Le gardien de ces bois (PV)

- Papa ! Papa ! Tu devineras jamais ce qu'il m'est arrivé !!!

Une fillette courrait vers son père en criant à plein poumon. En l'entendant, le père se retourna en lui souriant, l'air soulagé de l'avoir retrouvée. C'est à cet instant précis qu'un battement d'aile se fit à peine entendre, faisant comprendre que quelque chose venait de s'en aller.

- Où étais-tu fillette ? Cela fait plus d'une heure que je te cherche ! J'ai même faillis demander au chien de te chercher tellement j'étais inquiet de ne pas te voir rentrer Demanda le papa d'une voix inquiète en la scrutant avec un regard sévère.

- J'ai suivis des papillons, et après, j'ai vu des fleurs trop jolies. Je voulais t'en rapporter jusqu'à ce que j'ai remarqué que je m'étais perdue. J'ai paniqué et j'ai courru. J'ai trébuché sur une racine et je me suis foulée la cheville. Quelques minutes après, j'ai rencontré une étrange créature qui m'a un peu effrayée, mais quia u final était très gentille. Elle m'a bandé la cheville et m'a guidée jusqu'à la sortie de la forêt.

La petite fille aux cheveux brun, âgée de huit ans venait de raconter à son père ses mésaventures avec un grand sourire et beaucoup d'entrains. Son père, un homme grand et costaud à l'allure d'un bûcheron croisé avec un ours, âgé de quarante ans, se gratta son front en fronçant les sourcils, l'air de réfléchir tout en se demandant si c'était réel, car il avait de la peine à la croire. S'en rendant compte, la fillette tira sur la manche de sa chemise à carreaux avec ses deux mains pour attirer son attention.

- Papa ! C'est vrai ce que je raconte !!! S'exclama la gamine avec insistance

- Eh bien dans ce cas, si ta bébête existe, donne-moi des détails pour que je puisse la retrouver et la remercier !

- C'était un mélange entre un garçon et un grand oiseau avec des flammes !

En entendant la description de sa petite fille, l'homme eut un regard étonné, comme s'il venait d'avoir une révélation. En le voyant réagir de la sorte, la gamine afficha un sourire triomphant sur son visage enfantin, l'air contente qu'il la croie. Lorsque le père se ressaisit, puis il sourit à son enfant.

- Ma petite, tu as eu beaucoup de chance de le croiser. Cet étrange oiseau ne se laisse pas beaucoup approcher par les humains, mais il vient à leur secour lorsqu'ils ont des problèmes, et c'est la même chose pour les animaux. Il les protège des braconniers et autres méchants qui voudraient leur faire du mal. En tant qu'amoureux de cette forêt, je lui suis très reconnaissant. ça te dirait qu'on ait lui cuisiner quelque chose à manger et qu'on tente de le retrouver pour essayer de lui dire merci ?

- Oh oui papa ! C'est une super idée !!!

Après lui avoir ébouriffer ses cheveux avec sa grosse main poillue, l'homme s'en alla avec son unique et innocente fille. Fukano, de son côté, était enfin bien installé dans sa cabane. Il avait fait sa bonne action de la journée, en tombant sur cette gamine par hasard, et il pensait que c'était bien suffisant pour la journée. Couché sur ce qui lui servait de canapé, il écoutait de la musique rock sur le téléphone portable que lui avait offert Gwen. Voyant qu'il n'avait presque plus de batteries, il pesta contre ce maudt appareil qui se déchargait très vite et qui l'obligeait à aller en ville pour le recharger. Soupirant en se disant qu'il ferait cette tâche plus tard, il le poussa dans un côté, puis il croisa ses bras, qu'il plaça derrière sa tête tout en ayant son pied gauche appuyé sur le canapé, ce qui lui faisait plier sa jambe tandis que l'autre se balançait en rythme pendant qu'il chantonnait quelques chansons de son groupe préféré qu'il venait d'écouter.

"We are the champion my friends... no time for the looser... we are the champion of the world !!! Holala c'est vraiment trop de la balle comme zique ! Je la kiff trop ! Hana va être contente quand je vais lui chanter tout mon répertoire, elle va être hallucinée et elle dira que je suis le meilleur ! Hm... Je ne sais pas trop pourquoi j'aime bien lui chanter des chansons, tout comme à Gwen... C'est bizarre... Peut-être qu'elles ont tout deux un super don qui fait effacer ma timidité... Ohhh elles sont trop badass si c'est vraiment le cas !"

Parlant tout seul en ayant l'air grave motivé de se produire devant les deux demoiselles qu'il appréciait grandement, l'une parce qu'elle était sa petite-copine et l'autre parce qu'il la considérait comme une soeur, avec qui il se sentait presque plus proche qu'avec sa véritable petite soeur biologique. Souriant comme un abruti en faisant le paon en parlant tout seul, Fukano semblait se sentir bien. Après une petite sieste d'une heure à dormir sur son canapé, il se décida enfin à se lever pour finalement réaliser qu'il pouvait recharger son téléphone avec le chargeur portatif. Le cherchant partout, il se rendit compte qu'il l'avait perdu. Soupirant, il se mit à sortir de sa cabane et à faire le tour des environs, se maudissant de l'avoir encore glissé par inadvertence dans une poche trouée, qu'il devait recoudre de toute urgence, il se mit à espérer qu'il le retrouverait assez vite avant que quelqu'un ne le trouve et ne l'emporte en pensant être chanceux d'être tombé dessus.

HS : J'ai mis pv, parce que j'ai eu une idée qui m'es venue en tête en tombant sur un épisode d'une série que je ne connais pas, mais si au fur et à mesure que j'écris le rp vous inspire, n'hésitez pas à envoyer un mp ^^

Gino était chez lui depuis un moment et il n'arrêtait pas de réfléchir tout en étant assit dans son canapé en train de fumer un joint. La fumée qui envahisait la pièce envahissait également son cerveau, car à sa façon de regarder le plafond, on voyait bien qu'il était perdu dans des pensées très abstraites. Quelques minutes plus tard, Ryo entra chez lui et ouvrit précipitamment la fenêtre du salon.

- Tu t'es de nouveau remit à cette saleté ? Je t'ai dis plusieurs fois de foutre cette cochonnerie à la poubelle ! Pourquoi tu ne l'as pas fait ?

En entendant son ami s'exclamer, Gigi baissa sa tête de façon à pouvoir regarder dans la direction du jeune homme, puis après quelques minutes de silence, il haussa les épaules, ayant l'air d'être revenu à la réalité.

"Ma vie c'est du caca, faut bien que de temps en temps je lui ajoute un petit peu de goût, et je fais ce que je veux alors vient pas me faire la morale, d'ailleurs ma baraque c'est pas un moulin..."

En l'entendant dire ces mots avec une voix profonde et avec son accent de l'Italie du sud qui ressortait dans ce genre de moment, Ryo comprit que son meilleur ami en avait déjà sûrement trop prit et qu'il devait faire quelque chose pour l'aider.

- Tu dis n'importe quoi ! Ta vie elle est géniale !

"En quoi elle est géniale ?"

- Elle est géniale parce que tu as devant toi le meilleur ami que tout le monde rêverait d'avoir ! Allé donne-moi ça et repose-toi, je vais m'occupe un peu de toi, je sens que tu en as grand besoin !

Ryo disait ces mots avec entrain, et pourtant, Gino ne semblait pas convaincu par son trop plein de bonne humeur. Ryo dû un peu lutter pour avoir le joint, qui était presque terminé, et lorsqu'il l'eut enfin, il l'éteignit et alla le jeter à la poubelle. Il ouvrit les fenêtres pour faire circuler l'air et courru chercher un balai pour faire un peu de méange. Pendant ce temps, le chasseur le regardait faire avec un oeil critique, avant de finalement s'endormir. Deux heures plus tard, il se réveilla en ayant devant lui un Ryo souriant avec un verre de jus d'orange pressé à la main qu'il tendait à l'humain, qui fini par le prendre avec un regard reconnaissant.

"Eh bien, je ne sais pas ce que je ferais sans toi mon petit Ryo. Grazie mille..." Dit Gino avec un ton de voix revenu à la normale et surtout, très reconnaissant

- Oh.. Euh... De rien ! Tu sais très bien que quoi qu'il arrive, tu peux toujours compter sur moi ! Tu as eu un petit coup de mou, mais ce n'est rien on va aller dans les bois à la recherche de créatures magiques à renvoyer chez elles !

Ryo était un peu gêné, mais il se ressaisit assez vite et se mit à parler avec une voix enjouée tout en faisant un grand sourire à son chasseur préféré. Ce dernier, après avoir songé que l'odeur de la maison avait meilleure depuis l'arrivée du jeune homme, faillit s'étouffer avec son jus d'orange dès qu'il l'entendit parler de bois et de créatures. Après avoir toussé plusieurs fois, Gigi scruta les yeux bleus de son coéquipier avec un regard rageur.

"Ne me parle pas de bois, ça me rappelle un mauvais souvenir !" Dit l'homme d'un ton sec

- Eh bien, c'est le moment de s'en faire de nouveaux et de plus heureux ! Répondit Ryo encourageant en ne perdant pas son sourire

"Hm... Je suis sceptique, à quoi tu penses ?" Demanda Gigi en fronçant les sourcils en ayant de la peine à croire le jeune homme frappé par une malédiction

- Je pense que si tu sors observer les animaux sauvages, ça va te changer de la chasse et te détendre.

"Hmmm pourquoi pas... Et tu viendrais avec moi ?" Demanda Gino en ayant un semblant de sourire.

- Euh... Non... Désolé ! Angie vient de m'envoyer un message, elle m'attend pour que je l'aide à choisir une nouvelel tv, l'ancienne est cassée

"Ah... Bon ce n'est rien.... Enfin si tu sens que le vendeur essaie de vous arnaquer, tu m'appelles et je viens lui règler son compte !"

- Promit ! A plus Gigi !

Gino était un peu déçu, mais il comprenait que son ami avait d'autres chats à fouetter et qu'il n'était pas le centre de son monde. Soupirant, il lui fit un signe de la main avant que le Ryo ne s'en aille. Gino termina son verre, puis il se leva et alla le mettre au lave-vaisselle. En prenant le temps de réflécir, il se mit à songer que l'idée du garçon aux cheveux châtains n'était pas si bête que ça. Après s'être assuré que tout était bien fermé, il parti de chez lui. une fois dans les bois, il se mit à se balader, se mettant à songer qu'observer la nature sans se poser de questions n'était pas si mal que ça, jusqu'à ce qu'il voie quelque chose qui brillait un peu dans un buisson. Se demandant ce que c'était, il se baissa et ramassa l'objet, puis une fois debout, il l'observa sous tous les angles. C'était un petit chargeur de batterie portable doré avec un dessin de flamme qui ressemblait à une aile de phénix, ce qui le laissait perplexe.

"Si tu es à qui je pense, je te jure que l'observation des animaux sauvages ne va pas durer longtemps !"

Marmonna le chasseur en ayant une très mauvaise idée qui lui venait en tête. En parlant de la sorte, il faisait sauter l'objet dans sa main. Finissant par se calmer et pensant qu'il était presque impossible que ce maudit piaf de feu possède ce genre de technologie, il reprit sa route en gardant l'objet dans la paume de sa main gauche tout en se demandant s'il allait retrouver le ou la propriétaire de cet objet qui n'avait rien à faire dans une forêt.

Fukano était donc parti à la recherche de son fameux chargeur de batterie. Se demandant où il avait bien pu tomber, il le cherchait partout, scrutant dans chaque coins, ne se doutant pas du danger qui l'attendait hors de sa cabane, et pourtant, il s'en éloigna. Parlant de temps en temps avec les oiseau en sifflant, Fukano se rendait de plus en plus compte que chercher cet objet était comme chercher une aiguille dans une botte de foin, car pour l'instant, ses amis de la forêt ne l'avaient pas vu. Soupirant, il fini par s'asseoire sur un gros caillou, car il commençait à perdre patience.

*Qu'est-ce que je suis bête ! Gwen va pas être contente si je ne le retrouve pas ! Il ne faut pas que je renonce, et que je continue ma quête, mais c'est plus facile à dire qu'à le faire !*

Il soupira, puis il se mit à scruter le ciel. En voyant ce dernier, il comprit que le lendemain il allait y avoir un vent violent, alors il ne fallait pas qu'il se décourage, et qu'il s'active jusqu'à la tombée de la nuit, car lorsque le vent tombera en ralae, il pourra dire adieu à son gadget, ce qu'il ne voulait pas. Il se releva et se remit à fouilelr les bosquet et d'autres végétations en espérant avoir un peu de chance.

Gigi ne voyant personne à la ronde, rangea l'objet dans l'une de ses poches, puis il continua son chemin. A force d'observer la nature, il oublia très vite ce à quoi il avait songé toute à l'heure. Se baladant dans les bois sans plus de but précis, il se surprenait même à sourire en voyant des écureuils ou des rouge-gorges, qu'il commençait à trouver très mginons. Le charme de cet environnement ne dura pas longtemps, car il aperçu au loin, une tignasse rouge qu'il connaissait très bien. Se cachant en grimaçant, espérant ne pas s'être fait repéré, il l'observa quelques minutes et sa supposition lui revint en mémoire.

*Pourquoi il a fallut que le destin me joue un mauvais tour ? Mes craintes étaient bien fondées. Cependant, il est hors de question que je le laisse filer sans me venger de tout ce qu'il m'a fait subir.*

Songea le chasseur en pensant à plusieurs manières de torturer ce stupide phénix qui avait faillit le tuer quelques jours plus tôt en s'enfuyant avec une potentielle recrue. Cependant, ne sachant pas comment lui faire une bonne leçon, il le suivit sans se faire voir, ni sentir, jusqu'à un cours d'eau, qui semblait être assez profond pour tenter de noyer cette saleté d'emplumé. Lorsqu'il jugea que c'était le bon moment, il lui donna un coup de pied, ce qui le poussa et le fit tomber à l'eau.

"J'espère que tu apprécieras ta première mort bambino !"

S'exclama Gino avec un air de triomphe sur le visage. Espérant qu'il ne sache pas nager, il attendait patiamment en souriant de plus en plus à mesure que les minutes défilaient.

Plus il avançait et plus Fukano avait la sensation de se faire observer, voir même de se faire suivre. Pensant que ce n'état que le fruit de son imagination, il prenait quand même la peine de s'arrêter de temps en temps pour être sûr que cette impression n'était qu'une interprétation de sa phobie constante.

*Soit il y a un animal aussi associal que moi ou soit je divague... Cependant, je suis certain de ne pas être seul*

Pensa Fukano en se faisant quand même un peu de souci pour sa santé mentale. A mesure qu'il cherchait, il se rendit compte qu'il s'approchait dangereuseuement d'un point d'eau où il n'avait pas son fond, ce qui le stressait un peu, car l'eau n'était pas son sujet de prédilection, et pourtant, il avait essayé d'apprendre à nager, mais ce n'était toujours pas une discipline où il excellait. Ayant quelques petites sueurs froides, il faisait de son mieux pour éviter de tomber à l'eau tout en espérant que ce n'était pas le cas de son objet perdu. Tout d'un coup, alors qu'il était en pleine recherche, il se senti pousser. N'ayant pas le temps de se transformer, il tomba à l'eau.

*Zut ! Je m'y suis prit comme un abruti ! Il faut vite que je sorte de là !*

Pensa Fukano en lançant un regard paniqué en direction de la surface où il semblait entendre et voir une personne qui lui était familière. Agitant les bras comme un fou, il faisait plus de remous qu'autre chose. Il sentait l'eau s'engouffrer dans sa bouche, et bien qu'il tenait de la recracher, il sentait qu'il y en avait encore bien plus qui pénétrait dan sa gorge. Alors qu'il s'épuisait à force de s'agiter pour rien et de manquer d'air, il pu voir plusieurs canards nager vers lui..

- Tient bon l'ami ont est là pour te sauver !

S'exclamèrent plusieurs canards dans leur langue que seul Fukano pouvait comprendre. Ils se glissèrent sous son corps, et dès qu'ils furent tous rassemblés, ils le remontèrent à la surface. Fukano, souriant en étant content d'avoir des amis comme eux, se laissa porter et une fois hors de l'eau, on pouvait croire qu'il éatit sur un radeau. Reprenant son souffle en se sentant chanceux de ne pas être mort, il se rendit compte que sa joie était de courte durée, surtout lorsqu'il entendit un coup de feu qui fit fuir les canards. Ces derniers s'envolant de tous les côtés, Fukano eut otut juste le temps de poser ses mains sur la rive pour planter ses doigts dans la terre dans un geste désespéré. Il avait la tête hors de l'eau, mais le bas de son corps était encore dans l'eau, ce qui le mettait dans une situation plutôt délicate.

Gino scrutait avec une attention toute particulière les tentatives désespérées du phénix pour tenter de ce sortir de la mauvaise posture dans laquelle il était. Se délectant de cette scène avec un sourire démoniaque, le chasseur se demandait combien de temps il allait tenir avant de pouvoir faire quelque chose d'intéressant de sa peau avant qu'il ne se consumme et ne revienne à la vie. Malheureusement pour Gino, tout ne se passa pas comment il l'avait imaginé, car il vit des canards plonger dans l'eau très rapidement avant d'en sortir avec le garçon.

*Sales bêtes !*

Pensa Gino en prenant sa casquette pour la retourner et en sortir un pistolet après avoir mit sa main à l'intérieur. Ceci étant fait, il remit sa casquette à l'endroit tandis que de l'autre main, il tira en direction du ciel, ce qui fait que les oiseaux eurent peur. Ricanant en voyant la pagaille qu'il venait de faire, l'humain s'attendait à voir le phénix tomber à l'eau, et c'est ce qu'il devait se passer, sauf que cette créature réussi, dans un réflexe de survie, à s'agripper au bord du point d'eau. Gino fronça les sourcils tout en étant à la fois surprit et à la fois mécontent qu'il ne soit plus en train de se noyer, car il aurait bien aimé le voir à nouveau en danger. Cependant, en prenant le temps de réfléchir, d'autres idées émergèrent dans sa boîte à malice, ce qui le fit changer d'avis. Il se pencha vers l'animal mythique et visa le front avec son arme.

"Coucou bambino, cela faisait longtemps que l'on ne c'était plus vu... Le bain t'a plu ? La dernière fois, tu t'es bien joué de moi avec ta petite comédie, mais sache que ton histoire poignante ne me touche plus ! Je suis à présent de marbre, mais je ne suis pas un monstre, je vais immortaliser ton visage avant de te tuer, comme ça ta chère petite-copine aura un dernier souvenir de ta présence sur cette terre, à moins que cela ne soit les journaux qui se feront un plaisir de la mettre en première page

Gino s'étonna lui-même d'être si méchant à cet instant précis, ce qui lui faisait songer au fait qu'il devait se calmer s'il ne voulait pas devenir comme ces crétins de Dominateurs avec qui ils devaient partager le quartier où résidaient leurs QG. Il se mit à sourire, puis à rire en entendant la question du garçon qui n'avait pas l'air de comprendre ses motivations. Lorsqu'il se fut calmé, il utilisa à nouveau le potentiel de sa casquette pour en tirer, cette fois-ci, un appareil photo, qu'il se mit à tenir de ses deux maisn après avoir posé son arme derrière lui.

"J'ai cru comprendre que tu adorais qu'on te fiche la paix et qu'on te laisse roupiller dans un coin, à l'abri des regards indiscrtes, car tu n'aimes pas trop la foule.... Si je te prend en photo en humain et en phénix, tu ne seras plus jamais tranquille où que tu ailles, même dans ces bois que tu chéris tant il y aura des explorateurs intrépides qui voudront te trouver pour être certain que tu existes bel et bien. Tu deviendras une star et ta vie se transformera en cauchemar ! Tu finiras par en avoir tellement marre que tu viendras de ton propre chef me demander de t'aider à y passer.... Si, si j'ai déjà une solution pour neutraliser tes pouvoirs.... Après tout, je ne fais que mon devoir, je te renvoie d'où tu viens tout en m'amusant héhé ! Allé fait un sourire, pour une fois le petit oiseau ne va pas sortir de l'appareil, mais il va y rentrer, et je compte bien faire de nombreuses photos avant de trouver celle qui te correspondra le mieux !"

Après lui avoir dit tout ce qu'il prévoyait en jubilant, étant très fier du coup de théâtre qu'il venait d'accomplir, jusqu'à ce qu'il se mette à tenter de cadrer sa cible, qui bougeait dans tous les sens avant de lui poser une question, ce qui l'intrigua et le fit baisser son objectif.

"Bah... Oui sûrement... Pourquoi tu demandes si le bal de Saint-Valentin a été filmé ? Toute façon, même si tu t'es retrouvé sur les réseaux sociaux en train de chanter une sérénade, ce que j'en doute fort, les gens vont s'intéresser à toi mais sans plus. Par contre, s'ils apprennent que le mec qu'ils ont filmé est en réalité un phénix, là c'est sûr que les compteurs vont exploser, alors arrête de bouger et laisse-toi faire. Après tout, ça ne fait pas mal une photo sans flash."

[i]Roulant des yeux en le trouvant stupide de poser cette question, il tenta tant bien que mal de lui parler des conséquences de ses actes, tout en ne sachant pas s'il allait comprendre ou pas, bien qu'en ce moment cela soit le cadet de ses soucis, car lui, tout ce qu'il voulait c'était avoir une bonne photo, alors il pointa à nouveau sa cible avec son appareil de bonne qualité.[i]

Gino n'était pas vraiment surprit en entendant le garçon au tempéramment flamboyant lui dire ce qu'il pensait. A vrai dire, pour une fois, il était d'avis avec le zozio, enfin en imaginant qu'il mette sa menace à exécution, il aurait presque honte de son geste, mais n'étant que des paroles en l'air, Gino se contenta simplement de sourire en affichant un air neutre. Par la suite, il pu observer le garçon tenter de reprendre sa véritable apparence, ce qui lui arracha un nouveau sourire tout en étant fier de sa décision.

"C'est un bon choix mon cher phénix"

Disant ces paroles en ayant l'air sincère, Gino rangea son pistolet dans sa casquette, pensant qu'il n'en aurait plus besoin pour le moment, puis il pointa l'objectif de son appareil photo sur l'emplumée. Cependant, son sourire s'effaça lorsqu'il vit Fukano laisser tomber son corps par terre pour dormir.

"Phénix ! Qu'est-ce que c'est que ce cinéma ? Debout !"

Lui criant dessus en étant pas content, Gino allait lui donner un coup de pied pour le réveiller, mais à cet instant précis, le garçon commença à reprendre sa véritable apparence. Gino arrêta son geste et prit des clichés à la va vite, le mitraillant de photos jusqu'à ce qu'il prenne sa forme finale. Ayant terminé son safari photo, Gino rangea ce dernier dans sa casquette, puis il s'approcha du phénix en ayant l'air de se demander ce qu'il allait en faire. Bien évidemment, il détestait les créatures, mais le laisser dormir tout seul dans les bois n'était pas très sûr, car un être humain pourrait le trouver et avoir des desseins encore plus démoniaques que les siens, ce n'était pas raisonnable de le laisser là. Il soupira et s'agenouilla.

"Même en liberté tu me causes des problèmes ! Tu es la créature la plus agaçante que je connaisse !"

Grommela Gino entre ses dents, avant de se rendre compte d'un détail. Surprit, il avança sa main droite. Ne sentant pas les flammes le brûler, il s'interrogea, puis se gratta le menton en se disant que ce n'était pas normal que le corps endormit de son model soit aussi froid, car à ses souvenirs, un phénix, c'était chaud comme la braise, voir même bien plus. Le chasseur s'assit et il prit Fukano dans ses bras, se demandant si sa dernière transformation ne lui avait pas pompé trop d'énergies, ce qui le ferait peut-être assister à sa première mort.

"Tu es en train de mourir de froid, et ce n'est ps que littéraire on dirait bien"

Ne sachant pas ce qu'il ressentait vraiment comme émotions à cet instant précis, Gino ne semblait ni triste, ni heureux, c'était un peu comme si voir mourir une créature ne lui faisait ni chaud ni froid. C'est peu de temps après l'avoir saisit pour le scruter dans tous les sens qu'une fillette et un homme gigantesque apparurent. L'homme portait un gros sac avec lui, et de l'autre main, il tenait la petite fille. En voyant la scène le duo eut l'air étonné.

- Il lui est arrivé quoi à mon héro ? Demanda la fillette en lâchant la main de son père pour aller voir de plus près ce qu'il était arrivé au phénix en ayant un air inquiet

"Il est tombé à l'eau et depuis on dirait qu'il est comme vidé de ses forces. Il n'arrive pas à se réchauffer"

- Il... Il ne va pas mourir au moins ?!

En voyant les yeux de la petite humaine se remplir de larmes, gino eut la sensation que son coeur allait se fendre en plusieurs parties. C'était insupportable de voir une enfent triste, même s'il ne la connaissait pas. Essayant alors de la rassurer, il lui fit un timide sourire.

"Lui ? Mourir ? Penses-tu vraiment que les héros meurent ? Ne t'en fait pas, c'est un solide, il va s'en sortir. Une bonne couverture chaude et un peu d'amour et il sera comme neuf"

- Dans ce cas, on le ramène à la maison ! Vient Marlène, il ne faut pas perdre de temps inutilement. Merci d'avoir tenté de le remettre en état. Venez donc avec nous, vous ne pouvez pas repartir sans avoir bu une bière !

"Euh... D'accord..."

Gino n'avait pas l'habitude qu'on pense qu'il protégeait les créatures, car c'était tout le contraire, il ne faisait que les renvoyer chez elles ou les exterminer si celles-ci étaient trop dangereuses pour les êtres humains. Toutefois, bien qu'il n'était pas du genre à aimer ces bestioles magiques, il ne pouvait s'empêcher de songer que l'amitié que portait cette petite fille à cet étrange oiseau l'avait touché, et lui faisait se poser des questions sur la véritable dangerosité de ce phénix. Gino laissa l'homme se pencher pour qu'il prenen Fukano avec sa grosse main pour ensuite le porter sur son épaule. Gino se leva, puis il les suivit jusqu'à une maison qui était hors de la forêt. C'était une jolie bâtisse, qui avait une carrure faites pour y hybriter une famille. En regardant plus attentivement, il pouvait voir que l'homme avait un chien, car il y avait une petite affiche collée contre la porte qui mettait en garde les gens de la présence de l'animal.

- J'espère que vous n'avez pas peur des chiens. C'est un malinoi, mais ne vous en faites pas, il est très gentil, il sauve même des vies Dit l'homme à l'attention de Gino avant qu'il ne puisse prendre la parole.

"Je n'en ais pas peur, je fais même des fois dogsitter pour un chien de la famille. Il fait quoi comme travail ?"

- C'est un chien secouriste. Il va chercher les gens sous les décombres de lieux victimes de nombreuses catastrophes climatiques ou sismiques.

Gino, en voyant Marlène s'impatienter, savait pertinemment que ce n'était pas le moment de poser des questions sur le chien de la famille, et pourtant, l'homme répondait gentimment à ses questions. Ceci étant fait, Gino entendit le chien aboyer derrière la porte. L'homme siffla et le chien se tut, ce qui impressionna le chasseur, qui se mit à penser que l'éducation de cet animal était très bien faite. Une fois la porte ouverte, le canidé s'approcha d'eux en secouant la queue, l'air content de les voir arriver, puis quand il vit l'italien de service, il alla le renifler. Gino tendit la main pour le caresser et la bête se laissa faire. Il se retrouva alors à lui faire pleins de caresses, semblant avoir complètement zappé Fukano.

Se demandant où il allait poser l'oiseau, Maxime réfléchit quelques minutes, puis il s'en alla au salon en posant le sac sur un grand fauteuil, puis il déposa délicatement Fukano dans le gros panier du chien, pensant qu'il serait en sécurité à l'intérieur.

- Marlène, tu restes là deux minutes, et si Solaro s'approche du panier, tu le repousses, il ne faudrait pas qu'il fasse peur à notre ami. Par contre, si notre invité à besoin de quoi que ce soit, tu lui rend service.

Après avoir donné ses directives, le père de famille s'en alla chercher plusieurs couvertures. Lorsque ce fut fait, il enveloppa amoureusement le phénix, comme si c'était un petit enfant qu'il venait border pour qu'il s'endorme. C'était amusant de voir comme un homme aussi imposant pouvait faire preuve d'autant de tendresses envers une créature. Une fois le phénix ensevelit sous une montagne de couvertures, ce qui fait qu'on ne voyait presque plus l'oiseau mythique tellement il y en avait, Maxime s'en alla ouvrir le sac pour en sortir l'une des victuailles qu'il avait prise pour l'oiseau rare, puis il referma le sac et il déballa le paquet en le posant vers le panier, toujours observé par le regard soucieux de Marlène, qui était toujours en train de faire le vigil.

- Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on fait papa ?

- On le laisse tranquille

Il entraîna sa fille hors de la pièce, qu'il referma derrière lui. Une demi-heure plus tard, Fukano ouvrit les yeux en bâillant. Il se sentait bien au chaud. Il ne savait pas trop où il se trouvait, mais pour le moment, il se sentait en sécurité, ce qui était rarement le cas, car il avait plutôt l'habitude de se réveiller dans des endroits chelou lorsqu'il perdait connaissance devant un ennemi.

*Je crois que ça va mieux... Je sens les flammes revenir en moi, mais pour le moent, elles ne sont pas dangereuses....*

Pensa Fukano en soupirant, se rendormant encore pour une dizaine de minutes avant de tenter enfin de se s'exirper hors des couvertures, mais il y en avait tellement qu'il avait de la peine à le faire. Lorsque ce fut le cas, il se rendit compte qu'il se trouvait dans un salon, allongé dans un panier pour chien avec une offrande devant son bec.

*Euh... Je ne pense pas que Gino ait un chien, enfin je ne sais pas trop, ça aurait dû sens puisqu'il chasse les créatures magiques, mais si le toutou il est pas magique, il ne sert à rien contre nous, donc... Je ne sais pas chez qui je suis, mais s'il a un chien, c'est quelqu'un de sympa, car les gens qui ont des animaux aiment d'autres types de bêtes, donc je crois que ça va, ça ne craint pas trop... Bon l'endroit a l'air un peu rural, mais la déco est sympa... Bon, j'ai la dalle, j'espère qu'il n'y a pas un truc bizarre dans ce bout de gâteau au fromage, sinon je lui crâme sa baraque !*

Pensa Fukano en étant à moitié rassuré par les bonnes intentions de son hôte. Après s'être restauré, semblant avoir trouvé bon ce qu'il avait dégusté, Fuka sorti un peu maladroitement du panier, puis il fit quelques pas, scrutant son regard vers la fenêtre. C'est à ce moment précis que la porte du salon s'ouvrit à la volée, ce qui le fit sursauter. Un chien se précipita dans la pièce en aboyant tout en remuant la queue joyeusement l'air content d'avoir un nouvel ami avec qui jouer. Notre ami n'aimant pas du tout cette soudaine approche, le phénix marcha précipitamment vers l'arrière du panier, puis avec l'une de ses pates, il shoota ce dernier contre le molosse, qui surprit, se le prit en pleine tête tout en se recevant les couvertures sur lui. Fukano siffla et s'envola sur le sommet du grand canapé en se demandant pourquoi se genre de situation lui arrivait. C'est ensuite que la fillette débarqua dans la pièce en ayant l'air désolée.

- Solaro, mais qu'est-ce que tu as fait mon chien ?! Tu as fait des bêtises sans le faire exprès, comme d'habitude ! Attend, je vais t'aider.

"Il est fou cet abruti de cabot, j'ai faillis avoir une crise cardiaque !"

S'exclama Fukano, qui pour la gamine n'était que des sifflements d'oiseau mythique un peu énervé. Après avoir enlevé les couvertures de son toutou, l'animal parti de la pièce en entendant son maître le siffler. Marlène soupira, puis elle s'approcha du canapé et s'assit dessus, avant de tapoter doucement la place à côté d'elle.

- je suis désolée pour avant. Vient, tu ne risques rien.

En voyant son regard insistant, Fukano soupira et sauta pour atterrir sans problèmes sur le canapé. C'est alors que la fillette se pencha et l'attira vers elle en lui faisant un gros câlin, ce qui étonna Fukano, qui était gêné parce qu'il était rare qu'il se laisse prendre comme ça par quelqu'un, car normalement, ce n'était pas son truc les câlins, bien que venant de Gwne, cela ne le dérangeait absolument pas.

- J'étais super inquiète !!! J'avais trop peur que tu n'arrives jamais à te réchauffer ! Tu es mon héro, je t'aime !

"Houla, on va se calmer avec les diffusions d'amour, je suis assez fidèle jeune fille et je n'aime que Gwne !" Dit Fukano dans sa langue en se débattant un peu, étant très mal à l'aise.

- Quoi ? Oh j'étais sûre que c'était réciproque ! Tu vas voir, je vais bien m'occuper de toi mon copain, un peu comme une maman qui s'occupe de son bébé ! Enfin, si te sens encore faible et que tu n'as pas envie de repartir dans les bois ihih

"Euh... Non ! Non ! Merci, ça ira très bien comme ça, je me sens biens ! Allé lâche-moi espèce de tarée !"

Fukano n'avait pas envie de la blesser, mais si elle continuait à le colelr autant en lui disant des phrases qu'à son âge, elle ne comprenait peut-être pas très bien, et qu'elle disait en pensant bien s'amuser, alors que pour le phénix, ce qu'elle voulait faire ne l'amuserait pas autant qu'elle. Se débattant de plus en plus, il avait l'impression que l'étreinte de la gamine se resserait de plus en plus, ce qu'il n'appréciait pas du tout, et il se demandait même s'il n'allait pas finir par perdre patience.

Gino joua avec le chien encore un petit moment, puis il se releva et parti faire un petit tour de la masion. Le chien se redressa et le suivit en ayant l'air ravi de s'être fait un nouvel ami. Finissant par se rendre à la cuisine, le chasseur s'assit sur une chaise et se mit à attendre, pensant que cela ne valait pas la peine de faire quoi que ce soit d'autre. Une fois que le père et la fille terminèrent de s'occuper de Fukano, ils se rendirent à la cuisine et le père sorti deux bières du frigo, qu'il n'eut aucun mal à décapsuler. Ceci étant fait, il en tendit une au chasseur, qui l'observa avant de trinquer avec. Après avoir bu une gorgée, Gino se mit à penser que la boisson n'était pas mauvaise, puis il la posa sur la table.

- Voilà, je pense que nous avons fait le maximum. J'espère qu'il se remettra vite de sa petite baignade. En tout cas, c'est bien que vous ayez agit assez vite. Vous êtes aussi secouriste ? Demanda l'homme en s'asseyant en face de Gino

"Oui et non... Mon travail consiste à trouver les créatures magiques et les renvoyer d'où elles viennent, si elles sont perdues ou de les neutraliser si elles sont dangereuses pour les hommes. Voyez-vous, c'est un travail qui n'a jamais de fin, mais j'aime ce que je fais."

Gino avait légèrement déformer la description de son véritable métier afin de pouvoir continuer à boire s bière tranquille, et surtout, pour rien au monde il ne voulait revoir la petite fille pleurer, car il était certain que s'il disait qu'il était chasseur, il était certain de se faire mal voir de la famille, et il voulait éviter de se faire sortir à coup de pieds dans le fessier ou de se faire mordre, de plus, si cela arrivait, ses réflexes de chasseur remonteraient à la surface et il risquerait de blesser tout le monde, ce dont il ne semblait pas avoir l'envie.

- Cet oiseau... Dites... En tant que spécialiste, vous croyez qu'il vit ici parce qu'il est perdu et qu'il ne sait plus où est sa maison ? Demanda Maxime en ayant envie d'avoir l'avis d'un expert

"Hm... Non, il vit ici juste parce qu'il s'y sent à l'aise. Celui-là, c'est un antisocial, d'ailleurs, nous avons déjà essayé de communiquer, et je peux vous assurer que ce n'était pas une grande réussite. Il a essayé de me carboniser sur place, mais bon, je ne suis pas rancunier, c'est pour ça que j'ai tenté de le sauver toute à l'heure. Je dois avouer que je ne connais pas trop bien son histoire, peut-être que des humains lui ont fait du mal par le passé et que depuis il est plus méfiant, va savoir... Cependant, je suis presque persuadé qu'il n'a rien contre les âmes pures et innocentes des enfants et qu'il ferait un bon gardien si vous arrivez à l'apprivoiser."

- Parce que ce genre de bestioles ça s'apprivoise ? J'ai des doutes ! Répliqua l'homme en ayant un petit sourire en coin, ayant l'air de penser que son invité était un excentrique

"Certains rêveurs pensent que l'on peut devenir ami avec n'importe qui. Avec de la patience et de la détermination chaque être peut finir par être apprivoisé... Toutefois, je vous souhaiterais bien du courage si vous tenter de le faire, c'est une sacrée tête de mûle"

Gino avait l'air très sûr de lui, bien qu'il finissait sa phrase avec un petit ton moqueur, surtout en se souvenant du séjour qu'il avait passé avec cette horrible créature qui lui avait fait pas mal de tracas au QG des Purificateurs. Gino avait encore modifié un peu ses dires pour se faire passer pour quelqu'un de bien, alors qu'il savait pertinemment qu'il avait attenté à la vie de l'oiseau de feu, mais cela, mieux valait qu'il ne le sache pas. C'est peu de temps après avoir dit ces mots que la fillette se manifesta.

- Moi je serais très heureuse qu'il soit mon gardien. C'est déjà mon héro, je suis certaine qu'il finira par me faire confiance si je lui montre qu'il a eut raison de m'aider !

"Peut-être que tu y arriveras bambina, mais ne te fais pas trop d'illusions. Qu'est-ce que tu veux faire comme métier plus tard ?"

- Soigner les animaux dans les zoos et m'occuper des animaux dans les refuges ! S'exclama Marlène avec un grand sourire.

"Cela ne m'étonne pas. Si tu travailles bien à l'école et que tu as de bonnes notes, tu pourras le devenir"

En disant ces mots, on pouvait entendre dans sa voix qu'il ne se forçait pas et qu'il pensait ce qu'il disait, et en plus, la petite était contente, donc c'était le but. Quelques minutes plus plus tard, après avoir bien discuté avec le père et la fille, il pu entendre du bruit provenant du salon.

"Eh bien, je pense que votre protégé s'est réveillé."

- je vais voir comment il va !

- D'accord Marlène, mais ne soit pas trop brusque et surtout fait attention, tu ne dois pas oublier qu'il reste avant tout une bête sauvage et imprévisible !

- Promis papa !

Malgré les recommandations de son père, la petite parti en courant en direction du salon. Son père la regardait faire en ayant l'air soucieux. Dès que la porte du salon s'ouvrit, le chien quitta la cuisine et fila dans sa direction sans qu'ils ne puissent rien faire pour l'arrêter.

- Stop Solaro !

Cria la fillette, mais le chien n'écouta pas. Son maître fini par le rappeler quelques minutes plus tard, avant d'aller l'atacher dehors, dans sa niche, pour être certain qu'il ne fasse plus de bêtises. Gino, quant à lui, se leva en entendant la discussion entre la fillette et l'oiseau de feu, et à l'entendre piailler, il n'avait pas l'air content de ce que lui faisait subir la gamine, ce qui l'amusait beaucoup. C'est avec un sourire qu'il se dirigea dans le salon. En voyant le regard de l'animal mythique, Gino ricana en sachant déjà à l'avance ce qu'il voulait lui communiquer.

"Tu ne me fais pas peur dans ton rôle de gros doudou pour enfant. Je te conseil même de rester au rang de peluche, car là, tu es enfin utile"

En l'entendant dire ces mots, Marlène le regardait en ayant pas l'air de bien comprendre pourquoi il était méchant avec son ami. C'est ensuite que Gino se rapprocha pour être prêt de l'oreille de l'emplumée en ayant un sourire mauvais.

"N'oublie pas que j'ai les photos, et que je suis prêt à les publier, alors soit gentil avec la demoiselle si tu veux éviter que je les envoies tout de suite" Chuchota Gino à l'oreille de Fukano

- Qu'est-ce que vous lui avez dit ?

"J'ai tenté une nouvelle communication animal. Je crois que ça a fonctionné"

Il fit un clin d'oeil à la demoiselle, puis il s'éloigna, pour aller terminer la deuxième bière que lui avait offerte le brave hôte de cette maison.

Quand Gino entra dans la pièce, Fukano le scruta avec un regard noir. Il avait faillit le noyer et à présent, il venait le ridiculiser, ce qu'il n'appréciait pas du tout. Emettant un sifflement de mécontentement, il lui faisait bien comprendre que sa présence n'était pas la bienvenue. Ce qu'il lui chuchota, par la suite, à l'oreille, lui donna envie de le masacrer sur place, mais il n'avait pas envie de blesser cette petite fille innocente. Faisant mine de se calmer, il le laissa s'en aller avant de scruter la gamine, qui avait desseré son étreinte, et qui c'était mise à lui caresser les plumes, ce qui le gênait un peu.

- Je ne sais pas comment tu t'appelles, alors en attendant, doudou, ça t'ira très bien comme surnom. En plus, c'est vrai que tu es tout doux !

*Quel abruti ce type ! J'ai horeur qu'on me donne des surnoms ridicules, ça me fait penser à ma mère !* Pensa Fukano en ayant pas l'air ravi

- Papa et moi on t'a fait un sac de friandise pour te remercier de m'avoir aidée.

"Ah bah enfin quelque chose de positif !" Répliqua Fukano, dans sa langue de phénix en ayant l'air content

- Bah oui mon doudou, c'est rien que pour toi ! Dès que tu as envie, tu peux partir avec. J'espère que tu vas rester encore un peu avec moi, je n'ai pas envie que tu partes tout de suite, parce qu'après, tu vas me manqeur !

Disant tous ces mots avec sa petite voix fluette d'enfant et en le regardant avec un regard remplit d'espoir, Fukano fini par cèder en soupirant très fortement, car il se souvenait très bien du deal qu'il avait avec Gino, et il se disait qu'il était préférable de lui dire oui, ce qu'il fit en hochant positivement de la tête, ce qui fit grandement sourire la petite fille.

- Oh merci mon doudou ! Tu es trop gentil ! Je t'adore trop !!! Vient on va jouer avec l'élastique !

En l'entendant lui casser els oreilles, Fukano espérait que ce cauchemar se terminerait rapidement. Il lui lança un regard dépité lorsqu'elle lui demanda d'aller jouer avec elle. Il la suivit dans sa chambre, puis il ls scruta en train d'attacher un grand élastique multicolore au dossier d'une chaisse, puis elle alla jusqu'à la porte.

- Tient-le-moi, le but est que je saute par-dessus le plus de fois possible à pied join, sans trébucher. Après, ça sera à ton tour !

Disant ces mots en rigolant, Marlène semblait être contente de s'être trouvée un nouveau camarade de jeu. Fukano prit le bout de l'élastique dans son bec en maudissant Gino et en le tritant intérieurement de tous les noms imaginables, n'ayant pas l'air enchanté de vivre ce moment avec la petite humaine.

Gino était satisfait d'avoir capté l'attention du phénix. Il savait, dès à présent, qu'il pouvait laisser la gamine seule avec lui, qu'elle ne risquerait rien du tout. Après quelqeus minutes à discuter avec l'homme imposant, mais néanmoins très sympathique, ce dernier lui posa une question qui le fit arrêter de boire.

"Euh... Pourquoi vous me poser cette question ?"

- Oh comme ça, juste parce que vous ave l'air de bien savoir vous y faire avec les enfants et les animaux. Je me suis dit que peut-être, vous aussi vous êtes père.

"Hum... Je forme un jeune garçon pour qu'il puisse m'assister dans mon travail. Vu son jeune âge, il pourrait être mon gamin, je le considère comme tel, de plus, je m'en occupe beaucoup. Il a subit un traumatisme, mais il est très débrouillard, je suis fier de lui... Il bu une gorgée de sa bière, puis il reprit la parole En ce qui me concerne, ma petite-copine est souvent très prise par son boulot, ce qui fait que nous ne nous voyons pas tous les jours, mais je l'aime, et je sais que c'est réciproque"

Son interlocuteur semblait être ému par la descrption qu'il avait faite de Yugo et d'Altria. Il ne le faisait pas exprès, et pourtant, sur son visage, il avait affiché beaucoup de fierté en parlant du garçon, et beaucoup d'amour pour ce qu'il s'agissait d'Altria. Il eut a peine terminé son récit que son téléphone se mit à sonner. Par réflexe, il le décrocha. Cependant, il n'eut pas le temps de répondre, car Ryo lui avait coupé la priorité.

- Hey Gigi ! Tu sais quoi ? Tout c'est bien passé ! Angie a sa tv, elle est contente. Par contre, j'essaie de la lui installer depuis un moment, et j'ai l'impression qu'on aurait besoin d'un troisième cerveau pour mâter cet engin de malheur. Tu te souviens de son adresse ?

"Quand tu es allé pour la première fois chez elle, tu me l'as dite un nombre incalculable de fois, donc je pense pouvoir m'en rappeller. J'arrive dans quelques minutes"

- Les affaires reprennent ? Demanda l'homme une fois que Gino eut raccroché et rangé son téléphone portable dans sa poche

"Mon petit-frère veut faire le beau devant sa fiancée et il s'est loupé, du coup, je sui au regret de vous laisser"

- La famille, c'est le plus important ! J'espère qu'on se reverra très bientôt !

"Moi aussi, au revoir !"

Après avoir terminé sa bière et avoir serré la main à son nouvel ami, Gino se leva et s'en alla en ayant l'air content d'avoir passé du temps ici, car il était vrai qu'il se sentait bien mieux que ce matin. Il se sentait à nouveau vivant et en pleine forme, prêt à affronter les épreuves qui se dresseraient sur son chemin. Toutefois, il comptait bien revenir dès qu'il en aurait l'occasion, histoire de voir son nouvel ami et sa fille, tout en harcelant le phénix avec son chantage de montrer ses photos à la presse, pensant que pour le moment, de simples menaces étaient valables pour le tenir un peu à carreau, de plus, il trouvait cela amusant, donc il allait encore attendre un peu avant de joindre son geste à la parole.

Fukano devait toujours faire des efforts pour jouer avec la fillette. Au bout d'un moment, son père vint voir ce qu'ils faisaient, et il pouvait bien voir la tête de blasé qu'avait Fukano en tenant toujours l'élastique de la petite marlène. Le prèe fronça les sourcils en ayant un air sévère.

- Marlène ! Combien de fois ne t'ais-je pas déjà dit de ene pas faire ce genre de jeux dans ta chambre ? A force de sauter partout, tu pourrais casser quelque chose ! Après avoir terminé son discour moralisateur, il se tourna vers Fukano en ayant un air plus doux Merci d'avoir cèdé aux caprices de ma fille, c'est très aimable de ta part. Tu me sembles bien plus en forme que toute à l'heure, c'est bien. La forêt a besoin d'un gardien qui la surveille, s'il n'est plus capable de le faire, les activités des braconniers seront beaucoup plus fortes qu'elles ne le sont, et le garde-chasse n'a pas l'occasion d'avoir les yeux partout. Tu comprends que ton travail est important ?

En entendant ces mots, Fukano lâcha l'élastique en ayant tout d'un coup l'air très gêné, comme à chaque fois qu'on lui faisait un compliment à ce sujet, car lui, il n'aidait pas les animaux ou les humains pour avoir des bon commentaires, il le faisait simplement parce qu'il fonçait sans réfléchir. Il hocha ensuite frénétiquement de la tête en signe d'approbation, ce qui fait que l'homme lui tapota gentiment la tête en lui faisant un sourire satisfait.

- C'est bien ! Tu es un bon gars ! Bon, je te porte le sac pour faire un bout de chemin, et après, je te laisse te débrouiller, je pense que tu sais très bien le faire.

Disant ces mots avec un grand sourire, l'homme tourna les talons pour sortir de la chambre. En voyant que Fukano s'apprêtait à le suivre, la petite fille se manifesta en affichant une mine contrariée.

- Mais pourquoi tu dis tout ça à doudou ? Tu lui mets la pression et c'est tout ! Moi je lui ais dit qu'il pouvait rester le temps qu'il le voulait, alors pourquoi tu le chasse ?

On pouvait entendre dans la voix de Marlène beaucoup de frustration. Son père se stopa, ce qui fait que le phnix faillit se cogner contre lui. L'homme se retourna pour regard sa fille d'un regard très sérieux.

- Je ne le chasse pas, je lui redonne simplement sa liberté, car il ne nous appartient pas. Après, si tu lui as fait bonne impression, il reviendra peut-être te voir. On ne peut pas obliger ceux que l'on aime à rester près de nous s'ils ne le désire pas. Il a sûrement d'autres tâches importantes à remplir.

- Quoi comme tâches plus importantes que de s'amuser avec moi ? Demadna Marlène d'une voix agacée.

- Comme... Euh... je ne sais pas... Il a peut-être une petite-copine qui l'attend.

Répliqua l'homme en ayant l'air mal à l'aise, car il ne savait pas trop quoi lui dire d'autre, et étant ce qu'il lui était venu en premeir, il espérait que cela serait aussi le cas. Fukano se tourna vers la fillette et hocha la tête en signe d'approbation. En entendant cela, Marlène n'avait plus de moue contrariée sur son visage enfantin, des petites étoiles semblaient briller dans ses yeux à cette annonce.

- Oh il va retrouver sa doudouette ? Elle doit être trop belle ! J'espère qu'il aura pleins d'oeufs et qu'avec un de ses enfants on deviendra des amis inséparables !!!

S'exclama Marlène d'un ton enthousiaste. Fukano semblait terriblement gêné par cette réflexion, car il s'imaginait très mal s'occuper de beaucoup d'enfants à la fois. Maxime semblait aussi gêné devant l'enthousiasme de sa fille.

- Euh... On verra en temps voulu. Bon on le ramène chez lui.

Ceci étant dit, l'homme alla chercher le sac au salon, puis ceci fait, ils s'en allèrent tous les trois en direction des bois. Lorsque l'homme fut certain que son ami serait en sécurité, il déposa son sac par terre. Fukano, qui volait au-dessus de leurs têtes, se posa devant le sac et en écartant les ailes, il fit une lègre révérence, comme pour remercier l'homme d'avoir fait un effot pour lui. La fillette le prit alors dans ses bras pour lui faire un câlin.

"Arrête de faire ça ! Je perds en crédibilité, et si tu me dis mon surnom débile, je vais être la risée de ces bois, alors tais-toi !!!" Dit Fukano dans sa langue en espérant qu'elle comprendrait.

- Au revoir mon doudou ! J'espèr equ'on se reverra ! Dit la fillette d'un ton un peu triste, n'ayant visiblement rien comprit à ce qu'avait tenté de lui faire comprendre l'oiseau de feu.

"Toi, la prochaine fois que je te vois te perdre, tu risques de rester longtemps dans ces bois, ça tu peux en être certaine espèce d'idiote !"

S'exclama Fukano dans son langage en ayant pas l'air content du tout, ce qui se comprenait tout à fait. Marlène le lâcha, puis elle s'écarta.

- Bon vent camarade ! Si tu es blessé, tu sais où aller.

Après avoir dit ces mots, l'homme à la carrure imposante tourna les talons et s'en alla, suivit de sa fille. Dès qu'il fut certain qu'ils étaient loin, Fukano prit le sac dans ses serres et le transporta par la voie des airs jusqu'à sa maison. Une fois arrivé à destination, il reprit sa forme d'humain et ouvrit la porte en étant soulagé que cette journée soit enfin terminée.

HS : Voilà, rp terminé