manger dans la nature, il a bien fallu que j'en prenne en prévention de notre voyage. Donc en passant chez moi, j'ai pioché dans mes réserves en prévision".

Elle finit par dire que c'était mieux ainsi parce que cela leur évitera des ennuis. Ils finissent par arriver à la mairie. Il lui demande de se rendre à une épicerie pour acheter des vivres pendant qu'il ira chercher une carte. Il lui demande si elle avait des questions. Elle lui demande alors où elle devait aller. Léo lève son bras et Oliver, qui volait au-dessus d'eux, aterrit à son bras.

"Oliver va te guider".

Oliver s'envole et se pose sur l'épaule de la jeune fille. Léo entre alors dans le bâtiment. De son côté, Oliver vole que pour que la fille le suit. Léo, lui, s'approche de l'accueil qui était tenu par une femme. Il dit alors : "Bonjour, je souhaiterais avoir une carte des environs".

"Pas de souci, jeune homme".

Elle fouille ses tiroirs et lui passe une carte pour les touristes. Il la prend, la remercie et sort de la mairie. Il attend Miya et entend dans sa tête Oliver lui signaler qu'ils les attendaitent à l'arrière. Léo disparaît en vent et réapparaît près de Miya montre la carte pliée.

"Voilà qui est fait".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Mer 10 Avr 2024 - 3:55

En écoutant la réponse du jeune homme, Sibelial ce demanda s'il faisait exprès. La démone jurait avoir compris qu'il n'avait jamais d'argent sur lui. Ce qui pour elle signifiait jamais, en aucune circonstance normal. Enfin bref, maintenant elle savait que malgré son amour pour la nature, il n'était pas totalement dénué de bon sens. Bon, Léo lui avait préciser qu'il en savait un peu sur la sociabilité, même s'il s'en moquait. D'une façon ou d'un autre, à moins de le faire devenir son esclave, s'inquiéter d'avantage sur sa façon d'être ne lui donnerait qu'un mal de crâne inutile. Et en plus elle n'avait jamais dit qu'elle n'aimait pas manger dans la nature. Quoique... il était vrai en y repensant que sa réaction au restaurant avait pu lancer un faux message. Ce qui était totalement naturel de la part de la démone. Elle même ne se souvenait plus la dernière fois ou elle avait été naturel. Ou peut-être que de trop jouer la comédie et mentir à tour de bras avait changé son état "naturel".

Enfin, la créature infernal préféra simplement confirmer le fait que c'était mieux qu'il ait des ressources. Leur chemin continua jusqu'à la mairie ou le demi-dieu proposa une distribution des préparatifs pour la suite du voyage. Sibelial lui demanda alors où était exactement cette épicerie où elle devait aller et Léo lui répondit que son ami le hiboux allait la guider. La jeune fille acquiesca de la tête et souris lorsque la petite bête se posa sur son épaule. Heureusement qu'il était plus doux qu'elle ne le pensait car la démone aurait peut-être mal réagis si la bête lui avait fortement inséré les serres dans l'épaule. Cela signifiait que le familier était bien dressé. Voir peut-être plus intelligent qu'un animal normal? C'était un sujet sur lequel elle devait se renseigner.

La petite demoiselle partie donc de son côté pour aller faire ses amplettes avant de se retrouver derrière la mairie. Alors que la créature infernal se demandait comment son compagnon de voyage se portait, se dernier arriva justement comme un coup de vent (jeux de mots totalement assumé) et confirma que sa mission s'était bien passer. Sibelial lui souria alors et répondit sur un ton joyeux.

"Tu sais, j'ai étudié ton tour de passe passe durant tout le voyage et malgré le fait que je comprend la base, tu arrive quand même à me surprendre. Il va falloir que tu m'enseigne à faire ça aussi. Je serais vraiment intéresser à en apprendre plus sur ta maîtrise du vent. Enfin peut-être plus tard. Pour le moment, on est rendu au plan bâteau."

La jeune femme hocha la tête pour affirmer qu'elle était prête et le laissa diriger le duo. Après tout, c'était lui qui allait payer l'embarcation et Sibelial n'avait absolument aucune idée d'où ils pouvaient aller pour ça. La seule chose qu'elle espérait pour l'instant était qu'il ait au moins la gentillesse de se proposer à transporter les vivres. De toute façon, s'il ne le faisait pas, la démone voyait très bien quelques passant lui balancer des tomates sur la tête pour ne pas faire preuve de bienséance envers la gente féminine. Quoique... ce genre de valeur n'existait peut-être pas partout. Malgré les années que la démone avait passé dans ce monde, elle en savait si peu.

Peut importe qu'il y pense ou non, Sibelial le suivit néanmoins. Ce fut en marche en tournant un coin de rue qu'une étrange muraille artistique attira son attention. Bon, ce n'était pas un art extrèmement bien développer. Voir même plutôt ennuyant et manquant de créativité. Car en fait, il ne s'agissait seulement que d'un graffiti sur un mûr ou reposer des messages haîneux envers les créatures qui avaient été forcé de venir ici. -A mort les monstres. On ne veut pas de bizzarerie ici. Retourner dans vôtre monde. Vous ne méritez pas d'exister. Et plein de message similaire à ceux-ci. Si le premier message fut suffisant pour forcer n'importe quel idiot à comprendre le message. La démone s'en moquait éperduement et continua son chemin. Elle se rapprocha néanmoins de Léo pour lui soufflier subtilement le fond de sa pensées.

"Avec des messages pareils, je peu assumer que nous somme en plein dans leur quartier, non? Tant de haine envers ceux qui n'ont jamais demander à être mis dans ce mondes. C'est à croire que la peur les aveugles complètements."

La petite dame aux cheveux noirs soupira après ses dernières paroles. Ce n'était pas qu'elle s'inquiétait sur la situation. Léo et Sibelial avait l'air de deux humain normal jusqu'ici. Étrange, peut-être? Mais normal. La seule chose qui aurait pu les condamné fut si quelqu'un avait vu le demi dieu rejoindre la démone à l'arrière de la mairie. Pour le reste, ils avaient été parfaitement normaux. Le détail qui la chicotait le plus était le fait que l'ancien académicien avait un visage reconnu ici. S'était justement le genre d'endroit qu'il serait plus sage de contourner. Mais comme la démone n'avait aucune idée de leur destination présente, elle n'avait autre choix que de suivre son guide en esperant que rien de désagréable n'arrive en chemin.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Jeu 11 Avr 2024 - 18:11

Lorsque Léo apparaît en vent, Miya lui dit qu'elle aimerait apprendre ses techniques de vent. Léo hausse un sourcil et dit : "Heu...le problème c'est que je n'ai rien appris, c'est un pouvoir inné. Mon soi-disant père est le dieu du vent, c'est de lui que j'ai hérité de ce pouvoir. Tout ce que j'ai appris, c'est le contrôler pour éviter que mon pouvoir parte dans tous les sens, c'est tout. Je ne saurai l'enseigner. Et puis, t'es une sorcière?"

Il finit par partir en direction du port du village. Ils passent dans un quartier où il y avait des graffitis injurieux. Miya s'adresse au garçon aux cheveux verts à ce sujet. Il répond alors : "Non, ils ne sont pas là. Ils sont dans une base militaire de l'autre côté de l'île. Mais il arrive que des jeunes recrues fassent du zèle en ville, d'où les tags. Ce n'est pas de la peur, c'est du racisme et de la haine gratuite qui existait déjà avant l'arrivée des créatures. Les humains sans pouvoirs se méfiaient des humains avec pouvoirs et ça s'est juste étendu sur les créatures qui n'ont rien demandé".

Ils finissent par arriver au port. Il dit alors : "Bon, l'idéal serait de trouver un voilier, ça coutera moins cher et c'est plus facile à manipuler".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Jeu 11 Avr 2024 - 23:55

Alors que la petite démone fait par à son compagnon de voyage qu'elle était intéressé d'apprendre ses tours de magie, ce dernier lui répondit qu'il ne serait pas capable de lui enseigner. La raison étant que sont pouvoir était innée. De la façon que le voyait Sibelial, c'était plus le fait qu'il l'utilisait instinctivement plutôt qu'il le comprenait. Au moins, quelqu'un lui avait appris quand même à le controller. Ce qui au final était dommage puisque la démone savait que s'il apprenait à comprendre toute les facettes de son pouvoir, il deviendrait surement beaucoup plus puissant. Léo lui demanda suite à sa réponse si elle était une sorcière. Sibelial commença par réagir à sa réponse en affichant un regard déçu.

"Rrrooooo... Dommage. Enfin, c'est pas grave je vais surement être capable de développer mes capacités moi même. Tant qu'au fait que je soit sorcière..."

Que pouvait-elle vraiment répondre à cette question? Sibelial était un vrai grimoire de connaissance magique. La sorcellerie en était qu'une infime partie des informations qu'elle avait accumuler au fil du temps. Alors la créature démoniaque ne pouvait pas vraiment se donner le titre de sorcière. D'un autre côté, elle ne voulait pas lui dire non plus qu'elle était une démone. Même si la demoiselle doutait que le jeune homme ait une réaction négative à son égard, c'était le genre d'information qu'elle préférait garder le plus discrètement possible. En plus, la démone savait que sa déesse protectrice connaissait sa réelle existance et elle supposait qu'il allait le savoir tôt ou tard.

"Disons simplement que je suis doué dans l'apprentissage de la magie."

Voilà, cette réponse en disait déjà trop, sans totalement dévoilé se don elle était capable. Le duo continua donc leur marche jusqu'à ce que Sibelial demande à Léo ce qu'il en était des graffitis. Ce dernier lui répondit heureusement que le quartier des Purificateurs n'était pas ici. Mais malheureusement, entendre dire qu'ils avaient la mains misent sur l'armée ne la réconforta aucunement. Où encore qu'ils avaient réussis à capturer une base militaire en éliminant tout le monde? Dans tout les cas, cela ne lui disait rien de bon. Le demi dieu continua son explications comme quoi il s'agissait possiblement de recrue zèlé qui avait fait ses graffitis et lui fit savoir que ce n'était pas la peur qui les poussaient à agir ainsi mais le racisme et la haine. Sibelial ne dit rien, mais pour elle cela revenait au même. La peur était une des émotions primaires qui définissait bien d'autre très de caractéristique selon elle. Mais pour le moment, elle n'avait pas envie d'en débattre. Autre information qu'elle venait de recevoir aussi. Avant son arriver dans le monde il y avait des créatures avec pouvoirs? Ça c'était un détail à noté dans sa connaissance général.

Le duo continuèrent leur marche jusqu'à ce qu'ils arrivent au port. Léo lui fit savoir qu'ils devraient priorisé l'achat d'un voilier. La démone hocha positivement de la tête. Un voilier semblait être un bon choix puisque le demi-dieu pourrait facilement le faire bouger avec son pouvoir. Cependant, la petite demoiselle n'était pas totalement certaine qu'ils puissent se permette une telle embarcation. Enfin, elle n'était pas vraiment au fait des coûts des embarcations sur cette planète alors peut-être qu'elle se trompait carrément. La démone lança un regard sur les embarcations diverses qui se trouvait amarrer au quai.

"Techniquement ça serait encore moins chère de simplement demander à quelqu'un de nous transporter à la place. Pense tu vraiment qu'on va avoir de la chance de trouver quelqu'un vendre son embarcation? Enfin on ne perd rien à demander mais trouver risque d'être long. Comment faire pour savoir si les embarcations sont à vendre? Ou connais tu l'existence d'un magasin qui vend des bâteaux?"

Sibelial n'était pas du genre presser habituellement. Mais en ce moment, la démone savait que le mieu serait d'agir efficacement plutôt que de se lancer dans une cause qui pourrait être perdu d'avance. Le plus gros problème était qu'elle ne savait absolument rien du marché nautique de ce monde alors la jeune fille se creusait terriblement les méninges pour aider le jeune homme aux mieux de ses capacités. Peut-être ce dernier aura-t'il de meilleur méthode qu'elle pour chercher?

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Sam 13 Avr 2024 - 23:20

Léo explique que son pouvoir était inné, il n'a pas appris à l'obtenir, mais à le maîtriser et qu'il pourrait donc pas l'apprendre à son tour. Par contre, il était intrigué par un détail et lui demande si elle était une sorcière. Elle était déçue par la réponse du garçon, mais dit qu'elle pense qu'elle pourra développer ses capacités. Puis, elle dit qu'elle est juste douée pour apprendre la magie. Léo devine qu'elle lui cache quelque chose et dit : "Il n'y a que les créatures qui puissent utiliser la magie naturellement. Donc j'ai l'impression que tu n'es pas humaine contrairement à ce que tu veux faire croire. Enfin, c'est ton problème".

Léo comprenait que Miya cachait quelque chose, mais ne connaissait pas la raison. Peut-être qu'elle fuyait des gens elle aussi, c'est pourquoi il n'insiste pas. Pendant leur chemin, ils remarquent des graffitis et Léo donne des précisions sur les personnes qui les auraient faites. Alors qu'ils étaient arrivés au porte, le jeune garçon annonce qu'ils devaient prendre un voilier pour le manipuler plus facilement. Miya dit que cela couterait moins cher de demander à une personne de les amener.

"Sauf que je n'ai pas trop envie qu'on sache dans quelle île on nous a transportés. Si jamais des dominateurs cherchent à me retrouver, il y en a qui sont télépathes et ils remonteraient jusqu'à nous. Ou pire, ils pourraient torurer un innocent pour donner des infos. Je ne veux mêler personne à mes histoires".

Elle demande s'il pense qu'ils trouveront des navires à vendre et comment ils pouvaient savoir.

"Oui, il existe des magasins, mais ça coute plus cher. C'est moins cher d'en prendre d'occasion..."

Il montre un bateau à moteur avec un panneau "À vendre".

"Comme ça, c'est écrit en gros. Il nous reste juste à parcourir le port pour trouver notre bonheur".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Lun 15 Avr 2024 - 1:11

Lorsque Léo lui fit savoir qu'il croyait que seulement les créatures étaient capables d'utiliser la magie naturellement, la démone faillit éclater de rire. Cependant la suite de ses paroles stoppèrent net la jeune femme dans son hilarité. Le fait qu'il la soupçonne de ne pas être ce qu'elle essayait de prétendre l'irrita au plus haut point. Comment pouvait-il en être venu à cette conclusion aussi rapidement. Avait-il des pouvoirs cacher qu'elle ne savait pas? C'était fort probable. Mais une chose est sûr, soit il était stupide de se basé sur une raison aussi idiote pour l'accuser, soit il avait un excellent instinct. Dans tout les cas la démone s'efforça de se calmer en prenant une grande respiration. Cette réaction allait peut-être parler d'elle même, mais en ce moment, la créature infernal ne savait plus trop comment jouer son jeu. Cela faisait des millier d'années que personne ne l'avait jamais soupçonner. Du moins, jamais en aussi peu de temps qu'elle avait eu contact avec les demi-dieux. Alors d'un côté elle se trouvait vachement inepte de ne pas avoir réussi à le berner comme les autres. C'était ce détail qui la rendait furieuse, bien que son air ne le démontrait pas suffisament.

"À moins que tu ne mette tout ce qui n'est pas homo-sapien dans le même panier que les créatures, tu as entièrement faux sur le sujet. D'ailleurs tu ne viens pas de dire que toi même avait des pouvoirs innées? T'est pourtant à moitié humain non? Ou alors tu considère ton côté divin comme une bâtardisation de créature?"

Non, Sibelial ne lui avait pas dit ça dans le but de l'insulter. C'était simplement pour le faire réaliser à quel point elle trouvait sa façon d'étiquetter les gens était mince d'esprit. S'il continuait sur cette route, elle allait commencer à croire qu'il était aussi raciste que les purificateurs et les dominateurs. Bien entendu, elle n'avait aucunement répliqué sur les doutes du jeune homme. La démone ne voulait pas alimenté d'avantage ses convictions, mais elle ne souhaitait pas lui mentir non plus. La créature infernal n'était juste pas prête encore à admettre ce qu'elle était à tout le monde. Même si la jeune dame savait que Léo le saurait un jour. Elle n'était juste pas prête à ce que ce soit aujourd'hui. Alors pour le moment, la petite demoiselle préférait simplement laisser tomber le sujet.

Lorsqu'ils furent au port et que Sibelial proposa une suggestion, le demi-dieu réfuta celle-ci en posant une raison plutôt logique. S'il y avait bien des télépathes dans le groupe des dominateurs alors en effet cela serait plus difficile de couvrir leur trace. Quoique cela n'était pas vraiment important au final. Mais la démone respecta son choix de ne pas vouloir mêler les gens à sa situation.

"Et moi alors, ne suit-je pas une innocente mêler à ta situation?"

Lui lança elle avec un sourire moqueur. Ce n'était pas faux après tout. La démone venait d'un autre monde et elle ne s'était jamais vraiment attacher au destin d'ici. Elle n'était qu'une vagabonde qui parcourait le monde afin d'en savoir plus sur cet univers qui s'était ouvert à elle. Le seul lien qu'elle avait avec le demi dieu était le fait qu'un jour, la créature infernal eu la soudaine idée de trouver un lieu qu'elle pourrait appeler maison et que ce lieu était le même que Léo avait été forcé de fréquenter à cause de sa déesse gardienne. C'était loin d'être une raison valable pour la considérer comme un pion important de la mission de Léo. Ou enfin, peut-être que leur destin était beaucoup plus lier que ce que considérait Sibelial.

Léo lui affirma ensuite qu'il était préférable de suivre les aubaines et lui montra ce qu'il voulait dire par là. Ceci confirma le fait qu'il ne devait pas suffisament avoir asser d'argent pour acheter une gross embarcation. La démone comprenait bien le principe. Ils n'auraient donc pas le choix de vérifier bâteau par bâteau si l'un de ceux-ci n'aurait pas été affiché de la fameuse pancarte à vendre. La petite dame jeta un regard dans les alentours et aperçu au loin une pancarte similaire sur un bâteau avec des mâts. N'était-ce pas le genre de voilier que recherchait Léo? Si c'était le cas alors la chance leurs souriait à pleine dent. Sibelial leva un bras, tenant toujours l'un de ses sacs et pointa sa trouvaille.

"Tiens c'est pas un voilier ça? Et il y a une pancarte devant, c'est peut-être à vendre. Allons voir."

Ils étaient pour le moment beaucoup trop loin et dans le mauvais angle pour lire ce que la pancarte disait, mais Sibelial était certaine que c'était un voilier. Elle espérait simplement que c'était bien à vendre, que l'état de l'embarcation n'était pas trop mauvaise.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Mar 16 Avr 2024 - 23:06

Léo fait comprendre à Miya qu'il devinait qu'elle n'était pas humaine contrairement à ce qu'elle cherche à faire croire parce qu'il n'y a que les créatures qui pouvaient utiliser la magie naturellement. La jeune fille prétend qu'il a faux avant de demander s'il n'a pas des pouvoirs innés alors qu'il est en partie à moins qu'il pense que son côté humain serait une hasardisation de créature. Léo croise les bras et répond : "On dit hybride, sang-mêlé à la rigueur, mais pas bâtard, cela est une insulte. Les hybrides sont les enfants de plusieurs espèces différentes. Certains sont issus d'une relation entre un humain et une créature. Du moment qu'on a du sang de créature dans les veines, même si on est à moitié humain, on est considérés comme des créatures. C'est à cause de ça qu'une guerre civile a éclaté ici et que la famille royale de ce royaume est tombée".

Léo évoquait bien sûr sa propre histoire sans entrer dans les détails. En parlant de ça, son regard se faisait plus dur, montrant bien qu'il n'aimait pas parler de ça. De plus, le fait qu'elle ait utilisé le mot "bâtardisation" lui rappelait de mauvais souvenirs, donc il n'avait pas du tout aimé.

"Que tu sois une créature, une hybride ou un meuble même, je m'en moque complètement. Par contre, évite de te moquer de moi, je déteste ça".

Ne voulant pas plus parler, il tourne vivement les talons, lui faisant dos, et se met à marcher. Miya le suit et pose des questions sur les graffitis auxquels le garçon aux cheveux verts répond. Ensuite, ils arrivent au port où il dit qu'il valait mieux trouver un voilier. La jeune fille lui dit que ça couterait moins cher de demander à quelqu'un de les amener. Le jeune demi-dieu répond alors qu'il ne voulait mêler personne à ses histoires et lui attirer des problèmes. Elle lui demande si elle n'est pas une innocente mêlée à ses histoires.

"C'est pas moi qui t'y est mêlé et si j'avais eu le choix, je me serais débrouillé seul et n'aurait mêlé personne du tout".

Il explique ensuite comment ils pouvaient acheter un bateau. La jeune fille finit par montrer un voilier qui étit justement à vendre. Il s'en approche et dit : "Je crois que c'est à vendre, oui".

Il voit un homme se tenir près du bateau et s'en approche.

"Bonjour, il est à vous ce bateau?"

"Oui, mais je crains qu'il soit trop cher pour un gamin comme toi".

Léo ne répond pas, il se contente de fouiller son sac et en sort une bourse remplis de bijoux et de quelques diamants et le met dans sa main.

"Cela suffira?"

L'homme regarde la bourse d'un air surpris.

"Cela dépend...qui me dit que ce sont des vrais?"

"On peut aller à la bijouterie du coin pour vérifier si vous voulez".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Mer 17 Avr 2024 - 22:45

(HRP: Prendre note, les paroles entres * * sont des pensées, et non des paroles dites)

La jeune demoiselle aux cheveux noir répliqua au demi dieu en lui faisant savoir que selon elle il se trompait. Ce dernier ce lança alors dans une explication sur comment les choses étaient représenter selon lui. Honnêtement Sibelial trouvait cela plutôt raciste de sa part. Il n'y avait donc pas de demi mesure pour lui? On était soit humain, soit une créature. Même les hybrides étaient considéré comme des créatures selon lui. Ou du moins, c'était en partie à cause de la guerre civile qui était arrivé dans ce coin de pays. Fort probablement qu'il avait du être dénigré comme une espèce inférieur seulement parce qu'il avait du sang céleste. C'était ironique venant d'humains qui était de loin inférieur aux divinité. Puis le jeune homme lui demanda poliement de ne pas se moquer et lui après lui avoir dit qu'il se moquait bien de ce qu'elle était. Ah... peut-être ne dirait-il pas la même chose s'il savait ce qu'elle était, ou ce qu'elle avait fait dans son passé. Les petites altercation qu'il avait eu dans son existence était des banalités pour elle.

*La seule chose de je me moquerais c'est bien ta façon de mettre tout ce qui n'est pas humain lambda dans le même panier. Sa sonne limite raciste. Tout ça pour dire au final que même les humains sont capable naturellement d'utiliser la magie. Certe, ils sont en minorités, mais ils existent. Alors avant de tenter de me mettre une étiquette de créature sur le front. Sa serait bien que tu t'informe un peu la prochaine fois.*

Sibelial s'imaginait lui dire ces paroles en pleines figures d'un air vexé. Mais au final, elle ne voulait pas non plus étaler la discussion sur le sujet puisque cela semblait être un point sensible pour les deux. De plus, elle n'était pas trop dans un humeur de débattre pour le moment. C'est pourquoi elle ne dit rien et continua de le suivre. La démone ne réouvrit la bouche que lorsque cette dernière pensait qu'ils étaient arrivée dans le territoires des purificateurs. Ce qui heureusement ne semblait pas être le cas selon le demi-dieu. Puis leur chemin continuèrent vers le port ou le duo commencèrent leur recherche de la fameuse embarcation à voile tout en parlant. Lorsque Sibelial se moqua gentillement de lui en lui demandant si elle était une innocente dans cette histoire, ce dernier répliqua sérieusement. La démone fit une légère moue, déçu de se faire rejeté ainsi mais surtout déçu que le jeune homme soi si sérieux. Enfin, la créature infernal pouvait lui donner le bénéfice du toute. Il venait, quelques heures à peine, de se faire donner une râcler par se traître de Killua (si elle se souvenait bien de son nom). Alors peut-être n'était-il pas non plus d'humeur à la plaisanterie.

L'entité démoniaque se mis donc à chercher par la suite une embarcation et lorsqu'elle en trouva une elle fit signe à Léo. Ce dernier confirma que c'était bien ce qu'ils recherchaient. Le jeune homme s'approcha d'une personne qui était prêt du bâteau tout en lui demandant si c'était à lui. L'homme répliqua qu'il était probablement trop chère pour un jeune homme de son âge. Ce qui était légèrement vexant. Quoique d'un autre côté, elle même à son âge n'avait pas vraiment autant de possession qu'elle le croyait. Mais peut-être que les humains avaient une façon différente d'obtenir de l'argent en bas âge. Après tout ils vivaient si jeunes. Le demi dieu sortie alors une bourse qui était remplis d'objet qui n'avait que très peu de valeur aux yeux de la démone. Aucune des pierres précieuses ne semblait vraiment de bonne qualité, même si elle admirait un peu leur beauté. Tant qu'à la bijouterie, leur qualité semblait tout de même acceptable pour de la nobilité. Mais pour l'artisante enchanteresse c'était insuffisant pour la satisfaire. L'homme qui vendait le bâteau ne semblait avoir aucune connaissance pour reconnaître la valeur de se que proposait Léo puisqu'il lui demanda comment pourrait-il faire pour savoir que c'était des vrais. Léo lui suggéra alors qu'ils aillent jusqu'au bijoutier afin de vérifier la valeur de ses biens.

L'homme sembla hésiter pendant un court moment avant d'accepter. Du point de vu de la démone, la situation était plutôt étrange. Un gamin vêtu d'une cape à capuchon offrant des objets précieux pour acheté un bâteau, avec une demoiselle habillé en vêtement de sport qui avait l'air de venir d'un autre pays. Même Sibelial était suffisament éduquer dans ce monde pour savoir que la majorité des gens échangeaient avec ses feuilles de papier appeler monnaie. Si ce n'était pas avec des cartes spéciaux appeler carte de débit ou de crédit. La méthode du jeune homme était archaique et risquait d'attirer l'attention plus qu'autre chose. D'un autre côté, elle était aussi habitué à troquer des objets qu'elle même fabriquait alors cela ne la dérangeait pas. Mais si vraiment il y avait des télépathes chez leurs ennemis, retrouver leur piste ne serait pas vraiment plus difficile avec leur méthode passé date. Néanmoins la démone laissa le demi dieu faire sans rien dire. Au pire, ils auraient des ennuis. Ou plutôt, un peu de divertissement dans cette aventure.

La démone suivi donc les deux hommes jusqu'à la bijouterie et pendant que Léo faisait inspecter la valeur de ses biens elle se mis à regarder les babioles qui s'y vendait. Leur prix était un peu exagérer selon elle, mais la démone devait admettre qu'il y avait quelque pièce qui était attirant du regard. Ce forçant à ne pas les prendres pour les essayer cependant, l'artisante n'était pas certaine de leur qualité. Alors qu'elle passait en visite les bijoux, il y eu une pièce qui attira sa curiosité. Il s'agissait d'une belle paire de boucle d'oreille en forme de croissant de lune qui ressemblait similairement au collier qu'elle portait. Dommage par contre que la démone n'avait pas les oreilles percés. Cela pourrait bien complété son amulette. Perdu dans ses pensées, elle s'imagina habillés d'une jolie robe aux couleurs sombres faisant ressortir les couleurs des bijoux similaire qu'elle pourrait porté. C'était décidé. Une fois cette aventure fini, la jeune fille passera à Paris afin de magasiner du linge. Mais pour l'instant, il fallait déjà que le duo réussisse à avoir ce bâteau. La démone se retourna vers les hommes, ce demandant s'ils avaient fini leur négociation.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Sam 20 Avr 2024 - 0:12

Après que Léo ait proposé de se rendre à la bijouterie pour s'assurer que les bijoux étaient des vrais, l'homme fixe Léo un moment, puis il regarde les bijoux. Il les regarde un moment avant de se lever et de dire : "J'irais vérifier, suivez-moi".

Il se lève de sa chaise et avance. Le jeune garçon le suit jusqu'à l'intérieur de la bijouterie. Il s'approche du bijoutier et le laisse analyser des bijoux. Le bijoutier semble surpris, il regarde le garçon qui reste impassible. Le bijoutier dit alors : "Ils sont vrais...et d'une grande valeur...très grande valeur...Où les avez-vous eu, jeune homme?"

"Ce sont des bijoux de famille..."

Le bijoutier regarde le garçon de haut en bas.

"De famille, hein?"

"Oui, de famille, il y a un problème?"

"Oui...ce sont des bijoux très anciens que je reconnais entre mille...des bijoux qui ont appartenu par le passé à la famille royale d'Ithaque. Tout laisse penser que vous les avez volé".

Léo croise les bras.

"Vous êtes vraiment gonflé de m'accuser de vol...Sachant que les habitants de cette ville ont tué leur roi qui ne leur avait rien fait...juste parce que son petit-fils était un demi-dieu".

"Je n'ai pas fait partie de l'émeute et je n'ai jamais compris les raisons qui ont poussé ces idiots à faire cela. Mais je ne vois pas qui vous êtes pour oser nous juger".

"Je suis une personne qui était aux premières loges".

Il retire alors sa capuche. Le bijoutier eut alors un mouvement de recul, choqué, tout comme le vieil homme. Il disent en même temps : "Prince Léo!"

Là, ils se mettent à genoux, ce qui fait rouler des yeux le garçons qui les trouvaient ridicules.

"Je...je suis désolé...je ne savais pas..."

"Je me souviens de vous, vous avez empêché le commandant Rirk de brûler ma maison l'an dernier...je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier...Prenez le bateau, je vous l'offre..."

"Ne soyez pas ridicules, je vais payer comme tout le monde, bien sûr. Et relevez-vous, c'est grotesque. Y a pas de prince sans royaume".

Le bijoutier se relève tout comme le vieil homme.

"Mais tout le monde vous a cru mort jusqu'à votre apparition l'an dernier. On espérait que vous alliez reprendre le royaume pour le diriger".

"Disons que j'ai d'autres choses à faire avant et j'ai besoin d'un navire pour cela. Je n'ai pas révélé mon identité pour avoir un traitement de faveur. Je voulais juste que vous croyiez lorsque je vous disais que je n'ai rien volé".

Le vieil homme prend les bijoux et le lui rend.

"S'il vous plaît, j'ai une dette envers vous. Prenez mon bateau et gardez ces bijoux. Ils viennent des trésors royaux, ils sont à vous et à personne d'autre..."

Léo soupire, les reprend, les range et dit : "Ok, si vous insistez. Par contre, du coup, on va dire que c'est emprunt, je vous ramènerai votre navire quand j'en aurais plus besoin".

"Comme vous voudrez, votre altesse".

Léo grogne d'agacement et remet sa capuche sur la tête avant de sortir en disant : "Miya, on y va".

Puis, il se rappelle d'un détail et revient à la bijouterie, mais reste sur le pas de la porte.

"Une dernière chose, vous ne m'avez jamais vu".

"Heu...d'accord..."

Léo sort alors et se rend au navire sur lequel il monte. Il regarde la jeune fille et demande : "Bon, avant de partir, tu as besoin d'autre chose et tu as tout ce qu'il te faut?"

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Sam 20 Avr 2024 - 2:12

La jeune demoiselle n'avait pas écouté le début de la conversation puisqu'elle était intrigué par les bijoux que le vendeurs possédaient. Alors lorsqu'elle se retourna vers les hommes en négociation pour voir ce qui arrivait, une étrange scène se présenta devant elle. Léo venait tout juste de dire qu'il avait été au première loge. De quoi? La démone en avait aucune idée, mais elle réalisa l'importance de leurs passer lorsque les deux hommes se prosternèrent après que le demi-dieu releva sa capuche. Léo? Prince? Cette information était bien trop contradictoire pour ne pas faire réagir la demoiselle. Sibelial se mis les mains derrières la bouche en se cachant derrière un présentoire pour s'empêcher de démontrer son hilarité. Malgré ses tentatives elle était presque sûr qu'elle avait été entendu. Mais que pouvait-elle y faire? La nouvelle était trop précieuse pour ne pas qu'elle trouve cela absurde. Le jeune homme était bien la dernière personne à qui elle aurait assigné le titre de prince. Bien sûr, elle le connaissait que depuis peu. Mais il n'avait aucun maniérisme de noble dans sa démarche. Pour la jeune fille aux cheveux noir, Léo était le petit enfant sauvage et insociable de la forêt.

Après qu'elle eu finalement repris contrôle sur son hilarité la jeune fille se releva pour s'appuyer légèrement sur le comptoir, regardant la suite de la scène avec un immense sourire amusé. Alors que les hommes semblaient tentés de lui montré la forme de respect qu'il lui était dût, Léo leur fit signe de ce relevé tout en annonçant que cette réaction était grotesque. En additionnant les informations qu'elle détenait depuis sa rencontre, Miya compris que son titre de noblesse ne semblait pas lui plaire. Ce qui attisa bien entendu la curiosité de la jeune femme. Que c'était-il passé l'année dernière et pourquoi reniait il son titre? Dans tout les cas, le jeune homme conclu l'entente en indiquant qu'il emprunterait le bâteau du vendeur en guise de faveur. C'était plutôt humble de sa part. Le prince fit savoir à Miya qu'il était prête à partir et dans toute sa bonne humeur, la jeune femme ne pu s'empêcher de le taquiner.

"Vos désirs sont des ordres vôtre majesté."

Dit-elle en s'inclinant légèrement vers l'avant, utilisant la forme masculine de l'étiquette royal pour lui montrer sont respect. Pour une personne qui ne la connaissait pas, cela aurait pu sembler être une forme de respect approprié. Mais son large sourire trahissait un peu ses intentions mesquines. Léo lui avait beau fait savoir qu'il n'aimait pas qu'elle se moque de lui. Mais cette fois-ci la jeune femme ne pu s'en empêcher, même si cela n'avait rien de méchant. Alors que le duo reprenait la marche, la jeune prince s'arrêta pour revenir vers la bijouterie, informant les deux hommes qu'il s'attendait à leur silence de sa part. Puis ils se dirigèrent ensuite vers le bâteau ou le jeune homme demanda à Miya si elle était prête.

"On à la carte, la bouffe, de quoi à boire. Oui, je crois qu'on est prêt à partir."

Dit-elle avant de suivre le jeune homme sur le bâteau afin de poser les sacs de vivres dessus. Par la suite elle l'aida à préparer le bâteau en enlevant les cordes qui le reliait au quai. Tant qu'au fait de hisser la toile elle n'avait aucune idée quoi faire alors elle le laissa aller tout en étudiant ses mouvements afin d'en apprendre plus sur la navigation. Puis bien entendu elle laissa le jeune homme prendre le contrôle du navire. Sibelial de son côté s'installa en avant pour admirer le paysage.

"Commence par contourner cette île. Et peu-tu me prêter la carte? Je vais regarder pour un itinéraire."

Lui fit savoir la jeune femme en pointant une île lorsque le bâteau fut sur son air d'aller.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Lun 22 Avr 2024 - 23:41

Après avoir parlé avec les deux hommes, Léo décide de ne plus perdre de temps, du coup, il dit à Miya qu'ils allaient y aller. Elle dit alors que ses désirs sont des ordres avant de l'appeler par un titre royal, sur un ton moqueur. Le garçon aux cheveux verts dit alors sur un ton sec : "La ferme".

Il sort alors avant de revenir sur ses pas pour demander aux hommes de ne dire à personne qu'ils l'avaient vu. Alors qu'ils allaient au navire, il demande à Miya si elle n'avait besoin de rien d'autre. Elle lui répond qu'ils avaient tout ce qu'il fallait et qu'ils pouvaient donc partir.

"Bien".

Il détache les cordes avec l'aide de la jeune fille avant de monter sur le navire. Le garçon aux cheveux verts s'envole alors et déplie les voiles avant d'atterrir sur le pont. Sa chouette, Oliver, se pose sur son épaule tandis que Miya lui demande de contourner l'île. Le jeune garçon fait lever le vent pour faire bouger le navire. La jeune fille demande s'il pouvait lui passer la carte. Léo sort la cart de sa poche et lui passe.

"Tiens".

Il s'assit alors sur le bord du bateau et regarde devant lui.

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Mer 24 Avr 2024 - 14:02

Yikes... La réaction de Léo suite à sa taquinerie fit presque sursauté la démone. Elle s'attendait à quelque chose du genre mais ne pensait pas que la corde quel avait tendu était si sensible. Quoique ce n'était pas étonnant non plus. Les humains avaient le don parfois d'être explosivement émotif dans certaine situation. D'un autre côté, même Sibelial avait des choses sur lequel il ne fallait pas la contrarié. La démone dévia son regard en affichant un air faussement innocent avant de suivre le jeune homme en dehors du marché.

Sibelial observa le demi dieu préparer le bâteau. Cela ne semblait pas trop compliqué à première vu. Peut-être serait-elle même capable de le faire elle même si elle devait essayer. Pourtant, la panoplie de gadget, de poulie et de corde la rendait un peu confuse que la démone doutait quand même de faire une bourde durant le processus. Enfin, ils étaient partie pour leur avant-dernière étape du voyage. Sibelial ne savait pas si cela prendrait bien longtemps. Le lieux où ils devaient se rendre ne semblait pas très loin et Léo semblait les poussés à une bonne vitesse. La démone étudia la carte un moment avant de fouiller dans son sac et de prendre un crayon. Les cartes de se monde était définitivement bien différente de ceux qu'elle était habitué de voir. Heureusement, l'entité démoniaque avait suffisament de jugeotte pour en comprendre une bonne partie. Elle traça donc l'itinéraire qu'elle croyait être le plus rapide pour leur aventure en prenant compte de ses connaissances avant de donner la carte à Léo.

"Tiens, je ne suis pas 100% certaine que c'est l'itinéraire le plus sécuritaire vu mes maigres connaissances en navigation mais j'ai fait du mieux que j'ai pu pour prendre le chemin le plus court."

Ainsi, Léo n'aurait pas lui demandé entre chaque île quel chemin il devrait prendre et la jeune femme pouvait continuer de pratiquer sa magie du vent. D'ailleurs, alors qu'elle reprennait son entraînement, si Léo portait attention à elle il pourrait voir qu'elle commençait a bien maîtriser le contrôle basique de l'élément, ce qui était plutôt rapide pour quelqu'un qui venait à peine de commencer à pratiquer quelques heures plus tôt.

Au fur et à mesure que le bâteau avançait, Sibelial tentait d'egayer un peu l'atmosphère. Le jeune homme était définitivement trop silencieux pour elle et même si la démone avait de quoi à s'occuper cela la dérangeait un peu. Cependant elle était suffisament consciente du jeune homme pour ne pas partir sur n'importe quel sujet de discussion. Les discussions banals seraient surement répondu par des réponses courtes et ennuyante et le demi-dieu ne semblait même pas ouvert à la discussion. Parler aussi de sujet plus important, comme l'île qu'ils venaient de quitter et les implications du jeune homme dans ce coin de pays semblait un peu trop lourd alors qu'elle n'avait pas développer une relation suffisament amical avec lui. Il y avait néanmoins un sujet de discussion qui, même si elle doutait que le jeune homme apprécirait, que la créature infernal se brûlait d'envie d'en savoir plus.

"Léo?" Commença la jeune femme pour attirer son attention. "Est-ce que cela te dérangerait de me parler un peu plus d'Akatsuki? J'aimerais savoir quel genre de place c'était... avant ce qui s'est passé dernièrement. Et aussi les dominateurs, j'aimerais savoir plus de détails à leur sujet si je devait un jour m'opposer à l'un d'eux."

D'un côté, sa dernière question était légitime. Sibelial avait besoin d'en savoir plus sur ceux qu'elle devrait possiblement considérer comme des enemies. Tant qu'au sujet de l'académie, la démone voulait aussi savoir à quoi s'attendre si jamais... Ou plutôt dire lorsque... les choses reviendront un peu plus à la normal.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Jeu 25 Avr 2024 - 0:46

Léo laisse Maya faire son tracé sur la carte avant qu'elle lui dise qu'elle ne pense pas que ça soit le chemin le moins dangereux, mais qu'il était plus court. Léo prend la carte avant de dire : "Ce n'est pas un problème, on avisera si on voit le moindre danger".

Il se met debout sur la rambarde du navire et ferme les yeux pour contacter mentalement le vent et leur dire : "Grands vents des océans, je sollicite votre aide...Dirigez notre navire jusqu'à notre destination en toute sécurité..."

Il rouvre les yeux et accroche la carte sur le mât du navire. Le vent se met à souffler légèrement sur la feuille avant de se déplacer pour souffler sur les voiles et faire avancer le bateau. Le garçon dit alors : "Il suffit de se laisser guider maintenant".

Il s'assit alors sur la rambarde et regarde l'horizon, ne faisant attention à rien d'autre. Il caressait juste Oliver, qui se tenait sur son épaule, de temps en temps. Au bout d'un moment, Maya l'interpelle, le garçon la regarde et demande : "Un problème?"

Elle lui demande s'il pouvait lui parler l'académie Akatsuki et ce que sont les Dominateurs. Léo hausse un sourcil avant de dire : "Que tu ne connaisses pas l'académie, je peux comprendre, mais que tu ne saches pas qui sont les Dominateurs me laissent me dire que ce n'est pas simplement de la ville dont tu ne viens pas. On dirait que tu ne viens pas de notre monde".

Le jeune garçon regarde de nouveau devant lui.

"Akatsuki est école construite dans un ancien orphelinat. Elle a la particularité d'accueillir tout le monde sans distinctions, qu'ils soient humains avec ou sans pouvoirs ou n'importe quelle créature".

Oliver s'envole pour se percher en haut du mât alors que le jeune garçon fait comme s'il allait s'allonger et se met à voler les mains derrière la tête en regardant le ciel, comme s'il était allongé sur du vide.

"Une chose que les Dominateurs n'apprécient pas. Il s'agit d'un groupe de mutants qui estiment qu'ils sont supérieurs autant aux humains sans pouvoirs qu'aux créatures et ils cherchent à les soumettre. Ils les capturent pour les mettre en esclavage ou les forcer à travailler pour eux sous la contrainte. Ils sont dirigés par un homme du nom de Jimbolo...ou Jim Jusbiolos, je ne sais plus..."

Oui, il faut dire que depuis la révélation de leur "directeur" sur qui il était vraiment, le garçon ne savait plus trop comment l'appeler. Il était encore sous le coup de la surprise de ce qu'il s'était passé parce qu'il n'avait pas eu trop l'occasion de s'en remettre. C'était trop récent.

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Jeu 25 Avr 2024 - 2:27

Léo accepta la carte après avoir fait savoir à la démone que ce n'était pas grave. Au pire, ils aviseront s'il y avait des problèmes. Sibelial hocha la tête en guise de confirmation. Elle n'avait aucune idée de quel problème il pouvait y avoir dans un environnement aquatique. Mais si Léo était si confiant, alors la démone doutait que ce soit quelque chose d'impossible à accomplir. Et encore, la créature infernal n'était pas dénué de ressource non plus si la situation s'envenimait au delà de ce que pouvait règler le demi dieu du vent. Sibelial l'observa alors invoqué les esprits de l'océan. Ou un élémentaire invisible? Elle n'était pas trop certaine. Malgré le fait que Sibelial pouvait ressentir la magie s'activer autours d'eux, elle ne semblait pas être capable de pointé directement la source de cette apparition. Ce détail était un peu étonnant sachant à quel point elle pouvait être sensible au flot de mana. Peut-être était-elle simplement incapable de s'accomoder entièrement à l'essence même de l'essence de ce monde? C'était un point sur lequel l'entité magique allait devoir faire des recherches.

Alors que le jeune homme s'enferma encore dans ses propres pensées, Sibelial attira son attention avant de lui poser une question. La remarque qu'il fit sur sa provenance possible la fit légèrement tiquer."Tsk..." Laissa échapper la demoiselle d'un ton irrité. Malheureusement pour elle, cette fois-ci elle n'avait aucune défense pour détourner son attention sur le sujet. Mais le fait qu'il continue à en parler la poussait à croire qu'il s'en moquait peut-être moins qu'il le prétendait. Ou espérait-il simplement qu'elle lui fasse confiance et devienne tout d'un coup honnête? Il pouvait toujours rêver.

Le demi-dieu se mis à ses aises avant de lui répondre. L'histoire de base d'Akatsuki, tout le monde la connaissait. Même elle qui en avait fait des recherches avant de tenter de s'y rendre. Ce qu'elle voulait savoir était plus... personnel? La démone souhaitait surtout en apprendre plus par la vision qu'avait une des personnes qui avaient vécu à l'intérieur. Comme Léo. Il faudrait qu'elle reformule sa question pour lui demander plus de précision. Néanmoins, elle se contenta d'écouter avant ce qu'il avait à dire sur les dominateurs. C'était... plutôt inquiétant comme situation. Ou excitant? Une partie d'elle ne pouvait s'empêcher d'être totalement contre leur façon de penser. Peut-être son côté un peu plus humanisé? Car en réalité, l'esprit combattif endormis de la démone ne se ferait pas prier pour se réveiller et en découdre solidement avec ceux qu'elle devait considérer comme ses ennemis. Et toute personne qui avait un préjudice contre sa race n'était pas une personne qu'elle pouvait considérer autrement que comme ennemi. Enfin, peut-être pouvait-elle être suffisament généreuse pour leur donner une chance? Si ils étaient aussi racistes qu'elle le pensait alors c'était peine perdu. Sibelial nota aussi mentalement le nom de Jimbolo, ou Jim Jubiolos. Lequel était le vrai? Pour le moment elle en avait aucune idée. Mais étant le chef de cet faction, il était primordial que la démone s'intéresse davantage à ce fameux personnage.

"Mmmh. En fait pour l'académie, je voulais surtout savoir comment c'était comme expérience. Est-ce que les personnes qui y vivent sont vraiment tous ouvert à la présence des autres? Et comment fonctionne les relations entre élèves. Et avec les professeurs? Je suis curieuse parce que j'envisageait m'y inscrire avant que les dominateurs ne prennent le contrôle. Maintenant je crois que je n'aurai qu'a attendre que vous repreniez le contrôle."

Honnêtement, si Sibelial n'avait pas rencontrer la déesse qui lui avait confirmer. Fort probablement que l'entité démoniaque aurait tout simplement fait une croix sur cette option et qu'elle serait partie voir ailleurs pour espérer trouver un autre lieu confortable. Au pire, peut-être se serait-elle installer parmis les masses humaines pour gagner un peu d'expérience et de connaissance avant que son immortalité ne paraisse trop et qu'elle soit obligé de changer. Il y avait aussi une autre question qu'elle devait poser au jeune homme.

"Et qu'en est-t'il de ces... mercenaires je crois? Est-ce que tu sait quelque chose sur eux? Ce... Killua, traitre, dont tu à parler quand tu t'est réveiller, en fait-il partie? Si tu sait n'importe quoi sur leur comportement, leurs habitudes, leurs méthodes de combats. Tout information que tu sait, utile ou inutile, J'aimerais bien le savoir."

Il était peut-être un peu étrange que la démone parle de leur unité d'élite alors qu'elle ne savait rien sur les dominateurs. C'était simplement un bout d'information que lui avait lèguer la déesse lorsqu'elle lui avait fait savoir son espérance que Sibelial se joigne à la bataille. Pour le moment elle préférait toujours rester neutre sur le sujet. Mais pour des mesures de sécurités et d'information personnels. En savoir plus sur ces vaux rien n'était pas une mauvaise idée en soi. Elle espérait donc que Léo puisse lui donner le maximum d'information à ce sujet. Malgré tout elle ne s'attendait pas à grand chose non plus. Mais chaque petit détail pouvait faire une grande différence dans une guerre et c'est pour cela que la démone ne voulait pas laisser sa chance d'en apprendre plus.

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale Aujourd'hui à 0:42

Lorsque Léo fait remarquer à Miya qu'elle ne devrait pas être de leur monde pour ne pas connaître les dominateurs, elle semblait l'embêter. Le jeune garçon constate alors qu'il avait touché un point sensible et donc qu'il avait raison à ce sujet. Honnêtement, il s'en moquait, mais au moins, il avait clairement montré qu'il était loin d'être débile. Il enchaîne en répondant à ses interrogations. Elle lui demande alors comment ça fonctionnait exactement dans l'académie et l'esprit qu'il y avait. Elle avoue ensuite qu'elle se pose des questions parce qu'elle allait s'inscrire à l'académie avant d'apprendre que les dominateurs en avait pris le contrôle.

"La tolérance et l'acceptation de tous sans distinction sont les valeurs principales de l'académie. Après, je ne vais pas te cacher qu'il peut y avoir des accrochages ou des élèves débiles et prétentieux qui se croient mieux que tout le monde. Il suffit de les envoyer balader et puis c'est tout. Cela reste une école quoi, une école où les élèves peuvent se chahuter et s'embêter pour divers raisons".

Léo était bien placé pour le savoir vu qu'il avait eu un accrochage avec Kaito et Aiko, les deux jumeaux insupportables de l'académie et qui s'étaient mis à le rabaisser. Ceci, sans raison particulière alors qu'il avait juste posé une question en début de cours informatique. Quoi qu'il en soit, Miya pose des questions au sujet des mercenaire. Le garçon aux cheveux verts hausse alors un sourcil et se redresse en volant, comme s'il se levait d'un lit flottant.

"Tu connais pas les dominateurs, mais tu connais les mercenaires qui en font partie? C'est bizarre. Bref, pour te répondre, les mercenaires sont des dominateurs, ils forment l'unité d'élite. J'ai entendu dire qu'ils seraient au nombre de treize et qu'ils manipulent chacun un élément. Killua en fait partie oui. Il est celui de la foudre et il est aussi le fils de Jimbolo. Je ne sais pas beaucoup de chose les concernant. J'ai été confronté à Killua, la mercenaire de la glace, Icy, et la mercenaire de l'ombre, Shibumi. Ce que je peux en dire, c'est qu'ils sont fourbes et prêts à toutes les bassaisses pour arriver à leurs fins, même à duper les gens".

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♫ Léo ♫ Oliver ♫ Combat ♫

Sujet: Re: Exil sur sa terre natale

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