Le loup et le voyou (Libre)

Après un après-midi ennuyeux et fatiguant à aller en cours et à essayer de se faire virer en mettant les profs à dis en vain, Thomas entra à l'intérieur de sa chambre qui...était une vraie déchetterie. Il y avait deux lits, soit un à chaque coté d'une fenêtre. Il y avait pleins de canettes vides au sol ainsi que de reste de nourritures de cuisines rapides et des vêtements sales au sol et sur le lit que Thomas n'utilisait pas. Étant seul dans sa chambre et n'ayant pas de colocataire, cela ne le dérangeait aucunement. Il y avait aussi dans cette chambre plusieurs objets que le jeune homme c'était amusé à voler, comme on dit, voyou un jour, voyou toujours et c'est le cas de Thomas qui comptait bien tout faire pour quitter cette académie qu'il considérait comme une prison. Pour le moment, avant de réffléchir à un plan pour se faire virer, il s'assit sur un vieux pouf usé et joue à la gamecube devant une télé qu'il avait piqué dans la chambre d'un concierge. Tout en jouant, il réfléchissait toujours et encore à un plan pour se faire virer, trouvant abérant que les profs persistent à vouloir absolument le garder malgré tout ce qu'il fait pour leur jouer de mauvais tours.

Thomas s'acharnait sur les touches de la manette de sa console pour tout faire pour gagner à son jeu, étant en train d'affronter un boss. Au bout d'un moment, il se saisit d'une canette de coca cola et il boit la boisson cul sec et jette la cannette derrière lui sans se préoccuper d'où elle allait aterrir, et il s'en fichait assez. On pouvait dire que notre cascou de l'académie était loin d'être quelqu'un de soigneux et que les tâches ménagères n'étaient pas son truc en vu de l'état de sa chambre qui était un vrai dépotoire comme diraient certains. Il vit alors un type bizzare et qu'il ne connaissait entrer dans sa chambre sans avoir été invité. Thomas éteignit tout et regarde l'inconnu d'un air suspicieux avant de dire : "Hé! T'es qui toi et de quel droit tu entres dans ma chambre?"

Le type se présente sous le nom de Alan Walker et dit qu'il pense qu'ils doivent partager la même chambre. Thomas croise ses bras et dit : "C'est étrange car on ne m'a pas prévenu".

Thomas continua de regarder Alan d'un air suspicieux, il n'avait pas du tout la moindre confiance, il fallait qu'il en avait vu de toute les couleurs par le passé, donc il était à peu près normal qu'il agisse ainsi. Et franchement, l'excuse du fait qu'il soit arrivé trop vite n'était pas convaincant. On n'était pas dans une académie comme les autres après tout, y avait bien des trucs magiques ou autre pour faire passer les informations rapidement. Mais bon, Thomas prit quand même la feuille que son "colocataire" lui tendit pour qu'il véfifie un truc et le lit le nombre de sa chambre ainsi que le nom du type qui se trouvait en face de lui.

"Je vois".

Il froissa le papier qu'il met en boule et la jeta en arrière sans faire attention à où elle atterrissait, se laisse tomber sur son lit pour s'y allonger, met ses mains derrière la tête et dit : "Et je pourrais savoir ce qu'un type comme toi fais dans cette prison?"

Quand Alan dit la raison de sa présence dans l'académie, Thomas fut un peu vexé car il était lui-même un humain, mutant peut-être mais un humain tout de même donc si ce type voulait trouver un endroit où les humains comme lui ne le dérangeraient plus, il a trouvé le mauvais endroit car il partageait à présent la chambre avec l'un d'entre eux, cascou de l'académie qui plus est. Alan lui apprend qu'il est un loup-garou et le rassure là-dessus, ce qui amusa intérieurement Thomas car loup-garou ou non, se contrôlant ou non, il n'avait pas peur et savait très bien se défendre. Quand on lui demande en revanche son nom, le garçon à la casquette orange répond : "Fire, mon nom est Thomas Fire, et je suis le pire cauchemard des profs. Quant à mon pouvoir..."

Il se redresse, s'assit en croisant ses jambes sur son lit, tend sa main, claque des doigts et une petite flammèche de la taille d'un briquet apparaît au bout de son pouce levé.

"Pas besoin de mots pour le dire".

Il claque à nouveau des doigts et la flammèche s'éteignit, puis il baissa son bras avant de croisé avec son autre bras et dit : "Autre détail, je suis un humain, un mutant plus précisément".

Il se réallonge en mettant ses mains derrière la tête en disant : "Mais je te rassure, t'auras pas à cohabiter avec l'humain que je suis très longtemps car je ne compte pas rester dans cette foutue école".

Thomas garda les bras croisés en fixant Alan qui semblait géné par ses propos de toute à l'heure et ajoute détester que les humains qui se croyaient supérieurs aux autres, mais bon, ça, il n'en avait aucune preuve que ce qu'il disait été vrai, mais bon, peu importe, autant si il se fais virer, il valait mieux pas se prendre la tête avec des détails de ce genre. Alan commença une question que Thomas devina la fin mais n'y répondit pas car une jeune fille venait de rentrer, plutôt mignone d'ailleurs au goût de Thomas, et demanda si ils avaient du savon. Elle montre ensuite un air surpris en disant une phrase que Thomas ne comprit pas d'abord, n'ayant jamais compris les langues étrangères, sauf peut-être un peu l'anglais, et encore... Enfin bref, fin séducteur, Thomas se relève de son lit en retirant ses mains de derrière sa tête, appuie sa main gauche contre le mûr juste à coté de la jeune fille et dit sur un ton charmeur : "Bonjour, mon nom est Fire, Thomas Fire. Je n'ai pas de savpn mais il me semble qu'ils en donnent à l'infirmerie. Pourrais-je avoir un nom sur ce doux visage, ma jolie?"

Il fit alors un clin d'oeuil.

Quand la jeune fille montra un air appeuré, Thomas ne comprit pas sa réaction car il ne lui semblait pas avoir fait quelque chose de mal, il lui a juste demander son nom, bon, de façon un peu particulière mais c'est pas méchant non plus. Alan lui demande d'arrêter de la draguer car il lui faisait peur. Thomas retire ses mains du mûr, le regarde et dit en haussant les épaules : "Mais je lui ai juste demandé son nom. C'est tout".

Soudain, quatre espèces de fantôme à la tête squelettiques apparaissent et tournoyèrent autour de Thomas en voulant l'attaquer. Thomas leur envoya des boules de feu pour se défendre mais cela leur passa à travers, il dû donc se mettre sur les cotés pour éviter leurs charges. Au bout de quelques minutes, les spectres finissent par disparaître et la fille dit quelque chose. Thomas réplique alors : "Parce que le fait qu'on te demande ton nom c'est être pris dans un étau pour toi? Et ben, qu'est-ce que ça ferait si on te demandait de raconter ta vie?"

Puis, Thomas sentit une odeur de brûlé, il se retourne et vit un des mûrs en feu, dpu sûrement à ses boules de feu quand il a voulut se défendre contre les spectres. De suite, il se saisit d'un petit extincteur qu'il gardait toujours dans la pièce au cas où et projette le produit sur le mûr pour l'éteindre. Il lève ensuite l'extincteur au-dessus de sa tête en disant : "Le prochain spectre que je vois a intérêt de faire gaffe car je suis armé et je n'hésiterait pas à l'assommer!"

Alan tenta de repartir avec la jeune fille sur de bonnes bases en se présentant à son tour. Thomas le regarde alors avec un regard aiguë puis la fille et remarque qu'elle saignait. Il baisse son extincteur alors et dit : "Hé! Qu'est-ce que tu as? Tu es blessée?"

La fille se présente sous le nom de Mitsu Akawari, Thomas se disait qu'au moins elle avait un nom? Mitsu leur conseille d'éviter de rentrer dans sa chambre car elle s'exercerait à faire apparaître des fantômes et que si elle se déconcentre, cela risque de faire apparaître le même type de fantômes qui sont apparus il y a peu. Thomas dit alors : "Hé! Qu'est-ce que c'est que ces sous-entendus! Je suis peut-être dragueur mais pas pervers, du moins pas tout à fait, je suis pas du genre à entrer sans être invités!"

*Mais je peux très bien me cacher dans les vestiaires pour regarder les filles se déshabiller*.

Alan dit ensuite qu'il aurait bien envi de les voir ces fantômes.

"Ouai! Idem! Gosthbuster!"

Quand Mitsu lui répond méchamment de se mêler de ses affaires en le traitant de bête, bon, il était pas spécialiste en japonais mais il lui semblait que "baka" voulait "bête", "stupide", "idiot, un truc du genre quoi.

"Hé! Pas la peine d'agresser comme ça! Je m'inquiète juste de ta santé, c'est tout".

Quand elle s'écroula, Thomas la rattrapa pour éviter qu'elle se fasse plus mal et quand Alan lui propose quelque chose, le garçon à la casquette orange répond : "J'ai une tête à avoir une trousse de premier soin? Allons à l'infirmerie, ça vaut mieux. Allé princesse!"

Il soulève alors Mitsu dans ses bras comme une princesse et quitta la chambre, traversa les couloirs et fini à l'infirmerie.

"Salut! Je ramène une malade!"

L'infirmière accourt vers la jeune fille et demande à Thomas de la poser sur le lit, ce qu'il fit. Thomas met ensuite ses mains derrière le dos en ayant un sourire coquin.

"Je peux rester pour vous regarder l'osculter?"

L'infirmière regarde Thomas d'un air sévère, connaissant sa mauvaise réputation et lui donne un coup de pied aux fesses qui le fait sortir en lui faisant lâcher un cri. Elle cri en faisant ça : "Dehors sale galopin!"

Thomas atterrir alors dehors devant la porte de l'infirmerie qui se claqua derrière lui alors qu'il était à plat ventre au sol. il se relève ensuite en ayant le visage crispé de douleur et se frottant le derrière.

Alan avait suivit Thomas et Mitsu à l'infirmerie mais lui aussi dû sortir pour éviter de recevoir les foudres de l'infirmière. Alors que les deux élèves de l'académie partaient en direction de leur chambre, Alan fait remarqer qu'il ne savait pas qu'ils pouvaient invoquer des fantômes, Thomas hausse les épaules et dit : "Je pense que ce pouvoir n'est pas à la portée de tout le monde. Perso, je ne pense pas qu'un simple mutant comme moi puisse le faire. Peut-être que c'est le pouvoir spécial de Mitsu".

C'est alors que Alan lui pose une question dont il avait l'habitude qu'on lui pose, Thomas répond alors : "Tout simplement car on ne m'a pas laissé le choix. De plus, j'aime pas être enfermé, je tiens à ma liberté et puis j'ai une réputation à tenir dehors".

Soudain, il se rappela de quelque chose, il arrête de marcher, regarde l'heure sur son téléphone portable et dit : "Ha! Désolé, je dois te laisser, deux filles, Cécilia et Hane, m'ont donné rendez-vous pour que picnique avec elle. je vais juste chercher mon sac-à-dos puis je repars".

Sur ces mots, Thomas partit devant en courant, rentre dans sa chambre, prend son sac-à-dos puis s'en va pour aller à son rendez-vous sans savoir se qui l'y attendait.