Rencontre hors académie (libre)

Vi déambulait, le ciel était bleu, les oiseaux chantaient, la foule vivait, une journée normal, une belle journée même. Elle était habillé avec son jean noir, son T-shirt rose et sa veste en cuire noir sans manche, comme d’hab quoi. Elle mâchait tranquillement un chewing-gum fraise melba et elle écoutait de la bonne musique dans son MP3. Tout aurait put être beau et bienfaisant pour la jeune femme s’il n’y avait pas eut un événement pour gâcher cette magnifique journée ! UN ! Le rendez-vous avec le notaire. Bon, je reprends du début.

Vi se mordillait la lèvre inférieure, son notaire l’avait demandé dans son bureau pour parler de ses compte en... comment dire, déficit. La fameuse rencontre devait se dérouler à 16 heures 30 ce mercredi, pour décompresser l’ex policière avait décidé de marcher tranquillement dans les rues du centre ville. Mauvaise idée. Elle ne s’était rendu compte que trop tard de l’état de son porte monnaie, malgré les soldes actuels elle ne pouvait rien s’offrir. Elle faisait donc le point dans sa tête : elle commençait son nouveau job demain, elle n’avait rien dans le porte monnaie, son notaire allait lui passer un savon et elle était partie 3 heure en avance !
A ce moment de l’histoire vous vous demandez sans doute que viens faire ce détail, et bien c’est très simple, Vi n’a naturellement pas de montre, elle déteste sentir quelque chose contre son poignet hormis ses gants, et elle a la pire, PIRE horloge interne du monde. Je reprends.

Vi se mordillait la lèvre inférieure, non seulement elle craignait le rendez-vous de tout à l’heure, mais en plus elle craignait d’arriver en retard. « Monsieur, vous avez l’heure s’il vous plait ? », « 14 heure 30 ? », « Merci monsieur ». Voilà ce qu’il se passait dans sa tête depuis tout à l’heure, et ça la gonflait. Elle se retenait de loucher sur les vitrines de peur d’avoir à replonger les yeux dans le vide absolu que contenait son porte monnaie. Une demi heure est passée depuis sa dernière interpellation de personne inconnue dans la rue a but horloger (je sais ça veut rien dire) et elle cherchait du regard qui serait sa prochaine victime. Elle repéra, verrouilla et se dirigeât vers l’inconnu assis sur un banc. *Pas un humain, ni un elfe, ni un ange... un démon peut-être ?*. Tout en marchant tranquillement vers le jeune homme, Vi diminua le son de son MP3 sans enlever ses écouteurs et se mit à mâcher son chewing-gum de plus bel. Arriver à la distance de beigne, euh pardon, de discussion réglementaire, elle lâcha de la manière la plus détachée possible.

« T’as pas l’heure gamin ? ». Elle avait bien insisté sur le dernier mot, mais que voulez vous c’est dans sa nature. Il n’y a plus qu’à voir comment réagira son interlocuteur.

Kassarar était entrain de regarder le ciel pensivement. Il se demandait comment allait sa famille en Italie, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas reçut de nouvelles d'eux et même si il n'aimait pas l'admettre ils lui manquaient. Puis il eut un petit sourire aux lèvres en se disant la surprise qu'ils auraient quand il leur présenteraient Shibumi.

Il s'étira, pourquoi ne profiterait-il pas de son temps libre pour aller s'acheter un pistolet ? Il avait prévu de toute façon de s'acheter une arme discrète pour ne jamais être sans défense en attendant d'apprendre à faire apparaitre son épée comme savaient le faire certains.

Alors qu'il allait se lever une voix l'apostropha pour lui demander l'heure d'une façon qui lui semblait assez hautaine. Se retournant il vit une jeune femme avec un jean noir, un T-shirt rose et une veste en cuire noir sans manche et qui mâchait un chewing-gum et avait un un lecteur mp3. Le demi-démon lui adressa un sourire avant de lui répondre :

-Quand on est polie on dit "S'il vous plait, la vieille. Dit-il en insistant sur les derniers mots comme elle l'avait fait.

Vi jubilait. Ce gamin ne semblait par comprendre l’ampleur de ses paroles et le risque qui le guettait. L’ex-policière souriait de plus belle et regardant le minois du jeune homme, l’étudiant sous tous ses angle, réfléchissant à la manière la plus subtile de le défigurer. Puis soudain elle se rappela qu’il n’était pas humain, ça sautait aux yeux, sa physionomie et son apparence était différente, il faudrait certainement taper plus fort que pour un humain. Elle n’avait pas ses gants mais elle avait confiance en sa force, elle savait qu’elle frappait fort, très fort, et la dégaine posé du jeune homme l’excita encore plus, son bras se crispait nerveusement, implorant la carte blanche et un billet d’avion direction « le pif ».
Soudain, une réalité possible parmi tant d’autre surgi dans son esprit. Elle fit rapidement le lien entre « jeune homme », « non humain » et « confiant a suer ». Voilà ! C’était surement un élève de l’académie ou elle avait été engager pas plus tard qu’hier ! Elle senti l’excitation belliqueuse de son corps la quitter, elle s’était décidée à faire ça dans les règles de l’art. D’abord elle arrêta de mâcher son chewing-gum qu’elle jeta dans la poubelle a coté banc, puis elle s’assit lourdement, se laissant tomber sur se siège publique usé par les fesse qui l’avaient déjà utilisé. Elle éteignit son MP3 et soupira longuement, le jeu était simple et normalement tout le monde le connaissait. Elle prit quelque seconde avant de dénicher dans un coin de goudron un pièce de cinquante centime. Elle la regarda longuement avant de se tourner vers le jeune homme.
« Pile ou face gamin ? Celui qui gagne frapper le premier. Le premier qui cri à perdu. Si tu gagne je te laisse tranquille, si tu perds tu me donne l’heure, c’est aussi simple que ça. »
Ce n’était pas seulement une question d’avoir l’heure ou non, l’honneur de la jeune femme était en jeu, et le gamin en face d’elle allait payer.



Hrp : je ne sais pas si Kassarar tape fort, mais j’espère pour son épaule qu’il est résistant. Au fait, tu décide dans ta réponse qui gagne a pile ou face si tu accepte le défi.

Kassarar était assez satisfait de lui d'avoir réussis à provoquer la jeune femme, il s'ennuyait et il voulait un peut d'action. Même si il paraissait détaché en apparence en réalité tout son corps se tenait prêt à éviter une éventuelle attaque. Toutefois à sa grande surprise la jeune femme n'attaqua pas le demi-démon, à la place elle se mit à chercher quelque chose par terre. Finalement elle trouva une pièce et revint vers lui avant de lui dire.

« Pile ou face gamin ? Celui qui gagne frapper le premier. Le
premier qui cri à perdu. Si tu gagne je te laisse tranquille, si tu
perds tu me donne l’heure, c’est aussi simple que ça. »

Le demi-démon connaissait ce jeux, il y avait souvent joué avec son frère (et tout aussi souvent gagné). Il lui répondit avec une petit sourire.

-Ok, mais je préfère te prévenir, jusqu'ici je n'ai jamais perdu à ce jeux. Je prend face.

Il s'empara de la pièce puis la fit sauter, il la récupéra en plein vole et un petit sourire éclaira son visage.

-Face. Dit-il avec un sourire triomphant avant d'envoyer un bon coup de poing dans l'épaule de Violette.

Il avait intérêt à avoir réussis à faire assez mal à Violette pour qu'elle cris parceque sinon il allait sûrement avoir lui même très mal. Même si il était un peut plus fort physiquement qu'un homme normal il n'était pas vraiment plus résistant.

Le gamin avait gagné les préliminaires mais elle restait confiante, peut de personne jusqu'à ce jour ont réussi à contester l’autorité de ses poings. De ses poings nus. Mais malgré la confiance qui l’entourait, elle restait concentrée. Elle savait que son adversaire était jeune et donc impulsif, trait très vérifiable puisque dans la seconde qui suivit le sourire victorieux du gamin, il lui décrocha un rapide et puissant crochet. La jeune femme avait juste eut le temps de se raidir que le choc était présent, et elle fut surprise, le gamin frappait fort. Elle resta de marbre en extérieur, mais en elle une légère brûlure lui lancinait l’épaule. Mais bon, fini de jouer et place à la riposte.
Quand je vous disais que gagner le pile ou face était un avantage, je ne plaisantais pas : c’est un avantage psychologique, et la jeune femme voulait donner un grand coup dans le moral du gamin. En regardant mieux le banc en bois (il faut le préciser), Vi décela une imperfection dans une des planches. Un sourire intérieur s’alluma, ça s’annonçait terrible. Elle souffla longuement, prépara son bras et frappa, son poing arrivant à deux centimètre (a peu près) de l’épaule du jeune homme, mais une chose avait changé. Elle avait brisé la planche et deux.
« Oups, je me suis loupé. Je recommence. »
Cette fois-ci elle le touchera pour de bon, mais moins fort que la planche, quoique… Elle se reprépara, dévisageant son adversaire à la recherche de faiblesse, puis elle frappa. Mais pas moins fort.