Nouvelle histoire fantastqiue

Coucou les ami.e.s ! En fouillant mes dossiers, j'ai retrouvé une histoire que j'avais commencée pour ce forum. Vu que mon envie de racontre autre chose que des histoires horrifiques me reprend, il est temps de vous en faire profiter. Comme d'habitude, tout est authentique, tout provient de mon cerveau rempli d'imagination. Pour l'instant, ce n'est que le premier chapitre. Je vais esseyer de faire le deuxième au plus vite, enfin surtout si je vois que le premier semble vous plaire. Sur ce, bonne lecture


Cela fait quelques minutes que j'entends des sanglots d'enfants. Je ne veux pas ouvrir les yeux, j'ai peur d'ouvrir mes paupières car je crain que si je le fais, des attrocités vont me sauter à la gorge pour me tuer, un peu comme le ferait le monstre dans les vidéos horrifiques que j'aimais tant écouter avant d'aller dormir. Vous me trouvez étrange ? Moi, je ne pense pas car après tout, ne dit-on pas "Une histoire et hop au dodo" ? Mes contes sont juste plus distrayants que les vôtres et ils m'aident à penser à autre chose qu'à la vie ennuyeuse que je mène lorsque Mina rentre chez elle après nos rendez-vous quotidiens. Mina, c'est la fille de la voisine. Je l'aime en secret depuis que je suis enfant et je compte bien un jour lui voler un baisé ! Dernièrement, elle semble avoir remarqué mes états d'âmes à son égard, ce qui nous a amenées à discuter longuement sur le sujet. Elle m'a alors avoué qu'elle m'aimait plus qu'une amie, mais qu'à cause de ses parents, qui ne sont malheureusement pas ouverts à ce genre d'amour, elle ne pouvait rien me promettre tant qu'elle n'aurait pas fini ses études et déménagé de chez elle, du coup, j'attend.

Enfin bref, pardonnez-moi cette légère divagation, je pense que mon cerveau s'est branché brièvement sur un souvenir heureux pour enlever cette terreur qui me tiraille toujours de l'intérieur et qui me pousse à garder mes paupières fermées. A part les pleurs, j'ented comme un bruit de moteur. Hm... Est-ce normal d'entendre ce genre de bruit aussi près de mes oreilles alors que je suis sensée dormir dans ma chambre ? Au moment même où je réalise qu'il y a un problème, je sens une secousse me faisant glisser et me cogner contre quelque chose. Je suis surprise. Par réflexe, j'ouvre mes paupières et ce que je vois m'effrayais bien plus que la créature démoniaque que je pensais devoir affronter. Je n'étais pas dans ma chambre ! J'étais dans un camion de livraisons, allongée par terre à cause du choc. Le bruit qui tout à l'heure m'ayant fait penser à une créature cauchemardesque n'était en réalité que les sanglots étouffés de deux fillettes âgées seulement de douze ans. Elles étaient assises et se tenaient dans les bras de l'une et de l'autre. Je n'étais pas du genre à aller aisément vers les inconnus, mais ayant huit ans de plus, il était tout à fait normal que je prenne sur moi pour jouer le rôle de la grande soeur rassurante. C'était ce qu'il me semblait être la meilleure des stratégies. Peut-être que cela me permettrait d'avoir plus facilement des réponses à mes questions, si elles avaient des informations au sujet de ce traquenard, qui avouons-le, m'appeurais également, bien que je tentais de ne pas trop le montrer. Me mettant à genou pour avoir une posture moins ridicule, je me concentre pour faire apparaître un sourire sur mon visage avant de leur adresser la parole.

- Je ne sais pas trop où on est, mais ne vous en faites pas, je suis certaine que tout se passera bien, parce que je suis là, je vous protégerais des méchants ! je m'appelle Yume, Atarashii Yume. Si on traduit en Français, on pourrait m'appeller "Nouveau rêve", mais avouez que c'est quand même plus joli quand il est gardé dans sa langue d'origine. Hm... Je me demande bien comment peuvent se nommer deux adorables petites filles comme vous.

Eh oui, je suis d'origine Japonaise ! Mon grand-père a rencontré ma grand-mère durant l'un de ses voyages à l'étranger pour le travail et depuis, ils ne se sont plus quittés. Il l'a ramenée en France pour la marier, ensuite, ils ont eut mon père ainsi que mes trois tantes. Papa a rencontré ma maman alors qu'elle galérait pour prendre le bus car elle était également originaire du pays du soleil levant pour visiter ce beau pays Europeen, comme quoi, c'est cool les voyages, ils permettent de faire de belles rencontre ! Notre famille vient de Kyoto et réside à Marseille. Mon accent Japonais ne ressors que lorsque j'ai une grosse dose d'émotions ou que je m'exprime dans cette langue, d'ailleurs, en parlant de langage, j'ai appris celui de mes deux pays d'origines et l'Anglais, c'est un détail, mais peut-être pourrait-il avoir son importance...

Quoiqu'il en soit, lorsque je leur adresse la parole, les deux gamines lèvent en même temps leur tête pour me regarder avec un regard interrogateur puis, elles se lèvent et courrent vers moi pour ensuite se laisser tomber sur les genoux tout en se penchant contre moi. Je les rattrapes avec mes bras, les serrant toutes deux contre moi en ayant faillit tomber à la renverse à cause de la force qu'elles venaient de mettre dans leurs gestes. Elles ne répondent pas à ma question, par contre, elles continuent de pleurer, mouillant ainsi mon pyjama fin, de couleur magenta à longues manches... Réalisant qu'elles aussi portaient une tenue de nuit, je me mets à penser que l'enlèvement, si cela en est un, à eu lieu pendant que je dormais. Eh bien, les kidnappeurs sont sacrément doués car ils ont réussi l'exploit de rentrer dans ma chambre et de me voler à mes parents sans que je ne les entendes et si je n'avais pas autant peur, je leur dirais presque bravo parce que j'ai un sommeil très léger, et le moindre petit bruit peut me réveiller.

En attendant que les petites se calment, je les inspecte du regard, ce qui me fait me rendre compte qu'elles font toutes deux cinq centimètres de moins que moi, qui ne mesure qu'un mètre cinquante, me donnant presque l'impression d'être également une enfant à leurs côtés. En plus d'être petite, les traits de mon visage me rajeunissent et me font passer pour une adolescente. A vrai dire, pour faire plus simple, j'ai un physique qui me fait passer pour une grande poupée de chiffon, ce qui explique sûrement pourquoi les fillettes se sont jetées dans mes bras sans réfléchir, au moins je ne fais pas peur, ce qui va sûrement faciliter le dialogue, lorsqu'elles se seront calmeés. Pour terminer ma description, j'ai des yeux bleus et des longs cheveux blancs qui sont fins et qui me vont jusqu'au milieu de mon dos, ainsi qu'une franche qui recouvre bien mon front, et qui est coupée de manière à ce qu'elle s'arrête quelques centimètres au-dessus de mes sourcils. Mes cheveux sont lisses et ne vont pas dans tous les sens, d'ailleurs, leur couleur n'est pas une teinture, il est vrai que cela peut paraître étrange, mais je suis bel et bien née avec cette coloration. Voilà donc comme je suis, une fille sans aucun défaut physique, à la peau pâle, qui a souvent fait tourner la tête à plus d'un garçon et qui a rendu envieuses beaucoup de filles et pourtant, je ne m'en vante pas car à mes yeux, le plus important est la beauté du coeur.

Je continue de les observer, restant patiente, jusqu'à ce qu'une réflexion me vienne à l'esprit me surprenant. L'une des petites me fait penser à ce que donnerait une union entre Mina et moi. Elle ressemble à une poupée, avec un poids bien plus approprié pour une enfant de son âge car je possède une taille beaucoup plus fine que la sienne, avec des yeux ronds de couleurs verts et des cheveux de couleurs noirs avec une coupe qui ressemble à la mienne. La couleur des cheveux et des yeux, ainsi que la silhouette sont semblable aux carastéristiques physiques de Mina, tandis que le reste, ressemble aux miennes. Oh mon dieu ! Si on pouvait avoir une fille, elle serait aussi belle qu'elle ? Wow ! J'ai hâte de voir ce que cela donnera à l'âge adulte ! Elle aussi brisera des coeurs à son insu.... Elle porte un pyjama qui est noir et blanc, tandis que l'autre en porte un qui est bleu foncé. Cette dernière ressemble un peu à l'autre au niveau de la taille et du poids. Cependant, elle a une allure plus banale, moins élégante. Elle a des cheveux bruns en batailles, qui lui vont jusqu'aux épaules. Elle a des yeux noisettes, en amandes dont les sourcils sont épais. Au bout de quelques minutes, elles se calment enfin, ce qui n'est pas pour me déplaire, je commençais à en avoir un peu marre de me faire tremper de larmes.

- Je m'appelle Ludivine Star. Dit la petite fille aux cehveux bruns avec un leger accent Anglais.

- Je m'appelle Rosalie Carton. Dit la petite fille aux cheveux noirs.

- Carton ?! M'exclamais-je d'un ton surpris.

- Vous connaissez quelqu'un qui porte le même nom de famille que moi ? Demanda la fillette avec curiosité.

- Oui, c'est... ma meilleure amie ! Elle s'appelle Mina, d'ailleurs, elle te ressemble beaucoup. Lui répondis-je avec un ton un peu hésitant car j'avais peur de révêler mon secret sans le faire exprès, ce qu'heureuse, je ne fis pas.

- C'est ma cousine ! Oh c'est donc vous la fameuse fille de son journal intime ! Une fois, quand je suis allée avec mes parents chez elle, je l'ai trouvé sur son lit, elle avait sûrement oublié de le cacher et je me suis permise de lire certaines pages avant qu'elle ne s'en rende compte. Elle vous aime beaucoup et d'après ce que j'ai lu, vous êtes adorable et la meileure chose qu'il lui soit arrivée dans sa vie ! Ce qui m'a fait me demander pour quand c'était la demande en mariage !

Rosalie parle beaucoup trop à mon goût. Je suis extrêmement gênée et à la fois, je suis très émue car je trouvais magnifique ce que Mina pensait de moi et en même temps, j'étais contene que quelqu'un de la famille soit au moins consentante à ce qu'on se marie, si cela arrive un jour.

- Mina dit aussi que vous n'êtes pas humaine. A ce qu'il paraît, vous pouvez aussi faire apparaître de la glace et la manipuler.

En entendant la dernière phrase de Rosalie, je lâche les petites filles en ayant des yeux ronds comme des soucoupes. Mina m'a donc vue utiliser mes pouvoirs sans que je ne le sache ? Pourtant, je pensais qu'elle m'avait crue le jour où je lui avais dit que je n'y étais pour rien si le trottoir ressemblait à une patinoire. Je regarde la fillette en ne sachant plus où me mettre tandis qu'elle se met à sourire, semblant contente d'elle, tandis que l'autre me regarde avec un regard étonné.

- Alors ? Vous allez nous montrer vos pouvoirs ? Demanda Rosalie en ayant une mine réjouie.

- La magie, ça existe vraiment ? Vous êtes une sorcière ? Demanda Ludivine en ayant l'air d'avoir un peu peur.

- Il y a une légende qu'on raconte de générations en générations dans ma famille. Lorsqu'un grand malheur s'abat sur la terre, un héro de glace naît pour raffraîchir les esprits ardents et enfermer dans une glace éternelle la cause du problème. On dirait bien qu'en cet instant précis la légende est en train de prendre vie. Je vous ais promis de vous protéger des méchants, quoi qu'il puisse se passer pour la suite, vous pouvez être certaines que je tiendrais ma promesse.

Qu'elles me croyent ou non, je suis plus que sincère. Elles sont des fillettes innocentes, j'ai des pouvoirs, alors autant m'en servir pour leur éviter le pire. Ces pouvoirs, je les ais depuis ma naissance. je sais m'en servir et ne les utilises que lorsque je suis toute seule car je ne veux pas avoir de problèmes avec des quidams, qui pensent que la magie n'existe que dans les livres. Personnellement, je suis contre cet avis, tout le monde en possède, sauf qu'elle ne se réveille que chez certaines personnes pour un but très précis, ce qui semble être mon cas. Rosalie a l'air subjugée par mon discour, comme si elle était habituée à fréquenter des gens aussi étranges que moi, tandis que Ludivine semble être sceptique, ce qui me laisse penser que cette petite fille est née dans une famille sans pouvoirs et pas attirée par le surnaturel.

- Fait-nous un tour de magie ! Me demande joyeusement Rosalie.

- Je ne fais pas partie d'une troupe de cirque ! Mes pouvoirs, je ne les utilises pas pour amuser la galerie ! En plus, ni vous, ni moi ne savons où nous allons. Comment ferais-je pour assurer votre protection si je gaspille mes forces dans un numéro de passe-passe ?

Je ne l'ai pas fait exprès et pourtant, je leur ais parlé avec un ton dur car je trouve cette demande très mal appropriée vu les circonstances dans lasquelles nous sommes, de plus, aucune des deux ne m'avait donné d'informations sur la destination d'où nous allions, donc j'en avais déduit qu'elles aussi étaient dans le flou. Suite à ma réponse, Rosalie eut l'air terriblement déçue et Ludivine s'était mise à trembler un peu, comme si elle avait peur de recevoir mon courrou. Je soupire en réalisant ce que je viens de dire puis, je cède et je fais apparaître une fleur de glace dans la paume de ma main, ce qui fait tout de suite retrouver le sourire à la petite aux chevuex noirs, même celle aux cheveux bruns a l'air émerveillée.

- Vous êtes la meilleure Yume ! Je vous adore ! S'exclama Rosalie en me faisant un grand sourire.

- Oh... C'est de la vrai magie ! C'est beau ! S'exclama Ludivine en étant toujours aussi fascinée sur le fait que je possédais bel et bien des pouvoirs, qui semblaient être à son goût.

- Dans ce cas, si vous êtes ravies, c'est parfait.

Sur ces bonnes paroles, je fis disparaître ma fleur. Me mettant ensuite en position assise contre l'une des parois, j'ouvre mes bras pour leur faire signe de venir s'approcher à nouveau de ma personne. Elles le font car même si j'ai un peu effrayé Ludivine, elle a bien comprit que je ne lui voulais pas de mal. Une fois qu'elles furent câlées, l'une à ma droite et l'une à ma gauche, je leur fait une esquisse de sourire.

- Dans ma famille, on a toujours été très philosophe et ouvert à de nombreux sujets fâcheux. Ma grand-mère m'a toujours dit que si une fleur n'est pas belle, c'est qu'elle sert à autre chose. Par exemple, à être mise dans une boisson médicinale. Ce qui veut dire qu'il ne faut jamais dénigrer quelqu'un lorsque tout le monde le trouve moche car il possède d'autres talents qui sont invisibles pour les yeux. Ce qui compte le plus chez quelqu'un, c'est sa beauté d'âme et une faculté d'adaptation pour toutes sortes de situations. Avec ces bases, vous êtes certaines d'aller loin dans la vie.

Je me demande si leur raconter tout ceci leur sera utile et pourtant, je ne peux m'empêcher de leur en parler. Après tout, je n'ai rien à perdre, je dois avouer que je commence à bien aimer le fait de pouvoir transmettre ce que je sais aux cadettes. Peut-être suis-je faites pour être une grande soeur ? Cela, je ne peux pas le confirmer car je n'ai pas de petite soeur, je suis le seul enfant que mes parents ont eue. A force de leur parler de tout ce qu'il me passe par la tête pour les distraires, elles finissent par s'endormir. Elles ont eut beaucoup d'émotions à gérer les pauvres chéries, je comprend qu'elles aient besoin de se reposer. En plus, ce kidnapping à briser le cycle de nos sommeils respectifs, donc il est normal qu'elles se soient écroulées de fatigue dans les bras de la première personne leur témoignant un peu de gentillesse tout en ayant un côté guerrière leur donnant l'impression qu'il ne peut rien leur arriver. Moi aussi j'aurai bien aimé que l'on me fasse la même chose, sauf que j'ai vingt ans, je sais me défendre en ayant apprit plusieurs arts martiaux différents et en plus, j'ai des pouvoirs à vous glacer le sang dont je sais très bien me servir, il est donc tout à fait normal que je me charge de leur protection jusqu'à ce que l'on sorte de ce fichu camion pour que je puisse enfin nous sortir de cette embrouille en prenant la place du chauffeur. Sur quoi on va tomber lorsque les portes vont enfin s'ouvrir ? Est-ce qu'on fera la rencontre d'hommes masqués, comme dans toute bonne creepypasta qui se respecte ? Rien qu'en y pensant, j'en ais des frissons, ce qui est plutôt ironique pour quelqu'un qui est de la glace ambulante. Je croise les doigts pour que mes pensées concernant notre avenir soient toutes érronées.

A force d'attendre notre arrivée, je vais finir par m'endormir, ce n'est pas du tout une bonne idée. Il faut que je fasse quelque chose pour m'occuper. Doucement, je retire mes bras en retenant presque mon souffle. J'ai si peur de les réveiller qu'il me semble mettre une demi-heure pour pouvoir enfin me mouvoir sans la pression de leur corps innocent sur le mien. Je me lève, je les regades dormir comme une mère veillant ses enfants puis, je me met à faire un peu d'exploration. La première chose que je remarque en balayant l'intérieur du camion avec mes deux prunelles, c'est que le véhicule semble profond avec une lumière tamisée et sans fenêtres. Depuis le temps que j'ai passé contre mon grand dans ce lieu, sûrement fermé à double tour, mes pupilles se sont habituées à la luminosité. J'avance prudamment en me demandant à chaque pas ce que je vais bien pouvoir faire comme découvertes. Au final, a part quelques bouteilles d'eaux, des boîtes de biscuits et des toilettes portatives, je ne trouve rien de bien intéressant. La seule réflexion que je peux me faire, c'est qu'ils ont tout prévu au cas où l'on se réveillerait avec quelques besoins vitaux à satisfaires. Soupirant, je braque mon regard sur le matériel de survie, voulant trouver une quelconque marque qui m'aiderait peut-être à comprendre où se terminerait notre voyage. Malheureusement, les information que je recherche ne me sautent pas aux yeux, je crois bien qu'une fois de plus, ma quête de renseignements sera vaine.

- Puis-je vous aidez à faire votre choix miss ?

- Merci, c'est gentil. Je n'ai pas faim, je réfléchis simplement à...

Une voix masculine, plutôt chaleureuse, avec un bon accent Anglais, m'a posé une question. Ne pensant pas une seule seconde qu'il n'était pas normal d'entendre un homme me parler, je lui répond machinalement tout en me retournant par réflexe. C'est en le voyant que je réalise qu'il y avait un problème ! Il n'était pas sensé être là puisque jusqu'à présent je n'avais aperçu que les deux gamines ! Rien ne pouvait indiquer sa présence jusqu'à ce qu'il m'adresse la parole ! J'écarquille mes yeux en mettant une de mes mains sur ma bouche pour étouffer le cri qui a envie d'en sortir. C'est en me retrouvant face à un garçon à moitié chien que je n'ai pas pu continuer ma phrase. Depuis quand des êtres humains sont capables d'obtenir des caractéristiques animals ? Peut-être pensez-vous que j'exagère en réagissant de la sorte, surtout en ayant des pouvoirs magiques... Je comprendrais votre raisonnement sauf que je vous rappelle que j'ai toujours fais en sorte de cacher mes pouvoirs et qu'à part moi, je n'ai jamais vu personne d'autres sortir de l'ordinaire !

A vrai dire, je ne devrais pas en avoir peur parce qu'il a un regard doux, n'exprimant aucune animosité envers ma personne, d'ailleurs peut-être envers qui que ce soit, ce qui ne colle pas du tout avec l'armure de platine protégeant tout son corps, ainsi que la grosse épée posée dans un fourreau accroché à la ceinture de l'armure, la faisant ainsi trainer sur le sol. Il a l'air de mesurer un mètre soixante et avec l'armure, il a l'air d'avoir une préstence imposante sauf que je suis sûre que sans, il doit être beaucoup plus fin. Sur ses cheveux sable blanc est posée une couronne, montrant ainsi son statut. Il a des oreilles et une queue de yorkshire de couleur beige. Sur ses chevilles et ses poignets, on peut voir des touffes de la même couleur. Son teint de peau est clair. Il a des yeux verts, une truffe de chien et des moustaches. Cependant, ce qui m'intrigue le plus chez lui, est son collier de chien avec une médaille au bout où il y a gravé dessus son prénom et l'adresse de son domicile. je ne comprend pas. Comment se fait-il qu'il ait le même collier et la même médaille que le chien qu'on avait trouvé blessé et errant dans notre jardin ? Après les quelques jours passés en fourrière sans être réclamé, on était allé avec mes parents le chercher à la SPA la plus proche après s'être renseigné où avait eut lieu son transfert. C'était un yorkshire, il avait fait le bonheur de la maison durant plusieurs années, se sauvant parfois quelques jours, mais revenant toujours jusqu'au mois passé où il avait définitivement disparut, me brisant le coeur. A présent que j'avais cette étrange créature en face de moi, vous pouvez comprendre davantage mon incompréhenssion. Au bout de quelques secondes à nous regarder, je décide de retirer doucement ma main de ma bouche.

- Vous avez volé cet accessoir à un vrai chien ? Pourquoi avoir fait ça ?

Suite à ma question, il me regarde en ne semblant pas comprendre ce que je lui dis. Est-ce qu'il comprendrait mieux ma question si je la lui pose en Anglais ? Je réitère ma question en la lui posant dans la même langue, il me regarde encore avec ce regard incrédule, comme si ce que je lui disait lui paraissait invraisemblable. Après quelques secondes à me regarder comme un imbécile, il finit par comprendre. En l'entendant pouffer de rire, j'hausse un sourcil, ne comprenant pas son hilarité.

- Lorsque vous êtiez seule, un cambrioleur a tenté de voler les bijoux de vôtre mère. Vous l'avez enfermé dans un cube de glace que vous aviez créé avec vos pouvoirs. Quand la police est arrivée, vous l'avez libéré, il s'est fait traité de fou en expliquant ce qu'il venait de se passer. Quand ils sont partis, vous avez posé un doigt sur vos lèvres en faisant un clin d'oeil.

Parfois, il s'arrêtait pour chercher ses mots, montrant très bien que le Français n'était pas sa langue d'origine. Néanmoins, ce qu'il m'a raconté me fait très peur. Je m'assied pour tenter de reprendre mes esprits. Mon couer bat vite, je me sens mal, mes pensées s'entremêlent. Le seul être au courant de la véracité de cette histoire c'est mon chien Hukapic, un yorkshire beige et sable avec des yeux verts... Je suis sur le point de m'évanouir en me rendant compte qu'il serait potentiellement possible qu'Hukapic et cet humain à moitié animal pourraient être la même personne, enfin le même chien... Enfin bon vous avez comprit, n'est-ce pas ?! Si mon raisonnement est correct alors comment je suis sensée réagir sans le vexer et sans réveiller les petites, dont la vision de cette étrangeté pourrait leur rajouter une terreur supplémentaire.

- Vous allez bien milady ? Vous... Vous venez de comprendre la réponse que j'ai donnée à votre question ?

Il a l'air un peu hésitant puis il est inquiet, finalement, il semble être un peu excité, impatient de connaître ma réaction. A ma manière d'être figée sur place avec un regard fixe, on pourrait presque me confondre avec une poupée posée là parce qu'on ne sait pas où la mettre d'autre. Je reste muette durant plusieurs secondes jusqu'à ce que je me décide enfin à parler.

- Alors... Comme ça... Ta disparition... C'est lié au faites que... Que tu es un roi d'un royaume d'humains à moitié bêtes et en venant dans notre monde... Tu... Tu as perdu ta véritable apparence ? je... Je suis terrifiée d'apprendre que... Que j'ai livré des secrets à un chien qui n'en est pas vraiment un et qui en plus m'a regardée pendant que je me changeait ou que j'étais sous la douche... C'est ultra creepy comme situuation ! Et... ça te va mieux si on parle en Français ou en Anglais ? Je peux continuer à t'appeler Hukapic ou tu vas me faire un procès ? D'ailleurs, excuse-moi, ce n'est pas par manque de respect que je ne te vousoie plus, c'est juste parce qu'on s'est toujours tutoiée, pour moi c'est compliqué de faire autrement... En plus, j'espère que tu vas me dire pourquoi tu es venu squatté chez moi... J'ai... J'ai tout le temps qu'il me faut pour t'écouter... On va où en faites ? Et l'épée ? Elle sert à quoi ? T'a pourtant une tête de gentil, alors ça te sert à quoi tout cet atirail ? R...Répond-moi !

Au début, j'étais réticente à lui poser des questions, j'avais la crainte qu'il prenne mal mes proos et à la fin, j'ai réalisé que je lui parlais comme à un ami, étant trop familière. A la fin, je me suis un peu emportée, je tremblais un peu et j'ai légèrement crié à cause de la montée d'émotions que j'avais depuis que j'étais ici et qui ne demandais qu'à être exprimée d'une quelconque manière. Hukapic me prend dans ses bras pour me réconforter, ce qui a l'air de me calmer un peu. Il me lâche pour s'asseoir à mes côtés.

- On peut continuer à parler en Français et se tutoyer, après tout, nous somme des amis de longue date, voir même bien plus vu que tu m'appellais souvent ton "chéri" ou ton "bébé", c'est à se demander si à ta manière d'agir tu ne me traitais pas comme ton fils. Je suis navré de m'êtr comporté comme un bon canidé, mais en même temps tout le monde aurait mal réagit si j'avais prit cette apparence. En plus, moi aussi j'ai vécu des moments gênants, donc on peut dire qu'on est quitte. Je me nomme Oscar de Lapattedor,

- Hukapic C'est plus joli.

- Sans vouloir vous offensez, non pas du tout. Les rares fois où j'ai aidé mes amis à faire des recherches, ils se sont tous moqués de l'identité que j'ai obtenue dans ce monde. Je suis le prince héritier d'un royaume bien éloigné de la terre, où les humain.e.s avec des attributs d'animaux vivent en harmonie. Je ne veux rien gouverner tant que celui de mon amie est dans le chaos total. Ce qui le dévore tente d'envahir les humains, c'est bien pour cette raison que je suis obligé de garder sur moi ce qui me permet de protèger les gens dans ce camion magique ainsi que toutes les autres personnes à qui je tient.

- Ahhh et c'est pour ça que tu dispraissais et que lorsqu'on t'a trouvé tu étais blessé ?! Comment tu as fait pour cacher ton armure, ton épée et ta couronne ?

- Oui, en effet, c'est à cause des ombres. Tout ce que je porte sur moi est magique. Mon épée est la seule chose que j'arrive à invoquer lorsqu'il est vraiment nécessaire de le faire. Je tente de rester discret parce qu'un chien qui se bat, ça ne se voit pas tous les jours. Nous nous rendons à Nosthéralia, le royaume des jouets cassés et abandonnés par leurs anciens propriétaires, gouverné par la reine Solène et son jumeau Arsène.

- Un royaume ? Une Reine ? Dit-moi en davantage !

- Autrefois, la reine était une personne adorable. Avec son frère, elle réparait les jouets grâce à ses nombreux pouvoirs et ensuite, elle les offraient aux autres royaumes. Le jour où ses parents furent assassinés par un chasseur de créatures magiques, elle fut trop chamboulée pour demander à ses sujets de faire les livraisons quotidiennes. Les autres royaumes, n'ayant pas encore eut vent de cette tragédie, furent déçus, s'attendaient à être gâtés vers la fin de l'année et petit à petit, arrêtèrent de venir la voir. Prenant cet abandon pour de l'hypocrisie, Solène commença à sombrer dans une grosse dépression. Ses pouvoirs affectèrent son royaume, les jouets encore présents devinrent presque tous maléfques. Certains devenant aussi noir que des ombres à cause de la noirceur de la reine. La seule chose qui repousse un peu ces monstres c'est la puisante imagination des enfants, qui se converti en une puissante magie protectrice pour les habitants encore vivants et sains d'esprits. Les enfants ne sont pas enlevés par méchanceté, sans eux on est fichu et va expliquer à leurs parents pourquoi on en a besoin, je peux t'assurer qu'il y en a peu qui nous croiraient sans appeller des scientifiques pour examiner nos cas. Pour en revenir à la reine, je suis resté son ami parce que j'ai toujours cru qu'il y avait un énorme quiproquo dans cette histoire. Je ne sais pas comment le résoudre alors j'accompagne le jouet dans lequel tu es pour être certain qu'il revienne vivant de ces expédition. Grâce aux réparations de Solène, les jouets obtienennt une conscience, c'est bien pour ça qu'ils sont autant attendus parce qu'ils deviennent des amis bien plus fidèles que des jouets ordinaires, en plus, certains peuvent changer de tailles s'ils le désirent. Il est donc assez simple de kidnapper des enfants. Je m'occupe aussi, de temps en temps, de distraire les gens lorsque le soldat rouge n'a pas eut le temps d'avertir le camion de l'arrivée des parents,

Au début, je suis morte de honte lorsqu'il me sort des vieux dossiers concerannt mon attitude. Il se présente et je me rend compte que mon délire de tout à l'heure n'était pas entièrement faux. Plus il parle et plus je me rend compte que notre monde est en danger et que la légende de mes ancêtre n'était pas qu'une histoire inventée pour m'endormir, elle était véridique ! Ces jouets devenus maléfiques suivent ce pauvre camion et entrent chez les humains pour tenter de les blesser psychologiquement ou physiquement. Je crois qu'avec mes parents ont a fait la meilleure bonne action de notre vie en s'occupant d'Hukapic car en plus d'être un prince, il est un valeureux guerrier combattant pour protèger toutes les personens qu'il croise. S'il avait succombé à ses nombreuses plaies cela aurait été une catastrophe mondiale. Je suis un peu curieuse et je l'ai interrompu quelques fois pour en apprendre davantage sur ce royaume inconnu. Cependant malgré que je comprend leur geste, je ne cautionne pas leurs actes. Par contre, je comprend mieux à présent comment il a été possible de m'enlever sans que personne ne s'en rende compte. Après tout, il suffit qu'un camion miniature profite d'une ouverture de porte pour qu'il puisse se faufiler et prendre temporairement une taille correcte afin de pouvoir aspirer ses victimes à l'intérieur. Oui, je comprend, en entendant tout ce qu'il me raconte je pourrais le prendre pour un fou, mais je vous rappelle que c'est une créature magique qui me parle donc il me semble peu probable qu'il me mente.

- Ok... D'accord... Je commence à y voir plus clair. Par contre un détail me chiffonne. En sachant que tu vivais avec quelqu'un possèdant des pouvoirs magiques, dont cette personne t'a narré une légende liée à ses pouvoirs, il ne t'es jamais venu à l'esprit qu'elle pouvait potentiellement vous aider ? En plus, tu m'expliques pourquoi vous m'avez enlevée ? Je ne suis pas une gamine et tu le sais très bien espèce de voyeur !

- Arrête de dire ça ! Je n'ai joué que mon rôle ! Enfin bref... J'avoue que le camion blanc et le soldat rouge m'ont déjà posé la question quand je leur ais expliqué chez qui je vivais. Tu es devenue comme une soeur pour moi, je ne voulais pas t'attirer des ennuis ou que tu risques ta vie pour nous, je n'ai pas envie de te perdre... Ton enlèvement c'est une décision des deux jouets en pensant bien agir pour leur royaume, ils pensent que tu es l'héroïne qui apportera la paix et sera assez forte pour sauver Solène.

Je suis touchée par le fait qu'il me considère comme quelqu'un d'important. C'est vrai qu'on s'est tout de suite bien entendu lorsqu'on s'est rencontré et je comprend qu'il veuille éviter qu'il malheur. A présent, la situation semble s'être aggravée alors ses amis ont très bien fait d'avoir agit contre son gré. Voilà que je passe du statut d'humaine à peu prêt lambda à dernier espoir pour sauver un royaume magique en empêchant leur reine de sombre définitivement dans une folie sans fin... Ouais c'est col, je me sens honorée et en même temps, hm... Je ne sais pas trop, ça me semble tellement important que j'ai de la peine à me projeter dans un avenir triomphant. Je sais que je ne suis pas dans un rêve, que c'est la réalité et pourtant, m'imaginer ramener la paix dans un royaume inconnu pourrait presque me faire croire que tout ceci n'est qu'une histoire à dormir debout. Il me regarde avec un regard tellement rempli d'espoir que je ne peux pas refuser sa requête. Ce sera moi la réparatrice de coeur, quitte à le geler si cela peut sauver tous les mondes environnant celui de Solène.

- Je... Je crois me sentir prête à affronter cette tâche... Hum... Dit-moi mon cher Oscar... Non décidément, je n'aime pas ton premier prénom, désolée pour tes parents, mais ça sera Hukapic... Enfin bref, si j'ai besoin d'une arme, au cas où je ne pourrasi plus me servir de ems pouvoirs, je peux en trouver une auprès du soldat rouge ou bien je dois attendre d'être arrivée pour m'en procurer une ?

- Nous avons nos armes respectives, il n'y en a pas d'autres. Si tu as une bonne connexion mentale avec tes pouvoirs alors tu ne devrais pas avoir de difficultés à invoquer l'arme de ton choix.

Bon, si c'est si simple que cela, il serait bien que je me mette à esseyer d'en invoquer une. Je me concentre, je ferme les yeux et étrangement, il n'y a pas une arme dans mes mains, masi de la glace, je le remarque lorsque j'ouvre mes paupières. Hukapic pouffe de rire en voyant le résultat, me faisant me demander s'il ne vient pas de me raconter des bêtises pour se venger du fait que je n'arrive pas à prononcer son prénom comme il le faut. je soupire en lançant un regard suspect à l'homme-chien tout en faisant disparaître la glace. C'est à ce moment précis qu'une secousse venant de l'extérieur, comme si quelque chose avait heurté le côté gauche du camion blanc. A voir la tête du prince, je comprend que ce n'est pas bon signe.

Suite à la secousse, je vois les deux petites courir vers moi en ayant l'air très inquiètes. On dirait bien que le bruit les réveillées. Elles semblaient vouloir me dire quelque chose, mais en voyant Hukapic, elles se turent en ayant des yeux ronds comem des soucoupes.

- N'ayez pas peur, il est de notre côté...

Je n'eu pas le temps d'en dire davantage car à nouveau quelque chose heurta le pauvre bus blanc. Ce dernier finit par s'arrêter. Les portes s'ouvrent et se referment rapidement. C'est alors que je vois un petit soldat de plomb de couleur rouge venir vers nous en devenant de plus en plus grand pour prendre une taille plus humaine. Les petites se cachent derrière moi par réflexe tandis qu'Hukapic et moi on le regarde avec un air interrogateur.

- Mes hommages chères demoiselles, je suis le soldat rouge, héritier d'une longue lignée de soldats multicolores dont le plus célèbres est mon ancêtre, ses aventures ont été tellement chantées que son évocation vous dit certainement quelque chose. Enfin bref, trève de bavardages inutiles et allons-en aux faits les plus urgents. Dehors il y a l'ombre d'une girafe géante qui tente de nous empêchez d'arriver à destination. Tant qu'elle sera là, nous ne pourrons pas mener en lieu sûr nos invitées.

En l'entendant nous parler, j'avais l'impression d'avoir à faire à un vrai général d'infanterie militaire. Il avait beau n'être qu'en plomb et être tout de rouge vêtu qu'il dégageait tout de même un certain charisme qui donnait envie de l'admirer et de le respecter.

- En quoi on peut vous aider ? Demanda Rosalie en me contournant pour s'approcher de Rouge.

- Ma chère petite, si vous êtes ici, c'est pour rejoindre Nosthérali et empêchez ce royaume de sombrer davantage dasn les ténèbres en utilisant votre imagination pour protèger ses habitants. Votre magie est si puissante que la lumière qui s'en dégage repousse l'ennemi en un clin d'oeil.

- Dans ce cas, je comprend mieux pourquoi on est là ! Tu te rend compte Ludivine ? On va devenir des héroïnes ! S'exclama Rosalie en étant enthousiaste, semblant déjà se voir comme une grande héroïne acclamée et adorée de tous pour avoir sauvées des vies.

- Euh... C'est que... Je n'ai pas envie de me battre... Répondit timidement la principale concernée en ayant l'air mal à l'aise.

- Les filles, vous ne pouvez pas sortir, c'est bien trop dangeureux, attendez que l'on soit arrivé à destination avant de faire quoi que ce soit. Nous on se charge de les repousser. Yume ! On y va !

- Euh... Hm... Oui ! Oui ! J'arrive !

Hukapic scruta intensément les fillettes en ayant l'air très sérieux puis, lorsqu'il braque son regard sur moi, je me sens un peu gênée parce qu'il me prend un peu au dépourvu, même s'il me semble plutôt logique que je les aides. Je lance un regard aux filles avant de suivre précipitamment les garçons. Dès qu'on sort en refermant les portes, je me rend compte qu'on est s'est arrêté en plein milieu d'une route déserte envie par l'obscurité. Heureusement qu'il y a des lampadaires, sinon il m'aurait été impossible de repérer la créature en face de moi. Cette girafe a l'air redoutable me fait presque peur à cause de son regard qui donnerait presque l'impression qu'elle est possèdée. Nos regards se croisent durant quelques secondes jusqu'à ce qu'elle décide de rompre le contact pour pousser un cri terrifiant. Je suis morte de peur et pourtant, je reste où je suis pour la fixer. Sans prévenir, elle se met à courir pour me charger, mais au lieu de me toucher, elle se heurte à un mur de glace. Elle a l'air étonnée, secoue sa tête pour enlever les éclats de glaces avant d'avoir un petit rictus sur son visage démoniaque.

- Tient, en voilà une jeune fille intéressante ! Rejoint notre camp et aide-nous a nous venger de tous ceux qui nous ont oublié, de cette reine infâme qui ne nous aime plus et de tous ceux qui espèrent voir notre destruction arriver au plus vite !

- Non merci ! Je n'ai rien contre vous, mais je n'ai pas envie de m'allier à des créatures qui font du mal aux autres.

- Alors dans ce cas, tant pis pour toi, tu vas mourir comme ces deux guignols !

La girafe me parle avec une voix désincarnée, me faisant penser à celle d'un démon. Elle ne semble pas être contente et insulte mes nouveaux amis, d'ailleurs, ces derniers n'attendent pas une minute de plsu pour la repousser avec leurs épées respectives. En parlant d'arme, je n'arrive toujours pas à m'en faire apparaître une, ce qui est putôt étrange. Bon tant pis, je me sert de mes pouvoirs, comme je viens de le faire, cela devrait suffir. Suite à cet échec, j'observe le combat. Les trois semblent être de redoutables combattants, aucun ne semble réussir à avoir le dessus sur l'autre. Soudain, une évidence frappe mon esprit. Si je ne peux pas invoquer d'armes, c'est parce que ma glace me donen déjà accès à plusieurs d'entre elles en les façonnant directement avec mes pouvoirs. Alors qu'Hukapic allait se prendre un coup de boule de la part de l'ombre tangible, sa tête se fracassa contre un sublime bouclier de glace. Cette fois-ci, rien ne se cassa car la glace était devenue bien plus solide grâce au contrôle mental que j'avais sur elle.

- Merci...

Mon ami aux longues oreilles se stoppa en voyant mon armure étincellante. Toutes les pièces étaient faites en une glace résistante. En dessous flottait une robe blanche comme la neige. Je n'étais plus la jeune fille kidnappée qui avait peur en se retrouvant dasn ce monde nouveau, j'étais à présent une princesse de glace, une guerrière prête à tout pour sauver la vie de ses amis et j'avoue, j'avais plutôt la classe. J'avais dans une main un bouclier et dans l'autre une épée.

- Eloignez-vous de ce véhicule et laisez mes amis tranquille ! A quoi cela vous sert de vous battre ? Esseyez de laisser la lumière entrer dans votre coeur et vous vous sentirez sûrement mieux !

M'exclamais-je en étant très sérieuse. D'où venait ce changement de comportement ? A vrai dire, c'était grâce à mes nouveaux compagnons de route. Ils avaient tout deux évoqué un point important en disant que l'imagination des enfants était une puissante magie et cette information m'avait faites réaliser que mon pouvoir n'était puissant qu'en étant quelqu'un d'inventif. J'avais donc utilisé mes pouvoirs afin d'être un peu plus classe et cette allure m'inspirait grandement dans cette bataille. L'ennemie ut un petit rictus.

- Arrête un peu ton baratin et vient me montrer si tu es dignes de l'armure que tu portes !

Dans sa voix désincarnée, on pouvait entendre une poitne d'amusement, comme si elle ne me prenait pas au sérieux. Je ne me suis jamais battue, mais j'ai l'impression de n'avoir fait que cela dans ma vie tant mes coups et mes esquives étaient fludies lorsque je me mis à l'affronter. C'était à un point où mes alliés me regardaient faire, comme s'ils assistaient à un spectacle. Au bout de quelques minutes, je finis par m'essouffler et rater une manoeuvre, me faisant tomber. L'ombre voulu en profiter pour m'attaqeur et c'est à ce moment précis que la porte du camion s'ouvrit et qu'une flèche vint frapepr le flanc de la girafe, la faisant reculer en pousant un cri glaçant. Elle n'eut pas trop le temps de contre-attaqeur car une voix plutôt jolie s'échapap du véhicule, créant ainsi une barrière de lumière si puissante que la créature eut peur et s'en alla en jurant de revenir dès que possible pour terminer le travail. Ceci étant fait, la barrière disparut tandis qu'on rentrait tous dans le camion, qui démarra en trombe, semblant ne pas vouloir traîner ici. En posant mon regard sur les filles, je pouvait voir que Ludivine avait une jolie robe de mage rouge dont la forme me faisait penser aux tenues que l'on pouvait apercevoir dans les jeux vidéos. Rosalie, quant à elle, portait tout un ensemble fait pour se camouffler dans les bois snas s'accrocher aux branches d'arbres. La tenue était donc plus masculine, mais au moins elle était pratique pour se fondre dans le paysage. J'étais admirative et à voir leurs regars, je n'étais pas la seule. On étaient toutes magnifiques.

- Eh bien mesdemoiselles, vous avez été incroyable ! Grâce à vous, je suis certain que la reine et le royaume retrouveront la force de se battre contre les ténèbres qui les envahissent. Nous affirma Hukapic avec un ton de voix très respectueux.

- Il faut que l'on reste vigilant, une nouvelle attaque pourrait survenir à tout moment. Répliqua Rouge en restant sur ses gardes.

- Je comprend mieux à présent pourquoi vous dites que l'imagination est un puissant pouvoir. Je ne suis plus une enfant et ce qui m'est venu à l'esprit m'a été d'un grand secours. Je suis aussi épatée par vos prouesses les petites, avec un peu d'entraînement et vous serez encore plus puissantes que vous ne l'e^tes déjà. Euh... ça va ? Mes vêtemetns ne font pas trop mal aux yeux ?

- On adore ! On dirait une poupée guerrière !!!

S'exclamèrent mes amis en même temps, même le solat rouge avait l'air d'accord avec leurs dires car du coin de l'oeil, je le vis opiner du chef en esseyant d'être discret. Je ne savais pas pourquoi, mais à cet instant précis, je ne savais pas si je devasi être fière ou gênée par ce compliment. Après tout, c'était bien la première fois que j'utilisais autant mes pouvoirs en si peu de temps. Suite à cet éprouvant affrontement, Rouge alla chercher des biscuits et lorsqu'il revint, il en distribua à tout le monde. C'était des biscuits au chocoalt, tout ce qu'il y a de plus classique et pourtant, en les mangeant entourée d'amis, j'avais la sensation que c'était les meilleurs que je mangeais de ma vie. Durant le trajet, les filles posèrent plusieurs questions sur tous les sujets que m'avait déjà parlé Hukapic, donc je n'avais rien à dire là-dessus, je me contentasi seulement d'écouter, finissant même par m'endormir. Dès que j'ouvris les yeux, le camion blanc se stoppa et les portes s'ouvrirent d'elles-même.

- On est arrivé !

S'exclamèrent joyeusement les miss en se précipitant à l'extérieur du véhicule. J'en fis de même, ne voulant pas les laisser toutes seules. On venait de se retrouver dans la cours d'un gigantesque château rouge et noir fait entièrement en pièces de Légos. Il semblait être très solide malgré le fait qu'il manquait des parteis, comme s'il tombait en ruine. Une dizaine de soldats de plombs multicolores vinrent à notre rencontre en ayant l'air soulagé de notre venue. Le soldat rouge alla les rejoindre en les saluant.

- Nous voici de retour au royaume des joeuts cassés. Vous prendrez grand soin de nos sauveuses en les escortant jusqu'à leurs appartements.

- Vous ne venez pas avec nous ? Demandais-je après que le soldat rouge ait terminé de donner les instructions aux autres soldats.

- Non, nous devons aller faire notre rapport au roi et à leur conseillère. C'est une tâche ardue car il ne tient jamais en place. Cependant, il n'est pas méchant alors si jamais vous le rencontrer, n'ayez surtout pas peur.

Expliqua Hukapic en ayant l'air très sérieux. Ce qu'il disait ne me rassurait pas vraiment, masi bon, je devais me contenter de cette maigre inforamiton. Une fois dans le château, on se sépare et on avance avec notre escorte. Tout semble délabré, comme si cette bâtisse était à l'abandon. Après une longue marche dans ce labyrinthe, on arrive enfin à l'endroit prévu.

- C'est ici mesdemoiselles. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites tintinabuler la clochette posée sur la table. Reposez-vous bien car bientôt on aura besoin de vos services.

C'est après avoir reçu ces renseigneemnts que j'entre dans ma "chambre". Oh mon dieu ! Ce n'est pas une chambre, c'est un palace ! Il y a tout pour pouvoir vivre confortablement sans jamais sortir Par contre, j'ai tout de même l'impression d'être dans une maison de poupée car tous les meubles et appareils électroniques me font penser aux accessoires que l'on pourrait trouver avec une poupée Barbie ou ceux en plastique permettant aux petites filles de pouvoir faire boire le thé à leurs poupées. Je me répéte peut-être, navrée, cependant, je ne vois aps trop quel autre mot utiliser pour découvrir tout ce que je vois. En gros, toute la pièce est meublée par des jouets grandeur nature. je dépose mon bouclier et mon épée contre le lit Je m'assis ensuite dessus.

- Dites les meubles, j'espère que vous n'êes pas vivant, sinon je vais me sentir très mal à l'aise.

- Ne vous en faites pas, ils ne parlent pas.

J'ai dis ce que je pensais à haute voix en souhaitant que personne ne me réponde et losque j'entend une voix, je sursaute en criant de peur. Je n'ai pas le temps de me remettre de ma frayeur que je vois un chat noir avec une couronne sur la tête. A voir son aspect, il donne l'impression d'être en peluche et d'être bien rembourré de ouate et en même temps, en fixant ses yeux verts, j'ai la sensation qu'il est tout aussi réel que moi. Par contre, les détails qui me frappaient étaient que ses yeux verts avaient un reflet jaune, me faisant penser à des yeux de personnages de mangas et sa queue était longue, mais ce qui me frappa le plus, était qu'il avait des ailes. Il sauta grâcieusement sur le lit en ayant une mine désolée.

- Pardon mamz'elle, j'étais encore à la recherche de ma couronne, je la perd tout le temps depuis que j'ai cette apaprence. Je ne savais pas qu'on allait vous donner cette chambre, sinon je n'auraias pas demandé à une domestique de me montrer comme elle joue bien de la flûte traversière, enfin si tu vois de quoi je veu xparler héhé.

En l'écoutant me parler, je me senti tout d'un coup très gênée, surtout avec son coup d'oeil qu'il me faisait. En entendant sa voix, j'avasi la sensation d'être à côté d'une personne ayant plus que la trentaine. J'avais aussi l'impression d'entendre dans sa voix un mélange entre la douceur du chat et la brutalité d'un humain bagarreur. Plus je le fixais et plus je me rendais compte que le chat qui m'adressait la parole n'était pas n'importe qui, c'était le roi de ce château !

- Oh... Euh... C'est vous le roi ?

- Affirmatif ! Il y a une époque où j'étais plsu sexy ! Ah c'était une époque merveilleuse ! Tout le monde aimait ma jumelle et je n'étais pas obligé d'absorber tous les jours les ténèbres dans son coeur pour qu'on ne finisse pas tous broyés par sa saleté de déprime ! Quand on dit que ça affecte aussi les proches, ce n'est pas une bêtise, mais je suis fort, je résiste pour nous deux ! Je suis un warrior ! Un super-héro ! Et vous ? Vous êtes au moins majeur ? ça m'agace de parler à des gamines parce que si j'ai le malheur de trop m'attacher, je me fais ensuite passer pour un cochon alors que ce n'est pas de me faute si toutes les poupées se ressemblent !

J'avoue avoir du mal à le suivre. Parfosi, il est très séreiux et tout d'un coup il semble agir comme s'il jouait dans une pièce dramatique. Malgré cela, je ne pouvais m'empêcher de me sentir toujours gênée. Est-ce que c'était parce qu'il était le roi ou parce qu'il me racontait sa vie alors qu'on ne se connaissait pas ? Ou bien parce qu'il me faisait me rendre compte qu'une profonde tristesse se cachait dans son coeur et qu'il faisait exprsè de faire l'imbécile pour cacher sa peine.

- Je me nomme Yume, je ne suis pas une poupée, je suis une humaine et j'ai vinght ans.

- Ahhh magnifique ! Vous avez le bon âge pour pouvoir tenir compagnie tout autant à ma soeur qu'à moi ! Solène adore les poupées, vu que vous leur ressemblez, vous êtes au moins certaine qu'elle ait envie de vous parler ! Ahahahahahah c'est trop cool !!!

- Euh.. Au risque de vous décevoir mon roi, je... Euh... Comment dire ça sasn vous vexer... Bon je me lance... Je suis sensée me mettre en couple dès que l'élue de mon coeur aura terminé ses études et pourra enfin partir de chez elel.

Le roi était tellement content qu'il eut l'air surprit lorsqu'avec beaucoup de peine, je lui avoue que mon coeur était déjà réservé à quelqu'un d'autre et qu'il ne m'intéressait pas. Il cligna plusieurs fois des yeux avant de se remettre à rire, me faisant me demander pourquoi il réagissait de la sorte jusqu'à ce qu'il reprenne la parole.

- Vous êtes drôle vous ! Vous pensez vraiment que cette personne est fidèle ? Elle ne s'appelel pas Oscar ! Elle ne va pas vous attendre toute sa vie ! Je ne dis aps ça pour être méchant, c'est juste qu'ici on est vite négatif à cause des mauvaises ondes de ma soeur qui sont ressenties un peu partout. Vous verrez, vous finirez par vous y faire.

J'avoue que je n'ai pas du tout aimé ce qu'il m'a dit au sujet de Mina. En comprenant pourquoi il m'avait dit cela, je me senti un peu triste pour sa jumelle. Je ne l'avais pas encore rencontrée et pourtant j'avasi le sentiment de plus en plus connaître sa personnaité au fur et à mesure que les gens me parlaient d'elle, me donnant envie de la rencontrer pour l'aider à retrouver le sourire. Après tout, je possédais en moi la glace qui devait enfermer éternellement ce qui rongeait ce royaume, il fallait absolument que j'arrive à accomplir ma misison, même si elle ne serait pas aisée. Les ténèbres qui entouraient Solène étaient tellement intenses qu'en tentant de l'en protèger, son jumeau s'était retruvé transformé en chat, j'espère ne pas me retrouver dans le même désaroi.