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 Les larmes du Phénix

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Kira Blackstar
Fondatrice
Élève de Deuxième Année
Akaryu
FondatriceÉlève de Deuxième AnnéeAkaryu
Kira Blackstar

Age : 33
Date d'inscription : 02/02/2014

Messages : 552

Feat : Ai Enma de la fille des enfers
Argent : 8010

Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeDim 26 Oct 2014 - 2:21

Bon j'ai remarqué que suite à de mauvaises nouvelles je n'avais plus trop d'inspirations pour rp et aujourd'hui, j'ai discuté avec une personne que j'apprécie beaucoup et on a parlé de fanfictions, alors du coup, moi ce soir, je me suis mise à écrire, les idées ont fusées, le 1er chapitre est terminé, il ne reste plus qu'à le corriger et à le poster, donc du coup, il me faudra votre avis, quand il sera posté, pour que je sache si ça vous plait, si c'est le cas, je ferais la suite le week-end prochain. Vu que ça sera une fic assez ouverte et plus drôle que son nom ne l'indique, si vous voulez que je créé un perso en particulier, il faudra remplir ce petit formulaire


Code:
[b] Personnage :[/b] (Important, clef, rôle secondaire)
[b]Nom :[/b] Facultatif
[b]Prénom :[/b]
[b]Age :[/b]
[b]Race :[/b]
[b]Groupe :[/b] (Méchant, gentil, neutre)
[b]Amoureux(euse) de :[/b]
[b]Ami(e) de :[/b]
[b]Ennemi(e) de :[/b]
[b]Orientation Sexuelle :[/b]
[b]Arme :[/b]
[b]Pouvoirs :[/b]
[b]Caractère :[/b] (Un petit résumé en y mettant des adjectifs)
[b]Description physique :[/b] (Petit descriptif en une courte description ou un avatar)
[b]Histoire :[/b] (Résumé)

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Spoiler:
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Kira Blackstar
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Akaryu
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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeDim 26 Oct 2014 - 22:49

Bon j'ai enfin eus le temps de faire les corrections, et je dois avouer que ça serait bien que je retourne faire des cours de français ou que je change de clavier, car il y avait des choses assez étranges dans mon texte Razz

Les larmes du Phénix

Chapitre 1
Pouet Pouet

- Oh Maxime arrête de klaxonner on est censé être discret !

- Je sais Jean, mais je peux pas m’en empêcher ! Ahahahah écoute ! Ça fait pouet pouet !

- M’sieurs Jean on arrive quand ?!!!!!

- La ferme Emilie !

C’était Maxime qui conduisait un vieux camion avec des motifs de fleurs qu’il avait volé dans ses jeunes années pour éviter de se faire attraper par les méchants policiers, vous savez, ces gars en uniformes qu’on n’aime pas ! Eh bien, ils avaient jamais réussi à le rattraper, car malgré le fait que ce vieux tas de ferraille ne dépassait pas les 80 kilomètres heure ! Il est vraiment trop fort mon ce type ! Je ne savais pas avant qu’il ne me le raconte durant notre voyage, soi-disant pour me faire taire il fallait me raconter un fait du passé, que j’avais trouvé des plus intéressants, surtout quand il m’a raconté comment, une fois, il a réussi à faire un braquage avec une lampe de poche et un couteau-suisse. En faites, monsieur Maxime est très intéressant, par contre, monsieur Jean, il a rien d’extraordinaire, on dirait qu’il a passé sa vie à faire le guet et à dessiner des plans, bref dans ce duo, il est juste là pour faire les boulots faciles, mais bon je ne peux pas lui en vouloir, il fait ce qu’il veut, c’est sa vie. Tout de même, ils font un drôle de couple d’ami parce que Maxime est toujours joyeux, casse-cou et inventif, tandis que monsieur Jean est plus discret, voir même un peu renfermé sur lui-même, je dirais même que c’est un vieux grincheux, mais au fond, il doit sûrement être très sympathique.

Bien que l’un soit plus fin et plus petit, l’autre est un peu plus en chair et est quand même un peu plus grand, donc du coup, les kilos en plus, on les remarque pas. Je ne sais pas comment ils s’habillent d’habitude, mais aujourd’hui, ils portaient des habits pour avoir l’air de deux vieux paysans ayant roulé leur bosse un peu partout, avec un petit côté hippie sur les bords, en tout cas, monsieur Maxime, avec sa casquette grise, sa chemise à fleurs et son pantalon vert, il passe assez pour le style qu’ils ont voulu se donner. Jean, lui, il porte aussi une vieux casquette usée grise et porte une vieille chemise à carreaux ainsi qu’une salopette délavée, au moins, ce qui est sûr, c’est qu’en les voyant passer, personne ne se doutera qu’il s’agit en réalité de deux gangsters qui viennent de kidnapper une jeune fille innocente, donc moi, alors que je leur avais rien demandé ! Je ne sais même pas ce que je fais avec eux et pourquoi ils m’emmènent, mais ce qui est certain, c’est que je vais les embêter jusqu’à ce qu’on arrive à destination, pour faire genre que je suis pas venue pour rien et que grâce à moi, ils auront appris ce qu’est la patience. Moi ? Qui je suis ? Eh bien, je suis Emilie ! Non rassurez-vous pas celle de la comédie musicale pour les enfants, sinon ils m’auraient pas enlevée ! J’ai que dix-sept ans et avant de les rencontrer, je vivais dans une poubelle, maintenant je vis dans un camion, enfin depuis trois heures, même si j’ai les poignets et les chevilles attachés qui me donnent l’impression d’être un saucisson qu’on ramène de loin pour être offerte aux copains pour être dégustée devant un bon verre de blanc, c’est tout de même déjà mieux.

Sinon à part ça, j’ai un bonnet blanc qui me quitte jamais, enfin presque ! C’est un cadeau que m’ont offert les sdf du quartier quand je suis arrivée pas loin de chez eux, un vieux immeuble où ils font la fiesta presque tous les jours, parce que ce n’est pas parce qu’ils sont pauvres qu’ils n’ont pas le droit de s’amuser ! Vous allez dire que c’est peut-être ringard, voir même démodé, mais moi, je l’aime bien mon vieux bonnet en coton, d’ailleurs c’est mademoiselle Angeles qui a commencé à le tricoter, puis les autres sdf du sexe féminin on prit le relai, franchement, c’est un beau travail d’équipe vous ne trouvez pas ? J’adore les sdf ! Franchement, ils sont trop cool ! Quand ils voient passer quelqu’un de riche, ils font semblant d’être handicapé pour avoir plus de sous, c’est d’un hilarant ! Parfois j’ai envie d’aller leur donner un coup de main, mais ce genre de chose, ce n’est pas pour moi, je ne veux pas m’abaisser à demander du fric ! J’ai quand même ma dignité non mais !

J’ai des longs cheveux roux qui me vont jusqu’aux omoplates, faut dire que je ne vais pas régulièrement chez le coiffeur, même si c’est un bon pote, la dernière fois il m’a tailladé une oreille, donc j’attends qu’il s’améliore avant de retourner chez lui. J’ai des yeux bleus et autours de mon cou, j’ai un foulard rouge que j’ai troué une fois par terre, inutile de le rendre, il me rend service, surtout quand c’est l’hiver ! Je porte un long pull fin à manche de couleur bleu clair avec un jeans de couleur gris foncé un peu délavé. J’ai avec moi un grand sac noir que je porte toujours en bandoulière et pour couronner le tout, j’ai des bottines qui remontent un peu sur la cheville, elles et elles sont de couleur bleu foncé. En ce qu’il s’agit de mon apparence, je suis qu’un d’assez basique, je passerais sûrement inaperçue dans la rue si je n’étais pas quelqu’un qui me ferait vite remarquée. Bon maintenant que j’ai terminé les descriptions, revenons à l’essentiel. M’sieur Jean, il était excédé par les gamineries de Maxime et moi ça m’amusait, mais vu que je n’avais rien à faire, je m’étais sentie obligée de rajouter une couche. Pff franchement, il n’était pas drôle Jean a toujours râler, il fallait que je fasse quelque chose d’autre pour me divertir, mais je ne trouvais pas quoi faire, alors malgré le fait qu’il m’avait dit de me taire, j’ouvris à nouveau la parole.

- M’sieur Jean faut pas vous énerver ! Peace and Love, comme votre déguisement !

- La ferme j’ai dit !

- Faut pas lui en vouloir, elle s’ennuie la gamine

- Ouais je me fais chier !!!!!!

- Là tu vois ? Au moins quand je klaxonne, elle ne dit rien, ça l’amuse ! Si tu veux on a qu’à mettre de la musique ! Il y a un cd, je vais le mettre

Encore une fois, Jean faisait son grincheux et Maxime faisait son gentil, bien que c’était juste pour avoir un peu d’appui, ce que je fis en riant un peu dès qu’il appuya sur le klaxon, ce qui eût l’air d’exaspérer encore plus Jean, mais moi, je m’en foutais, en faites, c’était drôle ! Lorsque Maxime remarqua un cd, moi, à l’arrière du camion entre des vieux cartons et vieilles caisses, je ne pus que rire lorsque la musique se fit entendre. C’était du Bob Marley, bien évidemment, c’était l’hymne des hippies le morceau que bien vite Jean arrêta, nous faisant ainsi comprendre qu’on n’avait pas besoin de se faire plus remarquer.

- Pourquoi vous avez arrêté ? Bob Marley c’est trop fuuuuunnn comme musique !

- Tu commences vraiment à me chauffer avec tes réflexions ! Tu as de la chance qu’on doit te ramener en un seul morceau, sinon à la première occasion je t’aurais réduite au silence définitif !

- Ne soit pas autant à cran, ce n’est qu’une gamine

- Je ne suis pas une gamine ! Et pis, pourquoi on ne doit pas me taper ?

- Parce que le boss le veut

- Ah ouais je comprends mieux ! Du coup, vu que vous êtes bêtes et disciplinés, vous obéissez pour éviter de faire dans vos caleçons quand le boss vous gronde ! Pardon, je ne savais pas !

- Tu as raison Jean, elle a de la chance qu’on n’a pas le droit de la taper…

Je me moquais bien ouvertement d’eux et bien que Maxime avait été cool jusqu’à présent, il avait dit ces dernières paroles avec un ton très sombre, houlà aurais-je touché un point sensible ? J’ai bien l’impression que sans le chef, ils m’auraient déjà transformée en punching-ball, décidément, je n’ai pas de chance, je suis tombée sur deux sbires qui n’ont de l’humour que sur certains sujets, les autres sont à éviter. Ne sachant plus quoi dire, je me tus jusqu’à un feu rouge, le moment le plus décisif de ma vie ! Oh vous savez un feu rouge, c’est assez banal, sauf quand un jeune homme profita de l’arrêt de notre camion pour pénétrer à l’intérieur en refermant la porte derrière lui, ce qui le sauva des flics qui le poursuivait, car ils ne surent pas où il était passé, par contre, cela ne le sauverait pas de la colère de mes deux gardiens.  Jean s’étant douté de quelque chose, se retourna et fût surprit en le voyant. Ils pensaient qu’en m’ayant attaché les mains derrière le dos, je ne pourrais pas ouvrir la porte, par contre, ils ne pensaient pas que quelqu’un d’autre pourrait ouvrir la porte pour se faufiler dans la meilleure cachette du monde.

- Maxime arrête-toi on a un passager clandestin !

- T’inquiète on le montre au boss, s’il plait on le garde, s’il ne plait pas on le tue.

- Oui, tu as entièrement raison, des fois je m’inquiète pour rien

- Et moi, si j’ai pas envie ?

- On ne te demande pas ton avis gamin

A vrai dire, je n’écoutais pas vraiment ce qu’ils se disaient, je regardais ce jeune homme, en position assise en tentant de me caller contre un carton. Il était beau, je ne pouvais m’empêcher de lui faire des yeux doux, bien qu’il ne me remarquait pas, j’avais l’impression d’être une ombre à ses côtés, mais ça ne faisait rien, après tout, c’était normal, il tentait de défendre sa vie en ayant l’air de regretter d’être monté dans ce camion, comme s’il avait fait une erreur, ce que je ne trouvais pas, pour moi, il avait bien fait. Il avait une épaisse tignasse noire en bataille, avec des yeux noisette. Il avait un pantalon noir à clou, un blouson en cuir, de la même couleur, d’ailleurs, il ressemblait à ceux que portait les motards, par-dessous, il avait glissé un tee-shirt gris, pas trop clair, ni trop foncé, il allait parfaitement bien avec son blouson. Il était grand et était musclé, mais ce qui m’intrigua le plus, était le sac qu’il tenait dans ses bras, qui avait-il dedans ? Je lui poserais la question en temps voulu, là, il vient tout juste de me remarquer.

- Hello le monstre !

- Comment ça « le monstre » ? Sale mufle je ne suis pas un monstre !

- Bah oui, les gens qui se font enlever dans des camions, c’est soit des monstres qui vont se faire étudier ou soit des gens qui se font tout simplement enlever, moi j’ai pensé qu’avec tes cheveux roux et ton bonnet moche…

- Critique pas mon bonnet c’est un cadeau, c’est mon trésor !

- Pff ça un trésor ? A la poubelle oui !

- Sale petit merdeux ! Si je pouvais te cogner je l’aurais déjà fait

- La ferme les gosses !

- Laisse-les ils font connaissance !

J’avais vraiment envie de l’étriper ce sale type ! Au début je le trouvais beau, mais je me suis vite rendue compte que pour qu’une relation fonctionne entre deux êtres humains, il faut que les deux s’entendent et pour le moment c’était mal parti pour que ça fonctionne entre nous deux. Le garçon semblait être très surpris que je réagisse de la sorte, j’avais presque l’impression qu’il avait raison lorsqu’il m’avait traitée de monstre, pourtant je savais que je n’en étais pas un, enfin mes parents ne m’avaient jamais dit un truc pareil, il fallait donc dire que ces dires n’étaient que des bêtises. Bon allez puisque je n’avais rien d’autre à faire, autant réessayé de communiquer avec le garçon.

- C’est quoi ton nom ?

-  Je te le donnerais si tu t’excuses !

- Pourquoi je m’excuserais ? C’est toi qui as commencé en insultant mon bonnet !

- Pourquoi tu apportes de l’importance à ce bonnet ? Ce qui a de l’importance, c’est le fric !

- Là il n’a pas tort le gamin !

- Moi ce qui m’intéresse c’est les valeurs de l’amitié et des sentiments ! Le fric il sert juste à vivre ! Quand tu en as plus, tes potes peuvent t’en donner, par contre, le contraire c’est impossible !

- Oh fortiche la gamine !

- Arrête de commenter et concentre-toi sur la route !

- Hum je vois que tu es douée en philosophie, ça t’intéresserait un duo ? Toi tu endors les gens avec un beau discourt pendant que moi je les détrousse

- Remet ton projet à plus tard, on en a d’autres pour elle !

- Les quels ?

Bien que Maxime ne puisse s’empêcher de commenter notre discussion qui était très animée, je sentais que Jean commençait à s’y intéresser un petit peu. Cependant, entre l’inconnu et moi c’était toujours aussi tendu, jusqu’à ce qu’il parle d’un projet, qui me semblait être assez crapuleux, mais je n’eus pas le temps d’y réfléchir, car Jean annonça avoir des plans pour moi. Avec l’inconnu, on avait posé la même question, on était trop synchro, ça au moins, je trouvais assez chouette, ce qui montrait qu’il y avait quand même un petit début d’affinité, vraiment léger, mais c’était déjà ça. Bien évidemment, Jean ne répondit pas, on avait sûrement pas à le savoir, ce qui me rendit folle de rage, j’avais envie de tout casser ! Déjà on m’enlevait, après on me parlait mal, puis on me traitait de monstre et enfin on me cachait des choses ! Tient au final, ils avaient peut-être pas eût une mauvaise idée en m’attachant.

- Marcus

- Quoi ?

- Bah tu m’as demandé mon nom avant, et bien je te réponds, je m’appelle Marcus

- C’est trop ridicule, je vais t’appeler Marc, comme ça, on te prendra moins pour un clown ! Moi c’est Emilie !

- Emilie comme Emilie Jolie ? On m’en a parlé. Bon on est quatre, j’ai un rôle pour chacun si vous voulez

- J’aime chanter, mais pas ce genre d’âneries !

- Pff t’es vraiment trop con Marc ! Tu crois vraiment que j’ai une tête à être une chanteuse d’opérette ? Si j’étais aussi célèbre, je ne me serais pas faite enlevée ! Dit tu ne voudrais pas me détacher ?

- Avec le plus grand des plaisirs !

Je commençais à devenir aussi excédée que Jean, pourquoi fallait-il toujours que les gens y pensent ? Non mais vraiment ! En plus il voulait qu’on chante une chanson de la comédie ! Quelle guigne ! Heureusement que Maxime était là pour intervenir, sinon je lui aurais dit ma façon de penser à cet avorton ! Cependant, il n’avait pas l’air si méchant que ça, car il avait l’air d’être content de me rendre service, service qu’il ne put pas accomplir, car Jean sorti un pistolet et tira juste à côté de nous, ce qui nous fit sursauter. Je crois que le message était clair, je n’avais pas le droit de pouvoir bouger comme je le désirais, ce qui m’intrigua de plus en plus, dommage que je ne puisse pas poser de questions, j’aurais bien aimé savoir ce qui allait m’attendre.

- Moi je n’ai pas le droit de vivre, je n’ai pas le droit de fuir. Moi je ne suis rien, je suis mon chemin, je n’ai peur de rien, pas même des gredins ! Je prendrais bien ta main, toi le bel ange rencontré par hasard à cause du destin.

- A moi ! Je pensais avoir vu un monstre, mais en faites, ce n’était pas un monstre, c’était un ange, lui et moi, on se ressemble

- Comment ça « Lui et moi ? »

- Bah ouais c’est ce que j’ai ressenti quand j’ai rencontré mon chat ! Malheureusement, j’ai dû le donner à ma sœur, vu mes activités du soir, je ne pouvais plus le garder  

- M’adresse plus jamais la parole !!!

Je ne sais pas pourquoi, j’avais commencé à chanter et Marc m’avait suivie, c’était magique, sauf au moment où il me dit que ces paroles n’étaient pas pour moi. Je ne sais pas pourquoi, je m’étais encore montrée très idiote en ayant chanté ce qui me passait par la tête et du fait qu’il me réponde, je me suis mise à penser que peut-être il y avait enfin quelque chose, même pas, il ne pensait qu’à son chat cet abruti fini ! Je m’énervais à nouveau et lui cria dessus. Jean m’avait regardé faire en souriant très faiblement, ce qui m’avait surprise, d’habitude, il était tout le temps grincheux, est-ce que c’était à cause de ma chanson ou de la chaleur que je sentais monter un petit peu suite à mon énervement. Marcus, quant à lui, était toujours choqué par le fait que je l’avais engueulé, il ne comprenait rien à rien le pauvre garçon et il préférait éviter de demander pour éviter de se faire à nouveau agresser, ce qui était tout à fait compréhensible. Cette fois-ci, plus personne ne disait rien, c’était le silence total jusqu’à ce qu’on se parqua dans un vieux parking aux allures délabrées. Un homme portant un grand manteau noir avec une capuche qui recouvrait son visage, semblait nous attendre avec une certaine impatience. Avant d’ouvrir la porte, Maxime nous adressa une dernière fois la parole

- Quoi qu’il arrive, ne dit rien gamin, quant à toi jeune fille, tu ne risques rien, alors si on agresse le petit n’hésite pas à t’exprimer.

Sur ces mots, Jean et Maxime sortirent. Ils ouvrirent la porte de derrière, Maxime me prit sur son épaule comme un sac de patate, tandis que Jean se contenta de faire signe à Marcus de le suivre, ce qu’il fit. Une fois tous hors du camion fleurit, la porte fût refermée, tout le monde s’en alla vers ce mystérieux homme. Une fois devant lui, Maxime me lâcha, pas très doucement, ce qui fit que j’atterris sur les fesses, ce qui m’arracha un petit cri de douleur, ce qui fit ricaner l’homme que je toisais avec un regard sombre.

- Ce n’est pas drôle ! Je ne suis pas un saucisson qu’on largue où l’on veut !

-Et pourtant, il est bien mignon le saucisson, j’en croquerais bien un bout

Dit-il en s’étant approché de moi pour caresser mon visage avec sa main droite qu’il avait baisée. Il avait la main froide, d’ailleurs elle avait l’air tellement squelettique que c’était à ce demandé s’il était vraiment un humain. Je ne pus m’empêcher de trembler de peur et de dégoût en entendant ce qu’il venait de dire avec une voix légèrement perverse qui signifiait très bien ce qu’il avait envie de faire et franchement, je n’avais pas trop envie de tester aucunes expériences avec ce type que je trouvais trop louche pour être honnête. L’homme se mit à me caresser le visage en ayant l’air d’aimer, ce que je n’appréciais pas du tout, alors je m’écartais en me laissant tomber sur le dos, puis je me retournai et tenta de me barrer du mieux que je le pouvais, ce qui amusa mes kidnappeurs et qui inquiéta Marc qui avait l’air aussi apeuré que moi. L’homme ne prit pas note de cet affront, il tendit sa main droite en la faisant bouger dans sa direction, ce qui était bizarre, c’était qu’à ce moment précis, je me senti tirée par une force psychique qui me ramena à lui dans la même position qu’avant, sauf que cette fois-ci, il posa ses mains sur mes épaules.

- Tututututut on ne s’enfuit pas c’est très malpoli de fausser compagnie aux gens !

- Et c’est aussi très malpoli de les retenir ! Lâchez-moi ! Vous n’avez pas le droit de me retenir contre mon gré !!!

- Oui bien évidemment ! Bon je vois qu’elle est en pleine forme, elle est un peu sauvage, pas très bien habillée et… Oh tient c’est quoi ? Je n’avais pas vu cela avant ! C’est quoi jeune lady ? Un catalyseur ? Un pompeur de chaleur ?

- Nan c’est un simple bonnet et interdiction d’y toucher c’est mon trésor !

- Un trésor dites-vous ? Tss c’est tellement laid ! Je vais faire en sorte qu’il soit un véritable trésor !

Encore une fois, je m’énervais pour rien, car l’homme se fichait bien de ce que je pouvais penser, un peu comme les autres personnes dans ce camion, qui eux, n’osaient décidément rien dire, ce qui m’énerva d’avantage. En plus, qu’est-ce qu’il avait à me traiter comme un animal en me tapotant la tête ? Qu’il la mette plus bas sa main que je puisse le montrer comment j’étais sauvage ! Quand il se mit à parler de mon bonnet, j’eus des yeux ronds en ayant l’air étonnée, je le fus encore plus lorsqu’il le prit et souffla dessus, ce qui le transforma en chaînette en or avec un pendentif en forme de flamme, je ne savais pas que la magie existait vraiment, moi j’avais toujours vécu sans et puis, j’avais toujours cru que c’était bidon, mais en faites, ce n’était pas le cas. Marcus eût l’air out autant choquée que moi, ce qui me rassurait au moins, il n’y avait pas que moi qui n’était pas au courant que la magie n’était pas que du trucage fait par des artistes. Il me le mit autour de mon cou en ayant l’air satisfait, puis remarqua enfin la présence de mon allié.

- Et lui ? Qui est-ce ?

- Et bien c’est…

- Mon frère !

- Votre frère ?

- J’y peux rien-moi si maman l’a adopté !

- J’ai connu cette femme, elle était si délicieuse, pourquoi ne m’aurait-elle jamais parlé de lui ?

- Bah parce que c’est un enfant trouvé tient ! On est pas souvent très fier quand on a fait une connerie en pensant repêcher un chien et qu’au final c’est un garçon, elle ne voulait pas que vous, vous moquiez d’elle en révélant son défaut.

A ce que j’avais compris, il fallait très vie que je trouve un compromis pour éviter qu’il ne se fasse tuer. Maxime tenta de se justifier, mais je ne sais pas pourquoi, je répondis du tac au tac à sa place, comme si je savais déjà la réponse à la question. L’homme n’eût pas l’air de me croire, mais bon au final, il eût l’air d’avoir avalé mes bobards, j’espérais ne pas avoir fait tout cela pour rien et qu’il me rendrait la pareille, après tout, de mon côté, on avait toujours vécu comme ça avec mes potes sdf, ce n’était pas parce que les autres ayant de l’argent et un problème que j’allais les laisser tomber, au contraire, car j’étais trop gentille, enfin c’était ce que j’étais en train de me dire dans ma tête. L’homme fini par rompre le silence en riant d’un rire glacial, puis fit apparaître une mallette remplie d’argents aux deux complices

- Tout travail mérite salaire, voilà le vôtre, je savais qu’encore une fois, je pouvais vous faire confiance. Quant à toi jeune homme, même sans pouvoirs tu peux rester, sur ce je vous souhaite le bonsoir messieurs !

Après l’avoir remercié, Maxime et Jean s’en allèrent au volant d’une voiture de sport, comme quoi, c’était pratique d’avoir un employeur qui était un manipulateur de magie, enfin c’est ce que je pensais pour leur cas, par contre pour le nôtre, je me disais que ça n’allait pas être la joie, de plus, je ne comprenais pas vraiment, d’après lui j’avais des pouvoirs, ce que j’ignorais jusqu’à présent. Etaient-ils puissants ? Cela expliquerait peut-être la raison pour laquelle il avait tant insisté pour m’avoir entre ses mains. Il utilisa à nouveau son pouvoir, puis nous fit disparaître tous les trois. Où est-ce qu’on allait atterrir ? Je me le demandais bien, d’ailleurs j’espérais arriver à l’endroit prévu en un seul morceau, car c’était la première fois que je me faisais téléporter, je ne savais donc pas ce qu’il fallait que je fasse, donc je laissais l’homme nous guider. Vivement qu’on arrive, que je sache enfin ce que je suis et ce qu’il me veut ![/color]

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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeSam 15 Nov 2014 - 17:56

Désolée de n'avoir pas réussi à tenirl le rythme, mais ne vous en faites pas, voici enfin la suite Pour éviter l'incohérence de narration, la fic est racontée par Emilie, puis par Marcus, car ne se situant pas aux mêmes endroits, il était difficile de faire narrer l'histoire que par Emilie =)

Chapitre 2
Cui-Cui  

Il faisait noir, si noir, puis tout d’un coup, je senti un souffle chaud sur mon cou. J’ouvris petit à petit les yeux. Qu’est-ce qui m’était arrivé ? Je m’étais évanouie ? Si c’était le cas, alors cela voulait dire que j’étais une petite nature, car je n’avais pas supporté le trajet. Même en ayant ouvert les yeux, il ne faisait pas plus jour, les ténèbres semblaient régner en maître dans cet endroit, heureusement que des lanternes multicolores et toutes plus jolies les unes que les autres, étaient présentes pour apporter un peu de luminosité et de chaleur. Comme une gamine, je levais la tête en ouvrant grands mes yeux, car j’étais émerveillée, c’était vraiment magique !

- C’est beau hein ?

Cette voix me fit sursauter et me fis revenir sur terre par la même occasion, ce qui me permit de réaliser que je ne portais plus des cordes à mes poignets, mais à présent des chaînes à mes poignets et à mes chevilles. Est-ce que c’était mieux que des cordages ? Peut-être, au moins, ils me sciaient moins ma chair et me permettaient de faire plus de mouvements. Cependant, ce que je me demandais, c’était pourquoi être enchainée à trois barres de fer fixées sur le sol ? N’étais-ce pas mieux de m’enfermer complètement dans une cage s’ils ne voulaient pas que je m’enfuies ? Là, au beau milieu de la pièce, j’avais l’air un peu ridicule, on aurait presque dit qu’on m’avait fait une mauvaise farce. Je remarquais par la même occasion que Marc n’était pas là, où était-il passé ? On l’avait emmené ailleurs ? Il fallait que je le sache, car il était la seule personne à qui me raccrocher dans cette galère pour que j’évite de sombrer et devenir aussi sombre que cet endroit. L’homme encapuchonné qui m’avait emmenée ici sorti de l’obscurité et s’avança vers moi.

- Enfin réveillée ?!

- Non je dors encore, ça ne se voit pas ? Il est où Marcus ?

- Marcus ? Ah ! Le jeune homme de out à l’heure !

- Ne faites pas l’étonné, vous savez très bien de qui je parle !

- Il n’est jamais bon de s’énerver ! Il est en train de se faire de nouveaux amis avec qui il
travaillera dans la joie et la bonne humeur au chantier, après tout, il y a tant à faire par ici, il ne s’ennuiera pas.


- Enfoiré !

Il voyait que ne pas savoir où était mon nouvel ami m’énervait et il faisait bien exprès de faire comme s’il ne savait pas de quoi je parlais, comme s’il voulait me tester, ce qui m’énerva d’avantage. Lorsqu’il me révéla ce qu’il avait fait du beau Marcus, mon sang ne fit qu’un tour. Tout en l’insultant, je tentais de le frapper, mais je ne le pus pas, car mon poing se retrouva assommé contre les trois barreaux qui se courraient après, ce qui me fit lâcher un petit cri de douleur et de surprise, je comprenais mieux maintenant pourquoi il avait placé ces trois barres e m’y avait attachée, ainsi il ne risquait pas grand-chose. Attends un peu mon gaillard, tu verras quand je serais libre ! En tout cas, c’était ce que je pensais en lui lançant un regard noir.  

- Est-ce que ce regard si noir est pour moi ? Je ne pense pas l’avoir mérité, je vous ai sauvée de la rue !

- Vous m’avez privée de mes amis et je devrais vous être reconnaissante ? Vous ne vous payez pas un peu ma tête par hasard ?

- Aucunement jeune lady ! Des sans-abris ne sont pas des gens très recommandables, c’est ce
que disais souvent votre mère.


- Arrêtez de parler de ma mère !

- Et de quoi voulez-vous que je vous parle ?

- De vous peut-être

- Ah très bien ! En faites tout a commencé un dix avril…

- Non ! Non ! Non ! Je m’en fou de votre date de naissance !

Ce gars était des plus insupportables et le problème était qu’il prenait un malin plaisir à se moquer de moi où à parler de sujet sensible qu’il ne connaissait pas. En faites, cela m’étonnait qu’il connaisse ma mère, car si cela avait été le cas, il serait venu nous aider lorsque le jour le plus dramatique de ma vie m’est tombé dessus. Et oui qu’est-ce que vous croyez ? Que j’étais à la rue parce que j’avais plus un sous ? Et bien ce n’était pas le cas, j’étais à la rue, car ma maison avait brûlé.

- Pourtant c’est très important une date d’anniversaire !

- Oui pour vos amis, votre famille, mais vu que vous n’êtes ni l’un ni l’autre je m’en fou ! Dites-moi juste votre nom et si vous êtes un allié ou un ennemi, ça sera déjà pas mal puisque vous ne voulez rien dire à votre sujet !

- Appelez-moi Dark Skull, c’est comme ça que tout le monde m’appelle et en ce qui concerne mon camp, c’est à vous de juger ce qui vous semble le plus juste.

- Vous m’avez faite enlevée, donc vous êtes un méchant !

- C’est un point de vue qui se tient. Pour ma part, il faudrait aussi que vous me parliez un peu de vous, moi aussi j’ai très envie de vous connaître un peu mieux !

Il n’avait pas tort, après tout, c’était très important les dates d’anniversaires, il ne fallait pas les oublier. Pour ma part, je ne me souviens jamais des dates de tous mes amis, alors je les notes sur un petit calepin, sinon je serais obligée de le leur souhaiter tous les jours pour être sûre de n’oublier personne, mais à force, ils me trouveraient sûrement soulante, donc au final, mon idée n’était pas si mauvaise. Je voulais tout de même savoir qui il était et il me répondit enfin ! Waouh qu’elle chance j’avais ! Bon c’était assez flou comme informations, mais au moins, je savais comment l’appeler. Au fil de la discussion, il me fit comprendre que lui aussi voulait me connaître. Bien ! Qu’il me pose des questions  j’y répondrais ! Il claqua des doigts et un cahier apparu, déjà ouvert, avec une plume qui flottait dans les airs, à mon avis, il était vraiment calé en matière de magie, ce qui m’impressionnait et m’impressionnerait sûrement toujours, même si j’apprenais à m’en servir.

- Moi aussi j’ai besoin de savoir les banalités ! Nom, prénom, âge, groupe sanguin, sexualité, lieu de domicile, famille, numéro de téléphone allergies, centre d’intérêts, les hobbies et etc.

- Vous êtes gonflé de me poser toutes ces questions alors que vous ne voulez même pas me dire votre nom ! Bon puisqu’il le faut vraiment… Bonjours mesdames et messieurs, aujourd’hui, nous accueillons dans notre réunion des alcooliques anonymes un nouveau membre…

- Abrégez !

- Pff vous n’êtes pas drôle ! J’m’appelle Shym’s Emilie, 17 ans, je suis orpheline depuis que mes parents ont été enlevés peu de temps avant un incendie, j’ai pas de téléphone et je suis du groupe 0 négatif.

- Quoi ? O négatif ?! Il est très recherché, car il est universel, mais si vous devez faire une transfusion, vous serez bien embêtée puisqu’il faut quelqu’un de votre groupe.

- Oui, je sais, merci pour cette information inutile ! J’aime les mecs ! D’ailleurs pourquoi demander ma sexualité ?

- Ca fait partie du questionnaire !

- M’ouais c’est une excuse parmi tant d’autres ! Je vivais dans une poubelle, maintenant j’ai changé d’appart, je viens de trouver un petit appart, il a une vue imprenable sur le plafond, par contre, je n’ai pas encore eût le temps de monter les meubles…

- Vous en faites pas, je suis un artiste, je vais vous faire quelque chose de chouette pour que vous, vous sentiez comme à la maison !

- Inutile de me mettre des effluves d’ordres et des veilles épluchures d’oranges, je veux quelque chose qui ressemble à une VRAI chambre !

- C’est que madame est difficile en plus ?

- Je ne suis pas difficile, je sais ce que je veux, c’est différent et puisque je risque d’être coincée ici un long moment, autant que le coin me plaise !

Je m’attendais à ce qu’il me pose des questions, mais je ne pensais pas qu’ils m’en poseraient autant ! Puisque je n’avais rien à faire d’autre, je jouais le jeu et y répondis. Toutefois, je tentais de faire un peu d’humour, mais vu que ça ne plut pas, je lui répondis franchement, enfin pas totalement, car je me permis de me moquer de lui en lui faisant comprendre que sa petite remarque sur mon sang était une information déjà acquise. Tout de même, je ne pensais pas qu’il serait autant étonné, j’ai cru qu’il allait tomber à la renverse ! Se rendant compte que la conversation était longue, il fit apparaître une chaise et s’assit dessus, tandis que moi, je restais toujours debout derrière mes trois barres de fer. Il fût aussi très surpris lorsque je lui demandais pourquoi il voulait savoir ma sexualité, pourtant, on me voyant, il pouvait bien se rendre compte que j’avais une tête à aimer les garçons ! Quoi qu’il en soit, je repris ma discussion où je l’avais laissée, tout en me rendant compte qu’il n’avait pas été surprit lorsque je lui avais parlé de mes parents, j’étais vraiment en train de me demander s’il n’y avait pas eût une manigance entre eux pour qu’il ait l’air de si bien la connaître. En échangeant quelques mots avec ce dernier, je me rendis compte qu’il avait très bien comprit ma petite dose d’humour au sujet de ma nouvelle demeure, car je le surpris à avoir un sourire au coin de ses lèvres. Moi aussi j’avais très vite comprit en me rendant compté que j’allais passer plus qu’une nuit aussi, vu comme c’était parti, j’avais bien l’impression de passer une année en sa compagnie, même plus s’il le désirait.

- Il me faudra un lit, un bureau, un dressing, une armoire, une bibliothèque et aussi quelques vêtements, parce qu’un dressing vide c’est triste ! Triste tout autant que cette pièce ! Il faudra en plus changer les murs pour les rendre plus flamboyants, et puis peut-être accessoirement enlever les barres et les chaînes, comme ça, ça sera parfait !

- Mais bien sûr ! Et puis je suppose que vous voulez aussi des livres dans votre bibliothèque ?

- Bien évidemment ! Et peut-être même une tv, ça pourrait être super chouette !

- Bon il ne faut pas non plus trop pousser ! J’ai tout noté, il faudrait peut-être passer à la suite de mon questionnaire !

- Je suis allergique aux hommes encapuchonnés, vous feriez mieux de la retirer !

- Je note donc que vous n’en avez pas et c’est mort pour que je vous montre mon visage !

- Pourquoi ? Il est si moche que ça ?

- C’est mon secret et vous n’êtes pas obligé de le connaître !

- Si parce qu’en ce moment vous êtes mon centre d’intérêt ! Mon hobbies c’est de harceler mon kidnappeur jusqu’à ce qu’il craque et me dise tout !

- Petite sotte !

Je voulais tout savoir de lui et lui, voulait tout savoir de moi, sauf que l’ennui était qu’il ne voulait rien dire, donc du coup, moi ça ne me donnait pas envie de lui donner des informations sérieuses. A mon avis, Dark devait avoir un problème au visage ou au corps pour qu’il ne veuille pas le montrer, d’ailleurs, il avait été très catégorique là-dessus, je ne pourrais sûrement pas lui faire changer d’avis. Il n’avait pas l’air d’aimer que je lui raconte n’importe quoi, du coup, il s’énerva un petit peu, en faites, il avait juste haussé le ton de sa voix, rien de bien méchant, après tout s’il voulait que personne me frappe, lui aussi ne devait pas le faire, donc du coup, je ne risquais pas grand-chose. En attendant qu’il se soit calmé, je me mis à penser à cette chambre que je désirais posséder, puisque je ne pouvais pas sortir d’ici autant avoir une chambre confortable, peut-être même qu’avec un peu de chance j’aurais la télévision, bien que je n’y croyais pas trop, parce qu’à voir la moue qu’il avait faite quand je lui en avait touché un mot, me faisait bien comprendre qu’il n’était pas chaud pour en mettre une dans ma future chambre. Lorsqu’il se fût enfin calmé, il se leva de la chaise en faisant signe à ses affaires de se poser dessus.

- Bon puisque vous voulez absolument tout savoir, je vais vous dire pourquoi personne n’a le droit de vous frapper et la raison pour laquelle vous êtes ici, comme ça, peut-être serez-vous un peu plus coopérative.

- Ouais chouette c’est une bonne idée !

Moi j’étais contente qu’il me dise enfin ce que je voulais tant savoir. Cependant, je me demandais pourquoi il avait l’air si gêné et si hésitant à me dire la vérité. Alors que je le scrutais avec un regard fixe, je sentais mon cœur battre de plus en plus vite, comme si j’avais peur de ce qu’il allait me dire. Au bout d’un moment, le suspense s’arrêta et il prit enfin la parole.

- Vous êtes un phénix

- Comme c’est poétique ! Je n’attendais pas autant de compliments de votre part !

- Ce n’était pas un compliment…

- Vous, vous payez encore ma tête hein c’est ça ?

- Pas du tout ! Vous êtes un phénix !

- Quoi ? Moi ? Un phénix ! Je ne sais pas renaître de mes cendres, je ne sais pas voler et encore mieux ! Je ne suis pas un piaf légendaire !!!

- Et pourtant c’est la vérité ! On ne voulait pas abimer le rare exemplaire que nous avons enfin trouvé ! Quoi que, on ne s’attendait pas vraiment à vous trouver dans un endroit aussi sale !

- Vous mentez ! Si j’en suis un, prouvez-le-moi !

- Ne vous énervez pas, c’est la stricte vérité ! Vous avez des plumes aux oreilles !

- Ce sont mes boucles d’oreilles qui ont des plumes, pas mes oreilles ! Crétin !

- Touchez vos oreilles, comme ça, vous comprendrez enfin que je ne suis ni un menteur, ni un crétin !

Je n’y croyais pas, pour moi, toute cette histoire n’était qu’une farce ou bien un terrible mensonge qu’il me disait pour que je ne pose plus de questions et pourtant, il avait l’air si sérieux. Je ne pouvais m’empêcher de m’énerver contre lui, je ne voulais pas y croire, je niais l’évidence que ces propos soient véridiques et pourtant, je senti, en levant ma main jusqu’à mon oreille droite qu’il disait vrai. Je sentais sous mes doigts des plumes ! Des plumes ! Oui mesdames et messieurs, c’était véritablement des plumes et c’était horrible de se rendre compte que sur ce coup, il avait eût entièrement raison. N’arrivant toujours pas à y croire, je m’arrachais une plume, ce qui me fit mal, ce n’était pas une illusion, elles étaient bien réelles. Je la plaçais ensuite devant mes yeux, puis je m’agenouillai et plaça mes mains devant mes yeux pour pleurer, Marcus avait raison, j’étais véritablement un monstre ! L’homme prit la même posture que moi et pleura aussi, mais pas pour la même raison.

- C’est merveilleux ! C’est le plus beau jour de ma vie !

- Pour moi, c’est le plus sombre !

Il se releva en ayant l’air étonné, ne comprenant pas pourquoi j’étais aussi triste, pour lui, être un phénix semblait être la meilleure chose qui puisse arriver à quelqu’un, ce que je ne trouvais absolument pas. J’allais mourir et renaître de mes cendres indéfiniment et à force, je perdrais tous les êtres qui me seraient chers, car eux, finiraient par mourir de vieillesse, ce que je trouvais affreux ! Je ne voulais pas de ce pouvoir ! Je voulais continuer à être une fille à peu près normale ! Je l’entendis se relever, je pouvais même sentir ses yeux se poser sur moi, mais à l’heure actuelle des choses, je m’en foutais qu’il me dévisage de la sorte.

- Il y a pourtant un temps où les dieux avaient décidés qu’un seul phénix était stupide, alors ils firent en sorte qu’il y en ait d’autres pour servir de gardiens protecteurs, mais malheureusement,  ils ont presque tous disparus en même temps que la magie et les autres créatures. Par chance, il en reste encore un ou deux, mais ils se cachent en se fondant parmi les humains en se faisant passer pour eux grâce aux dieux qui leur ont transmis ce don, c’est plutôt ingénieux de leur part, vous ne trouvez pas ?

- Je m’en fou je ne veux pas en être un !

- Si les dieux vous ont permis d’en devenir un, ce n’est pas pour rien ! Bientôt, vous, vous rendrez compte que ce pouvoir est magnifique et vous ne voudrez plus vous en passer ! Je vous laisse vous reposer un peu, je reviens plus tard

Pour être honnête avec vous, je me fichais éperdument de l’histoire des phénix, des dieux, des créatures et de la magie, moi tout ce que je voulais, c’était redevenir comme avant. Se rendant compte qu’il perdait son temps, Dark Skull prit ses affaires, fit disparaître la chaise, puis tourna les talons et s’en alla en me laissant seule avec ma tristesse.

Pendant ce temps, du côté de Marcus.

Peut-être que la petite princesse était bien traitée, mais en ce qui me concernait, ce n’était pas du tout mon cas ! On m’avait jeté dans une cellule, puis on m’avait mis un bracelet doré autours de la cheville, gauche, puis on m’avait envoyé sur le chantier aider à la construction d’un drôle d’édifice. Pourquoi construire un autel aussi grand pour y donner des offrandes aux dieux ? A mon avis, si le type était assez fou pour recruter de nouveaux esclaves, il n’était pas étonnant qu’il veuille quelque chose d’aussi étrange. Puisque j’étais nouveau, le surveillant avait été assez sympa, car il m’avait donné quelque chose de facile à faire, selon lui et il avait peut-être raison, car les autres avaient été engagés pour faire des travaux bien plus pénibles. Tout de même, quel boulot ingrat ! Et dire que toute ma vie j’avais réussi à échapper à la police pour éviter la prison ou les travaux forcés, aujourd’hui j’avais la totale ! Je pris une brique et j’allais la mettre à sa place, lorsque soudain j’entendis un gros « boum » et senti la terre trembler comme s’il y avait eût un séisme. Au loin, j’aperçu un homme à terre. Ne sachant pas ce qu’il c’était passé, je balançais ma brique, qui atterrit sur le pied d’un autre prisonnier.

- Désolé, pas fait exprès !

Déclarais-je en courant le plus vite que je pouvais en direction de l’homme. Je dois avouer qu’en tant que voleur, j’étais normalement quelqu’un qui ne pensait qu’à lui lorsque j’étais seul, mais lorsque je participais à une activité de groupe et que je n’étais pas obliger de voler, je pouvais être très solidaire et soucieux des autres. Lorsque j’arrivais enfin devant l’homme, je pu me rendre compte qu’il s’agissait d’un géant qui devait faire au moins dans les quatre mètres de haut. Wow j’avais vu une fois un géant dans ma vie, mais je dois avouer que même si je savais à quoi cela ressemblait, je ne pouvais m’empêcher d’être impressionné et fasciné.

- Hey ça va monsieur ?

- ça irait mieux si je n’étais pas exploité à longueur de journée ! Tu as vu le terrain ? Il fait au moins cent kilomètres en longueur et en hauteur, de plus, on doit travailler sans presque se reposer et il faut creuser, tirer, pousser, assembler… tant de choses à faire et qui doit se coltiner les travaux les plus durs ? Moi ! Je suis éreinté ! Oh, mais dit-moi, tu es nouveau toi !

- Ouais, je me suis fait engager récemment pour un petit boulot dans l’entreprise de construction ! S’ils sont si monstrueux que vous le dites, pourquoi ne vous enfuyez pas ?

- On ne peut pas crétin sinon on l’aurait déjà fait ! Je sais que tu es fatigué, je le suis aussi, mais s’il te plait Ryô relève-toi sinon on va avoir des ennuis

- Je sais, désolé ma petite fleur !

- Wow t’es une sacrée nana pour ne pas avoir peur d’un géant ! Pourquoi on ne peut pas se tirer d’ici ?

- Je ne vois pas ce qu’il y a d’impressionnant à être amie avec un géant et ne pas en avoir peur. On ne peut pas s’enfuir à cause de ces bracelets qui entravent nos pouvoirs.

- Pour y arriver, il faudrait détruire la télécommande que possède le gardien, ce qui détruiraient le système de sécurité et nous permettrait de nous échapper, ainsi que de retrouver nos pouvoirs, car sans le système, les bracelets ne fonctionnent plus et se détachent d’eux même, ce qui n’est pas possible en temps normal, mais nous sommes tous si fatigués que nous ne pouvons le faire nous-même !

- Comment vous savez tout cela ?

- Parce que l’un de nos camarade a essayé, mais le résultat est qu’il s’est fait attraper et il en est mort.

- Wow la vache ils ne rigolent pas ici ! En faites, ça va servir à quoi cet autel ?

- C’est un autel construit pour les sacrifices, mais nous ne savons pas qui va se faire sacrifier, ni quand ! En tout cas, ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas nous, ils nous trouvent tellement insignifiants qu’ils ne prennent même pas la peine de nous tuer, sauf quand on tente de se rebeller, je pense que tu dois avoir compris qu’ici, on aime pas les créatures magiques !

- Qu’est-ce que vous faites ? Retourner travailler bande de tire-au-flanc !!!

En faites, pour tout vous dire, je les trouvais bien plus sympathique que je ne le pensais, même si je m’étais fait traité de crétin par une jolie jeune fille. Elle avait des longs cheveux bleus azures, des yeux verts et une très jolie paire de… enfin vous comprenez qu’en étant un homme, ce genre de détail ne passait pas inaperçu, surtout lorsqu’ils n’étaient pas petits… Enfin bref, la demoiselle portait un chemisier, qui à l’origine devait être blanc, car à force d’être salit il commençait à devenir gris ainsi qu’une jolie jupe de couleur bleu foncée et comme soulier, elle ne portait que des ballerines, la pauvre, elle devait avoir terriblement mal aux pieds à force de travailler ici. Quant au géant, il avait des cheveux bruns pas du tout coiffés, des yeux de la même couleur qui étaient cachés par une paire de lunette dont la monture était noirs, et oui, même les géants pouvaient avoir des problèmes oculaires !

Il portait un costard avec une cravate, le pauvre, il avait sûrement dû être attrapé juste après ou avant un évènement important, même si à présent le costume semblait être déchiré à plusieurs endroits, il faudrait tout de même que je lui demande un jour d’où lui était venue l’idée de porter un pareil vêtement ! Tout en discutant, je l’avais vu se coucher sur le ventre pour pouvoir bien nous regarder, tout en ayant sa tête sur les paumes de ses mains dont les coudes étaient posés sur le sol pour pouvoir encore mieux nous voir. En discutant avec eux, j’avais appris qu’on ne pouvait pas s’enfuir d’ici, à moins d’agresser le gardien, ce que j’essayerais de faire dès que j’en aurais l’occasion.

J’avais aussi appris qu’on allait sacrifier quelqu’un ! Qui ? Je n’en savais rien, tout ce que j’espérais, c’était que ce n’était pas la jeune fille qui m’avait fait me retrouver dans cette galère, car bien qu’elle n’était pas ma sœur comme elle l’avait fait croire, elle avait tout de même tenté de me protégé et ça, je ne l’oublierais pas, c’était donc pour cette raison que ça m’embêterait qu’on la tue. Le gardien fini par remarquer qu’on ne travaillait plus et vint nous remettre à l’ordre. Sa tenue ressemblait à celle qu’avait les gardiens de zoo avec la casquette en plus, ce qui n’était pas très gentil pour nous, car cela me donnait l’impression d’être une vulgaire bête dont on avait trouvé une occupation pour ne pas le laisser inactif. Le gardien n’avait pas l’air content, alors tous ceux et celles qui étaient venus pour regarder étaient repartir bosser pour ne pas se faire punir, il ne restait donc plus que nous trois.

- Ils ne veulent plus travailler parce qu’ils sont fatigués et ils ont raison !

- Alors comme ça on est nouveau et on crée déjà une émeute ? Je vais t’apprendre moi à te rebeller !

- Ne lui faites pas de mal, c’est de ma faute s’ils ont arrêté de travailler !

- Très bien, alors c’est toi que je vais punir !

La jeune fille avait pris notre défense sans que le géant ne puisse dire ou faire quoi que ce soit pour intervenir, tout ce qu’il put faire, c’était s’agenouiller pour être à nôtre hauteur en regardant d’un air triste son amie se prendre des coups de fouets dans le dos. C’était horrible à voir ! Pourquoi est-ce qu’elle s’était proposée alors qu’on était prêt tous les deux à dire la vérité ou à mentir pour qu’elle n’ait rien ? Décidément, cette nana me plaisait beaucoup ! Elle était courageuse et avait le sens du devoir, il ne manquait plus qu’un brin de kleptomanie pour que je sois envouté par ses charmes ! A force de la voir se faire battre, j’en eus marre.

- ça suffit ! Arrêtez de la frapper !!!

- Quoi ? Il se transforme ? Me serais-je trompé ? Impossible !

- Les noirs annulent les pouvoirs et empêchent la fuite, les dorés empêchent seulement la fuite, c’est ce que vous mettez aux créatures qui ne sont pas dangereuses, du coup, leurs pouvoirs ne sont pas bloqués, mais ils ne peuvent pas prendre la fuite, et à lui, qu’est-ce que vous avez mis ?
Un bracelet doré !


- La ferme !

Le gardien flippait tandis que la jeune fille expliquait sa théorie en ayant une mine réjouie, tandis que le géant avait un petit sourire aux lèvres, l’air pas très rassuré, car il se demandait comment allait se terminer cet affrontement. Moi, pendant ce temps, je me fichais bien de ce qu’ils pouvaient penser ou dire, car maintenant que ma transformation avait débuté, je ne pouvais plus l’arrêter. Tout ce que j’espérais, était que cet homme était aussi fort qu’ils le disaient, sinon, il serait préférable pour lui qu’il court vite, très vite pour que je ne puisse jamais le rattraper.

***

Emilie : Que ce passera-t-il dans le prochain chapitre ? Que sera la transformation de Marcus ? Quel mystère plane autours de Dark Skull et de ma mère ? Qui va--ton sacrifier et surtout, Est-ce que les prisonniers arriveront-ils à s'enfuir ? Vous le saurez peut-être dans le chapitre 3 !
Marcus : Waouh super intrigue ! En tout cas, merci Emilie, c'est sympa de m'avoir laissé narré ma partie !
Emilie : De rien !
Marcus : J'espère que ça aura plût aux lecteurs, je dois avouer que ce n'est pas simple, j'aime mieux quand c'est toi qui narre.
Emilie : Parce que tu crois que je vais narrer ma partie plus la tienne ? Attends tu crois pas que tu peux aussi faire quelque chose ?
Marcus : Oui, comme attendre la suite de l'épisode !
*Ce fait frapper par Emilie*

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Kira Blackstar
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Akaryu
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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeVen 19 Fév 2016 - 23:39

Une petite réédition du chapitre 3 en attendant le chapitre 4 qui va bientôt être posté =)

Chapitre 3
Pauvre loup


La colère, c’était elle qui animait mon corps tandis que je me transformais devant les yeux éblouis de mes deux nouveaux amis tandis que le gardiens avait honte, mais aussi des sueurs froides, car il ne s’attendait pas à ce que je sois beaucoup plus dangereux qu’il n’y paraissait. Tout de même, quel idiot, ce tromper de bracelet, cette erreur allait lui être fatale ! C’était assez ignoble à voir, car ils pouvaient entendre le bruit de mes os qui s’agrandissaient et se transformaient pour faire de moi un hybride, un loup-garou sans rayons de pleine lune pour me faire apparaître, ce qui était bien pratique, car je savais comment me contrôler et surtout comment faire apparaître ma véritable personnalité lorsque tout le monde ne s’y attendait pas. Lorsque ma transformation fût terminée, ils purent voir que j’avais gagné des centimètres en plus, que tout mon corps était beaucoup plus musclé qu’avant et qu’à présent il était recouvert de pleins de poils, mais le meilleur de ma transformation restait le fait que j’avais obtenu des oreilles et une queue de loup, mais aussi, que mes habits avaient grandis en même temps que moi, ce qui était très pratique.

- Tu vas payer pour ce que tu as fait à la jeune fille !

Sans attendre une quelconque réponse de sa part, je me jetais sur lui, toutes griffes dehors. Une fois son corps entre mes mains, je me mis à le lacérer à différents endroits, essayant par la même occasion de lui prendre sa télécommande. Il appuya sur un bouton de sa montre tandis qu’il tentait de me repousser, ce que je ne compris pas, ce qui n’était pas le cas du géant et de la fille, qui devinrent blancs comme des linges, à mon avis, après le regard furtif que je leur avais lancé, cela ne présageait rien de bon, mais tant pis, autant continuer, et puis, pour être honnête avec vous, cela me faisait du bien de me défouler ! Avec le recul, je me mis même à penser que j’aurais pu tenter de sauver Emilie au lieu de la regarder comme un abruti lorsqu’elle s’était mise à discuter avec ce type, mais bon, quand on est bête, on l’est toute notre vie, ce qui fait que je ne mourais jamais ingénieur, ce n’est pas grave, ma vie me convient aisément, d’ailleurs j’espère qu’après les avoir aidé, je pourrais récupérer le monstre et mon sac.

- Couché sale sac-à-puce !

Cet ordre donné d’un ton très sec fût accompagné d’une boule de feu qui me fit lâcher prise et me fis rouler sur le côté. Aie, le feu ça fait mal, elle devait sûrement le savoir, alors pourquoi s’en était-elle servit contre moi ? Pour me faire lâcher prise ? C’était réussi ! Je me remis sur mes deux pieds, puis me tournai vers cette voix féminine, ce qui permit de voir une jeune femme aux longs cheveux noirs et aux yeux rouges. A mon avis, elle devait faire dans les 1m78, ce qui était plutôt grand pour une demoiselle ! Elle avait quel âge ? On aurait dit la vingtaine, mais peut-être que je me trompais, après tout, j’avais toujours été nul pour donner un âge exact à une personne que je ne connaissais pas. Elle portait un pull fin à longues manches légèrement retroussées de couleur prune tandis que le col, lui aussi retroussé d’un tour était de couleur gris très clair. Elle portait un foulard rouge autour du cou, tient on dirait bien que les foulards sont à la mode ! J’en avais déjà vu un autour de celui de ma fausse sœur, sauf que le nœud était de côté, pas comme celui de la jeune femme qui était bien en face, couvrant ainsi une partie de sa poitrine déjà cachée par son haut. Le bas, quant à lui, était recouvert d’une jupe brune à carreaux, dont les motifs n’étaient pas trop marqués, à la voir habillée ainsi, on aurait dit qu’elle portait un uniforme scolaire, et pourtant, vu la casquette de gardienne qu’elle portait aussi sur la tête, on pouvait très bien se rendre compte qu’elle n’était pas là pour assister à un cours.

- Oh non il l’a appelée ! S’il est aussi redoutable, c’est en partie grâce à elle

- Si tu as réussi à te transformer et à cacher ta véritable personnalité, tu devrais être capable de lui faire tes excuses

- Taisez- vous les deux affreux et retourner travailler ! Kira ma petite chouchoute comme je suis content de te voir !

- Qui dois-je tuer père ? Le trio ?

- Laisse-les, ils n’ont rien fait de mal ! Et puis, tu es qui et quoi ? C’est pas juste que toi tu puisses utiliser tes pouvoirs !

- La ferme immonde créature ! Ma fille adoptive m’aide à calmer les fortes têtes. Fait-en ce que tu en veux ma belle, s’il est encore vivant après ton passage, nous l’apporteront à maître Noctis pour qu’il nous dise quoi en faire. Vous deux, retourner travailler !

Je n’avais pas du tout eût les réponses que j’attendais, mais ce qui était sûr, était que ce combat pour la liberté était désormais entre elle et moi, qui sait, peut-être qu’en la battant je pourrais tenter de la rallier à notre cause pour qu’elle nous aide à nous enfuir, ce qui serait sûrement très complexe, vu qu’elle avait l’air d’avoir déjà fait son choix. En me mettant en position de défense, je pus voir le gardien ramasser son fouet et la télécommande qui étaient tombés par terre. Je le vis ranger sa télécommande, mais également se servir de son fouet pour abuser à nouveau de son autorité sur mes deux amis qui furent obligé de partir en me lançant un discret « bonne chance », ce qui me toucha et me donna encore plus l’envie de mettre hors d’état de nuire cette méchante utilisatrice de feu.

- Comment tu t’appelles ?

- Pourquoi tu veux savoir mon nom ?

- Pour savoir quoi écrire sur ta tombe ! Alors ?

- Qui te dit que je vais mourir ? Les loups sont solides, qui me dit que ce n’est pas toi qui va mourir en premier ?

- C’est impossible ! Bon arrête de jouer au crétin et dit-le moi !

- Ok, très bien, je m’appelle Marcus Circus

Elle commençait à perdre patience. Non, mais pour qui elle se prend celle-là avec son air supérieur en m’affirmant qu’elle ne risquait rien ? Bien sûr, elle était fille adoptive de gardien, mais cela ne la sauverait pas de la mort, gonflé à bloc comme je l’étais, elle allait sûrement y passer si je ne me faisais pas bombarder de boules de feu, ce qui serait plutôt bien, car j’avais beau être un coriace, je n’étais pas invincible. Je fini tout de même par le lui donner, après tout, mieux valait qu’elle sache, comme ça, j’aurais la paix. En entendant mon nom, elle se mit à rire, elle en rit tellement que j’ai cru qu’elle allait en mourir, ce qui aurait été plus simple pour moi, car comme ça elle aurait eût son compte sans trop de difficultés, mais non, madame n’avait pas envie de mourir, car son fou-rire fini par s’arrêter, à mon grand malheur. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c’est très vexant lorsqu’on se moque de son nom et je ne faisais pas exception à la règle.

- Bon t’es calmée, on peut se battre ?

- Oui ! Tout de même… tu es sûr que ce n’est pas une plaisanterie pour détourner mon attention ?

- Oui et non !

En clamant haut et fort ma dernière phrase, je me jetais sur elle, me voyant arriver, elle recula en me donnant un coup de pied, ce qui lui fit tout de même se prendre un coup de griffe. Ayant mal tous les deux, nous étions quittes. Elle m’envoya par la suite une boule de feu, que j’esquivais en faisant une roulade sur le sol. Lorsque je me relevais, elle m’envoya à nouveau une boule de feu, ce qui me fit faire un saut sur le côté en lui lacérant, au passage, la jambe. Elle créa une roue de feu qu’elle m’envoyait en pleine face, heureusement, j’eus juste le temps pour me retourner, ce qui fit que je ne fût brûlé que sur le côté droite. Sans faire de mauvais jeux de mots, ça fait un mal de chien ou de loup si vous préférez, mais le fait est que de se faire brûler ne fait pas du tout du bien, d’ailleurs elle semblait l’avoir compris, car elle avait affiché un petit rictus en m’entendant émettre un cri de douleur qui ressemblait au hurlement d’un loup blessé.

- Tu es pathétique ! Tu es le loup ou le petit chaperon rouge ? Surpasse-toi mauviette !

Ça, il ne fallait pas me le dire deux fois ! Je me relevais, certes avec un peu de difficultés, mais me relevais quand même, puis me jeta à nouveau sur elle. La demoiselle fût si surprise qu’elle n’eût pas le temps de me repousser. Je la fis tomber par terre, puis me mis à la lacérer de part en part, tout en lui donnant, au passage, des coups de poings bien mérités. Elle finit par réussir à se dégager, puis à me donner un puissant coup de poing qui m’expulsa vingt mètres plus loin. Wow la vache elle se dopait pour être aussi forte ? Je ne comprenais pas, c’était la première fois que je rencontrais une nana avec une telle force ! Au moins, elle n’était pas gardienne pour rien. Je me relevais une fois de plus, mais je ne fus pas longtemps debout, car à peine sur mes deux pieds, je la vis me donner un coup de poing enflammé au niveau du torse. En tombant à genoux, j’eus le souffle coupé et eût l’impression que mes organes venaient de se faire carboniser, par chance, ce n’était pas le cas, car je pouvais encore bouger, ce qui me valut un petit sourire satisfait de sa part.

- Brave toutou, maintenant je vais t’apprendre à faire le beau !

- ça jamais !

- Dans ce cas, je vais t’apprendre à mourir !

En me disant ces mots, elle avait l’air très sérieuse. Alors que je venais tout juste de me remettre de sa précédente attaque, elle fit apparaitre des longues et résistantes griffes, puis se servit de celles de sa main droite pour me les planter dans le ventre pour me soulever. Elle me secoua un peu, puis me jeta plus loin. J’avais mal partout, mais en particulier à mon ventre d’où du sang commençait à s’en écouler. Comme ses griffes n’étaient pas en argents, je n’en mourrais pas. Toutefois, j’étais en train de me demander à qui j’avais véritablement à faire, car on ne sort pas des griffes de nulle part sans être une créature ! Quelle était sa race ? Je ne pouvais pas me pencher sur la question, car elle revint à l’attaque avec l’une de ses fameuses boules de feu que je réussi tout juste à esquiver. En me relevant, je pus constater avec étonnement que mes lacérations de tout à l’heure n’avaient été utiles que pour déchirer ses habits.

- Qu’est-ce que tu es ! Ta peau est à peine éraflée !!!

- Si je te le disais, tu aurais peur mon loulou

Elle tenta à nouveau de m’attaquer, mais cette fois-ci, je fus plus rapide, je me lançais sur elle et lui mordit sauvagement le bras, avant de le lâcher très vite en ayant manqué de me casser une dent et pourtant, les crocs de loups étaient taillés pour la chasse, ils étaient résistants, pas assez pour lui mordre son bras jusqu’au sang, voir même lui broyer les os, ce qui était assez déroutant. La dernière fois où j’avais faillis perdre une dent, c’était lorsque j’avais tenté de mordre le bras d’un cyborg qui travaillait dans la police. Je l’avais menacé de divulguer son secret à tout le monde et en échange de mon silence, il m’avait laissé filer. Voyant mon incompréhension, la demoiselle profita de ce manque d’inattention. Elle pouvait en terminer très rapidement avec moi en me tuant très facilement, mais puisque j’avais résisté, elle ne fit que m’assommer en me donnant un violent coup de poing à la tête, mais en même temps pas trop fort pour éviter de me tuer. Ne m’y attendant pas, je me fis avoir comme un débutant. Mon corps s’écroula de tout son long par terre, puis redevint comme avant, sans poils, ni attributs canins, j’étais redevenu un humain tout ce qu’il y avait de plus ordinaire.

Pendant ce temps, du côté de Dark Skull

Je déambulais dans les couloirs en ne pouvant m’empêcher de repenser à la discussion que j’avais eue précédemment avec la jeune fille, qui m’avait beaucoup amusée. Elle avait du répondant, ça changeais et franchement, je ne m’en plaignais pas, car la plupart des créatures avaient peur de moi dès qu’ils se retrouvaient dans cet endroit, ce qui n’était pas son cas, car à ce que j’avais compris, tout ce qu’elle voulait, c’était revoir ses amis et retrouver sa vie d’avant, le reste, elle s’en moquait comme d’une vieille chaussette sale. Dans mes mains, je tenais fermement ce que la plume magique avait écrit pour moi, ce qui fait que je ne pouvais m’empêcher de relire ce qu’elle avait dit en entendant sa voix dans ma tête, une voix un peu cassante et ironique qui devait sûrement cacher sa véritable nature. Tout de même, je ne pensais pas qu’avec ce caractère assez fort elle serait autant troublée d’être un phénix, je m’attendais à ce qu’elle s’en moque, mais je m’étais trompé, je l’avais faites pleurer et je dois avouer que je m’en voulais un peu.
Toutefois, malgré ce qu’il c’était passé, je ne devais pas trop m’y attacher et garder la tête sur les épaules, ce qui serait sûrement très dur à faire. Malheureusement pour moi, je pensais déjà trop à elle, ce qui fit que je me pris un mur et faillis lâcher mes notes. Aie ça fait mal ! Qui a mis ce mur sur mon chemin ? Ah il y était depuis que cette grande forteresse était bâtie, autant pour moi, j’essayerais d’être plus attentif la prochaine fois, sinon le maître va se poser des questions. Je frottais ma tête, puis me remit en route. A peine eus-je fais trois pas qu’une jeune fille horrifiée poussa un cri de frayeur.

- Dark ta capuche ! Remet-la vite !

- Ma ca… Oh ! Milles excuses !

J’étais plus que confus, en me cognant contre le mur, ma capuche était tombée, laissant à l’air libre mon visage monstrueux. Un visage dont la chair était décomposée d’un côté et squelettique de l’autre, ce qui fait que mon cerveau était à moitié visible, ainsi que mon œil et une moitié de ma bouche, oui j’étais moche et j’en avais honte, d’ailleurs, cette apparence terrifiait les gens, ce qui m’avait fait devenir petit à petit cruel et méchant avec tout le monde, jusqu’à ce que le maître me recrute et m’ouvre les yeux, désormais, grâce à lui, ma santé mentale allait mieux. Je la remis sur ma tête, cachant ainsi mon mal, ma malédiction, celle d’un phénix dont les flammes noires m’avaient rongées la peau depuis mes quinze ans. Je scrutais la demoiselle en face de moi, elle, elle était sûrement une beauté, mais se cachait sans cesse sous un manteau et une capuche, ne voulant pas être reconnue, préférant être une inconnue pour tous, même le maître Noctis avait du mal à la cerner.

- C’est plutôt à moi de m’excuser, je n’ai toujours pas réussi à m’habituer à ton visage.

- Ne t’excuse pas, c’est tout à fait normal d’en avoir peur, moi-même j’ai encore du mal à m’y habituer.

- Dit à ce qu’il paraît, tu nous as ramené le phénix ! Ce n’est pas des bobards ? On en a vraiment besoin et tu le sais mieux que quiconque !

- Oui, c’est vrai, à ce que je vois les nouvelles vont vite. Je vais en parler au maître, tu m’accompagnes ?

- Oui, j’ai envie d’en savoir un peu plus sur ce drôle d’animal que tu nous as amené, en plus, je dois faire mon rapport.

Cette jeune femme voulait tout savoir sur notre invitée, mais je préférais ne rien lui dire, ni même lui montrer mes notes, elle n’avait qu’à attendre que je le dise au maître. Suite à notre petite discussion, je pris sa main et me téléportait avec elle dans la salle du trône, là où se trouvait maître Noctis, notre grand chef à tous, l’être spirituel et supérieur qui avait la science infuse, enfin il était censé être doté de toutes ces qualités, sinon ça ne serait pas notre chef incontesté. J’aurais sûrement dû me téléporter plus tôt, cela aurait été plus rapide, mais Shym’s m’avait tellement embrouillé l’esprit que je n’y avais pas songé, mais après tout ce n’était pas grave, car cela avait rendu à la demoiselle, car elle n’avait pas été obligée de marcher dans les longs couloirs. En nous voyant apparaître, le chef fût à la fois surprit et content de nous voir. Je lâchais la jeune femme, puis fit un pas en avant.

- Ah voilà mes notes que j’attendais avec impatience !

Nous étions invisible à ses yeux, tout ce qui l’intéressait, c’était les notes que j’avais prises durant mon cours entretient avec le phénix. Il tendit sa main et la feuille s’envola pour se déposer directement dans sa paume, comme quoi, c’était très utile la magie. Il n’y avait dans cette pièce qu’un seul meuble : Le trône du roi, car il se considérait comme tel en nous dirigeant et en régnant comme un tyran qu’il était. Les murs étaient blancs, ce qui faisait un bon contraste avec son trône rouge et or qui était couvert de pierreries, à mon avis, si un voleur venait à passer par là, il deviendrait très vite riche. Quant à la modeste personne qui se trouvait dessus, on pouvait se rendre compte qu’elle avait une certaine classe. A vrai dire, notre maître était très charismatique avec ses cheveux argentés et ses yeux bleus très clair, d’ailleurs, lorsqu’il lisait en les faisant balader de droite à gauche, on avait presque l’impression qu’ils traversaient le papier pour nous observer, ce qui avait été très inquiétant la première fois que je l’avais rencontré, puis je m’y était habitué, d’ailleurs, la jeune femme aussi semblait ne plus y prêter attention. Le long silence fût troublé par un rire sinistre et macabre venant de la part de notre maître.

- Cette petite ne manque pas de culot ! L’esprit flamboyant du phénix est en elle, il n’y a pas de doute ! Elle a de la chance qu’elle nous serve à quelque chose, sinon elle aurait fini dans ma salle de jeu ! Maintenant qu’elle sait ce qu’elle est, il faudra lui apprendre à maitriser sa transformation avant le mois prochain !

- J’y veillerais.

- Très bien. Par contre ce n’est pas la peine de lui offrir le luxe de lui construire une chambre ! A la rigueur, le lit c’est faisable, mais pas plus !

- Si on lui a promis une belle chambre, elle ne va pas être contente

- Elle a raison…

- La ferme c’est moi qui décide ! Tout ce que je t’autorise à créer en plus est une porte et un coin pour qu’elle puisse faire ses besoins ! Oh et une dernière chose, vous allez me laver cette chose ! Elle doit être d’une puanteur, il faut qu’elle soit propre pour le jour fatidique !

- Ah non moi je ne m’y risque pas, je n’ai pas envie d’attraper des boutons !

- Si je le fais, elle va voir mes poignets… N’y-a-t-il pas un d’autre pour le faire pour le faire ?

- Le prochain qui discute mes ordres je le fais empailler ! Nos esclaves sont pas fait pour maîtriser un tel bijou et le reste de nos agents sont partis en mission, alors débrouillez-vous ! De plus, qu’est-ce que tu fais là toi ?

Le maître était terrifiant lorsqu’il s’énervait, c’était même à se demander qui était le monstre dans cette histoire. Tout de même, il était bien sévère, même si son sacrifice ne devait être que dans un mois, elle avait au moins le droit à avoir un peu de confort, enfin il me semblait, mais si le maître ne le voulait pas, on ne pouvait rien faire pour le faire changer d’avis. Il était grand, dans les 1m85, il était habillé d’un kimono noir de cérémonie et buvait un verre de vin, qu’il avait failli renverser à plusieurs reprises en nous communiquant sa colère, car il bougeait un peu trop lorsqu’il n’était pas content. Maintenant qu’il avait obtenu ce qu’il voulait, il était un peu plus tranquille, d’ailleurs, il avait enfin remarqué la présence de la fille, et c’était enfin demandé ce qu’elle faisait là, comme on dit, mieux vaut tard que jamais.

- Et bien, je suis ici justement pour vous parler de nos agents de sécurités. J’ai croisé tout à l’heure Kira, elle a dit qu’elle s’en allait régler une rébellion, comme par hasard, il y a eût du grabuge peu de temps après que tu nous as amené le nouveau !

- Quoi ? Comment est-ce possible ? C’est un scandale ! C’est du sabotage orchestré ! Comment est-ce possible ? Vous savez ce qu’il va vous arriver à la prochaine erreur ! Bien ! Toi tu vas t’occuper de notre invitée et toi tu vas voir où en est Kira, si le ou la rebelle est toujours en vie, dit-lui de me l’apporter, je vais m’en occuper personnellement ! Partez à présent, je ne veux plus vous voir !

Ah la salle de jeu, la punition ultime pour tous ceux et celles qui fautaient… Cette pièce n’était pas du tout amusante pour nous, mais pour lui oui, car il s’amusait à nous torturer avec des manières des plus dégueulasses et machiavéliques, j’y étais passé une fois, je dois vous avouer que depuis ce jour, je n’avais plus du tout été contre sa volonté. Tout de même, quelle sale langue de vipère cette fille ! Si elle n’avait rien dit, on s’en serait sorti à bon compte, mais non elle n’avait pas voulu que ça ce finisse bien pour moi. Bon tout le sale travail était pour moi, bon dieu comment allais-je m’y prendre pour que tout ce passe bien et pour que je n’aie pas des envies déplacées ? Je soupirais, puis hochais la tête en signe d’approbation, après tout, après son pointage de doigt et ses menaces, je ne pouvais pas refuser. Je téléportais la jeune femme pour qu’elle ne perde pas trop de temps pour prévenir Kira, puis je me téléportais à mon tour.
Une fois arrivé à l’endroit prévu, je pus constater que la jeune Emilie s’était endormie. Je dû me retenir de rire, sa position était tellement ridicule, comment pouvait-on s’endormir en étant agenouillée contre des barres de fer ? Bon c’était un peu de ma faute, je ne lui avais pas laissé assez de place pour qu’elle puisse se coucher. Puisqu’elle était endormie, je pouvais mettre en œuvre mon esprit créatif, même si on m’avait donné beaucoup de restrictions. Je fis appel à ma magie pour créer un mur avec une porte en bois massif, comme ça, elle ne pourrait pas la casser si elle tentait de s’enfuir. Je me retournais, et fit à nouveau apparaître des murs avec une porte dans le côté gauche, au fond de la pièce, puis fit apparaître des WC, du papier et un lavabo, ainsi qu’un linge pour qu’elle se lave les mains, si le maître voulait qu’elle soit propre, autant commencer par les bases.

Je jetais un coup d’œil furtif à la demoiselle, rien n’y faisait, elle dormait toujours autant, de plus elle ronflait, ce qui était assez désagréable et m’empêchais de bien me concentrer. J’avais envie de lui donner un coup pour la faire arrêter de ronfler, mais puisque je voulais être tranquille pour terminer mon travail, mieux valait qu’elle continue à dormir. Je réussi tout de même à me concentrer suffisamment pour lui créer un grand lit au côté opposé des WC, mais pas juste devant, il était juste centré entre les deux portes, ce qui lui permettait de faire les cents pas quand elle le désirerait. Après tout, il m’avait dit de faire le strict nécessaire, il n’avait pas donné d’autres détails, ce qui fait que je pouvais jouer sur les mots. C’était un lit assez simple avec des lattes, un matelas et un duvet, avec une fourre assez jolie, car elle représentait un ciel étoile, c’était idem pour le coussin.

Maintenant que tout était prêt, je fis encore usage de mes pouvoirs pour verrouiller temporairement la porte et faire disparaître par la même occasion les barres et les chaînes de la jeune fille. En les faisant disparaître, je me rendis compte que l’Emilie dormait en ayant la tête appuyée sur les bouts de fer. En voyant son corps pencher dangereusement vers l’avant, je me précipitais pour tenter de la rattraper, mais je n’en eus pas le temps, elle tomba de tout son long par terre, ce qui la fit se réveiller. Et mince, j’allais avoir droit à tout un discourt ! Elle grommela, soupira, puis ouvrit finalement les yeux.

- ça va ?

- Euh… A vrai dire, je ne sais pas trop…

Heureusement pour mes oreilles, elle avait l’air tellement étonnée de ne plus être accrochée aux barres de fer et de se retrouver par terre, allongée devant mes pieds, qu’elle ne trouva rien à dire. Je me penchais et lui tendis ma main squelettique. Elle la scruta un long moment, puis leva sa main et la saisit, alors je la tirais vers le haut, ce qui fait qu’elle se retrouva très vite dans mes bras. Elle rougissait, comme si elle était gênée de se retrouver aussi proche de moi, ce qui me fit sourire.

- Qu’est-ce que vous avez à sourire comme un idiot ?

- Rien, c’est vous qui m’amuser.

- Si vous le dites… Euh ce n’est pas vraiment ce que j’avais demandé…

Elle s’était échappée de mon emprise, puis avait enfin remarqué que je ne lui avais pas donné la chambre qu’elle désirait. Elle croisa les bras et fit la moue, ce qui m’étonna, moi qui pensait qu’elle me ferait une crise de nerf, était-elle plus mature qu’elle n’y paraissait ? Comme quoi, ce petit oiseau était rempli de surprises.

- Vous aviez dit que vous aviez noté ce que je désirais ! On ne peut donc rien vous demander ? Soit vous avez oublié, soit vous avez menti et dans ce cas, c’est grave ! J’ai horreur des menteurs, surtout lorsqu’ils promettent et ne font rien !

J’avais parlé trop vite, elle me l’a fit tout de même sa petite crise de nerf. Wow et bien, elle avait l’air très en colère ! Comment faire pour désamorcer la bombe ? J’étais bien ennuyé, elle n’avait plus l’air enclin à m’adresser la parole, cela se voyait, car elle m’avait tourné le dos. Bon j’allais me faire engueuler, mais si je voulais l’entrainer et en faire ce que je voulais, il était préférable que je cède à l’un de ses caprices. J’utilisais une fois de plus ma magie pour créer un livre, mais je fus un peu maladroit et au lieu de faire en sorte qu’il la contourne pour qu’il ait se poser devant ses pieds, au lieu de ça, il vint se cogner contre le haut de sa tête, ce qui la fit sursauter et avoir mal. Oups, j’avais commis une grosse boulette ! Elle se retourna et me lança un regard noir avant de remarquer le livre. Elle se pencha et le ramassa, puis se mit à tourner les pages en ayant une mine réjouie. Ouf j’avais réussi à rectifier le tir. A présent qu’elle était contente, il fallait que je la prenne avec des pincettes pour lui annoncer ce qu’on allait faire d’elle.

- Waouh ! Merci c’est super sympa, je l’avais pas encore lu celui-là !

- D’où vous vient cette passion ?

- D’où vous vient cette capuche ?

- Je l’ai fabriquée avec mes petits doigts agiles.

- Pff n’importe quoi ! Moi j’aime lire, parce que ces romans d’aventures me passionnent ! Quand j’étais petite, ma mère me lisait beaucoup d’histoires, par la suite, lire a été beaucoup plus compliqué, car il fallait les acheter, alors je n’ai plus eut souvent l’occasion de me plonger dans des lectures trépidante.

Ah la vilaine, elle m’avait prise au dépourvut ! Il avait fallu que je lui raconte une bêtise pour qu’elle ne sache pas la raison pour laquelle je portais une capuche, car si je lui disais d’où elle venait, curieuse comme elle l’était, elle allait sûrement vouloir savoir pourquoi j’en portais, déjà qu’elle avait déjà essayé de m’avoir dès notre première rencontre, je préférais éviter le sujet. Tout en l’écoutant parler, j’avais fait à nouveau fait apparaître ma plume magique, ainsi qu’un calepin, tout en espérant être assez discret, car bien que le maître n’avait pas précisé s’il fallait écrire ou non nos conversations, je préférais le faire pour éviter de finir dans la salle de jeu, déjà qu’avec ce que j’avais fait j’avais l’impression d’avoir déjà un pied dedans, je préférais éviter d’y entrer entièrement. Lorsqu’elle eût fini de me raconter sa vie, je pus la voir poser le livre sur le lit, heureusement pour moi, elle n’avait pas vu que j’avais placé la plume et le calepin par terre, au pied du lit.

- Puisque vous aimez tant lire, je pourrais vous en donner d’autres, à une condition…

- Pourquoi une condition ? Vous n’êtes pas drôle !

- Qui vous a dit que je devais l’être ? Tout ce que vous devez faire, c’est coopérer ! Tout ce que je vous demande, c’est de me permettre de vous entrainer et de…

- De ???

- De vous donner une douche… D’après ce que dis mon maître, vous puez…

- Comment ça je pue ? Mesurer vos paroles sale type ! En plus c’est exclu que je prenne une douche avec un inconnu !!!

- Et si je reste devant la porte ?

- Si vous êtes devant, ça revient au même !

- Comment faisiez-vous pour vous laver lorsque vous étiez dans la rue ?

- A ce que je vois, vous ne connaissez pas les ruisseaux, c’est très pratique, surtout la nuit lorsque personne n’est là pour regarder !

- Un ruisseau ? Comment faisiez-vous quand l’eau était gelée à cause de l’hiver ?

- Bah je ne me lavais pas, ce n’est pas plus simple à comprendre ! Je dois aussi avouer que pour les besoins ce n’était pas très pratique, surtout quand ça gelait….

Elle avait réagi très fortement à mes conditions, je pensais qu’elle ne serait pas d’accord pour la douche, mais à ce point- là, j’avais atteint le sommet ! Avec tout ce qu’elle me disait d’un ton très sérieux, je commençais à me sentir de plus en plus mal. Je m’imaginais à sa place, c’était peut-être là mon erreur. Lorsqu’elle ressenti mon angoisse, elle se mit à rire, ce qui m’étonna. En réfléchissant un peu, je me rendis compte que j’avais été bête de m’inquiéter, car tout ce qu’elle m’avait dit était des bêtises, elle m’avait fait marché et moi, j’y avais cru, la prochaine fois qu’elle me racontera une histoire sur son passé, il faudra que je m’en méfie.

- Je plaisante, j’habitais dans une poubelle, parce que l’immeuble de mes amis était complet pour que je puisse y dormir, par contre, il y avait une salle de bain et des WC que je pouvais utiliser, mais il y avait une serrure, ce qui était assez pratique, par contre, vu qu’on était du monde, il fallait s’organiser, surtout pour la douche, ce qui était assez pratique.

En faites, le souci était comme les chats, elle n’aimait pas l’eau, pourtant, les ordres étaient les ordres, de plus, je trouvais qu’elle commençait un peu à sentir mauvais, donc il fallait y remédier illico-presto. Elle avait l’air d’accord pour l’entrainement, cependant comment faire pour la laver si elle ne le voulait pas ? Il fallait donc que je prenne les devant, tant pis si elle me ferait la gueule, au moins, je ne me ferais pas torturer, car j’aurais rempli ma mission. Pour lui faire comprendre qu’elle n’avait plus le choix, je lui pris son poignet entre mes doigts squelettiques, puis lui jeta un regard intense, enfin c’est ce qu’elle aurait vu si ma capuche ne cachait pas une bonne partie de mon visage. Heureusement, l’autre était cachée par un col très grand qui cachait ma bouche, ce qui me rendait très mystérieux, mais là n’était pas le problème, il y en avait un plus urgent à régler.

- Je suis désolé, mais avec de si grands aveux, je ne peux pas vous laisser empester et polluer votre chambre !

- ça vous regarde pas, ce n’est pas votre chambre !

- Si parce que c’est moi qui l’est crée, alors vous allez venir avec moi !

- C’est exclu je n’irais pas !

- Et moi je vous dis que vous allez y aller !

Sans lui laisser le temps de me lancer une énième réplique, je nous téléportais tous les deux dans la salle de bain la plus proche de cet endroit que j’avais modifié pour en faire une chambre. Une fois dans la pièce cauchemardesque, je me précipitais pour la fermer à clef, tandis que de l’autre bras, je tentais de repousser la jeune femme qui tentait d’atteindre la porte, non pour la fermer, mais pour l’ouvrir. Ceci étant fait, je mis la clef dans ma poche. Heureusement qu’il n’y avait personne dans les environs, car sinon ils se seraient posés des questions en entendant des bruits de lutte et de griffures sur la porte, surtout lorsque je tentais de la tirer vers la baignoire et qu’elle se retenait à la poignée, griffant par la même occasion la porte. Au bout de quelques minutes, j’en eus marre, alors je la lâchais en ayant l’air exaspéré.

- ça ne va pas le faire, on va croire que je tente de faire des choses obscènes et ce n’est pas du tout mon cas, même si vous êtes très jolie.

- Même si ce n’est pas le cas, je n’entrerais pas là-dedans !

- Vous êtes têtue !

- Et vous, vous êtes idiot !

- Non c’est vous qui l’êtes ! Il vous est arrivé quoi pour avoir autant peur de l’eau ?

- J’ai faillis me noyer, mes parents avaient réussi à soigner ma peur, mais elle est revenue quand ils m’ont été enlevés.

Le ton montait, je sentais que cette histoire allait mal finir, alors je pris le temps de me calmer et de respirer, puis tenta à nouveau de communiquer avec cette tête de mule. En lui adressant la parole, je me rendis compte que la méthode que j’utilisais était fausse, ce qui me fit me rendre compte qu’avec elle, si je voulais avoir un résultat concluant pour tout ce que je voulais faire avec elle, il fallait que je sois patient et que je communique, ce qui ne serait pas facile, car j’étais plus du genre à agir que de perdre mon temps avec de longs discours. Me voyant baisser ma garde, elle bondit sur moi pour me prendre la clef. Je réussi à l’empêcher de me prendre l’objet de sa convoitise, mais ne m’y attendant pas vraiment, à cause de son élan et de son poids, elle me fit perdre l’équilibre. Je me retrouvais donc allongé par terre, avec la miss sur moi. Suite à cet accident, je la vis blêmir, puis se relever très rapidement, qu’est-ce qu’elle avait vu ? Un fantôme ? En me relevant à mon tour, je me rendis compte que je n’avais plus ma capuche. Oh ! Blêmissant à mon tour, je me rendis compte que ce que je voulais à tout prix éviter venait d’arriver à cause d’un malheur accident.

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Kira Blackstar
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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeSam 20 Fév 2016 - 2:34

Chapitre 4
Perles rares

Elle me regardait toujours avec ce regard qui me faisait comprendre qu’elle n’allait pas bien, et moins on plus je n’allais pas bien ! Elle avait vu mon visage ! Pauvre petite, elle n’allait jamais s’en remettre ! J’étais contre la baignoire, tandis qu’elle avait reculé jusqu’au mur, elle ne disait toujours rien. Rien jusqu’à ce que je vis soudainement ses lèvres bouger. Qu’est-ce qu’elle allait bien me dire ? J’avais vraiment peur de sa réaction, et moche comme je l’étais à cause de ma malédiction, il y avait de quoi péter un câble en voyant mon visage à découvert.

- Enlevez-la ! Faites-la disparaître ! Vite !!!

- Ma malédiction ? Impossible « Par contre, je peux remettre ma cap…

- Je m’en moque de votre capuche ! Moi je parle de l’araignée qui est sur votre oreille ! Enfin votre cartilage !

- Oh ? Il me semblait que quelque chose me chatouillait ! Ah la coquine elle a voulu me rendre visite et moi je ne m’en étais pas aperçu ! J’aime bien les araignées !

- Pas moi ! Tuez-la je ne veux plus la voir dans mon champ de vision !

- Je ne comprends pas qu’en étant si puissante on peut avoir peur d’une petite créature ridicule… Enfin bon. Adieu ma jolie fait attention à toi !

Eh bien, moi qui croyais que c’était à cause de ce qui m’avait rongé mon visage qui l’effrayait, je m’étais totalement trompé sur son compte ! Je ne pensais pas qu’un oiseau aussi majestueux puisse avoir peur d’une toute petite araignée, mais bon, après tout, chacun avaient ses phobies, je ne pouvais pas la blâmer. A force qu’elle ne crie, je me senti obligé de sauve mes tympans, alors, à contre cœur, je fini par ouvrir l’unique fenêtre et je la mis sur le rebord de la fenêtre, avant de fermer cette dernière en espérant que la pauvre petite bête s’en sortirait. Et dire que la fille m’avait dit de la tuer, heureusement que le maître ne m’avait pas dit de répondre à tous ses désirs, sinon j’aurais dû désobéir et la sentence m’aurait été fatales. Ceci étant fait, je me retournais vers la miss, puis m’avançait d’un pas, tandis qu’elle en avait fait de même, ayant l’air rassurée.

- Et voilà, elle est partie ! Et ma malédiction ? Vous n’en avez pas peur ?

- Ah ? Parce que ce n’est pas un masque ? C’est votre vrai visage ?

- Euh… Oui ! C’est d’ailleurs pour ça que j’ai toujours ma capuche sur ma tête, pour éviter de faire peur aux gens.

- Ouahhh c’est trop fun !!! Hey, vous, vous rendez compte que vous êtes l’unique homme au monde à pouvoir voir vos os et votre cerveau en vous regardant dans un miroir ? Tout le monde veut savoir à quoi ressemble leur cerveau, et vous, vous pouvez le voir à volonté sans avoir besoin de dépenser de l’argent ! Faut pas cacher votre visage derrière une capuche ! On s’en fou de ce que pense les gens ! Vous n’allez pas perdre votre identité juste parce que des gens n’acceptent pas votre différence ?! En tout cas, moi je trouve que vous avez de beaux yeux ! Hey pourquoi vous pleurez ?

En entendant son discourt, les larmes me vinrent aux yeux, c’était bien la première fois que quelqu’un était aussi gentil avec moi depuis que je m’étais fait maudire ! Elle acceptait ma différence, elle n’avait pas peur de ce visage à moitié décomposé, c’était le plus beau jour de ma vie ! J’en étais si heureuse que mes larmes n’arrêtaient pas de couler à gros flots comme une fontaine, j’avais l’impression de revivre ! N’arrivant pas à articuler le moindre son, je la prit dans mes bras pour lui faire un gros câlin, ce qui était très rare venant de ma part, tout comme le fait que je pleure, il en fallait beaucoup pour que les deux facteurs se mettent en marche et c’était le cas en ce moment présent ! Avec elle à mes côtés, ce n’était pas elle qui renaissait de ses cendres, mais moi ! Dès le premier regard, elle m’avait tout de suite plu, bien que ça n’avait pas été réciproque, mais un lien commençait à ce créer entre elle et ma propre personne, mais je ne m’en étais pas rendu compte jusqu’à présent. Cette dernière étant surprise par mon geste, tenta de se débattre, geste dont je ne tenais pas du tout compte. Je fini tout de même par la lâcher en ayant un grand sourire aux lèvres et en ayant une idée derrière la tête.

- Plus jamais ! La prochaine fois, je vous mords !

- Essayez donc, j’aime bien les défis ma jolie louve !

- Arrêtez de vous moquez, je suis très sérieuse !

- Moi aussi ! D’ailleurs, j’ai quelque chose de plus intéressant à vous proposer ! Et si nous prenions tout les deux une douche ?

- Quoi ???!!! Ça ne va pas la tête ? Vous n’êtes pas sérieux ?

- Bien sûr que non, c’est une blague ! Une blague de Squelette ! Ahahahah une Skull joke ! Bien sûr que non je ne plaisantait pas !

- Ah ça ! Pas question !

- De toute façon, avec ou sans moi, vous, vous laverez ! Bon je vais faire couler un bain, comme ça, ça vous permettra de réfléchir à ma proposition !

Comme je le pensais, elle n’avait pas apprécié mon geste, mais ce n’était pas grave, elle me faisait bien rire avec son air de chatte effarouchée, et plus je me moquais d’elle, plus elle partait au quart de tour et plus je riais. Décidément, être heureux ne me réussissait pas ! Suite à ma proposition, je fis tourner le robinet et fit couleur de l’eau, pas trop chaude, ni trop froide, après avoir mis le bouchon pour que l’eau reste dans la baignoire. La jeune fille me regardait faire en ne sachant quoi faire. Elle avait beau hésiter, moi je savais pertinemment ce que j’allais lui faire, faire ! Lorsque la baignoire fût remplie, j’arrêtais l’eau, puis je me mis à la scruter avec un air amusé, tandis qu’elle tremblait comme un chaton effrayé, ah pauvre petite chose !

- Alors ?

- Je suis contre toutes les propositions !

- Alors je n’ai pas le choix !

- Hey, mais qu’est-ce que vous faites ? Lâchez-moi !

Bien qu’elle protestait et agressait à nouveau mes oreilles, je l’ignorais et la prenais par la taille pour la mettre dans la baignoire. Puisqu’elle se débattait, il y eût de l’eau partout et je fusse éclaboussé, mais bien qu’au début elle n’avait pas du tout l’air contente, elle eût l’air de finir par apprécier, ce qui me fit éclater de rire.

- Bah voilà, ce n’était pas si compliqué que ça ! Je reviens dans une heure, faites-vous belle !

Sur ces mots, je me retournais, puis d’un geste théâtral, je fis disparaître ses vêtements et en fit apparaître de nouveaux sur un pendoir à habits. Ceci étant fait, je me téléportais à l’extérieur, puis en scrutant les couloirs vides, je me mis à me rappeler d’une chose essentielle, une chose qui se mit à me faire très mal au niveau de mon cœur. Mettant mes mains contre ce dernier, je compris d’où venait cette brûlure ! Je commençais à en tomber doucement amoureux, et ce n’était pas bien de ma part, je me faisais inutilement du mal pour rien, car cette jeune fille allait mourir pour créer un artefact magique terriblement puissant appelé « La Larme du Phénix ». Avec un pareil objet à nos côtés, nous serions les rois du mondes, nous pourrions tout faire, autant dans les combats que dans les soins. Avec une telle merveille, je pourrais même essayer de soigner ma malédiction, et peut-être que cela fonctionnerait !

Avant de rencontrer Emilie, je ne pensais qu’à la création de cette larme fabuleuse. Ainsi, je ne ferais plus peur à quiconque, je pourrais marcher la tête haute sans me cacher, mais à présent, je n’avais plus honte ! J’étais prêt à affronter le monde extérieur sans capuche, si bien sûr elle serait encore à mes côtés pour m’encourager, alors du coup, cela valait-il vraiment la peine de sacrifier la vie d’une demoiselle aussi formidable qu’elle juste pour assouvir nos propres désirs égoïstes ? Toutefois, en parler à Noctis ne servirait qu’à me faire empaler, brûler vif, noyer et j’en passe. Il avait vraiment besoin de cet objet magique et bien évidemment, lorsqu’il désirait quelque chose, il ne laissait personne se maitre en travers de sa route, alors du coup, je ne pouvais rien faire ! Quelle tristesse ! Cette fois-ci, je n’avais plus que l’apparence d’un monstre, j’en avais le cœur, l’esprit et l’âme. Ah et moi qui croyait être devenu quelqu’un de bien en ayant rejoint les rangs de cet homme démoniaque ! Je me trompais ! Je n’étais pas devenu meilleur, j’avais juste appris à devenir obéissant ! Rageant, je préférais m’en aller, ne voulant pas que la jeune fille entende ma frustration.
Pendant ce temps, du côté de Marcus

C’était le noir complet jusqu’à ce que je me réveille enfin. J’étais allongé sur un lit dans une pièce éclairée par un lustre, ce qui me donnait assez de vision pour voir ce qu’il se passait autour de moi. Je pu remarquer avec plaisir que mon sac était à mes côtés, je ne voulais pas le perdre, ce qu’il y avait à l’intérieur était bien trop précieux pour être confié à ces brutes sanguinaires et n’aimant pas les créatures ! Je pu aussi constater qu’une chaine était placée à ma cheville, sûrement un système primitif pour que je ne m’enfuie pas ! Après tout, avec leurs bracelets, ils avaient commis une erreur, au moins, avec cette méthode, ils étaient sûrs de ne plus en faire ! Je me rendis aussi compte, en me mettant en position assise, que toutes mes blessures avaient disparues, ce qui me surprit, mais aussi me soulagea, car au moins, je n’avais plus mal. Quelques minutes plus tard, après mon réveil, une jeune femme vint me voir, enfin je pensais que c’était une femme, car la poitrine ressortait assez bien malgré que le manteau noir qu’elle portait cache une bonne partie de ses formes. Le manteau comportait une capuche qui recouvrait sa tête, et pourtant, je pouvais apercevoir quelques fines mèches blanches s’échapper de son déguisement. Restant à une distance raisonnable, elle me sourit, alors que moi, j’étais méfiant, me demandant bien ce qu’elle me voulait, car depuis mon arrivée, plusieurs des habitants voulaient ma mort, celle-là pouvait très bien faire partie de ces gens qui souhaitaient m’éliminer.

- Où je suis ? Vous me voulez quoi ?

- Tu te trouves dans l’une des chambres de notre QG. Kira t’a emmené ici puis t’a soigné pour que tu sois en état lorsque l’on te présentera au maître.

- Le maître. Ah ça y est ! Je me souviens ! Et toi tu es là pour me surveiller et éviter que je m’enfuie, c’est ça ?!

- Non !

- Alors qu’est-ce que tu me veux ?!

- Juste devenir ton amie, tu veux bien ?

- Ecarte-toi ! Il est très dangereux !

Alors que j’étais méfiant et que je lui posais des questions, elle me répondait en ayant l’air très mystérieuse. Pour terminer la discussion, elle s’approcha un peu de ma personne et me posa une question des plus improbables : « Devenir son ami ». Alors ça, c’était bien la première fois qu’on me posait cette question, ce qui me laissait très perplexe. D’habitude, personne ne me la posait, je me liais d’amitié avec les gens sans leur poser la question, d’ailleurs, je ne l’avais pas posée au géant et à la fille, cela c’était fait instinctivement. Alors que je ne savais quoi répondre, la voix de Kira raisonna dans la pièce, ce qui me fit sursauter, et fit reculer la demoiselle qui m’était encore inconnue. Kira vint aux côtés de la miss, ayant dans ses bras un panier qui me semblait bien rempli. En les scrutant toutes les deux, il me semblait que le bas du visage était ressemblant, ce qui me fit réfléchir sur le lien qui pouvait exister entre ces deux femmes.

- Ah bon ? Tu trouves ? Il a l’air pourtant gentil…

[coor=red]- Tu crois vraiment qu’il s’est retrouvé dans cet état parce qu’on a fait une partie de poker et qu’il a perdu ?[/color]

- J’aurais préféré…

- La ferme chien ! Ce n’est pas à toi que je m’adresse !

- Ahah, à mon avis, je crois avoir trouvé lequel de vous deux est dangereux !

Kira avait fait de l’ironie, ce qui laissa perplexe la jeune femme. Moi, voulant quand même dire mon avis, car cela me concernait tout de même, et bien, je ne le pu pas, car la jeune femme que j’avais combattu m’ordonna de me taire, avec un ton sec et pas très amical. En l’entendant prononcer ces mots, la demoiselle étrangère se mit à rire en disant ce qu’elle pensait, ce qui me fit sourire, car elle n’avait pas tort, tandis que Kira avait l’air légèrement agacée par ses propos.

- Maître Noctis veut s’occuper personnellement du rebelle, donc c’est lui ? Qu’est-ce qui t’a pris de semer la pagaille ?

- Une jeune fille se faisait battre pour pas grand-chose, j’ai pété un câble et ça à dégénérer à cause d’une erreur de bracelet.

- Père aurait pût mourir par ta faute !

- En fait, ce n’est pas la faute de ce jeune homme, il a agi selon ce que son cœur lui a dicté au moment présent des fait. Si maître Noctis était plus gentil avec les créatures, il y aurait moins de rébellions, j’en suis convaincue.

- Arrête d’être aussi nunuche, tu me dégoûte ! Si le maître fait tout ça, c’est pour une bonne raison

- Ouais bah moi je pense que le chien dans l’histoire, c’est toi parce que tu obéis comme une brave chienne obéissante aux ordres de ce Noctis ! Que t’ont fait ces créatures pour que tu sois autant détestable avec eux ?

- Ils ont envahis le village où elle habitait. Des créatures travaillant pour notre chef avaient l’obligation de la récupérer. Ils ont fait des prisonniers, on tués ceux qui résistaient, mais ils n’ont pas réussi à la retrouver, car le gardien, faisant partie de l’expédition, l’a trouvée et la cachée jusqu’à ce qu’ils l’oublient. Lorsque ce fût le cas, il l’a ramenée ici en la faisant passer pour sa fille adoptive qui cherchait du travail, et tout le monde l’a cru. Au début, ça a été dur pour Kira de travailler pour les assassins de ses parents, mais elle s’y est faite.

- Pourquoi tu lui as raconté tout ça ? Je te déteste !

- Parce qu’il faut que quelqu’un le sache ! Tu es si seule… Si cynique… Cela ne peut plus durer ! Il te faut un ami !

- Elle a raison, pourquoi tu me dis tout ça ? Je ne suis qu’un simple voleur !

- Non, tu es plus que ça ! Tu as l’âme d’un chef, je le sens au plus profond de toi !

- Je ne pense pas l’avoir, mais si tu le dis… Au fait, tu sembles être bien renseignée sur Kira, comment cela se fait ?

- Tout ce que je dis fini par se réaliser. Cependant, tout ce que je viens de dire ne doit pas sortir de cette pièce promis ?!

- Oui… Oh !

L’inconnue restait zen et souriait presque tout le temps, tandis que Kira s’énervait et s’enflammait pour un rien. Elle était tout le temps en conflit avec cette nana, qu’elle semblait bien connaître et cela semblait être réciproque. L’inconnue fini par me raconter l’histoire de Kira. Je commençais un peu mieux à comprendre pourquoi elle était autant en froid avec les créatures. Je trouvais cette histoire assez triste, puis je me mis à me demander ce que cette fille avait de si spécial pour que son maître ait tout fait pour la récupérer. Tient en parlant de son maître, cette dernière n’avait pas du tout l’air d’aimer lorsque je me moquais de son comportement vis-à-vis de ce dernier, mais maintenant que je savais tout, avec le recul, je me dis que je n’avais pas été très gentil sur ce coup. Après avoir dit qu’elle la détestait, Kira allait s’en aller, mais s’arrêta net, lorsque mon interlocutrice plaça ses deux mains à sa capuche pour l’enlever, ce qui me surprit et surprit également la fille au tempérament flamboyant, car c’était très rare qu’elle l’enlève, enfin c’est ce que je me disais en voyant son air choqué. Lorsqu’elle eût totalement retiré sa capuche, c’était moi qui était choqué, car la jeune femme ressemblait beaucoup à Kira, sauf qu’elle, elle n’avait pas les cheveux noirs, mais blancs et ses yeux étaient bleus au lieu d’être noir. Je n’avais jamais vu une beauté pareille, je tombais immédiatement sous son charme fou.

- Remet-la ! Remet-la vite !

S’exclama Kira en se précipitant vers Blanchette… Oui bon ce n’était pas très original comme surnom, mais au moins, vous savez à présent à qui je m’adresse. Quoi qu’il en soit, en la voyant se précipiter vers Blanchette, pour la forcer à remettre sa capuche en la lui mettant sur la tête, je me dis que cette nana avait vraiment un problème psychologique, mais aussi qu’il y avait des choses pas nettes qui se passaient dans cette forteresse. Bien que la fille qui lui ressemblait se débatte, Kira eût gain de cause et la fille fût bien obligée de renoncer au fait de montrer son visage plus de deux minutes.

- Bon, c’est bien joli tout ça, mais ça ne me dit pas pourquoi votre maître à agit ainsi, et pourquoi il voulait l’enlever elle, alors que c’est une fille des plus quelconques ! En tout cas, c’est dingue la ressemblance ! Vous êtes sœurs ?

- Jumelles pour être plus précises. Nous faisons toutes deux partie d’une prophétie. Moi aussi je me suis faites portée disparue, jusqu’à ce que je sache où Kira se trouvait. Je me suis donc engagée dans cet endroit des plus sordides. Je dois faire le mal contre mon gré. Selon la prophétie, si le maître possède nos deux perles, que nous possédons, au moment de création des « Larmes du Phénix », car il compte bien en créer plusieurs, s’il y arrive, il deviendra immortel. L’immortalité, la puissance et la magie… Tous ces trois éléments combinés en un seul homme, il sera invincible et rien ni personne ne pourra l’arrêter.

- C’est en travaillant cachées que le maître aura le moins de chances de nous retrouver, d’ailleurs, il enrage de ne pas avoir encore réussi à mettre la main sur nos perles.

- Oui, et le problème c’est qu’il est le seul à pouvoir nous aider, mais le maître m’a ordonné de l’avertir si le rebelle était encore en vie, et c’est le cas… Je… Je ne peux pas désobéir aux ordres !

- Bon ok, votre historie est tordue, mais je veux bien vous aider ! Rien ne sortira de cette pièce, je vous le promets, car nous sommes amis ! Pas besoin de le demander pour l’être eheh !

- Très bien, j’y vais… Kira…

- Ouaip’s je sais, je reste avec le louveteau !

- Cela ne sera pas nécessaire !

- Maître ?!

- Je me suis informé pour savoir où se trouvait le perturbateur ! Hm en plus de semer la pagaille, tu séduis mes subalternes ! Je le sais, inutile de mentir, sinon j’aurais déjà été averti ! Disparaissez, je ne veux plus vous voir !

- Oui maître !

J’écoutais tut ce qu’elles me disaient avec un air un peu dubitatif. Je me demandais si tout ce qu’elles me disaient n’avait pas un rapport avec le fait que mes amis construisaient, avec d’autres esclaves, un autel dédié aux sacrifices. Est-ce que ces fameuses Larmes du Phénix avaient un rapport avec Emilie ? Tout comme le sacrifice ? Je me faisais du souci pour mon amie. Pff et dire qu’avant j’étais un voleur sans grande importance, voilà que maintenant on me disait que je valais bien plus et qu’il me fallait jouer aux héros ! Moi je détrousse, je ne sauve pas… Quoi que, cela ne m’était pas arrivé de faire les poches à quiconque depuis que j’avais fait la connaissance d’Émile et que j’avais été embarqué dans cette drôle d’histoire. Bon, bah tant pis, dès que tout sera terminé, je recommencerais à voler, et vivrais comme avant, comme si rien de tout cela ne se serait passé ! Et dire qu’à l’accoutumée j’étais égoïste et solitaire, me voilà à aider tout le monde et à me faire des amis avec beaucoup de facilités, ce qui me dérangeait un peu, car tout ce qui était en train de se passer était trop facile. Enfin, ça l’était jusqu’à ce que le chef débarque dans la pièce. Kira et Blanchette devinrent pâles, enfin pour l’encapuchonnée, je pensais que son teint devait être le même que sa jumelle. Par chance, il n’avait rien entendu. Après avoir entendu l’ordre donné d’un ton sec, les deux filles partirent précipitamment de la pièce, ne voulant pas avoir de problème avec cet homme que je trouvais assez étrange, enfin c’était ses yeux qui ne me revenaient pas, ils étaient bien trop bleus à mon goût. Une fois seul, il se retourna vers moi et me donna un puissant coup de poing au niveau du ventre, ce qui me coupa le souffle et me fis pousser un cri mélangé entre de la surprise et de la douleur. D’un pas vif, il s’approcha de moi et d’un geste aussi rapide que le pas qu’il avait fait, il me saisit par mes cheveux et me tira la tête en arrière, le forçant à le regarder, ce qui ne me faisait pas du tout du bien.

- Tu es fier de toi sale vermine ? Tu ne vaux pas mieux qu’un déchet et tu te permets de venir semer le trouble dans ma demeure ? Tu ne mérites pas de vivre !

- Et vous ? Qu’est-ce qui vous permet d’exploiter des gens, de jouer avec leur vie et de sacrifier une personne innocente ?

Après lui avoir posé cette question, en ayant rassemblé tout mon courage, je me reçus un nouveau coup dans l’estomac, avant de me faire projeter en arrière, contre le mur, ce qui m’assomma un peu. Le maître sourit avec un sourire carnassier, avant de finalement répondre à mes questions existentielles, pile poil où je retrouvais un semblant d’aptitudes neuronales pour comprendre ce qu’il allait me dire.

- Je fais ce que je veux, ici je suis le roi, et très bientôt, je ne régnerais plus que sur ces petites fourmis peureuses, mais sur tout un empire ! Je suis plus que certain qu’elle sera contente de savoir que sa vie me servira à accomplir des merveilles

- Comment ça ? « Elle » ? C… C’est une… une fille ?

- Oui, une fille, elle s’appelle Emilie Shym’s. Pourquoi fais-tu cette tête ? Tu la connais ? Pff un garçon des bas quartiers ne peut pas connaître une telle merveille !

[coor=lightgrey]- Je vous interdis de la toucher !!!


Il se croyait le plus fort, mais sans les jumelles, il ne serait jamais invincible, ce qui était déjà un point positif. Sa crise de mégalomanie me rendait presque mal à l’aise, car je n’avais jamais aimé ce type d’homme qui me donnaient souvent envie de vomir tellement ils m’écœuraient, mais d’un autre côté, c’était souvent eux qui avaient les poches les plus remplies, donc ne pas vouloir leur existence sur terre serait comme me tirer une balle dans le pied. Cependant, en entendant qu’il parlait d’une fille, je me mis à parler comme une machine bugée. Est-ce que j’avais bien entendu le mot « fille » ? Je croyais bien que oui ! Si c’était vraiment la personne à laquelle je pensais, j’allais le tuer ! Il confirma mes craintes en disant le nom de mon amie. Réagissant au quart de tour, avec ma force, je réussi à briser ma chaine. Je me mis à foncer sur cet horrible bonhomme en ayant des yeux injectés de sang, toutes griffes dehors, étant prête à le déchiqueter, mais ce dernier, agissant comme s’il avait déjà prévu ce que j’allais faire, esquiva. Ce mouvant très rapidement, j’avais l’impression de vouloir tuer une mouche, jusqu’à ce qu’il m’envoya un coup de pied au moment le plus opportun, ce qui me fit à nouveau éjecté contre le mur, me faisant émettre un couinement. Lorsque je m’étais énervé, je m’étais à moitié transformé en loup, mais cela ne m’avait pas rendu plus fort, ce qui, je dois l’avouer, m’avait pas mal impressionné.

- Le coup de grâce ne serait pas amusant, c’est pour cette raison que tu participeras au sacrifice de ta belle, attaché comme le vulgaire animal que tu es, jusqu’à ce que tu me supplies que je ne t’achève pour que tu puisses aller la rejoindre ! En attendant, on verra bien ce que le destin te réserve ! Bon, après tout ce que je dois faire pour m’en occuper de cette petite, cela me donne d’un coup très envie de la voir, mais ce n’est pas raisonnable, après tout, c’est un peu comme un mariage, il ne faudrait pas voir la sacrifiée avant son sacrifice, sinon cela pourrait porter malheur, mais ce ne sont que des sottises !

Il était vraiment sérieux dans ses propos ? Il n’était vraiment pas bien ce mec ! Peu de temps après m’avoir tout dit ce qu’il pensait, en ayant l’air amusé, il usa de ses pouvoirs, et me voilà tout en-haut d’une tour, attaché sur un échafaud en bois, et je peux vous assurer que j’étais vraiment en très mauvaise posture ! Je pouvais tomber à tout instant, de plus, tout ce vide autour de moi me terrifiait, car je n’avais pas l’habitude de me retrouver aussi haut ! Et si je levais ma main, pourrais-je toucher les nuages ? Bon, ce n’était pas le moment de faire de la poésie, il fallait que je trouve un moyen pour m’en sortir et sortir mon amie de ce mauvais pas, ce qui n’allait pas du tout être chose aisée.

Pendant un autre temps, du côté d’Emilie.
Pour être honnête avec vous, prendre un bain n’était pas aussi horrible que je le pensais ! En fait, c’était assez relaxant et rigolo, car il y avait pleins de bulle de savon qui s’étaient créées à cause de la mousse. L’eau était à bonne température, par contre, en voyant tout ce que j’avais fait comme dégâts en jouant dans l’eau comme une gamine, je me disais que pour la personne qui allait nettoyer, ça n’allait pas être aussi fun que pour moi qui prenait actuellement mon bain, mais bon, après tout, Dark Skull était rempli de pouvoirs magiques, il pourrait bien faire quelque chose pour rendre service. En pensant à ce dernier, je en pu m’empêcher d’avoir un petit sourire aux lèvres. C’était quand même un sacré personnage ! Au début, il m’avait paru effrayant, maintenant, il me paraissait bien sympathique, même s’il avait des manières qui ne me plaisaient pas forcément, il était bien plus gentil qu’il ne l’avait fait paraître dès mon arrivée.

Lorsque j’en eus assez, j’enlevais le bouchon, puis attendis que l’eau parte pour rincer tout mon corps, ainsi que la baignoire. Dans la foulée, j’en avais aussi profité pour laver mes cheveux, comme quoi, il avait vraiment bien fait d’insister. Après avoir trouvé le sèche-cheveux, qui était posé sur une chaise à côté de mes habits, j’entrepris de les sécher, après avoir séché mon corps. Lorsqu’ils furent à une bonne température, je me mis à les bosser, avec une brosse qui était aussi sur la chaise, et pour être honnête avec vous, j’eus très mal, car cela faisait longtemps que je ne les avais plus démêlés. Lorsque ce fût terminé, je pris le diadème de rubis qui était posé sur la chaise, puis le posais sur mes cheveux, cela devait sûrement être une nouvelle reconversion de mon pauvre bonnet, mais je dois avouer qu’il avait vraiment la classe sous cette apparence ! Je pu aussi voir sur la chaise qu’il y avait un collier identique à celui qu’il avait créé pour remplacer mon bonnet, il avait sûrement dû se servir de mon écharpe pour le recréer, il n’y a rien à dire, il était super doué pour ce qui était d’améliorer les choses, dommage que cela ne marche pas sur lui, sinon il ne serait plus autant défiguré le pauvre. Je mis le collier autour de mon cou, puis j’enfilais la superbe robe de soirée noire avec de fines bretelles pour qu’elle tienne en place. Je mis également les chaussures à talons qu’il avait créée, puis me mis à sourire en m’admirant devant un miroir qui se trouvait juste devant la chaise, une vraie beauté pensais-je en m’admirant. Par contre, je ne vous ais pas parlé des sous-vêtements, mais il en avait aussi fait apparaître de nouveau, pour que je sois à l’aise jusqu’au bout ! Enfin à l’aise, pas tant que ça, car il était très rare que je mette des chaussures à talons, alors je galérais un peu, mais je me disais que je n’allais sûrement pas tarder à m’y habituer.

- Oh on dirait une princesse de conte de fée !

- C’est ce que j’allais dire !

- Oh ! Vous m’avez fait peur !

- Désolé ! Si vous êtes la princesse, moi je suis le pauvre prince transformé en monstre et dont seulement un baisé pourra me faire redevenir comme avant. Vous ne voulez pas m’en faire un ?

- Sans façon !

- Ahahahah je plaisantais ! Retournons dans votre chambre !

Tout en me faisant une réflexion à haute voix, en ayant l’air émerveillée, j’entendis une voix derrière moi, ce qui me fit sursauter, car je ne m’y attendais pas. En me retournant, je pu me rendre compte qu’il ne s’agissait que de mon hôte, qui lui aussi avait l’air émerveillé en me voyant habillée ainsi. Cette tenue l’inspirait tellement qu’il me sorti une histoire, à laquelle je répondis du tact au tact, lorsqu’il me demanda si je voulais l’embrasser. Il se mit à rire, en me disant qu’il plaisantait, mais je voyais bien dans son regard qu’il était déçu, ce que je ne comprenais pas vraiment, car il ne me semblait pas qu’il ressente quoi que ce soit pour moi, mais peut-être pourrais-je me tromper. En tout cas, après avoir déverrouillé la salle de bain, et avoir utilisé ses pouvoirs pour la nettoyer, il nous téléporta, tous les deux, dans ma chambre. Ceci étant fait, il se mit à sourire, ayant l’air d’avoir une autre idée derrière la tête, ce qui me rendait sceptique, surtout qu’il avait encore ma main dans la sienne à cause de la téléportation, ça ne présageait rien de bon, mais peut-être que je me méfiais un peu trop, peut-être que son idée était plus seine que la précédente, va savoir…

- La valse, ça vous parle ?

- Euhhhhh…. Je dois répondre quoi ? C’est une question-piège ? Je gagne quoi si je réponds juste ?

- C’est une simple question !

- Ah ? Autant pour moi ! Ça me parle, mais je ne sais pas la danse. Vous savez, avec les copains, on dansait plutôt la salsa, le tango, enfin vous voyez, toutes ces danses qui se dansent à plusieurs et que même bourré, ça passe !

- Vous buviez ?

- Ouais ! Grave ! De la vodka-caramel ! Trop bon !

- Et… Et vous fumiez aussi ?

- Nan ! Parce qu’ils ne fumaient pas de cigarettes, mais maintenant que je suis un phénix, dès qu’on me demandera du feu, je pourrais faire… ça ! Oh ! Ça marche ! Trop dingue ! Faut que je recommence ! Hop éteint… allumé ! Teint. Allumé ! Ahahah trop bon !

- Vous êtes bête…

- Oh me jugez pas trop vite, moi c’est la première fois que je fais de la magie, vous, vous avez de l’expérience et pis… Pff c’est vous qui êtes bête !

- Pardon

Lorsqu’il me demandait si la valse me parlais, je fus un peu surprise, voir prise au dépourvu, car je m’attendais à tout, sauf à une pareille question ! Ne sachant trop quoi lui répondre, je me mis à détourner un peu la conversation, ce qui d’ailleurs, eût l’air de l’inquiéter, lorsque je lui dis que je buvais, et lorsque je lui répondis, il eût l’air embarrassé, n’ayant pas l’air de partager mon délire. Est-ce qu’il en avait déjà bue ? Non, je ne pense pas, sinon il n’aurait pas réagi de la sorte. Sur la lancée, il se mit à me demander si je fumais, ce qui me permit de faire une petite blague, et contre toute attente, elle fonctionna ! Ayant du feu au bout de mon indexe, après avoir craqué mes doigts ensemble, je me mis à la regarder avec un air fasciné, j’avais l’impression de faire partie de ces hommes des cavernes qui avaient découvert pour la première fois la méthode pour apprendre à faire du feu.

Par la suite, je me mis à m’amuser comme une gamine. C’était la première fois que je faisais de la magie, alors bien sûr, je passais pour une attardée en mentale en m’amusant à éteindre et allumer la petite flamme au bout de mon doigt. Dark Skull ne disait rien, mais il avait l’air content, mais à la fois dépité en voyant mon comportement, ce qui lui donna envie de me faire un commentaire, qui me vexa un peu, mais pensant que cela ne suffisait pas, il se mit à rire, ce qui me vexa encore plus qu’avant, mais il s’excusa, alors je ne prendrais pas note de cet affront plus longtemps.

- Avant, je t’ai demandé si la valse vous parlais, car en général, les princesses savent la danser, mais ce n’est pas grave, je peux vous l'apprendre si vous ne connais pas, mais avant, enlèvez vos chaussure s’il vous plait.

- Oui, je veux bien, mais pourquoi enlever mes chaussures ?

- Parce que vous seriez plus à l’aise pour maîtriser les pas, et je n’ai pas envie de me faire transpercer les pieds !

- Ah ? Bon, si vous insistez… Alors allons-y !

Avec un sourire, il se mit à m’expliquer pourquoi il m’avait posé cette question, il me proposa même d’apprendre, mais sans mes chaussures, ce qui me fit avoir un air incrédule. Lorsque je su pour quelle raison, je les retirais tout de suite et les mit dans un coin. Il avait vraiment bien fait de m’avoir dit d’enlever mes godasses, car sinon, il aurait fini aux urgences, à force que je ne lui marche sur le pied par accident. Il y eût même une fois, où durant la danse je fini dans les décors, à cause d’un faux mouvement de ma part, mais dans l’ensemble, j’avais bien progressé, car au bout de trois quart d’heure, je fini par danser correctement, alors je remis mes chaussures et essayait avec, tandis qu’il s’occupa de faire apparaître un poste radio ou de la musique appropriée s’en échappais. Alors que nous, nous apportions à danser, le chef débarqua dans la chambre à cet instant précis. Mon partenaire et moi étions surprit, mais ce dernier était vraiment livide. Franchement, comment pouvait-il être apeuré ? Tout ce qui le différenciait d’un humain normal, c’était ses yeux, mais sinon, pas de quoi fouetter un chat !

- Oh, je vois que tu en as fait une dame élégante, ce qui change radicalement de ce tas de détritus nauséabond auquel elle devait ressembler en arrivant ici

- Oh restez poli !

- Pardon, je manque cruellement de courtoisie !

- Euh... Ok… Pshit vous êtes sûr qu’il va bien votre copain ? Il a l’air de s’être trompé d’époque.

- C’est mon chef mademoiselle.

- Oups nouvelle bourde ! Et du coup, je dois faire quoi moi ? Une révérence ? Une pirouette ? Une poignée de main ?

- Juste me dire bonjour suffira.

- Dans ce cas bonjour à vous boss ! Pour l’augmentation de salaire de l’autre, on verra plus tard !

- L’augmentation ?

- Bah oui ! A ce qu’il paraît, il doit m’entrainer, mais vu comme il a souffert pour me faire prendre un bain et m’apprendre la valse, il risque pas d’en revenir avec une très bonne santé mentale, donc il faut au moins le motiver en augmentant son salaire.

- Oh ! Je vois le procédé. C’est assez intéressant jeune lady, sauf, le problème, voyez-vous, je ne donne pas de salaires.

Dès qu’il s’adressa à ma propre personne, je ne pus m’empêcher de répondre, comme j’aurais répondu à n’importe qui, d’ailleurs, je fus extrêmement gênée lorsqu’il me fit un baisemain, car je ne m’y attendais pas. Me demandant sur quel fou j’étais tombée, je me rapprochais de Dark Skull, puis lui chuchotais à l’oreille ce que je pensais. Ce dernier était tellement tendu, qu’il ne prit pas la peine de me chuchoter la réponse. Dès que je su qui était cet étrange individu, je me mis à devenir rouge comme une tomate, ayant vraiment honte, ce qui eût l’air de le faire rire. Ensuite, lorsque je me mis à lui parler de l’augmentation, il haussa un sourcil, tandis que mon futur professeur avait l’air d’être sur le point de s’évanouir. Après lui avoir expliqué, il me répondit, très franchement, ce qui me choqua.

- Et… Et vous êtes d’accord sur ce principe ?

- Pas le choix.

- On a toujours le choix !

- Non, pas avec maître Noctis.

- Je dois avouer que j’ai des arguments assez frappants : Soit ils acceptent, soit ils meurent. Je leur offre le gîte et le couvert, c’est déjà beaucoup ! Tient en parlant de manger, voulez-vous manger avec moi ce soir ?

- NON !

- Je prendrais ça pour un oui. Conduit-là dans une demi-heure dans mes appartements. Cela a été un plaisir de vous rencontrer, charmante petite rose sauvage… En parlant de la taille… Voilà, c’est dix fois mieux ! A plus tard !

Me demandant si l’autre statue, à côté de moi était d’accord avec les principes de son chef, il m’avait répondu qu’il n’avait pas le choix, ce qui m’énerva un peu, car je le pensais un peu plus courageux. Le maître des lieux expliqua sa façon d’agir, ce qui me fit bien comprendre pourquoi Dark n’osait pas se mouiller devant son supérieur. Ce dernier me demanda par la suite si je voulais manger avec lui, ce que je refusais catégoriquement, car manger avec un sale type de sa trempe allait sûrement me couper l’appétit, ce qui serait dommage pour la nourriture, mais faisant comme il l’entendait, il donna ses directives à son subordonné, qui hocha la tête en signe d’approbation. Avant de partir, le chef me fit grandir de quelques centimètres, grâce à sa magie, ce qui fait que je faisais maintenant dans les 1m70, ce qui changeait beaucoup mon angle de vision. Une fois seul, le magicien me scruta avec un air qui en disait bien long sur sa façon de penser.

- Quoi ?

- Vous êtes folle, ça c’est sûr ! Vous avez de la chance que vous lui serviez à quelque chose, sinon il vous aurait déjà tuée.

- S’il est aussi impitoyable, pourquoi personne n’a encore essayé de le renverser ?

- Parce que même en nous y mettant tous ensemble, nous n’arriverons jamais à le vaincre, car il est bien trop puissant pour nous ! Il possède une force et une magie colossale !

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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeMer 27 Mai 2020 - 13:23

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Il y a quelques années en arrières, j'ai commencé cette histoire, et il est vrai que je ne l'ai jamais terminée, faute de temps et de motivation, mais en la relisant plus d'une fois, je me susi dit que c'était dommage de l'abandonner.

Je vais donc essayer de faire la suite. Je ne sais pas si ça sera aussi bien que les quatre premiers chapitres, alors je compte sur vous, pour me dire s'il y a des choses qui vous choquent ou si ce n'est pas top ce que j'écris. Je préfère que vous soyez honnêtes, lorsque le prochain chapitre sera fait, comme ça, je pourrais m'améliorer. Merci d'avance =)

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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeMer 27 Mai 2020 - 15:38

Chapitre 5
Couverts magiques

En entendant la réponse de Dark Skull, je ne pu m'empêcher de trembler. Si ce Noctis était aussi fort que le disait mon interlocuteur, alors il était préférable que je me tienne à carreaux durant le repas, ce qui allait être complexe vu quee j'avais du mal à me taire lorsque c'était nécessaire. Je soupire, puis sans dire un mot de plus, je me rend dans le coin wc, et je ferme la porte avec fracas, ce qui fait sursauter Dark, qui semble tout d'un coup ce réveiller.

- Vous êtes fâchée ?

- Non, je suis pressée. Vous n'avez rien fait pour lui tenir tête, mais après ce que vous venez de me dire, je ne peux pas vous en vouloir. Vous êtes sûr que vous voulez attendre avec moi ? C'est que j'aime bien prendre mon temps.

- ça, je l'avais déjà constaté. Tant que vous ne mettez pas plus d'une demi-heure pour pousser la chansonnette, ça me va

- Tient, ça me donne une idée ! 3, 4 !

- Oh non ! Me dites pas que vous allez vraiment vous mettre à chanter ?! Si ?

- Hé oh ! Je ne vous permet pas !C'est fou ce que vous êtes malhonnêtes dans ce QG !

J'étais inspirée, mais à cause de son commentaire, je n'avais plus envie de chanter. Bien que je l'entendais rire, de l'autre côté de la porte, cela ne me détendait pas pour autant, j'avais même envie de lui en coller une pour lui apprendre à ce moquer, une fois de plus, de ma personne, malheureusement, je n'étais pas vraiment en position de taper qui que ce soit. Une demi-heure plus tard, je fus enfin libérée de mes fonctions, et je pu rejoindre Dark Skull, qui était assit sur le lit, et qui était en train de regarder à l'intérieur de mon vieux sac.

- Hé ! On ne vous a jamais appris qu'il ne fallait pas fouiller dans les sacs d'une dame ?

- Milles excuses, je l'ai trouvé, et il m'intriguais, je n'ai pas pu résister. Bon, vu que vous êtes prêtes, allons-y !

Il posa mon sac sur le lit et ce leva, tandis que je le scrutais avec un regard assassin. Il posa une main sur mon épaule, et nous téléporta juste derrière la porte qui menait au lieu de résidence de son chef. Après avoir toqué plusieurs fois, Noctis ouvrit, et avait l'air satisfait.

- Pile à l'heure, parfait. Entrez donc très chère.

Il ne remercia même pas Skull, faisant comme s'il était invisible, et me laissa entrer dans son antre. A vrai dire, l'endroit où il vivait était plutôt chic et raffiné, j'avais l'impression d'être entrée chez un riche, ce qui ne me laissait pas indifférente. Des tapisseries aux portraits de ses ancêtres, des meubles de supports à ceux de conforts, tout n'était que luxe, ce qui était une merveille de découverte, pour mes yeux, qui n'avaient vu que des choses simples, même en ayant habité quelques temps avec mes parents, qui ne ce prenaient pas la tête, et qui vivaient modestement jusqu'au jour du drame. Noctis souriait, semblant être amusé par mon regard, qui en disait long sur mes pensées du moment.

- Vous voulez visiter, avant que nous ne passions à table ?

J'hochais fébrilement de la tête. D'un côté, j'avais hâte de voir le reste, mais d'un autre côté, je n'étais pas là pour faire une visite guidée. Je le suivis, alors qu'il me montrait chaque pièces, qui étaient plus belles les unes que les autres. Il fini par la salle à manger, qui elle aussi, était magnifique, même si elle ne servait à la base que pour manger. Tout était fait avec le matériel le plus chic avec une très grande noblesse et une excellente qualité.

- Qu'en pensez-vous ?

- C'est somptueux ! Vos avez hérité d'une grosse fortune ?

- L'argent n'est que superficiel lorsque l'on possède une magie polyvalente et une grande ingéniosité, ce qui n'est pas donné à tout le monde

- Hm... Intéressant.

- C'est tout ce que vous trouvez à dire ? Allons, ne soyez pas timide, nous sommes entre nous

- C'est justement ça qui me bloque. Dark Skull m'a dit que j'avais de la chance de vous servir à quelque chose, sinon il y aurait longtemps que vous m'auriez tuée

J'avais un air émerveillé, en disant ce que je pensais de la décoration, puis après lui avoir posé une question, je me fermais un peu. En faites, je me demandais si j'avasi vraiment le droit d'être moi-même avec ce taré, car même si je ne risquais rien, qui me disais qu'à un moment donné, je ne m'en prendrais pas une à cause d'une parole maladroite ? A vrai dire, depuis ma courte conversation avec mon prof, je m'étais rendue compte que j'avais dépassé les limites, tout à l'heure, et qu'il valait mieux que je reste à ma palce. Suite à ma réponse, il eut l'air un peu déçu, ce qui me surprit. Après avoir entendu ma réponse, il s'était mit à rire, comme si je venais de lui dire une bonne blague, ce qui me fit frémir et en même temps, lever un sourcil. Dès qu'il ce fut ressaisit, il me sourit.

- J'aime bien qu'on me craigne, ça m'amuse beaucoup. Que vous a-t-il dit d'autre ?

- Que vous êtes doté d'une puissante magie et d'une force colossale. C'est pour ça que je ne sais pas trop quoi vous dire de plus

- Il a raison de vous mettre en garde. Cependant, si je voulais vous blesser, cela serait déjà chose faites ma chère princesse flamboyante. Ahlala, vous êtes vraiment amusante ! Prenez donc place et surtout, détendez-vous. .

Il était sérieux ? Il voulait vraiment que je me détende ? Ce type était un malade mental ! Je n'avais qu'une envie, c'était de retourner dans ma chambre, mais c'était impossible, je ne pouvais pas fuir, car je ne connaissais pas le chemin. Je m'assis sur le magnifique siège en satin bien scultpé, avec quelques petites pierres précieuses incrustées dans le contouur du siège. Je m'approchais un peu de la table, en tremblant légèrement. Je scrutais ensuite la table, me rendant compte qu'il n'y avait que les couverts posés sur la belle nape rouge, avec des bordures dorées. Les couvertes étaient en argents, l'assiette en porcelaine fine, de couleur blanc cassé, et à côté, il y avait un verre de vin fait dans un verre soufflé, d'une très grande qualité. Il y avait à côté, un jolie serviette blanche, dont la forme représentait une rose. Dès que mon regard ce posa longuement sur l'assiette, cette dernière ce rempli, ce qui me fit sursauter. A vrai dire, je ne m'attendais pas à un tel phénomène. Le maître de ces lieux, qui était assit en face de moi, avait mit sa main devant sa bouche, pour étouffer un petit rire, avant de l'enlever pour me dire ce qu'il était en train de ce passer.

- Ce sont des couverts magiques qui appartenaient à mes grands-parents. Si quelqu'un à vraiment faim, les assiettes ce rempliront immédiatement avec un choix de ce que la personne pourrait aimer. Moins la personne qui les regardes, à faim, plus elles mettront du temps à ce remplir. C'était un simple test, pour être certain que vous ne puissiez pas me mentir, et être assuré de vous voir prendre des forces. Bon appétit !

Qu'est-ce que je devais en déduire ? Qu'il avait très bien comprit qu'en sa compagnie, je pourrais lui mentir ? Est-ce que cela ne partait pas plutôt d'une bonne intention ? Il avait vraiment peur que j n'avale rien durant notre entrevue et que je reparte le ventre vide ? J'avais du mal à le cerenr, mais est-ce que cela en valait vraiment la peine de chercher à comprendre ? Je ne pense pas.

- Votre rose en papier est très jolie. C'est votre grand-mère qui....

- Non, ça c'est la magie. Quand on invite quelqu'un à manger, il est préférable de soigner la décoration de la table, vous n'êtes pas d'accord avec moi ?

J'hochais la tête, trouvant qu'il avait raison. Je déballais la serviette, et la mit de façon à ce qu'elle m'évite de faire des taches sur ma belle robe, si jamais je ratais ma bouche. Pendant que je faisais cette action, je pouvais voir, du coin de l'oeil, le maître qui m'observais tel un fauve devant un morceau de viande, ce qui me faisait me demander à quoi il pensait véritablement de ma personne. De ce coin d'oeil, je le vis lever sa main, et aussitôt, la bouteille de vin suivit le mouvement, ce qui me fit relever le regard en sa direction. J'étais abasourdie par le fait que la bouteille lévite et verse du vin toute seule, mais devais-je l'être ? Après tout, ce type était vraiment calé en magie, et il venait encore de me le montrer. Il émit un petit ricanement, avant de faire comprendre à l'objet qu'elle devait à nouveau ce placer dans son sceau de glaçons. Dès que ce fut fait, je me ressaisis, surtout en voyant qu'il m'avait versé un verre de rouge.

- Vous êtes bien aimable, cependant, je ne bois qu'occasionnellement, et c'est pas vraiment ce genre de boissons que je bois

- Tester, c'est l'adopter

- Si je fini ivre, je vais avoir un accident sur la route et on va m'enlever mon permis, je veux pas avoir de morts sur la conscience !

- A part vous perdre dans les couloirs et bousculer quelqu'un, vous ne risquerez pas grand chose. Allez ! Faites-moi plaisir

- Si vous insistez... Santé !

A l'entendre, il semblait vraiment vouloir que je boive avec lui, ce qui m'embêtait beaucoup, car je ne savais pas si je supporterais, et de plus, je n'avais pas envie de n'être plus maître de mes mouvements si jamais je buvais trop sans m'en rendre compte. Dieu sait ce qu'il porurait me fair eà ce moment présent, je n'osais l'imaginer. Mon prétexte pourrit ne semblait pas le décourager, il semblait même l'amuser, bien qu'il eut l'air dépité durant quelques secondes par ma bêtise du moment. Puisqu'il était inutile d'argumenter, je levais mon verre, et au moment où je dis "santé", il fit léviter le sien pour trinquer avec moi, puis il le récupéra. Je bu une gorgée, puis je reposais l'objet de mes craintes sur la table. Il n'était pas mauvais, et c'était bien ça le problème, je sentais que j'allais vraiment me faire avoir sur ce point.

- Pas mal. Par contre, je tenais quand même à vous dire que j'adore le fait que vous puissiez tout bouger sans faire d'efforts. Est-ce qu'avec ma magie je serais capable de reproduire le même prodige ?

- Non. Ne vous en faites pas, vous êtes dotée de bien d'autres capacités tout aussi fantastiques. Allons cessez de piailler, manger !

J'étais déçue. Toutefois, il su comment me remonter le moral. Il avait raison. Si je me souviens bien, en tant que phénix je pouvais voler, cracher du feu et être immortelle, ce qui était déjà pas mal comme pouvoirs, c'était même carrément génial ! Enfin... cela le sera lorsque je serais en mesure de les contrôler. En entendant l'ordre qu'il me donna, j'eu envie de lui répondre comme un bon soldat, sauf que je me souvins très rapidement que la personne que j'avais en face de moi, était une personne dangereuse, ce qui me retint de l'ouvrir. Me taisant, je me mis à manger tranquillement, en silence, durant quelques bonnes minutes. En faites, il était une fois de plus très perspicace, car il était vrai que j'avais vraiment la dalle.

- Je suppose que je ne vous apprend rien si je vous dit qu'un phénix est capable de renaître de ses cendres ? Ne répondez pas, ça n'en vaut pas la peine, je connais déjà la réponse. Toutefois, si ledit phénix est exposé à un trop gros flux d'une magie bien précies, il ne lui sera pas possible de revenir à la vie. C'est intéressant comme phénomène n'est-il point ?

Suite à ces mots, je faillis m'étouffer avec ce que j'étais en train d'avaler. Je n'étais pas au courant qu'il existait une manière de tuer un oiseau mythique, il venait de m'apprendre quelque chose qui n'était pas à prendre à la légère, dès que j'eu terminé de tousser, je le scrutais avec un regard quelque peu angoissé.

- Et je dois comprendre quoi ? Que lorsque vous n'aurez plsu besoin de moi, vous aller froidement m'ôter la vie ?

- Moi ? Vous tuer ? Non, absolument pas ! Vous qui semblez avoir tout le temps soif de culture, je voulais juste élargir votre cercle de connaissances. Si la conversation ne vous plait pas, on peut toujours changer de sujet

Il ce moquait de moi ? ölargir mon cercle de connaissances ? Mon oeil ! Il veut juste me mettre en garde qu'une fois ses méfaits accomplis, il allait me butter ! J'en étais quasi sûre ! A voir le faux air innocent qu'il prenait, il avait sûrement fait exprès de m'en parler, j'en mettrais ma main à couper ! Il dit qu'on peut parler d'un autre sujet... Il était vraiment sérieux ? Il me balance une bombe à la figure et aprsè, il dit qu'on peut parler d'autre chose ? Ce n'est pas comme s'il venait de me parler de quelque chose d'ennuyant, c'était très important ce qu'il venait de me dire, et je ne pouvait pas le zapper pour un autre aussi facilement.

- Et dans ce cas, pourquoi faire autant de chichis si vous avez l'intention de m'éliminer une fois vos projets accomplis ? D'ailleurs, en quoi vous suis-je utile ? Parce qu'à part vous divertir, je ne vois rien d'autre.

- Je n'ai jamais dit que je voulais vous tuer. Je tenais juste à vous informer qu'entre nous deux, je restais toujours le plus fort, au cas ou vous tenteriez de faire des choses stupides, lorsque vous maîtriserez vos pouvoirs. A quoi m'êtes-vous utile ? Vous l'apprendrez en temps voulu, ne cherchez pas à précipiter les événements.

Bon, ok... Je ne savais pas si je devais être rassurée ou non, mais ce n'était pas grave, tant que pour le moment je pouvais rester en vie, cela me convenait. Je lui fis un bref sourire, puis je plongeais à nouveau mon attention sur mon assiette. Il y eut un nouveau moment de silence, presque gênant, avant que je ne finisse par reprendre la parole.

- Il lui est arrivé quoi à prof Skull pour ressembler à un adepte de la Zombie Walk ?

Il ne semblait pas s'attendre à ce que je lui pose une telle question, car il lâcha ses services en argents sur la table. Pourquoi il réagissait de cette façon ? J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ? Après tout, cela ne serait sûrement pas la première fois, ni la dernière, ce qui était plutôt embarrassant.

- Il a joué avec le feu et il a perdu. Malchanceux comme il est, on lui a lancé une malédiction qui le ronge petit à petit. Seul les pouvoirs d'un phénix peuvent le guérir

Il n'avait pas dit grand chose, mais cela me suffisait pour me faire sourire grandement. Le maître eut l'air surprit, ne étonné de me voir aussi joyeuse. Il ne devait pas s'attendre à une telle réaction de ma part, et je dois avouer que ce genre d'attitude me surprenait également. Bon, c'était vrai, il ce moquait souvent de moi, et j'avais souvent envie de le corriger, mais au fond de moi, je sentais une légère appréciation de ce sale type, qui était devenu mon professeur.

- Fallait me le dire plus vite ! ça me motive bien plus de pouvoir soigner quelqu'un que de servir à des sombres desseins dont je ne connais même pas les projets !

- Parce que... vous l'appréciez ?

- Bof, sans plus. Il est bête, il faut toujours que je lui explique tout, et puis, il est pas franc, il dit qu'il ne plaisante jamais, et pourtant, il le fait de temps en temps. Par contre, je lui remettrais bien la médaille du courage, me supporter, c'est pas une chose aisée, comme je vous l'avais déjà dit plus tôt.

- Je vois.. Et vous ? Il vous apprécie ?

- J'en sais rien, je ne suis pas son psy

- Vous auriez aimé l'être ?

- Quoi  ? Son psy ?

- Non, être psychologue tout court

- Non. Par contre, je me serais bien vue comme infirmière. Je me suis faites plusieurs fois la main sur les copains, et le résultat était plutôt concluant

J'avais haussé les épaules, la première fois que j'avais parlé du squelette ambulant, puis j'avais continué en parlant avec un ton de voix qui montrait presque un léger dédain pour ce sac d'os, alors qu'au fond de moi, je sentais que ce n'était pas totalement le cas. J'en profitais tout de même pour rebondir sur mes propos de toute à l'heure, voulant bien lui faire comprendre que le brave Dark avait le droit à une récompense. C'est ensuite que mon interlocuteur continua ses questions, et bien que j'haussais les épaules plus d'une fois, sans m'en rendre compte, je répondais en étant un petit peu plus sincère, d'ailleurs, il avait sûrement remarqué mon bref sourire quand il m'avait demandé ce qui me plairait comme métier. Je bu une gorgée du vin, puis après l'aovir reposé, je tentais une question innocente.

- Et vous ? Vous appréciez quelqu'un ?

- S'attacher véritablement à quelqu'un est une source de faiblesse. Je prend juste soin de ce qui peut me servir, car je n'aime pas les imperfections.

Alors, il n'aime rien ni personne ? Non, c'est impossible ! Tout le monde aime ou à de l'amour à donner, il joue les gros dur avec moi, mais je suis persuadée qu'au fond de lui, il est capable d'aimer véritablement et d'être aimer en retour. Peut-être suis-je trop fleur bleu ou trop optimiste, cependant, je ne peux toujours pas croire qu'il soit sincère.

- Vous en êtes sûr ? Et votre famille ? Vous devez sûrement l'apprécier, non ?

- Ma famille a toujours tenté de me tuer ou de m'abandonner, de ce faites, je les ais tous massacrés, quand j'en ais eu l'occasion. Mon crime était tellement bien organisé que personne ne m'a soupçonné. Bien évidemment, même si c'est la première fois que je raconte cette histoire, je compte sur vous pour garder cela sous silence, sinon couic, couic, me suis-je bien fait comprendre ?

- Oui... C'est une évidence... Je... Je me tairais...

- Brave petite... Vous êtes sûre que vous ne voulez pas devenir psychologue ? On ce sent beaucoup mieux après vous avoir parlé !

J'étais terrifiée ! Je retire ce que j'ai dis, j'en suis persuadée qu'à présent, il ne fait pas semblant, ce type n'a pas d'âme. Je faisais ce que je pouvais pour garder mon sang-froid, alors que lui, était mort de rire... Il riait comme les méchants dans les films, et c'est c qui  faisait encore plus ressortir son petit côté psychopathe, sadique, sans états d'âmes... Je déglutissais difficilement, tandis que j'hochais la tête. C'était certain qu'avec de telles menaces, sachant qu'il en était capable, je ne risquerais pas de parler de son petit secret à qui que ce soit. Je tente ressaisir, de paraître normale, et essayant de poser une question moins dangereuse pour ma santé mentale, je me remet à parler.

- Au faites, on ce trouve ou exactement ?

- Question intéressante.. Nous, nous trouvons dans une zone reculée, que j'ai enveloppée de magies pour permettre de faire mes petites activités sans être embêt par la police ou autres personnes gênantes. Cela aurait pu être un lieu de paix pour que toutes les créatures magiques, qui vivent cachés parmi les êtres humains puissent enfin trouver un lieu sécuritaire pour êtres heureux sans plus avoir à trembler à chaque fois qu'ils sont sur le point de ce faire démasqués, mais l'ennuis est petit, je ne supporte pas les créatures magiques

- Pourquoi ?

- Parce qu'ils m'insupportent avec leur air niais ! Soit elles sont trop laides, soit elles sont trop mignonnes et aiment tout le monde, ça me rend malade ! Je vous l'ai dit, je n'aime pas les imperfections, et encore moins ce qui apporte de la joie. Tout ce qui m'importe, c'est de pouvoir tous les briser, et de les dominer, créatures, comme humains.

- En gros, vous êtes fou

- C'est cela très chère, je suis fou... fou de pouvoirs ! Etre un dieu immortel que tout le monde adule est tout ce que je veux dans la vie, mon unique but, mon rêve, et tôt ou tard, il ce réalisera

Je ne pensais pas arriver à une telle conversation juste en demandant où l'on ce trouvait. Cependant, je ne sais plus trop quoi penser de ce type. S'il veut être le centre d'intérêt de tout le monde, c'est qu'il y a sûrement une raison. Toutefois, en disant ce que je pensais vraiment de lui, je m'attendais à ce qu'il s'énerve, mais il ce mit à rire de plus en plus fort, lorsqu'il dit qu'il était fou de pouvoirs, tient au moins un truc qu'il appréciait, ce qui ne rendait plus vraiment sa réplique crédible, sur le fait qu'il n'appréciait rien, mais je préférais ne pas lui toucher un mot là-dessus, je crois que cela n'en valait pas la peine. Par contre, je ne pouvais m'empêcher de penser que s'il allait bientôt réaliser son souhait et le fait que personne ne devait me faire du mal, je commençai sérieusement à me demander si moi et son projet n'étions pas liés. Dès qu'il fut plus calme, je tentais une nouvelle fois d'en apprendre un peu plus. Comme quoi, même si j'étais très réticente à manger avec lui, ce repas m'aura au moins été utile, et avec toutes les informations que j'avais récoltées, je n'avais pas perdu ma soirée.

- Est-ce que l'apprentissage de mes pouvoirs à un rapport avec vos projets mégalomaniaques ?

- A force de parler, vous allez vous déshydrater, buvez donc votre verre, vous ne buvez pas beaucoup, ce n'est pas bien

- Dites plutôt que vous ne voulez pas me répondre et que vous préférez que je ne sois plus sobre pour faire de moi ce que vous voulez !

Il changea très vite de conversation, esquivant au passage ma question, ce qui me fit comprendre que mon raisonnement était juste. Je me demandais bien quand je découvrirais enfin à quoi je sers vraiment dans cette histoire de domination du monde et d'immortalité. Au final, nos regards ce croisent et ce fixent intensément. C'est une battle de regards, et je ne vais pas perdre à ce petit jeu ! Bien qu'il ait un regard à faire froid dans le dos, je ne veux pas céder, Il fini par me sourire, ce qui me déstabilise, car je n'attendais pas à ce que cela l'amuse. Il venait de tricher, et il semblait content de lui.

- En effet, j'aimerais bien voir ce que cela fait de vous voir sans plus aucun moyens de raisonnement précis, je peux vous assurer que dans cet état, votre langue ce délira bien plus. Je me demande bien ce que sont vos propres secrets et vos pensées les plus sales, je suis curieux.

- Je dirais plutôt que vous êtes un sadique

- Pensez ce que vous voulez, vous ne partirez pas tant que la bouteille ne sera pas terminée

- Si je la casse, elle sera vite bue

- Si vous la cassez, je vous casse votre ravissante jambe gauche ou la droite, à vous de choisir, car vous en aurez pas besoin pour commencer l'entraînement, et on pourra toujours vous la soigner en temps voulu

Bon, je crois qu'il vaut mieux pour moi que je me tienne à carreaux, comme je me l'étais déjà conseillé toute à l'heure... Il était vraiment préférable de ne pas le fâcher, je n'avais pas envie d'avoir mal. Il avait un regard tellement glacial en disant ces mots, que je pensais qu'il était sérieux, mais s'il avait ordonné que je ne sois pas abîmée, il n'allait rien tenter. Ce n'était que des menaces ! Même en tentant de me persuader qu'il ne ferait rien. Toutefois, je n'avaais pas envie de tenter l'expérience, alors je me mis à boire plusieurs gouttes de ce vin, pour lui faire plaisir. Je tremblais tellement, en tenant le verre, que je faillis tout renverser, et même casser le verre. Il semblait être content de me voir dans cet état. Je terminais tout de même mon assiette, n'osant plus rien dire, ni rien faire. Je l'entendis soupirer, ce qui me fit sursauter. Je l'entendis alors émettre un faible rire.

- Je vous trouve mignonne. D'un côté, vous avez peur de moi, et d'un autre côté, vous semblez vouloir me connaître et également m'affronter verbalement, comme si vous vouliez me faire changer, m'amadouer, me rendre quelqu'un de meilleur... Je ne sais pas si c'est attentionnel, mais sachez-le, des plus coriaces ce sont déjà cassés les dents en voulant tenter de percer mes défenses. Même si vous n'êtes pas n'importe qui, je ne veux pas être votre ami, ni tenter de vous apprécier, car même si vous avez la sensation que cela pourrait être le cas, sachez que je ne vous aimes pas, vous m'êtes juste utile

- Cela ne vous dérange pas d'être toujours tout seul ?

- J'ai mes convictions, ça me suffit. Continuez donc de boire, je veux que vous continuiez de me divertir

Ne préférant pas rebondir sur ce qu'il venait de dire, je me mis à songer que le fait de me taire, pour le moment, était une excellente initiative. Pendant ce temps, du côté de Dark Skull.

Je suis retourné dans la chambre d'Emilie, car je dois avouer que le fond de son sac était un grand mystère. Je n'avais pas eut le temps de vérifier tout son contenu, car elle m'avait attrapé la main dans le sac, si j'ose l'expression héhé. Pendant qu'elle était occupée avec le maître, j'avais tourné son sac par terre, asez doucement pour éviter de casser, s'il y avait des objets fragiles. Pourquoi ne l'avais-je pas tourné sur le lit ? Eh bien tout simplement, car je n'avais pas envie que la saleté tache le drap, si saleté il y avait. Je pense que tout ce qu'il y avait, dans ce truc usé, tout ce qu'elle avait pu sauver de l'incendie et d'autres choses sûrement trouvé dans la rue, ce qui ne m'étonnerait pas.

- Eh bien, c'est la caverne d'Ali Baba ! Ce sac contient une mine d'or de ¨souvenirs ! J'espère qu'elle ne va pas remarquer que j'ai touché à ses affaires, sinon elle va encore me casser les oreilles pour pas grand chose

Certes, je parlais tout seul, pas grave, tant que personne n'entendais, c'était le plus important. Je trouvais à l'intérieur un vieux lecteur MP3, avec sa prise rechargeable, une vieille Game Boy Advence SP, avec un jeu Pokémon Emeraude, ce qui me fit hausser un sourcil. Je ne la voyais tellement pas passer des heures à jouer à un quelconque jeu vidéo, comme quoi, elle me surprendrait toujours. Il y avait un album photo, un journal intime, quelques livres, et... Oh tient, ! Je venais de trouver de quoi recharger sa console de jeu. Il y avait également des paquest de mouchoirs, plusieurs stylots, une lampe de poche avec des piles. Je trouvais également un porte-monnaie.

- Par quoi je commence ?

Je parle une fois de plus tout seul, avec un ton amusé. Après avoir réfléchit durant quelques secondes, je me saisis du sac vide et j'utilise mes pouvoirs dessus. Le voilà à nouveau tout réparé et tout beau, on diriat qu'elle vient de l'acheter, et je sens que cette action, va lui plaire et au final, elle m'évitera peut-être un commentaire cinglant. Ceci étant donc fait, je le pose sur le lit, puis je prend les stylots un à un. Il y en a de plusieurs couleurs. Une fois ceux-ci rangés, je m'occupe de la lampe de poche, et je me met à essayer les piles une à une. C'est encore une vieille lampe de poche, une grosse, de couleur jaune, qui est bien moche, masi bien pratique. Toutefois, toute les piles semblent être foutues, même celles dans la lampe de poche, ce qui me fait me demander pourquoi elle ne les a pas jetées.

- Bon, je crois que je vais commencer par un petit relooking, ça lui fera pas de mal, et ça lui sera sûrement plus pratique

Je la transforme en une petite lampe frontale, puis je transforme les piles, pour qu'elle en ait une de rechange, puis je fais disparaître les autres. J'espère qu'elle ne dira rien au maître, car sinon, il va me tuer ! Déjà que je n'ai pas le droit de m'y attacher, ni de rendre sa chambre cool, s'il apprend que j'ai touché à son sac, et y ait modifié les affaires de la petite, il va voir rouge, je le sens. Une fois la lampe rangée, je prend les trois livres de poches, et me rend compte que sur le trio, il y a un qui est un roman d'aventures, un c'est un compte de fée et l'autre, le dernier, c'est un bouquin sur l'étude de maladies et comment les soigner, ce qui me surprend et me fait hausser un sourcil.

- C'est quoi ce délire ?! On passe de la jeune fille innocente à une fille intello qui ce cultive pour des choses dégueulasses ! J'ai dû rater un épisode... Bon je vais continuer à fouiller ses affaires

Je ne savais vraiment pas trop quoi penser de la personnalité d'Emilie. Certes elle semblait être quelqu'un à l'esprit flamboyant, mais je ne l'imaginais vraiment pas ce cultiver autant. Bon, si je comprend bien, si je veux lui faire plaisir, je dois lui donner des bouquins variés, j'ai bien compris le message. Une fois ses bouquins rangés, je pris son lecteur MP3 et l'allumais. Il n'y avait pas beaucoup de musiques à l'intérieur, de ce fait, j'allais lui laisser le petit poste de radio, qui d'ailleurs était toujours allumé depuis la visite de maître Noctis. M'en rendant compte, je l'éteignis. Faisant de même avec l'engin électronique et le câble qui allait ave. Je ramassais les paques de mouchoirs, puis je m'attaquais enfin à la console.

- ça aussi c'est de la vieillerie. A présent, les consoles sont bien plus performantes, mais je crois que je vais la laisser telle quelle. Après tout, sa couleur gris clair avec ses signes tribales sont sympas, et elle a même collé des petits stickers pokémon dessus, c'est trop adorable pour la faire changer d'apparence.

Je souris, puis je la rangeais délicatement à l'intérieur du sac, avec son câble de branchement. C'est en faisant cette action, que je me rend compte qu'il y avait également un autre accessoire, qui devait sûrement être en relation avec la GBASP.

- Une Action Replay ?! Non, là elle exagère ! C'est de la triche ! Bon, là, je suis vraiment obligé, je peux plus me retenir !

Oui, il était vrai que je faisais le désintéressé, le vieux débile qui faisait genre qu'il n'aimait pas ce genre d'amusement, mais en faites, à mes heures perdues, je faisais la même chose qu'elle. C'est pour cette raison que je craquais et que j'allumais la console. Je me perdis dans le temps, mais aprsè une demi-heure d'exploration, j'éteignis ce vil engin de tentations, et le rangeais à nouveau. Par contre, je gardais son AR dans une de mes poches, voulant m'en servir à des fins personnelles, lorsque j'en aurais l'occasion.Bon, il ne me restais plus que son album photo et son journal intime. Je me demandais si c'était vraiment éthique ce que je m'apprêtais à faire. Certes, j'étais en droit de le faire, sans qu'elle ne le sache, mais après avoir lu son journal intime, aurais-je le cran d'affronter eon regard ? Après plusieurs secondes de réflexions, je décidais de ne pas le faire, t je rangeais le journal. Par contre, je me permis de regarder ses photos souvenirs.

- Oh elle était vraiment chou quand elle était petite !

Ne pu-je m'empêcher de m'exclamer en ayant un sourire aux lèvres. Toutefois, je le perdis vite en voyant les photos de ses parents. Après tout, c'était à cause de Noctis et de ma propre personne si elle n'avait plus de parents, ce qui soudainement, me mit très mal à l'aise. Je n'ai jamais eu envie de rendre qui que ce soit triste, mais pour Noctis, j'y avais été obligé, et cela m'avait coûté ma peau. Il n'y avait pas un jour sans que je pensais à ce drame. Cependant, je préférais ne pas en parler à Emilie, elle me détesterais et ne voudrais sûrement aps comprendre pourquoi on avaient agit de la sorte, j'en étais persuadé. En plus, elle m'acceptait tel que j'étais, ce n'était pas le moment de casser ce faible lien qu'il y avait entre nous, surtout pas après ce que je commençai à éprouver pour elle, cela serait vraiment cruel de ma part. Toutefois, qu'est-ce qui l'était le plus ? Lui cacher la vérité ou la lui dire ? Franchement, je préférais me taire à ce sujet.

A part si cette information peut lui sauver la vie, de ma bouche, elle n'en entendra jamais parlé

J'en fais la promesse devant cet album photo, qui semble si cher au coeur de la jeune fille. Toutefois, je me pose des questions. Elle a fait comment pour sauver tout cela au moment de l'incendie ? Est-ce qu'elle avait prévu de partir à quelque part ? Je lui poserais la question, si jamais j'en ais l'occasion. Après avoir terminé de scruter l'album, je le range, puis je prend son porte-monnaie, et comme un malpropre, je l'ouvre. C'était un porte-monanie des plus classique, en cuir, que l'on pouvait ouvrir comme un calepin, avec plusieurs compartiments. Je ne voulais pas voir combien elle avait sûr elle, je voulais juste voir sa carte d'identité, et lorsque je l'eus trouvée, je me mis à rire, car il était vrai que les têtes, sur ce genre de papiers officiels, n'étaient pas à leur avantages.

- Ahahah c'est hilarant ! On dirait qu'elle vient de sortir de prison sur cette photo ! C'est un peu jeune neuf ans pour aller en taule héhé

Je riais comme pas permis, et de ce fait, je me disais que refaire ses papiers d'identités, un jour, ça ne serait aps du luxe. Après avoir tout rangé, je remis le sac à sa place, puis je quittais la pièce. En me baladant dans les couloirs, je faillis bousculer Kira, qui semblait être pressée.

- Un problème ?

- Oui... Père vient de m'appeler en urgence, les prisonniers ne veulent plus travailler depuis que ce sale clébard leur a retourné la tête

En entendant ces dires, j'eu un gros point d'interrogation au-dessus de la tête. De qui elle parlait ? De plus, elle ne semblait pas avoir remarqué que je n'avais pas caché ma tête avec ma capuche, ce qui était en train de ce passer avec son père adoptif devait bien trop lui prendre la tête pour qu'elle ce rende compte de ce genre de détails.

- Ah ouais, vous devez pas être au courant, le nouveau qui était avec la gamine est en réalité un loup-garou, et depuis qu'il a semé la zizanie, tout le monde ce révolte.

- Ah, dans ce cas, bon courage pour faire revenir le calme et la discipline.

- Merci, mais j'en aurais pas besoin, car ils savent très bien à quoi s'attendre !

- Je n'en doute pas une seule seconde.

Je devais me retenir de ne pas rire et de continuer à avoir un air neutre. Semblant être assez agacée par ce qu'il ce passait, je préférais ne pas lui dire de ne pas ce presser, sinon elle ce serait encore plus énervée. Une fois qu'elle fut loin, je me mis à rire.

- Quel brave petit. Plus le travail retarde, plus la date du sacrifice sera retardée. Comme quoi, il a très bien fait de venir avec elle.

Au début, je ne comprenais pas pourquoi il était venu avec elle, et encore moins pourquoi elle le protégeais, mais à présent, je comprenais. Il avait déjà semé la zizanie une fois, et à ce moment là, je ne savais pas ce qu'il était vraiment, et maintenant que je le savais, cela ne m'étonnait qu'à moitié. Sa présence n'était visiblement pas passée inaperçue et Kira devait à nouveau être appelée, ce à quoi je pouvais comprendre son agacement. Toutefois, quelques chose me chiffonnait. Si ce Marcus n'était plus avec les autres esclaves, qu'est-ce que Noctis avait bien pu en faire ? J'espère qu'il ne l'a pas tué, car si elle y tient vraiment, elle ne va pas être bien en apprenant la nouvelle, la pauvre. Dès que j'aurais un moment, je lui poserais la question, si bien sûr, il était d'humeur à me répondre, ce qui n'était pas toujours le cas.

Pendant un autre temps, du côté de Marcus. Je regarde le ciel, et honnêtement, plus la lune commence à montrer le bout de son nez, plus j'ai peur. Il doit être quoi ? 19h30? Je n'en savais trop rien, mais ce qui était certain, c'est qu'il y avait encore et toujours de l'agitation à l'endroit où l'autel sacrificiel ce faisait construire. J'espère que mes amis auront droit à quelques minutes de repos. Je soupire, et sursaute, à chaque coup de vent. Je ne sais vraiment pas si cet échafaud va tenir le coup jusqu'à ce qu'Emilie soit sacrifiée. J'espère que l'on viendra me sauver avant.

C'est bête, je vais mourir sans avoir pu dire à mes parents que je les aimes. C'est vrai qu'ils n'ont jamais été fiers de la vie que je menait, mais ils ont toujours tout fait pour me couvrir, lorsque j'étais sur le point de me faire attraper. Ils ont également toujours tout fait pour que le fait que je ne sois pas humain, ne soit pas un problème pour moi, ni pour le voisinage. C'était vraiment des bons parents, des gens exemplaires. C'est vrai, ils ont otujours plus chouchouté ma soeur que moi, et j'ai des fois été jaloux, mais je le regrette à présent, j'ai été stupide d'être un mauvais grand-frère, et un très mauvais fils.

Je soupire, puis je me rend compte d'une chose. Mon sac ! Où ce sale type a-t-il pu le mettre ? C'est à cause de ce dernier vol que je me suis retrouvé aux portes de la mort. J'avais juré qu'après ce larcin, plus jamais je ne volerais, que je tenterais d'être un garçon exemplaire, eh bien, c'est certain, ma carrière est vraiment terminée. Qu'est-ce qu'il me reste à faire ? Hurler à la lune ? Ah mais en voilà une bonne idée ! Peut-être que l'une des deux demoiselles avec qui j'ai discuté tout à l'heure viendra me sauver ?

Bon, je crois ne rien attendre de celle avec les cheveux noirs, elle semble vraiment ne pas m'aimer, par contre, l'autre, celle aux cheveux blancs, je suis sûr qu'elle viendra m'aider. Comment ? ça, je ne sais pas trop, mais même si elle semblait avoir peur de son patron, je pense qu'elle pourrait braver l'interdit pour venir à mon secours. Une belle héroïne, courageuse et brave... Ouais, je suis sûr qu'elle a toutes ces qualités ! Une fois que je serais libre, je pourrais aller sauver Emilie. Je récupérerais mon sac, et tous les trois, on sera libre ! On aura une belle vie, je la protégerait autant que si elle était ma petite-soeur, et elle n'aura plus à craindre de rien. Oui, j'en fais le serment devant toi, madame la lune.

- Allez, c'est vraiment pas le moment de ce rater ! Faut que je donne le maximum !

Parlant faiblement avec un air déterminé, je me mis plusieurs fois à m'éclaircir la gorge. J'avais la pression, mais je me disais que si mon hurlement n'avait pas assez de portée, je me ferais mal à la gorge pour rien, tandis que si c'était assez fort, quelqu'un entendrait, et alors, me casser la voix ne serait pas vain. C'était la première fois que j'allais tenter un hurlement aussi puissant. Je me concentrais, puis lorsque je me senti enfin prêt, je me mis à hurler à la mort de toutes mes forces. Un cri de loup aussi puissant ne pouvait pas passer inaperçu, enfin, je l'espérais.

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Kira Blackstar
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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeDim 7 Juin 2020 - 20:13

Chapitre 6
Poing Brillant

Il y a des fois où l'on fait certaines choses sans avoir vraiment le choix... On fait des choses dont on est pas fier. Certains mentent, volent, font du trafique de drogues, et il y en a certains, comme moi, qui n'ont jamais vraiment fait d'ecès. Peut-être ais-je une fois bu une vodka de plus, pour épater la galerie, mais je n'ai jamais fumé, je ne me suis jamais droguée.... Bon peut-être un petit larcin de temps en temps, mais les gars, comprenez-moi, je vis dans la rue, je fais ce que je peux pour m'en sortir. Enfin, je n'ai pas non plus bu une seule goutte d'un véritable vin, celui qui vous réveille les papilles et qui vous rend accro.... Non, Jamais ! Et ce fou de Noctis m'a fait boire SIX VERRES ! C'est énorme ! C'est à cause de lui si le réveil de ce matin est aussi compliqué ! J'essaie d'ouvrir les paupières, mais je n'y arrive pas, elles me semblent bien trop lourdes pour pouvoir les tenir ouvertes plus de cinq secondes.

Elles ce refermèrent très vite, et moi, je suis sur le point de me rendormir, mais il faut que je lutte. Je suis un phénix quand même, pas une marmotte, il faut que je me secoue ! Certes un phénix qui ne ce souvient pas de ce qu'il a fait la veille, mais un phénix quand même ! Tient on en parlant, il s'est passé quoi après mes six verres ingurgités de forces ? Je ne m'en souviens vraiment pas, entre hier et aujourd'hui, c'est le trou noir

En plus, je suis où là ? Il faut vraiment que j'ouvre les yeux pour pouvoir le découvrir ! Je lutte toujours avec mes paupières et au final, j'arrive à voir la lumière du jour. Bon, elle est floue, mais elle est quand même là, ce qui n'est pas trop tôt. Par contre, j'ai un de ces maux de tête depuis que je me suis complètement réveillée. Houlala c'était violent ce qu'il m'a fait boire ! Je crois que j'ai une gueule de bois, car j'ai la bouche toute pâteuse. Tout en me tenant le front et en fermant un oeil, pour pouvoir mieux me concentrer, je me rend compte que je suis dans ma chambre.

Ah tout va bien, je suis dans un endroit self ! Ma chambre est bien, elle est accueillante, douce, chaleureuse.... Ma chambre n'est que bienveillance et gentillesse... Et, je crois vraiment que j'en ais un peu trop pris, je raconte des bêtises, je dois me ressaisir. C'est en scrutant tout ce qu'il y a autour que je me rend compte que je porte un pyjama rose bonbon avec un motif de petit poney avec des ailes posé sur un arc-en-ciel où il est écrit en-dessous "I love My Little Poney". Bon, bah si tout va bien, moi je me rendors... Je m'apprête à fermer les yeux, et c'est alors que je me mets à sursauter.

- Ah mon dieu ! Qui m'a fait enfilé cette horreur ?!

M'exclamais-je en me rendant enfin compte d'un grand détail. Je suis en pyjama dans ma chambre ! Qui m'y a ramenée ! Qui ma' changée ? Est-ce qu'on m'a vue nue ? Oh non ! Non ! Non ! Je ne l'espère absolument pas ! Oh j'ai honte ! J'ai les joues qui s'empourprent alors que je tire les draps sur mon visage pour me cacher dessous. J'espère tout simplement que personne n'a profité de mon état d'ébriété pour jouer avec mon corps, si vous voyez de quoi je veux parler petits coquins....

A ce moment précis, je ne peux m'empêcher de me demander et de chercher à comprendre, ce qu'il s'est passé. Plus j'essaie, plus le pivert dans ma tête ce manifeste, mais sort de la voyons, tu vois bien que tu es à l'étroit petit oiseau... Ahem pardon.... Enfin bref, c'est toujours aussi confus dans ma caboche, même si je vois beaucoup mieux qu'avant, car mes yeux sont enfin ok pour bosser. Youpie ! Bref, plus je pense, moins j'arrive à me concentrer, alors du coup, je me dis que si je me relaxe, si je me détends, ma mémoire reviendra. Du coup, ok, c'est parti pour la séance de relaxation ! Malheureusement, lorsque je me sens enfin bien, on toque à la porte, ce qui me fait redevenir toute rouge.

- N'entrez pas, je ne suis pas présentable !!!

J'entend la porte qui ce tourne. Pourquoi est-ce que personne ne prend jamais compte du fait que lorsque je dis "non", il ne faut pas le faire ? Ils sont pénibles ces types ! J'entend au bruit des pas que c'est Dark qui rentre. Ouais super une belle tête de vainqueur comme la sienne au réveil, de quoi donner des cauchemars pour le reste de toute une vie, heureusement que je suis faites au feu, et que cela ne me dérange pas qu'il vienne me dire coucouer, la simple chose qui m'irrite le plumage, en ce moment, c'est qu'on ne m'écoute pas tout le temps, comme en ce moment, d'ailleurs.

- Si je dis on ne rentre pas, on ne rentre pas, pigé ?!

- En voilà une qui a passé une nuit sur des petits bouts d'os pointus

- J'ai bien dormi, d'ailleurs, je ne me souviens de rien. C'est juste que ça m'énerve quand vous ne comprenez pas le Français.

- Ah oui, à ce qu'il parait, hier vous avez fait fort. Quand maître Noctis m'a dit de venir vous chercher, vous étiez dans un état pas possible, mais ne vous en faites pas, je n'ai utilisé que ma magie pour vous changer, je n'ai rien regardé, promis

Je grogne un peu, en disant ce que je pense, et je me calme en entendant ses dires, qui me font à nouveau rougir. Je prend une profonde inspiration, puis j'expire, je dois me calmer, tout va bien, il n'a rien tenté, et s'il dit qu'il n'a rien tenté, c'est qu'il n'a vraiment rien fait, et il a intérêt, sinon il va ce prendre mon pied dans où vous pensez, mais je ne sais pas pourquoi, je sens que je peux lui fiare confiance.

Alors que je pense à tout cela, je le sens soulever le drap avec sa magie, ce qui fait que je n'ai pas le temps de le retenir. Me voilà à découvert. Ah le fourbe ! J'ai envie de lui faire une réflexion, mais je sens l'odeur d'un petit-déjeuner, qui me donne envie de vomir, à la première sniffée, puis après, je m'y fait, je pense que si je me concentre, je devrais arriver à tout avaler, mais il a vraiment mit la dose pour le petit-déjeuner, je ne pense pas pouvoir avaler tout cela. Je soupire, puis je me redresse, pendant qu'il fait apparaître une table basse, ronde, en marbre, qui a la classe, où il pose le plateau. Avant de faire quoi que ce soit, je me dois d'éclaircir un détail.

- Pour hier, ce n'était pas de ma faute, c'est lui qui m'a forcée. Il m'a menacée, j'ai eu peur et je l'ai quand même fait... Et... Et j'espère pas que vous aller aussi me forcer à manger, car sinon je crois que je vais faire une grosse déprime. Là... Rien que d'y penser, ça me chamboule...

- Quoi ? Vous êtes sérieuse ? Je ne suis pas aussi brutal que le maître ! Certes, je me dois d'être strict durant les entraînements, mais en-dehors, je suis très souple, et vous l'avez déjà dit, je suis patient, je n'oserais jamais faire quelque chose qui ne vous convient pas. . Pauvre Emilie, vous avez l'air vraiment au plus bas. Je... Je sais que la dernière fois vous m'avez dit ne pas trop aimer les câlins, mais je crois que vous en avez besoin d'un. Allez, venez, vous ne risquez rien

Quand je lui parle de ce qu'il s'est passé, je suis prête à pleurer, et j'ai la sensation que mon récit l'a aussi un peu secoué, même si, je parie qu'il devait s'y attendre. J'hésite, c'est vrai que ce n'est pas trop mon truc, mais peut-être qu'en effet, ça pourrait m'aider à aller mieux. Je me rapproche petit à petit, puis je fini un peu penchée, la tête contre son épaule. Je le sens me serrer dans ses bras, je frisonne, puis je me laisse un peu aller.

Je sanglote un peu, car j'ai vraiment besoin d'évacuer. C'est étrange, mais malgré son apparene, son corps est plus chaud qu'il ne me semble. Je me sens bien dans ses bras, comme si... J'étais... Protégée... Aimée... Désirée... Ce qui me semble être un souvenir bien lointain. Au début, j'étais vraiment odieuse avec lui, alors qu'il ne faisait que son travail, et à présent, je découvre petit à petit sa véritable nature, et je me rend compte qu'il n'est pas si méchant qu'il n'en a l'air.

En faites, il est même très gentil, mais on ne peut s'en rendre compte qu'en le fréquentant. Tient c'est bizarre que je l'apprécie qu'au bout d'un jour, ce n'est pas normal, soit je m'attache trop vite aux gens, soit j'ai un début de syndrome de Stockholm et ça, ce n'est vraiment pas bon signe. Après tout, j'ai toutes les raisons du monde, de ne plsu vraiment le détester. Il m'a offert le gite et le couvert, et aussi, des wcs privées, et tout ça, quand on vit durant des années dans la rue, et bien, ça fait du bien au morale.

- Merci, tu es gentil

Je lui ais lâché cette phrase comme ça, au pif, sans vraiment le faire exprès. Oups qu'est-ce que je viens de dire là ? Je rougis un petit peu, avant de me dire que j'ai peut-être dit quelque chose qu'il ne fallait pas, alors je me concentre pour la dire juste, même si ça ne change rien à ce que je pense.

- Pardon... Vous êtes...

- Ne vous excusez pas, vous en avez le droit, c'est à moi de garder de bonne formules de politesses, pas à mon invitée

En entendant ces mots, je rigole un petit peu, car j'ai presque l'impression d'entendre parler un majordome à une grande dame qui l'emploie, ce qui n'est pas du tout mon cas... Enfin un petit peu, car c'est quand même pour moi qu'il va bosser, enfin il va plutôt superviser le travail, ce qui au final n'est pas tout à fait la même chose, mais bref, ça me fait quand même marrer comme il s'est exprimé. Je m'écarte, car je vais mieux à présent, je lui fais même un petit sourire, qui semble le mettre un peu mal à l'aise, ce qui m'étonne, mais je préfère ne pas poser de questions, je pense que cela n'en vaut pas la peine.

- Si vous voulez vraiment trouver un moyen de vous faire pardonner, manger donc ce repas à mes côtés. Il est sept heure du matin, je n'ai pas encore déjeuné et ce qui me reste d'humain me réclame de la nourriture depuis un très long moment.

- Ok, ça me va tant que vous n'avez pas mit des tranquillisants pour que je ne vous casse pas les oreilles. C'est vous qui avez préparé le repas ?

- Hé je ne suis pas fou ! J'aurais pu y songer, certes, mais je vous rappelle que je pourrais également manger votre nourriture par erreur, alors ne vous en faites pas, tout est correct. C'est le cuistot de la bande qui s'occupe des repas, pour ceux qui daignent bien venir lui rendre visite dans la grande salle à manger commune. Il fait aussi à manger pour les prisonniers.

- Ah ouais ! Pas bête ! Bah au moins, ce qui est cool, c'est qu'on aura pas faim en sortant de table, ce qui change de la rue héhé. Par contre houlala, vous êtes vraiment certains d'avoir faim ? Parce que là, on dirait que le cuisinier croit que je susi enceinte

- Oh vous savez, vous le remercierez plus tard, car quand on apprend à utiliser sa magie, on dépense un nombre incalculable de magies. Sauf votre respect, si vous étiez vraiment enceinte, cela serait une bonne nouvelle, car même si, comme je vous l'ai déjà dis, elle ce fond dans la masse d'humain en prenant son apparence, vous êtes quand même une espèce en voie d'extinctions. J'espère qu'avec tout ce que je fais pour vous. le jour où cela arrivera, j'en serais le premier informé et le parrain

- Vous savez que vous me faites peur là ? Et Marcus ? Il mange à sa faim lui aussi ? J'aimerais beaucoup le revoir. Depuis notre petit tour de carrousel, je me sens comme.. Liée à lui et je n'ai pas envie qu'il soit maltraité.

On parle comme deux vieux copains qui mangent ensemble sans trop ce prendre la tête. Cependant, lorsque je me mets à parler de mon poteau, Dark Skull semble être mal à l'aise, pourquoi ? Il y a un léger silence, entre nous, ce qui me permet de bore un peu de chocolat chaud, enfin qui devait l'être, car maintenant il est tiède, mais tant pis, il est bon quand même. Je repose la tasse, en me rendant compte que mon mal de tête est parti. Super au moisn un problème de réglé.

- Ne vous en faites pas pour lui, il va bien, et d'après une de mes collègues, c'est un lycanthrope.

- Quoi ?! Lui aussi c'est une créature ? Trop cool ! Lui, il ne doit même pas savoir ce que je suis, il va être drôlement surprit lorsqu'on ce reverra héhé. Au faites, en parlant de surprise, vous, vous avez dit ne rien avoir tenté contre ma personne faible et sans défenses à l'instant présent des faits où je n'étais plsu moi-même, mais le chef ? Lui ? Il... Enfin...

- Non, non, il n'a rien fait. A vrai dire, vous n'arrêtiez pas de vous prendre pour un deltaplane, d'ailleurs à ce qu'il parait, vous avez même fait apparaître vos ailes, ce qui a beaucoup plua au boss. Par contre, dès qu'il tentait d'avoir une conversation avec vous, vous n'arrêtiez pas de dire des bêtises, du coup, il a fini par en avoir marre et m'a appelé

Vous avez remarqué comme je parle bien parfois ? Enfin bref à ce moment, j'étais très sérieuse. J'étais même très gênée et à cause de cela je me remis à parler normalement. En me répondant, mon prof ce mit à pouffer plusieurs fois de rire, mais moi, je ne savais pas si je devais en rire ou non.

- Ah ouais, j'imagine la scène. Mon dieu qu'est-ce que je devais être ridicule ! La prochaine fois qu'on va ce voir, on va avoir trop honte pour ce parler.

- C'est un fait, mais je vous prie, taisez-vous et manger, sinon, ça va être la nuit qu'on ne ce sera toujours pas entraîné !

Ok, j'ai compris, je me tai et je mange.... Je soupire, et je ne peux m'empêcher d'espérer ne pas recroiser Noctis avant un bon moment. Après avoir terminé le repas, il claque des doigts et fait disparaître le tout. .

- Maintenant, à nous deux mademoiselle ! Vous n'allez pas partir entraîner vos pouvoirs dans cette tenue tout de même ! Patienter un moment

J'hoche la tête, puis je le laisse réfléchir. Cependant, au bout de plusieurs minutes, à le voir ne rien dire, ni ne rien faire, à part me fixer, je commence un peu à angoisser, ce qui m'arrache un commentaire de ma jolie bouche.

- Vous pouvez accélérer ? Vous êtes hyper flippant à force de faire la statue !

- Silence ! Ne m'interrompez pas pendant que je suis en pleine création mental ! Ah ça y est ! J'ai trouvé ! Oh, c'est parfait et pourtant, j'ai la sensation qu'il manque un détail, va savoir pourquoi, avec vous, il manque toujorus un détail.

- Bien sûr qu'il manque un détail, il manque mon bonnet !

- Hum... Bonnet... Bonnet... Chapeau... Ah ! Fantastique ! Voilà la touche finale ! Voilà, là vous êtes exquise et prête à en découdre !

Oh pardon, j'ai faillis déconcentrer monsieur l'artiste ! Après s'être ressaisit, il claque des doigts et me voilà dans un uniforme sportif blanc et confortable, avec des chaussures et une casquette de sport. Il y a un logo au centre de l'habit qui représente un phénix noir, en plein vol, avec sept cercles noirs qui deviennent de moins en moisn épais, ce qui donne un petit style artistique à cet uniforme uni à longues manches. L'habit est rembouré au niveau des coudes, des chevilles, des hanches et également au niveau de la poitrine. Il croit quoi ? Que je vais participer à une compétition sportive ? Bref, je n'ajoute rien à ce sujet, je me lève, puis avant de partir, une question me vint aux lèvres.

- Avant de partir, je voulais savoir un truc. Vos vêtements, c'est toujours les mêmes que vous transformer ou bien vous les détruisez et les créer au fur et à mesure ?

- Ouvrez l'armoire, cela répondre à votre question.

Avec un air curieux, je m'approche de l'armoire et je l'ouvre. A l'intérieur, je vois la robe de soirée et le pyjama bien rangés, ainsi que tous mes autres accessoires.

- Wow c'est trop la classe ! Ok, c'est bon, je n'ai plsu de questions, on peut y aller ! Par contre, on peut marcher un peu ou c'est trop loin où l'on va et on est obligé de ce téléporter ?

- On peut y aller à pied, c'est tout prêt, venez

En entendant ces mots, je le vois ouvrir la porte et de ce fait, je passe la première, puis il passe également et la referme derrière lui. Je suis tellement contente de pouvoir un peu me dégourdir les jambe, qu'à ses côtés, j'ai l'impression d'être un chien qui est content d'alelr balader avec son maître, mais tant pis, ce n'est aps grave, je suis contente, c'est ce qui compte le plus, n'est-ce pas ? On s'arrête face à une porte qu'il ouvre, puis après y être entré, il allume l'interrupteur, et la lumière illumine une immense pièce vide, qui ne possède pas de fenêtres, ni même de couleur ou de papiers peints, les murs sont aussi vides que l'intérieur, qui fait cent mètres de hauteur et cent mètres de largueur.

- Voilà, on y est. Ah je sens qu'on va passer une bonne journée, enfin peut-être plus moi que vous héhé

Pourquoi ça l'amuser l'idiot ? Qu'est-ce qu'il compte me faire comme vacherie pour soi-disant m'entraîner ? Je le vois créer un siège, qui a l'air super confortable, et je me doute que ce beau siège rouge est plus pour lui que pour moi. Il crée également un sifflet blanc, qu'il met autour de son cou, car il est relié à une ficelle, ce qui lui donne un air d'arbitre blidné de fric et perverti par la corruption.

- Bon, alors voilà ce qu'on va faire. Tu vas commencer par te chauffer le muscles, alors tu vas me faire dix tours de salle au pas de course, pis après cinq séries de vingt abdominaux et pour terminer, une cinquantaine de pompes, allez ! Go ! Go ! Go !

En voyant mon air dépité, il sourit encore plus, puis il ce met à siffler dans son sifflet, ce qui me casse les tympans et me fait avancer. Deux heures et demi plus tard, ja'i enfin terminé. Pfiou enfin ! C'était dur, je l'ai rôtée, mais je ne suis pas mécontente de moi, bien au contraire, je suis plutôt satisfaite de ma prestation.

- Parfait, maintenant, on passe au parcourt d'obstacles !

- Super !

Il me dit ces mots, alors que je n'ai même pas eut le temps de récupérer de tout ce que je venais de faire, ce qui fait que je dis ces mots avec très peu d'enthousiastes. Il claque de doigts et tout un parcourt apparit, donc vu que je n'ai pas le temps de me reposer, après le coup de sifflet, je me met à courir vers le slalom. Je me faufile dans des pneus, je fais des sauts, je grimpe sur un mur de grimpe, j'en redescend, mais là, je prend bien mon temps, car descendre avec cette perche me fait un peu peur, ce qui me fait perdre beaucoup de temps. Au final, je vainc ma peur du vide et come on dit, je me lance à l'eau. Je fais encore deux-trois cabrioles, puis une heure plus tard, je suis de retour vers mon professeur, qui sourit, on dirait bien que cela l'amuse de me voir souffrir. Je m'assied par terre, contre un pan du mur, pour prendre mon souffle, tandis que lui, ce lève de son siège et le fait disparaître, tout comme son sifflet. Il s'approche un peu, mais il garde ses distances.

- Maintenant que vous êtes prêtes, on va travailler sur vos pouvoirs et sur votre transformation, et je sens que cela va vous plaire. Concentrez-vous et canaliser votre énergie dans votre poing droit et donnez-le, dans le vide, comme si vous vouliez me donner un coup de poing, Là, vous pouvez prendre votre temps.

Je souris, là je sens qu'on va enfin s'amuser. Dès que je me sens revigorée, je me relève, je me concentre, puis je fais comme il l'a dit. Avec tous ses commentaires, durant l'échauffement, s'il avait été véridique, il ne l'aurait aps volé son coup de poing ! Avec grand étonnement, mon poing ce met à briller et à s'embraser, ce qui me surprend et fait sourire mon coach sportif.

- Bravo, c'était sensationnel ! Maintenant, on va faire l'autre poing, puis tout le reste du corps !

- Ne vous emballez pas trop vite, une chose après l'autre !

Il s'excuse, en ayant l'air gêné de son empressement, puis petit à petit on fait la suite, On est tellement à fond dans ce qu'on fait qu'on saute même le repas du midi, comme quoi, quand on est vraiment motivé, on peut faire des choses insensées ! Dès que j'ai réussi à tout embraser séparément, et qu'on a fait ça presque tout l'après-midi, il semble être content, mais je vois dans son regard, qu'il en veut d'avantage.

- Et si vous essayez d'embraser votre corps en même temps ?

- C'est que je commence à fatiguer...

- Ne vous en faites pas, après, on arrête.

- Bon très bien, j'essaie !

A l'entendre, cela ne sert à rien de négocier, il faut que je le fasse, et il a raison de me motiver, car si je ne le fais pas, j'aurais fait tout cet entraînement sans savoir jusqu'où j'étasi capable de repousser mes limites afin de réussir à accomplir mes objectifs. Je prend une profonde inspiration, puis je me concentre. Soudain, tout mon corps ce met à s'entourer de feu, et puis, je me sens tout d'un coup devenir légèrement, comme une plume. A vrai dire, je me sens plutôt bien... Chaud... Agréable... Apaisant... Protection... Puissance...

J'avais les yeux fermés, lors de mon exercice, ce qui fait que je ne sais pas ce qu'il est en train de ce passer, tout ce que je sais, c'est que je vis un vrai moment de bonheur intense. J'entend Dark Skull crier de joie, ce qui me sort de ma torpeur. J'ouvre les yeux et je me rend compte qu'en face de moi, il y a un bec pointu, ce qui me laisse sans voix.

- Bravo Emilie ! Vous êtes une championne ! Vous êtes arrivée à prendre votre apparence de phénix ! Félicitation ! Vous êtes incroyable !

Je me sens flattée, mais je suis tout de même un peu anxieuse. A quoi je ressemble vraiment ? Je me baisse légèrement pour observer mon plumage, mais ce n'était pas une bonne idée, car je fini agenouillée par terre en ayant le fessier en l'air, et même si je l'entend faiblement, mon prof vient de rire, ce qui m'agace un peu, car je n'ai pas fais cette action pour être drôle ! J'ai envie de l'engueuler, mais il n'y a qu'un sifflement qui sort de ma bouche, ce qui me surprend.

- Bah alors ? On ne peut plus dire de méchancetés à son vieux Darky chéri ? C'est bête hein ?

Ouais, c'est ça ! Moque toi ! Tu verras ce qu'il va t'attendre lorsque je pourrais à nouveau parler ! Je me relève, et cette fois-ci, je penche en arrière et je fini sur les fesses, ce qui fait à nouveau rire Dark et cette fois-ci, il ne ce prive pas, ce qui me rend furieuse et me fais fulminer de l'intérieur. Cependant, cette potion me permet de voir l'avant de mon corps un peu plus en détail, et il est vrai que ce plumage couleur phénix me va à ravir. Je me relève, puis je fais quelques pas. Toutefois, je ne suis pas très à l'aise, j'ai l'impression d'être en train de marcher avec mes chaussures à talons, ce qui n'es tpas très agréable.

- Oh c'est chou, on dirait un bébé qui fait ses premiers pas ! Venez voir papa mon coeur ! Ahahahah !

Cette fois-ci, je n'en peux plus. Je lui crache un jet de flamme à la figure, qu'il évite, car il devait sûrement s'y attendre. Par contre, moi, je ne m'y attendais qu'à moitié. En faites, j'espérais que des flammes sortent de mon bec, mais je ne pensais pas que cela fonctionnerait. Je fais ensuite un air fier, en le snobant, puis je me remet à marcher, ce qui n'est vraiment pas aisé. Dark Skull me regarde, puis il me sourit gentiment.

- Je crois que vous en avez fait assez pour aujourd'hui. Reprenez votre forme humaine, on continuera l'entraînement demain

Ah oui, il a raison, il est temps que je retrouve mon apparence humaine. Etre un phénix, c'est cool, mais ce n'est pas le même chose, j'ai bien plus l'habitude d'être avec des cheveux qu'avec des plumes. Je me concentre, et... Rien... Rien ? Comment ça rien ? Pourquoi je ne suis pas redevenue une une fille ? Qu'est-ce qu'il ce passe là ? J'ai cassé la machine ? Plus le droit de transformation après une certaine heure ? Ah ce n'est pas le moment de faire de l'humour, mais qu'est-ce que je peux faire d'autre à part paniquer ? Je retente l'expérience et... Rien... Nada ! C'est un bel échec ! Mon interlocuteur me scrute avec un regard presque dépité. J'ai envie de lui crier que je n'y peux rien si mon corps refuse de reprendre sa forme normale, mais je ne le peux pas. En voyant mon air inquiet, il ce rend finalement compte que je ne le fais pas exprès et que je suis bloquée.

- Vous n'arrivez pas à redevenir humaine ? Ce n'est pas grave, vous n'êtes pas la première à qui cela arrive, ni la dernière. C'est pour cette raison que je vous ais un petit peu fatiguée, car souvent, une fois endormies ou par perte d'énergies, les créatures reprennent l'apparence qu'elles ont pour passer incognitos auprès des bipèdes. Ne vous en faites pas, un gros dodo et vous serez à nouveau comme avant. Venez avec moi ! Hé !

Ah c'est pour cette raison qu'il m'a faites faire toutes ces acrobaties ? Je comprend mieux à présent pourquoi lui n'est pas aussi soucieux que moi, c'est parce qu'il avait déjà tout prévu depuis le début ce sale fourbe ! Il s'approche de moi et s'agenouille puis il tend sa main vers moi, comme s'il voulait m'attraper. Il me prend pour quoi ? Pour un gentil petit canaris qui ce laisse porter par son propriétaire ? Il a cru quoi ? Que ça allait être facile de m'apprivoiser ? Eh bien mon gars, puisque tu as déjà dit que j'étais sauvage, lors de notre première rencontre, autant te montrer ce qu'est être sauvage ! Je bats plusieurs fois des ailes lorsqu'il approche sa main, et je siffle, lui faisant bien comprendre qu'il ne doit pas s'approcher.


- C'est parce que je vous ais appelée "bébé", tout à l'heure que vous ne voulez pas être portée ? Ne vous en faites pas, c'était pas méchant. C'est juste pour vous aider que je veux vous prendre dans mes bras, pour éviter que vous, vous fassiez mal, vu que vous n'êtes pas sûre avec vos pattes... Hé ! ça suffit ! Sale bête ! Tout doux ! Sage l'Emilie !

Oui, il est vraiment remplis de bonnes intentions, mais vu que c'est en me dépensant que je suis plus apte à retrouver ma véritable apparence, alors je me débats, je tente de lui picorer les doigts avec mon bec, ce qu'il ne semble pas apprécier, d'ailleurs, il semble être un peu en panique, ce qui me fait bien rire. C'est au bout de quelques minutes, qu'il fini par m'attraper.

- Héhé, je vous ais eue ! Pas bouger l'Emilie ! Tout va bien !

Il ce relève, tout en me maintenant fermement pour éviter que je ne lui fasse du mal, puis d'une main, il ce met à me caresser le cou, ce qui n'est pas vraiment désagréable. Il s'avance vers la sortie et éteint l'interrupteur avec son coude, puis il quitte la pièce et ce met à marcher dans les couloirs, tout en fredonnant une petite berceuse, ce qui commence à faire de l'effet. Je bâille, puis mes yeux commencent petit à petit à ce fermer, ce type est diablement efficace avec sa technique magique !

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Kira Blackstar
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Akaryu
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Kira Blackstar

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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeLun 8 Juin 2020 - 20:11

Chapitre 7
Promenade

J'étais vraiment sur le point de m'endormir, lorsque j'entendis un cri, qui me fit sursauter. Dark Skull soupira, puis il remit sa capuche. Devant nous, ce trouvait une femme, je présume que c'est le cas en me basant sur le cri que j'ai entendu, et cette dernière a aussi une capuche su rla tête, comme mon professeur. J'ai l'impression qu'ici, plus on vit caché, mieux c'est !

- Oh c'est malin ! J'étais presque arrivé à l'endormir !

- Ah ? Désolée... Oh ?! C'est notre invitée ?! Pourquoi elle ne reprend pas sa forme humaine ?

Parce que je n'y arrive pas peut-être ? C'est ce que j'ai envie de lui crier, en la scrutant avec un regard perçant. Je me retourne, ce qui fait que je ne voit plus cette étrangère à l'envers, mais à l'endroit à présent.

- On a eut un petit problème, elle n'y arrive pas encore. Je pensais qu'une fois endormie...

- Ah je vois le problème ! Montre-moi où est sa chambre, je te prie, je vais vous donner un petit coup de main ! Ah au faites, c'était trop mignon ce que tu lui chantais !

- Ah ? Merci. C'est ce que me chantait ma mère quand elle était encore en vie, il m'est resté dans ma tête

- Ah oui, je crois que tu m'en avais déjà parlé... Oh ne perdons pas de temps !

Dark Skull semblait être ennuyé en disant ce qu'il c'était passé, et la fille, elle, semblait être tout enthousiaste à l'idée de pouvoir aider l'un des membres de cette bande de taré. Elle riait un peu, en disant ce qu'elle pensait, et je trouvais qu'elle avait un joli petit rire, presque enfantin, ce qui était joli à entendre. Elle fi tun commentaire à son acolyte, parlant ainsi pour moi. Par contre, elle eut l'air un peu gênée quand il lui dit où il l'avait entendue, et moi, j'étais un peu triste pour lui, car je ne le savais pas, il ne m'en avait pas parlé, et en même temps, il était vrai qu'on ne ce connaissait qu'à peine et qu'il n'était aps obligé de me raconter sa vie. Alors qu'il était sûrement prêt à nous téléporter, il reprit la parole.

- Au faites, que fais-tu là ? C'est la deuxième fois que tu fais actes de présence au moment où l'on est pas sensé ce croiser.

- Oh oui c'est vrai, tu as parfaitement raison, mais ce n'et que pure coïncidence. Je reviens du bureau du patron, je lui ais apporté tous des documents que je devais rédiger pour lui. Eh oui, ce n'est pas simple d'être sa secrétaire, il a tout le temps des choses à écrire.Tu veux que je la porte deux minutes ?

- Ah ok ! Non, je ne préfère pas, c'est mieux pour ta sécurité

- Bah pourquoi ? Elle a l'air totalement adorable !

- Non, elle ne l'est pas ! Faut tout le temps que je la motive pour faire un truc, elle ce plaint, elle est perfectionniste, susceptible et encore bien plus sauvage sous cette forme ! Là ? Tu vois ?

- En même temps, il fallait t'y attendre.

En les écoutant parler, je me rend compte que la demoiselle ici présente à un post assez délicat à gérer, d'ailleurs, je me demande comemnt elle fait pour le supporter. C'est ensuite qu'elle propose de me porter, ce qui ne m'enchante pas trop. Mon prof intervient et ce permet des commentaires pour décourager l'encapuchonnée. Ce qu'il dit me déplaît très fortement, et je le lui fait comprendre en essayant de le pincer avec mon bec. Il arrive à esquiver, et me repousse, mais je reviens à la charge, et de ce fait, il me tient le bec pour que je ne recommence pas. L'inconnue soupire et posa sa main sur son épaule, tandis qu'il nosu téléporte tous les trosi dans ma chambre. Il me lâche ensuite sur le lit, en me jetant dessus, ce qui me fait rouler jusqu'à la te^te de lit. La fille le lâche et ce met à inspecter la chambre, tandis que j'essaie de me relever, ce qui est un peu compliqué, je me sens tellement ridicule en ce moment...

- Oh c'est une jolie chambre, tu as fait fort !

- Tu sais très bien que je m'applique toujours. Alors ? Tu vas faire quoi ?

- Je vais tout d'abord lui donner un coup de pouce et ensuite, vous verrez bien !

Elle s'approche de moi, tout en disant ces mots, puis elle me remet à l'endroit, et arrange un peu mon plumage, car il était tout ébouriffé. Voyant qu'elle ne risquait rien, elle semblait avoir une idée derrière la tête et scruta à nouveau ce type qu'elle semblait bien connaître.

- Tu pourrais faire apparaître une brosse s'il te plait ?

- Pourquoi ?

- Pour la brosser peut-être ! Tient en voilà une question !

- Tu sais que ce n'est pas un chat ?

- Oui et alors ? Allez ! Vite !!!

A les entendre parler, ils semblaient vraiment être très proche, ce qui me donnait vraiment envie de savoir quel était leur lien. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher de trouver l'initiative de l'étrangère assez bonne. Une fois qu'il fit ce qu'elle lui avait demandé, il la lui lança et elle la rattrapa, puis elle passa au moins une demi-heure à me brosser. Dark Skull s'était assit sur le lit, tout comme la demoiselle et nous regardait, sans rien dire. Moi, j'étais à chaque fois su rle point de m'endormir. Dès qu'elle eut terminé, elle semblait être assez fière du résultat.

- Et voilà ! J'ai fini ! Tu es toute belle pour aller dormir !

- Vous êtes !

- Ah oui ! Pardon ! Enfin bref. On passe à la suite chouchoute ?

- Hey ! Arrête de lui parler comme si c'était un vulgaire pigeon !

- Arrête de râler, je lui parle comme j'ai envie !

D'un côté, j'étais d'accord avec Dark, je n'avais pas trop envie qu'elle me parle avec cette voix de gaga des animaux, mais d'un autre côté, ça me faisait bien rire de voir comment ils ce comportaient, l'un et l'autre, et rien que pour le voir s'énerver un peu, j'avais presque envie q'elle continue. Je la regarde défaire le lit, et je ne sais pas trop ce qu'elle fait, par la suite, mais le lit semble beaucoup plus chaud qu'avant.

- Bonne nuit !

Elle me soulève et me fait un petit bisou sur le front, ce qui me surprend, car je ne m'y attendais pas du tout. Elle me couche sur mon oreiller et me couvre avec la couverture en me faisant un grand sourire.

- Voilà, maintenant, il faut attendre un tout petit peu. Tu verras, le résultat est sensationnel

- Qu'as-tu fait ?

- J'ai fais de mon mieux très cher.

Elle était vraiment mystérieuse cette nana, mais qu'importe, ce qu'elle venait de faire était très efficace. Je sentais à nouveau cette douce sensation de chaleur, que j'avais ressentie tout à l'heure. C'était génial comme sensation ! C'était vraiment très agréable,, je me sentais bien, je me sentais partir dans les bras de Morphée, lorsque soudain, une conversation me sorti de ma torpeur.

- Au faites, tu sais ce que Kira à fait du nouveau ? Emilie me demande sans cesse de ses nouvelles.

Quel idiot ! Il croyait vraiment que c'était bon ? Que je m'étais vraiment bien endormie et qu'il pouvait parler de tout et de rien en pensant que je n'écouterais pas ? Eh bien, c'était foutu. J'avais les yeux fermés, et j'écoutais, faisant semblant de m'être assoupie immédiatement.

- Elle m'a dit que le maître l'a accroché tout en haut d'une des tour de la forteresse. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle l'y a apperçu en allant calmer les prisonniers.

En entendant les dires de la jeune femme, je dois me faire violence pour continuer à faire semblant de dormir. Pauvre Marcus ! Pourquoi Noctis a-t-il été aussi cruel avec lui ? Il faut que je le sauve ! Personne ne le fera à part moi, j'en suis persuadée ! Comment faire pour le rejoindre et l'aider à s'échapper ? Je ne connais pas le trajet qui mène à la sortie, alors le libérer va être une mission complexe.

- Elle dort bien, elle ne tardera pas à retrouver très bientôt sa véritable apparence.

- Tu as raison, laissons-la tranquille un moment, cela va me permettre d'avancer dans ma partie... Euh dans mes autres objectis de missions héhé

- Tu joues encore à ce jeu débile ?

- Ce jeu, il est pas débile, et on est plus ensemble, alors je fais ce que je veux, ok ?

Quelle aubaine ! Je n'ai même pas besoin de poser les questions pour avoir les réponses ! Ils étaient en couple ? Vraiment ? C'est lui ou c'est elle qui à largué l'autre en premier ? Et pour quelle raison ? Rah zut ! J'ai envie de le savoir ! Pourquoi ? Juste parce que ce genre de choses m'ont toujours intéressées, mais du coup, si je veux en savoir plus, je devrais passer par des moyens beaucoup plus subtiles et fourbes, enfin ça attendre, d'abord, je dois m'occuper de mon ami.

J'attend un long moment, toujours dans la même position, puis lorsque je suis vraiment sûre qu'ils sont bien loin, je me lève et... Aie première difficulté ! Si je saute du lit, comment va ce passer l'atterrissage ? Non, je ne dois pas reculer, je dois foncer ! Je prend mon courage à deux ailes et je m'élance. Ok, ça va, je ne me suis pas froissée un muscle, ni une aile, tout va bien ! J'avance, un peu maladroitement, avant de me rendre compte que je fais face à un nouvel obstacle ! Mince ! La porte ! Pourquoi n'y ais-je pas songé tout à l'heure que mon expédition serait aussi compliquée ? Tant pis, il faut que j'essaie.

- Allé ma vieille, tu peux y arriver !

Je dis ces mots à voix basses, dans cette nouvelle langue que je suis obligée de maîtirser, puis je prend mon élan et je saute sur la poignée. J'ai dû recommencer à plusieurs rprises avant d'y arriver, et je suis bien contente du résultat, car la porte est enfin ouverte ! Quoi que, je dirais plutôt qu'elle est entre-ouverte, de toute façon, l'importance c'est qu'ils aient oublié de la fermerà clef, comme je le pensais. Héhé à moi la liberté ! Je pousse la porte avec ma tête, puis je me met à avancer.

Après quelques minutes de marche, je me rend compte que les couloirs sont déserts et qu'ils sont grands, très grands, en tout cas, d'après ma perception, ils ont l'air immenses ! Au bout de quelques autres minutes, je me rend compte que mon idée de sauvetage est encore plus ardue que ce que je ne le pensais, car j'ai l'impression d'être dans un labyrinthe. Ah je comprend mieux à présent pourquoi Dark nous a téléportés, tout à l'heure, c'est sûr que c'est beaucoup plus simple de retrouver son chemin avec cette méthode, sauf que moi, je n'ai pas ce pouvoir. Je crois bien que je me suis perdue ! Oups c'est terriblement embarrassant !

- C'est pas le moment de paniquer, ni de ce faire attraper

Me murmurais-je tout bas, même si de toute façon, il n'y avait que moi qui me comprenait. Je reprend ma route, et je vois qu'il y a de nombreuses portes fermées. Me demandant si je pouvais être apt à m'envoler, si jamais je trouverais une fenêtre ouverte, je me dis que si j'en ais l'occasion, mieux vaut essayer que d'avoir toute ma vie des regrets de ne pas l'avoir fait. Cependant, ça fait presque une heure que je marche et je commence un peu à fatiguer. Il faut que je tienne bon, ce n'est pas le moment de m'endormir au milieu du passage, sinon je ne pourrais jamais sauver Marcus ! Rien que de penser à lui, me donne la force de me remettre à avancer.

Toutefois, même si je suis déterminée, je me rend bien compte que je tourne sûrement en rond, et que trouver une porte de sortie, ne sera pas une chose aisée. Peut-être devrais-je plutôt chercher des esaliers ? Après tout, s'il est retenu en-haut d'une tour, autant chercher des escaliers qui montent, d'ailleurs, je n'en ais pas encore vu. En ayant cette pensée qui me travers la tête, je m'arrête cinq minutes pour réfléchir. Si après tout ce temps je n'ai aps vu d'escaliers, c'est que je me suis vraiment perdue et ça, ce n'est pas bien du tout Bon, je vais tenter de partir à droite, il y aura peut-être une intersection que je n'ai aps encore remarquée.

Pendant ce temps, du côté de Dark Skull... Pourquoi est-ce qu'il faut toujours qu'elle fasse un commentaire méprisant quand je parle de mon jeu adoré ? Faut pas qu'elle s'étonne qu'on ait rompu, il y a de ça, un bon bout de temps... Elle critiquait toujours mes passions et je ne pouvais jamais la regarder sans ma capuche... J'en avais marre de me cacher, je me demande encore pourquoi j'étais tombé amoureux d'elle, on avait rien en commun... Je soupire, puis après avoir passé une heure à presque déprimer, dans mon semblant d'appartement, je me mis à penser à Emilie, ce qui était une pensée beaucoup plus positive.

C'est vrai qu'elle a beaucoup de défauts, mais elle, au moins, elle, elle supporte de voir mon visage ! Je me demande, par la suite, si tout va bien pour elle, si elle dort bien, si elle a retrouvé son apparence humaine. L'autre tocarde dit que c'est sa véritable apparence, mais ce n'est pas vrai, c'est en tant que phénix qu'elle apparait sous sa véritable apparence ! Elle dit n'importe quoi, comme d'habitude ! Et puis, pourquoi je m'en fais autant pour Emi ? Je ne suis pas son père après tout ! Toutefois, je ne peux m'empêcher de me lever, et de me téléporter dans sa chambre, je veux avoir le coeur net que tout va bien de son côté ! Une fois dans sa chambre, je me rend compte que le lit est défait, ce qui me laisse penser qu'elle a retrouvé sa forme humaine et qu'elle est aux wcs. J'approche, puis avec précaution, je toque sur la porte.

- Emilie ? Vous avez retrouvé votre forme humaine ?

Je n'ai pas de réponses, ce qui me fait hausser le peu de sourcil que j'ai, car ce silence me laisse perplexe. Au bout de quelques secondes, j'ouvre la porte et je me rend compte que son coin wc est vide ! Vide ?! Où est-elel ? Elle est partie ?! Non ! Non ! Elle doit forcément être dans un coin de la pièce en train de me faire une farce ! Elle aime bien me taquiner, elle ne doit pas être bien loin, elle doit d'ailleurs sûrement rire sous cape en me voyant chercher comme un imbécile.

- Emilie, si c'est une blague, elle n'est pas drôle ¨! Cessez vos enfantillages de suite ! Oh la porte !

Tout en cherchant dans tous les recoins de la pièces, je m'exprime, avant de me rendre compte que la porte est ouverte, un détail qui ne m'avait pas sauté aux yeux à cause du fait que je m'étais téléporté. Je me cogne le front avec le plat de la main, enfin front, c'est un bien grand mot, enfin bref, vous avez comprit, même en étant plus totalement humain, j'ai gardé certaines mimiques.

- C'est pas possible ! C'est pas possible ! Bon sang elle a fichu le camp ! Il faut que je la retrouve et vite !

Après cette réflexion, dites à haute voix, je me précipite hors de la pièce pour partir à sa recherche. Elle a pas dû aller bien loin, elle vient à peine d'apprendre à marcher avec ses pattes d'oiseau. Après avoir fait un sprint, je me stoppe, car je me rend compte que ça ne sert à rien de courir si je ne sais pas par où elle est allée. Je me mets alors à réfléchir, appuyé contre l'un des meurs, une main sous mon menton, me demandant bien où elle a pu aller. Est-ce qu'elle n'était pas tout à fait endormie lorsque j'ai posé la question à l'autre cruche ? Si c'est le cas, je suis un parfait idiot, et si je mériterais amplement ma punition, si jamais le maître l'apprend. Bon prenons en compte l'hypothèse qu'elle soit partie délivrer son ami, est-ce que cela me donne une chance de la retrouver à temps ? Dois-je laisser les choses ce faire pour que cela lui donne l'envie d'apprendre à voler ? Et si je la retrouve ? Est-ce que j'aurais le droit de la gronder pour être partie ? Non, car c'est moi le principal fautif dans toute cette histoire.

- Bon admettons qu'elle soie partie le rejoindre, si j'étais dans sa cervelle de piaf, par oÙ serais-je partie ?

- Vous m'avez l'air bien en peine mon ami, puis-je vous aporter mon soutient ?

En entendant ce petit accent Russe, je sens des frissons parcourir tout mon corps. Cette voix appartient à Alfred, le chasseur de créatures, lui-même une créature, qui a su très vite faire sensation auprès du patron. Si on a autant d'esclaves pour construire l'autel, et de sbires, c'est grâce à lui. Il aime traquer, capturer et ramener les créatures à son maître adoré, de plus, des fois, il nous ramène des gens qui sont totalement humains, juste parce qu'il s'ennuyait, et du coup, l'une de nos alliée est obligée de leur effacer la mémoire. C'est un sadique, plus ses proies crient de peur et plus il est content, d'ailleurs, il adore quand elles ce débattent et quand il est obligé de mettre du temps à les attraper. Tient, pendant que j'y pense, vous allez sûrement me demander pourquoi j'ai engagé ces deux guignols de Maximilien et de Jean pour ramener la gamine ? Eh bien tout simplement, parce qu'il était occupé sur une autre affaire, et heureusement, j'ai envie de dire.

La seule fois où il m'a demandé un coup de main, c'était pour catpurer les parents d'Emilie, car il m'avait confié avoir besoin d'aide. On y est arrivé, mais pas sans avoir beaucoup lutté, et au final, on a fait tout ça pour rien, car ces deux crétins ont préférés mourir plutôt que de servir notre cause. Du coup, j'ai le sentiment qu'il m'apprécie, mais à moi, il me fait tout le temps des sueurs froides, car il a toujours envie de me tirer dessus, par surprise, car il trouve marrant de tester mes réflexes, et il ne le fait pas qu'à moi, il le fait aussi aux autres, sauf au chef.

En plus d'être un excellent tireur, il est aussi très beau, malgré qu'au début, je ne savais pas si c'était un homme ou une femme à cause de son androgynie. C'est un vampire, et c'est un malin, car il prend des pilules magiques, qu'on lui a fabriquédes, pour qu'il puisse ce balader sans avoir peur de ce cramer au soleil. Il mesure dans les 1m90, il est musclé et a un corps très bien sculpté, un jour je l'ai vu sans son haut, car il le faisait sécher... wow il y avait vraiment de quoi saliver et de faire douter n'importe qui de sa sexuaité. Il a des cheveux longs, blonds, qui sont souvent sous une casquette de trappeur brune, avec une grande visière. Il met souvent des lunettes de soleil, ce qui fait qu'il est très rare de voir ses yeux rouges. Il a une peau très clair et il ce promène toujours avec des habits, qui ressemble à un uniforme de militaire, avec une ceinture, où est tout le temps accroché son pistolet. Il a aussi un sac à dos, qu'il porte toujours avec lui, car à l'intérieur, il y a tout son matériel de capture. Je le vois qui s'approche de moi, ce qui fait que je me retourne pour lui faire face et lui répondre.

- Merci, ça ira, je peux me débrouiller tout seul.

- Vous aviez pourtant l'air de chercher quelque chose. Vous savez, chercher, c'est mon domaine, d'ailleurs, j'ai rempli la mission que m'avait demandé maître Noctis, je suis donc disponible pour une nouvelle.

- Oui, mais ne vous en faites pas, ça va aller, a plus !

Il ce montre insistant le bellâtre, mais je le suis plus que lui. Tout en le fixant du coin de l'oeil, je commence à m'en aller. Il faut que je trouve Emilie avant lui, car même s'il connaît les consignes de notre supérieur, il ne lui fera pas de traitement de faveur.

- Hum il y a une très bonne odeur par ici. Je comprend mieux pourquoi vous êtes pressé. Il y a une créature qui ne devrait pas ce balader librement, c'est bien ça ? Vous avez eut envie de me tester ?

- Ahah.. Oui ! Bien deviné ! Vous êtes très fort !

- Merci. Vous savez très bien que rien ne me résiste. Celui qui trouve la bête en premier et l'attrape, gagne un verre !

Et mince ! J'ai fais tout mon possible, mais il a quand même flairé sa trace ! Il est fort très fort ! Je le regarde s'élancer, tel un chien de chasse après sa proie, tandis que je me met à courir dans une autre direction. Je bifurque pour prendre un raccourcis. J'espère réussir à retrouver Emilie avant lui, sinon la pauvre va avoir la peur de sa vie et va être aussi traumatisée que le soir où le big boss l'a invitée à manger. Ne t'en fait pas, je vais faire tout que ça n'arrive pas.

Pendant ce temps, de mon côté... Yes ! Je suis contente, j'ai enfin trouvé des escaliers ! Je ne sais pas où ils vont me mener, mais l'importance, c'est que j'ai fais une bonne avancée dans mon exploration. Toutefois, monter des marches, en sautillant, ce n'est pas facile. Je me rate assez régulièrement. Il me faut peut-être une autre méthode ? Une idée me vint alors à l'esprit.

- C'est le moment de faire le deltaplane en étant sobre !

M'exclamais-je un petit peu en ayant l'air plus que motivée à frnchir cet obstacle en me servant de mes ailes. Je cours, je prend mon élan et.... paf je m'écrase lamentablement contre les marches. Bon, ce n'est pas simple d'apprendre à voler, mais je sais que j'y arriverais, je me dois d'essayer encore et encore, pour Marcus !s. Je fais plusieurs tentatives, et enfin j'y arrive ! Je vole ! C'est merveilleux, j'y suis arrivée ! Certes sur une courte distance, mais j'ai quand même volé et je suis extrêmement fière de ma performance !

C'est alors que j'allais me poser sur le bout d'un autre couloir que j'entend un coup de feu retentir. J'ai à peine le temps de me retourner, pour voir ce qu'il ce passe, que je me fais attrapée dans un filet. Hé non ! C'est quoi cette arnaque ?! Qu'est-ce qu'il ce passe ?! Je me crash par terre, en ayant l'air un peu sonnée, tandis qu'un type s'approche et me sourit, avec des dents pointues et des grandes canines. Il semble content de ce qu'il vient de faire.

- Et voilà, mission accomplie. Vous pouvez vous exprimer, je comprend toutes les langues des créatures.

- Qui êtes-vous ? S'il vous plait, relâchez-moi, je dois aller sauver un ami !

- Non, non, non mademoiselle, je ne peux pas faire une chose pareille. Le maître à besoin de vos talents, certes, mais je vais d'abord vous montrer quelque chose avant de contacter ce cher Dark Skull, qui vous cherchait. Je me nomme Alfred Night, le meilleur chasseur de créatures de ce siècle, au service de sa majesté Noctis !

Je ne sais pas ce qu'il veut me montrer et il ne me rassure pas du tout. Tout en l'écoutant me parler, j'essaie de faire flamber ce maudit filet, mais je n'y arrive pas, ce qui me laisse dans une grande incompréhension. Il me porte et me jette dans son gros sac, qu'il referme, et qui m'écrase. Ahlala je suis vraiment mal là ! Je suis dans de beaux draps ! Je sentais que mon expédition allait être compliquée, mais pas à ce point !

Quelques minutes plus tard, je le sens déposer son sac et l'ouvrir. La pièce semble plutôt sombre, ce qui m'inquiète un peu. Je m'agite, lorsqu'il me soulève et lorsqu'il ouvre le filet, je tente de lui attraper les mains avec mon bec, mais il est rapide et m'attrape par les pattes pour me mettre à l'envers, jusqu'à ce qu'il me remette à l'endroit en me mettant des petites sangles au niveau de mes ailes, pour les maintenir déployées, avant de faire la même chose sur mes pattes.

- Voilà, je vais enfin pouvoir débuter ma séance photo. La photographie, c'est ma deuxième passion. J'adore photographier les créatures que j'attrape.

Il m'explique ce qu'il va faire, avec son léger accent Russe qui ressort. En temps normal, j'aurais accepté sans soucis une séance photo, mais dans ces conditions, ça me dérangeait beaucoup, surtout que la posture n'était pas des plus confortable. Il allume un projecteur, pour avoir une bonne qualité d'image, puis il allume son appareil photo et règle le pied sur lequel il est, pour être sûr de bien me cadrer.

- ça ne va pas, vous n'avez pas l'air assez naturelle. Vous ne pouvez pas prendre un air plus.. Hm... Agressif ? Apeuré ? Montrez-moi votre meilleur profil

- Non ! Je n'ai aucune envies de vous faire plaisir !

- Ah bon ? Ce n'est pas grave. S'il n'y a pas de passion, alors éteindre tout de suite la flamme de la passion. Je vais chrcher l'extincteur !

Quoi ??!!! Non ! C'est un grand malade ! En entendant ce qu'il vient de me dire, j'ai une expression terrifée sur le visage. C'est à ce moment précis qu'il prend sa photo, tout en éclatant de rire.

- Merci beaucoup pour votre coopération mademoiselle. Cela vous dit de regarder mes autres photos-souvenirs ?

- Eh bien, je crois ne pas avoir le choix...

- En effet, si vous refusez, je vous tire une balle dans l'aile droite, en toute amitié remplie d'une grande tendresse ahah !

- Vous êtes taré, vous le savez ?

- Oui, on me le dit souvent, je suis très fan de ce compliment. Vous avez bien intérêt de vous tenir à carreau, mademoiselle, car même si j'adore tirer sur tout ce qui bouge, le maître va pas être content si je vous abîme, alors pas d'excès de zèle

- Oui, oui, ne vous en faites pas, je n'ai pas vraiment envie de tenter l'expérience.

- Dans ce cas, vous voulez tester une autre manière d'avoir mal ?

- Sans façon, je ne suis pas sm !

- Vous ne savez pas ce que vous rater !

Il me sourit, mais même s'il est encore bien plus charismatique que le patron, il me fait bien plus peur que lui. Je tente de rester zen, et de parler comme si je parlasi à quelqu'un de saint d'esprit, mais c'est dur. Il fini par me détacher, puis il me prend dans ses bras et me pose sur un bureau. Il allume une bougie, puis il s'assit, après avoir posé un énorme livre sur ledit meuble. C'était un gros album en cuir noir, plutôt clase, qui semblait avoir du vécu.

- Je vous préviens de suite, je suis une mémoire vivante pour toutes les créatures que j'ai attrapées, mais par contre, me demander pas de me souvenir de ce que j'ai mangé le jour d'avant, pour ce genre de choses, j'ai pas de cerveau.

- Vous faites de l'humour ?

- Un peu, j'aime bien. J'ai toujours bien aimé rigolé, surtout avec mes proies. J'aime bien le moment ou je leur fais croire que je vais les relâcher et qu'en faites, non, ce n'est pas le cas, ça me fait toujours beaucoup rire. J'aime vraiment la rigolade, ça me diverti, c'est pour ça que je ne suis pas souvent présent, ici je m'ennuie un peu.

- Super.... Demain, on parlera de vos traumatismes d'enfances, je sens qu'on va avoir du boulot...

- Ah vous êtes une marrante vous, mais je ne suis pas fou, j'ai des jeux plus imaginatifs qu'une personne lambda, c'est tout. Bon, alors, pour commencer, je vous préviens tout de suite, ça va être long et à la fin, je vous poserais des questions. dn va voir si vous avez une bonne mémoire.

Je commence vraiment à me demander si ici, il y a une seule personne qui n'a pas l'air atteinte psychologiquement, car ils ont tous l'air un peu fous. Peut-être que si je suis dans cet endroit, c'est qu'avec un de mes super pouvoirs, je vais pouvoir tous les soigner. Si ce n'est pas ça, j'espère ne pas finir comme eux. En tout cas, même si je me souviens avoir dit au maître que je ne voulais pas devenir psychologue, dans cette forteresse, j'ai la sensation de l'être. Je soupire et je le scrute tandis qu'il me parle en souriant, semblant être content d'avoir quelqu'un à qui montrer ses "trophées de chasses". Il ouvre l'immense album, et c'est parti pour un grand moment de récit imagé.

Je l'écoute et j'essaie de retenir tout ce qu'il dit, mais ce n'est pas aisé, ce mec, c'est une encyclopédie vivante. Il me raconte vraiment tout ce qu'il sait sur les créatures qu'il a attrapées, et il est vrai qu'il a raison, il a une très grand mémoire pour son sujet de prédilection. Cependant, au bout d'un moment, je pique du bec et je m'endors. . Au bout de quelques minutes, je me réveille, car je me reçois des coups de pieds dans les cotes. Je me rend compte que je suis à nouveau humaine. Je suis étalée par terre, aux pieds d'Alfred, qui ne semblait pas être très content.

- Enfin vous, vous réveillez espèce de sale petite impertinente ! ça ne ce fait pas de s'endormir pendant qu'on vous parle ! En plus, cette tenue est de très mauvais goût ! Quel manque de classe !

- Désolée, j'ai eus une grosse journée d'entraînement, d'ailleurs, c'est ma tenue, et je ne vous permet pas de la critiquer, car elle est très bien ! Dark Skull l'a conçue, je ne vous permet pas de la critiquer !

Pendant que je lui dis ce que je pense, je me relève, en ayant pas du tout aimé sa petite réflexion. Il me regarde, puis il a tout d'un coup une légèrement moue sur son visage, comme si ma réaction l'embarrassait.

- Si vous êtes bien qui je pense que vous êtes, alors vous ne devriez pas avoir d'empathies pour ce vieux sac d'os

En l'entendant dire ces mots, je suis surprise. Pourquoi dit-il cela ? Bien sûr, il le connait bien plus longtemps que moi, mais je me pose quand même la question, car ce qu'il vient de dire est bizarre. Qu'est-ce que je dois insinuer ? Que tout les deux ont fait des choses horrible que je ne devrais pas connaître ? Peut-être... Au moment où j'ai envie de poser la question au chasseur, mais je n'en ais pas le temps, car Dark Skull arriva en étant nerveux.

- Vu que je n'avais pas de nouvelles, j'en ais déduis que vous étiez ici. Euh... ça va ?

- Pourquoi çA n'irait pas ? Je suis très gentil avec les créatures !

- Donc si vous avez terminé avec elle, je peux la récupérer ?

- Hey ! Je ne susi pas un objet !

- La ferme on vous a pas parlé à vous ! Oui, oui vous pouvez. On a bien rigoler, c'était un moment fort sympathique. Mademoiselle, au plaisir de vous revoir. Cette fois-ci, vous avez intérêt de ne pas vous endormir !

Je soupire, mais je ne dis rien d'autre. J'hoche juste la tête, puis je lui fais un petit signe d'au revoir, lorsque Kark nous téléporte, tout en espérant ne jamais le revoir. C'est une fois, dans ma chambre, que Dark Skull me regarde avec un air soulagé.

- S'il vous plait, ne partez plus sans moi, d'accord ? Vous ne connaissez pas les lieux, vous ne savez pas qui habite, enfin plutôt, qui y travaille, il peut vous arriver n'importe quoi. Je suis désolé si vous avez entendu notre conversation, mais n'allez pas voir ce garçon, s'il est accroché en-haut d'une tour, c'est que c'est pour une bonne raison. Si vous voulez, nous pouvons faire un deal. Lorsque vous serez une as du vol, vous pourrez lui dire un petit coucou, ça sera votre test final, d'accord ?

- D'accord, faisons ainsi, je préfère...

Bah oui, il ne faut aps croire, même si je susi une casse-cou, ce que je viens de vivre m'a quand même un peu secoué, et je n'ai vraiment pas envie de retenter l'expérience. Dieu sait qui je pourrais croiser d'encore plsu dangereux à ma prochaine escapade ? Je n'ai pas envie de le savoir. Mon professeur a l'air soulagé que je sois d'accord avec lui, et je peux le comprendre, dans un sesn, peut-être lui ais-je fais peur ? Alors s'il s'en fait autant pour moi, s'il est toujours aussi adorable et qu'il continue à m'entraîner, alors je ne veux pas savoir le secret qu'il cache. ça m'est égal de savoir ce qu'ils ont fait par le passé, et si cela peut me blesser, autant qu'il le garde pour lui.

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Kira Blackstar
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Akaryu
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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeMer 10 Juin 2020 - 0:44

Chapitre 8
Envol vers l'espoir

Depuis ma première transformation, deux semaines ce sont écoulées. J'arrive désormais à contrôler mes pouvoirs et j'arrive également à changer d'apparence quand j'en ais l'envie. Dark Skull m'a fabriqué un tas de vêtements différents, pour que je puisse m'habiller comme je le souhaite, sans avoir peur de me retrouver toute nue après ma transformation. J'ai amlioré mon vol et à présent, je n'ai plus de problèmes pour me déplacer, ni dans les airs, ni sur la terre ferme, je suis à l'aise partout où je vais ! Voilà, j'ai rempli une bonne partie de mon contrat, mon profeseur doit sûrement être très content que j'aie fais tout ce qu'il m'avait demandé. Il est tellement ravi, que cette après-midi, il m'a dit, que j'allais passer mon test de vol, mon ultime épreuve pour devenir une phénix confirmée et reconnue, et je dois avouer que là, en ce moment présent, j'ai le trac.

C'est un moment tellement important, pour moi, que je me suis déjà préparée. J'ai remis ma vieille tenue d'entraînement blanche et je pense qu'elle va me porter chance, enfin je l'espère. Mes cheveux sont attachés en queue de cheval, dont j'ai fais exprès de passer les cheveux entre la lanière de réglage et le haut de la casquette, comme l'avait fait l'autre ahurit pour éviter que mes cheveux me gênent. Tient, d'ailleurs, en parlant de lui, j'entend toquer, et il n'attend même pas que je lui dise d'entrer pour le faire, comme d'hab... Je lui ais déjà dit qu'il devait le faire plus d'une fois, mais permettez-moi l'expression, parler avec lui de ce détail était comme pisser dans un violon, et le pire c'est que j'étais certaine qu'il ne ferait même pas de la bonne musique pfff.... Bon, enfin bref, pas grave, je m'y suis faites. Je suis en train de tourner en rond, les mains derrière le dos, tandis qu'il me regarde avec un plateau repas dans sa main osseuse.

- Si c'est pour venir m'embêter avec votre bouffe, c'est pas la peine, je stresse, donc j'ai pas faim !

- Emi, il me semble qu'on en avait déjà parlé...

- Ouais c'est vrai, le tutoiement et le fait que ça soit mauvais pour la santé de ne pas sauter un repas et blablabla... Oh ! L'a, je joue ma carrière ! Me prend pas la tête pour des broutilles ! Il est quelle heure ?

Je m'arrête pour lui parler, lorsqu'il me fait un reproche, puis je le vois qui lève les yeux au ciel, comme s'il était désespéré par mon attitude et ma réflexion. Je l'entend soupirer, tandis que j'ai les poings sur les hanches, l'air impatiente.

- Il n'est pas encore l'heure, donc détend-toi, tout va bien aller, no stress, et tu ne joues pas ta carrière, enfin... ça serait une catastrophe si tu échouais...

- Ah non ! Ne m'en parle pas ! Je serais la honte de mon espèce ! La risée du continent ! Un déchet même aps bon à jeter à la poubelle !

En entendant sa réponse, cela ne m'aide pas du tout à être plus zen. Je déplie mon poing et je met mon autre bras de sorte qu'avec ma main, il soit sur le côté de ma tête. Je lui fais un peu de dramma, tout en ayant l'air de penser vraiment ce que je dis, ce qui le fait rire, et me donne un air offusqué, ce qui fait que je lui fais un regard mauvais en lâchant ma tête, pour le pointer du doigt.

- Je ne te permet pas de te moquer de moi pendant que je me lamente, ok ?

- D'abord, on ne pointe pas du doigt et ensuite, en parlant de carrière, c'est sûr que tu aurais pu aller jouer au théâtre ! De toute façon, tu es devenue tellement douée dans l'art de la voltige que ça serait étrange que tu te plantes. Allé, une bouchée pour papa !

- Papa, je vais le manger s'il continue de me chercher !

Bien que je le menace, il continue à ce payer ma tête, et il fini même par élcater de rire. Il pose le plateau sur le lit et il me fait une tape amicale sur l'épaule. Il est vrai qu'en deux semaines, notre relation a très vite évoluée. Il m'a dit que le mâitre ne veut pa qu'il ce rapproche de moi et du coup, quand on va le voir, on fait semblant, car il n'a pas résusi à ne pas s'attacher à moi et c'est réciproque. Je soupire, pis je vais m'asseoir sur mon lit, Dark me rejoint, puis après un silence gêné, il fini par prendre la parole.

- Bon, je crois qu'on est maintenant assez proche pour que je t'avoue quelque chose de très important... Voilà, c'est... C'est compliqué à dire....

Je l'écoute attentivement, avec des yeux rivés sur lui, et étrangement, avec le coeur qui ce met à battre la chamade, tandis que mes joues commençaient à s'empourprer petit à petit, tout en ne comprenant pas vraiment ce qu'il était en train de m'arriver. Il fait une pause, puis soudainement, il sort une Action Replay de sa poche, et du coup, je me sens un peu nulle d'avoir imaginé quoi que ce soit, d'ailleurs, je me demande même pourquoi j'y ais songé.. Enfin bref, je le scrute avec un regard étonné.

- En-dehors de mon travail en ces lieux, je suis un gros accro aux jeux vidéos, et même si tu ne l'as peut-être pas remarqué, mais en réparant ton sac, je t'ai emprunté ce que j'ai dans la main. Je... Je suis désolé, je n'ai pas pu résisté... Je suis un vilain garçon, tu me pardonne ?

- Hum... Que si tu me dis ce que tu en as fait

- J'ai fais un code pour avoir accès à l'Île Aurora, sur ma version Pokémon Saphir, je voulais trop mon Déoxys Shiney !

- Oh tu as très bien fait, et c'est cool, on aime les mêmes jeux. Ouais, c'est aussi mon légendaire préféré. Tu lui as donné un surnom ?

- Ouais... Je l'ai appelé Emilie... Et... Et toi ? Tu lui as donné un surnom ?

- Oui, je l'ai appelé Hikaru... Hé ! Pourquoi tu rougis ? C'est un surnom comme un autre, et vu que je l'aime bien, je le lui ais donné

- Ah... Euh... Parce que c'est... C'est mignon.. et que... Oh le repas va refroidir !

S'il y a bien une chose que je déteste, c'est que l'on fouille dans mes affaires, et je lui en avais déjà parlé, mais s'il a réparé mon sac, sans vraiment vouloir vérifier ce qu'il y avait à l'intérieur, et qu'elle est tombée, je ne vois pas pourquoi je devrais être en colère, surtout qu'il me l'a rendue. Après m'avoir demandé si je lui en voulais, je ne pu m'empêcher de lui demander ce qu'il en avait fait, car si c'était pour l'utiliser n'importe comment, alors là, je lui en voudrais vraiment, mais en entendant ses dires, je comprend qu'il me l'a empruntée en sachant très bien ce qu'il voulait en faire. Je trouve cela adorable qu'il ait donné mon nom à son chouchou, c'est un bel hommage, je trouve. Par contre, je ne comprend vraiment pas pourquoi il a rougit. Il dit que c'est parce que c'est mignon, et pourtant, je me demande s'il n'y a pas une autre raison cachée derrière ce comportement. En plus, il détourne la conversation. Je soupire, puis je vais jusqu'à mon sac, qui est toujours posé contre le lit, vers la tête du lit, pour que je puisse l'attraper facilement. Dès que j'en asi besoin, je n'ai qu'à me pencher pour l'attraper, au cas où il y aurait un problème. Une fois l'objet rangé, je me repositionne à côté de mon interlocuteur.

- Tu as apporté des sandwichs, comment veux-tu que le repas refroidisse ? Ce nom, il doit sûrement avoir quelque chose de spécial pour que tu sois gêné.

- Tu veux vraiment savoir ?

- Oui, mais à force, je te connais, quand tu ne veux pas que je saches quelque chose, tu me racontes des bêtises, alors que moi, je suis tout le temps sincère avec toi !

- C'est ça, joue la pauvre fille malheureuse, tu n'es pas mieux que moi

J'ai essayé de jouer sur la corde sensible, et j'ai raté une occasion de me taire. Je suis un peu gênée, puis je me met à rire. Cet idiot a réussi à me déstresser durant quelques minutes. Je scrute alors le plateau. Bon, il n'y a pas beaucoup de choix, alors je prend un jambon/fromage, Skull sourit et en prend aussi un. Par contre, je n'en ais mangé qu'un, je n'arrivais pas à en manger d'autres, mais vu que j'ai mangé, mon pote est content. Il renvoie le tout à la cuisine, puis il semble avoir un sourire au coin, comme s'il pensait à quelque chose en particulier, il devait sûrement avoir une idée derrière la tête.

- Je vais te faire un petit cadeau, si tu réussi ton examen.

- Cool ! Qu'est-ce que c'est ?

- Em, tu sais que ce genre de question ne ce pose pas ?

J'étais tellement emballée par sa proposition, que je me suis un peu laissée allée. Je susi un peu gênée, ce qui le fait rire. On passe beaucoup de temps à discuter de tout et de rien, puis lorsque c'est enfin l'heure, il prend ma main.

- C'est l'heure. Ne tardons pas

J'hoche la tête, puis il nous téléporte à l'extérieur de la forteresse, ce qui fait que mon trac revient, surtout lorsque je vois maître Noctis, Alfred armé d'un fusil, et Erika. Erika, c'est la fille d'Alfred. Il m'en a déjà parlée, une fois, lorsqu'on l'a croisé en revenant d'un entraînement. Sa fille est presque aussi grande que lui, et elle a aussi ce petit côté androgyne de son père, de plus, s'habillant comme un garçon, ayant peu de poitrine et étant musclée comme son père, on pourrait presque l la prendre pour un garçon. Cepend, elle est plus spécialisée dans les potions que dans la chasse, et elle s'occupe également des effacements de mémoires. Son père m'a également dit qu'elle était à moitié ange et à moitié vampire, et il est surtout très fier de dire que c'est la plus belle créature qu'il a attrapée dans sa vie. Oui, en plus d'être gaga de la photographie, il est aussi gaga de sa fille, bien qu'il ait du mal à ne pas le montrer. Enfin bref, j'ai le comité d'accueil qui m'attend de pied ferme.

- Quand Dark Skull m'a dit que vous aviez fait d'énormes progrès, j'ai eus envie de les voir de mes propres yeux. J'ai hâte de voir en direct vos prouesses.

- Ah... Merci... Et eux ?

- Ont est venus, car le maître nous l'a demandé. Je vais pimenter un peu cette épreuve.

- En me tirant dessus ?

- Oui ! Au moment où vous, vous y attendrez le moins, j'ai hâte !

- Et moi, je suis là pour réparer ses bêtises et le canaliser un peu. Je présume que vous avez déjà eus un petit aperçu de son grand intérêt pour les créatures.

- Ah... Il vous en a parlé ?

- S'il y a un moment de sa journée dont il ne me fait pas part, c'est qu'il est malade

- ça ne doit pas être simple tous les jours

- Hélas...

- C'est ça continuer de parler comme si je n'étais pas là, ce n'est pas comme si j'entendais tout....

- Si vous avez terminé les présentations, nous pouvons commencer

Bon, il est vrai que je m'attendais à moitié, à voir débarquer le big boss, mais les deux autres, je ne m'y attendais pas. C'est en parlant avec un ton las qu'Erika parlait de son père, ce qui ne semblait pas faire plaisir à ce dernier. Par contre, moi, ça me faisais rire intérieurement, et je sentais qu'avec cette fille, il était possible d'avoir une discussion normale. Elle aussi avait un léger accent, mais comparé à son père, elle avait un oeil rouge et un oeil vert. Quelques minutes après, Dark Skull intervient, et j'hoche la tête en signe d'approbation. Je m'éloigne un peu, puis sans peines, je prend ma forme de phénix, puis je prend mon envol vers le ciel, avec aisance et élégance, ce qui émerveille le chef.

- Fantastique !

- Oh oui, c'est toujours joli de les voir voler pour la première fois. Je me souviens, quand ma petite Erika à fait sa première envolée, j'étais tout ému

- Je n'en doute pas une seule seconde ! Je lui ais même appris des figures. Vous allez voir ! Emilie ! A vous de jouer !

En entendant les commentaires, je ne peux m'empêcher d'être ravie. Mon professeur est telement enthousiaste, qu'avec un sourire, il me crie ce que je dois faire, pour être sûr que je l'ais bien entendu. J'émets un cri, qui fait sourire Alfred.

- Elle a dit qu'elle a bien comprit, elle s'y met de suite

- Vous avez bien fait d'être venu, c'est toujours bien d'avoir un interprète au cas ou il y aurait un problème

- Il n'y en aura pas, elle maîtrise, d'ailleurs, je suis satisfait de votre travail. Vous allez pouvoir enchaîner avec la chorégraphie dès demain.

- C'est vraiment très joli ce qu'elle vient de faire, vous le lui avez apprit aussi ?

- ça ? Non, elle veut juste épater la galerie

- Je tire ?

- Non, attendez... Ces gestes... Elle le fait presque instinctivement. C'est du pain béni, tout ce déroule comme je le souhaite

Je les entend vaguement parler, et je n'y prête pas vraiment attention, car je fais des loopings, des zigzags, je crache même un peu de feu, avant d'avoir une idée. Je recrache du feu et en bougeant en même temps dans le ciel, ils peuvent voir apparaître la forme d'un coeur, en pensant à mes amis. C'est ensuite que je me met à penser à mes parents, et de ce fait, je crée, avec mes flammes, une forme d'étoile.

Ceci étant fait, je tournoies ensuite sur moi-même, en ayant les ailes bien déployées, et c'est à cet instant que j'entend un coup de feu. Je me lance vers la droite, esquivant de peu la balle. J'en esquive une en tournant vers la gauche, puis j'en repousse une avec mes flammes. Je me met à voler beaucoup plus haut, lorsque j'en entend encore une arriver, puis je me mets à esquiver de plus en plus vite, car les tirs accélèrent. ça va, je m'en tire bien, mais par contre, je ne peux m'empêcher d'avoir un air paniqué, car si je m'en prend une dans l'aile, je suis mal, et puis, c'est la première fois qu'on me tire dessus. Le bruit est assourdissant, et je dois avouer qu'en ce moment, je réagis plus comme un animal effrayé que comme une humaine dotée d'une certaine intelligence. Je repousse encore une balle avec mes flammes, puis je fini par me poser au sol et je reprend forme humaine, ce qui fait applaudir tout le monde.

- C'était parfait, vous êtes vraiment douée. Désormais, nous pouvons compter sur vous pour faire la danse du phénix. Dark Skull vous l'apprendra. C'est pour cette raison que j'avais besoin de vos services, pour avoir la chance d'assister, à vos côtés, à un événement qui ne ce produit que durant que durant l'apparition d'une lune rouge, qui aura lieu à la fin de ce mois. Vous verrez, cela sera formidable, vous allez adorer, de plus, cela vous permettra de guérir ce cher Dark Skull. C'est une bonne nouvelle n'est-ce pas ?

- Oui une excellente nouvelle ! J'ai hâte !

- Bien, vous pouvez la reconduire dans sa chambre. Erika, venez ma chère, j'ai encore besoin de vos services.

- A qui dois-je effacer la mémoire ?

- A personne, tout ce passe comme prévu. J'ai juste besoin de vos potions

- Bon, bah moi, je vais faire un peu de tri, à plus !

A présent qu'ils sont tous partis, nous voilà seuls en tête à tête avec le squelette ténébreux. Il me fixe, l'air pensif, avant de me sourire, l'air un peu triste, tout en enlevant sa capuche, ce qui me fait hausser un sourcil. J'ai envie de lui demander ce qu'il ne va pas, mais il me prend de court.

- Chose promise, chose due ! Va le voir, mais ne tarde pas trop, si le maître nous surprend, il sera furieux.

- Merci, c'est gentil ! Ne t'en fait pas, je n'ai pas envie de me faire effacer mes souvenirs. Qu'ils soient bons ou mauvais, il est toujours bien de les garder en mémoires, ils sont précieux et je n'ai pas envie de t'oublier

En lui disant ces mots, je me rapproche de lui, je le serre dans mes bras, puis je lui fais un clin d'oeil. Je me transforme et je prend mon envol, sans ayant remarqué que je l'ai touché avec mes flammes, mais je ne l'entend pas souffrir, donc je me dis que tout va bien. Je sais exactement où me diriger, je l'ai vu tout à l'heure. Après avoir foncé vers la tour, je reprend forme humaine et il me sourit.

- Eh bien, cela fait longtemps que je ne t'avais plus vue. C'est moi ou tu as grandis de quelques centimètres depuis notre dernière rencontre ?

- Oui, de dix centimètres, ça ce voit tant que ça ?

- Oui, et ça te va bien. Comment vas-tu ?

- Bien, mais ça serait plutôt à moi de te poser la question, d'ailleurs, tu ne m'as pas demandé à ce que je te libère, c'est étrange

- Je vais diablement bien depuis qu'une jeune femme vient me rendre visite tous les soirs. Elle me détache. On parle, on mange, tout ce fait en cachette, et pour la première fois de ma vie, je crois que je commence à tomber amoureux

- Je peux te confier un secret ?

- Oui, va-y, je t'écoute

- Je pense qu'il n'en sera bientôt plus un, mais moi aussi je comemnce à tomber amoureuse. Enfin... Je ne sais pas si c'est vraiment ça, car c'est nouveau pour moi. Bien sûr, il est beaucoup plus âgé que moi, mais... Je ressens beaucoup de sentimetns positifs à son égard

On discute comme si de rien n'était, un peu comme si on était arrêté en pleine rue pour discuter de tout et de rien. Il a vraiment l'air heureux, ce qui m'a étonné, au début, mais au final, il a des bonnes raisons de l'être. Je lui confie mes sentiments, et je le vois froncer les sourcils. Pourquoi ? Il n'a pas l'air ravi, ce que je ne comprend pas.

- Emilie, tu ne devrais pas avoir de tels sentiments pour ces types, ils...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, car je me fis téléporter dans ma chambre au moment où il semblait vouloir me mettre en garde de quelque chose. Je vois Dark Skull, qui apparaît, et qui rigole, ce qui me surprend.

- Rien que pour cet air surprit, qui me fait tant rire, je le referais sans regrets

- Il allait me dire quelque chose d'important.

- Ce n'est pas grave, il te le dira une autre fois

Comment ça ? Ce n'est pas grave ? Et si ça l'était vraiment ? Marcus voulait me mettre en garde contre Nocits et ses employés, mais s'il m'avertis, pourquoi ce laisse-t-il tomber dans le piège de l'amour ? Est-ce que cela ne concerne que moi ? Qu'est-ce qui est sensé m'arriver ? Je ne le saurais jamais, et bien que j'ai beau me creuser la tête, pour tenter de deviner, je n'y arrive pas.

- Je t'avais promis un petit cadeau. Tient attrape !

Il me sort de mes réflexions en me parlant de cadeau. Est-ce que quelqu'un de vraiment dangereux ferait des cadeaux ? Peut-être, pour m'amadouer ? Non, même s'il ne me dit pas tout, j'ai bien compris qu'il était assez sincère avec ses sentiments vis-à-vis de ma personne. Je relève la tête et j'attrape le paquet. J'ai alors les yeux qui ce remplissent d'étoiles en voyant que c'est un gros paquet remplis de petits chocolats différents. Des petits Mars, Snickers, Doves, Bountys et etc...

- Oh tu t'en es souvenu ? Tu es trop gentil !

- Que veux-tu ma bonté me perdra

Il rigole tandis que je lui fais un bisou sur ce qui lui reste de joue. Après avoir terminé de m'extasier et de m'exclamer, je prend un des chocolats. Je lui ais dis, une fois que j'en avais très envie, car cela faisait très longtemps que je n'avais plus mangé de chocolats, et que parfois, mes parents m'en donnaient à de rares occasions, et que cela me ferait très plaisir d'en remanger, ce dont il s'en était souvenu. Hmm, c'est vraiment trop bon ! Je suis trop contente ! Il a a toujours cette expression ravie, sur son visage, puis il me crée une petite poubelle crise, en métal léger, tandis que je vise et que je lance mon papier vide à l'intérieur.

- Et c'est le but ! Youhou ! La foule est en délire !

J'entend Darky rire, tandis qu'il dépose la poubelle dans un coin de la chambre, tandis que je pose le paquet pas très loin de mon sac, pour qu'il soit à portée de main. C'est ensuite, que je me pose sur mon lit, en position assise, et qu'il en fait de même. Il me sourit, puis après queques secondes de silences, il me fixe en ayant une idée derrière la tête.

- Ferme les yeux et tu devines ce que je te met entre les mains

J'ai un air curieux, en l'écoutant me donner cette consigne. Je souris, puis j'abdique et je fais ce qu'il me dit. Je sens alors dans mes main, un petit objet rectangulaire.

- C'est une cartouche de jeu vidéo ?

- Oui, ouvre les yeux, c'est un autre cadeau pour toi

Je ris un petit peu, puis j'ouvre les yeux et je vois que dans mes mains, il y a une cartouche de Pokémon Vertfeuille, ce qui me fait écarquiller les yeux. Je le regarde, l'air perplexe, car je ne sais pas si c'est une blague ou s'il est vraiment sérieux.

- Euh.. Tu l'as trouvée où ? Ces cartouches sont très dures à trouver sur le marché

- Parce que tu crois vraiment que je me suis embêté à faire les magasins pour toi ? C'est ma vieille cartouche, je n'y joue plus et je l'ai vidée, il y a de ça, bien longtemps, elle est presque vierge et elle prend la poussière, alors je te l'offre, vu que tu m'as dit que tu avasi envie de jouer à une autre version

- Mais.. Tu es vraimetn sûr, sûr, sûr ?!

- Mais oui ! Arrête de me poser autant de questions et prend-la, elle est à toi, je te l'offre, et en tant que ma meilleure élève, je suis sûr que tu en feras très bon usage

- Merci ! Merci beaucoup !

J'ai de la peine à réaliser qu'il vient de me mettre entre les main une cartouche rare. Je la range précieusement dans mon sac, tout en ayant les larmes aux yeux. Oui, c'est beaucoup d'émotions pour moi, surtout que je ne m'y attendais vraiment aps. Je me pose à nouveau à ses côtés, et il me prend dans ses bras, tandis qu'il me murmure quelques faibles mots à l'oreille.

- Je t'aime

En l'entendant me dire ces mots, je fus surprise. Mes yeux s'écarquillèrent. J'ai bien compris ce qu'il viens de me confier ? Il... Il m'aime ? Mais comment il m'aime ? Comme une amie ? Comme une soeur ? Comme une petite-amie ? Il a des sentiments pour moi ? Non, j'ai dû mal entendre ! Je me mets à rougir très fortement, il faut que je me calme, et si cela ce trouve, il l'a juste dit parce qu'il tient à moi et rien de plus, voilà tout, il ne faut aps que je m'emballe ! Je lui souris, je rigole un peu nerveusement, puis je me défais gentimetn de son étreinte. Si ça ce trouve, il voulait dire autre chose et c'est sorti à la place, ça arrive d'avoir la langue qui fourches. A voir son regard, il n'a pas l'air d'attendre une réponse de ma part, mais si c'est vraiment ce qu'il voulait me dire, il va être déçu si je ne dis rien.

- Moi aussi je t'apprécie beaucoup, tu es vraiment adorable !

Je ne sais pas si cela suffira, mais au moins, j'ai dis quelque chose de gentil. Je n'ose pas vraiment y croire, car il est vrai que moi je commence à tomber amoureuse de lui, et si ce n'est pas la même chose, qu'il voulait me transmettre, je vais avoir la honte de ma vie si je lui dévoile la vérité. Je me permet alors de changer de sujet.

- Du coup, ça consiste en quoi la danse du phénix ? En faisant les bons pas, je vais créer un flux de magie nécessaire pour te soigner ?

- Oui, c'est exactement cela, mais..

Il a l'air tellement triste quand il me répond, ce qui me fait culpabiliser. Je ne sais pas si c'est à cause de ma réponse de toute à l'heure ou bien si c'est ma question qui le met dans cet état, et cela me rend triste pour lui. Il semble toutefois ce ressaisir, et je ne peux retenir ma langue, je l'interrompt.

- Mais quoi ? C'est dangereux ?

- Oui ! Si tu ne fais pas les bons pas, au bon moment, tu vas y laisser des plumes. Si tu te trompes, tu vas mourir, car le flux de magie va pomper le tient, il va te vider de toute ton énergie magique et tu ne pourras pas te réincarner.

- Hé ! Je ne suis pas encore morte ! Tu vas m'apprendres tout ce que j'ai à savoir et comme ça, je ne risquerais rien, d'accord ?

Quand il me racontes tout cela, il est à la limite de pleurer, ce qui me rend compte qu'il tient vraiment à moi, et que ses paroles n'étaient sûrement pas des paroles en l'air. Je le rassure comme je peux, sans me douter qu'il ne me dit pas entièrement la vérité. Je lui souris, l'air déterminée, avant de reprendre la parole.

- Moi aussi je t'aime espèce d'abruti, alors, je vais te soigner, comme je viens de te le promettre, et rien ni personne ne me fera changer d'avis, alors t'a vraiment pas intérêt à te rater dans ce nouvel apprentissage !

- Quelle sale tête de mule ! Ok, si tu le prnd comme ça, on va tout déchirer le jour J, c'est entendu ?!

- Oui chef !

Il a toujours un petit air triste, que je ne comprend pas, mais au moins, je l'ai remotivé, ce qui est déjà pas mal. Je fais un salut militaire avec ma main, en lui répondant, puis je souris, car il est vrai que je suis vraiment déterminée à le soigner, pour qu'il redevienne un beau garçon, comme il l'a sûrement été par le passé, comme ça, plus personne n'aura peur de lui. J'abaisse ma main, puis je le regarde avec un air suspicieux.

- Tu crois que c'est pour quelle raison que le chef à demandé à Erika de venir avec lui ?

- Oh elle est sûrement en train de lui préparer une potion. Elle lui préapre tout le temps des potions

- Pourquoi ? Il est malade ?

- Je n'en sais rien, mais je me demande s'il n'a pas une santé fragile, car sa secrétaire l'a déjà vu plusieurs fois en piteux état, lorsqu'elle allait lui remettre ses rapports.

- Ah ça explique beaucoup de choses dans ce cas ! Je suppose qu'il ne veux pas ce faire mordre pour devenir immortel et éviter de devenir une créature à son tour

- Bien deviné inspectrice Shym's ! Je ne sais pas ce qu'il t'a dit la dernière fois que vous avez mangé ensemble, mais si tu as des suppositions, n'hésite pas à m'en faire part

- Il m'a dit, la dernière fois, que j'étais douée pour la psychologie, et à force de tous vous fréquenter, je commence presque à le croire

- Je peux avoir une consultation ?

- Oui, sans soucis, en plus tu as déjà payé d'avance héhé

Si c'était vriment ce que je pensais, alors je comprenais maintenant les véritables émotions de notre patron, et je pouvais désormais me battre à armes égales, la prochaine fois qu'il m'invitera à manger, de plus, je sais à présent me défendre, je n'ai plus peur. Peu de temps après cette petite discussion, on allait finir par s'embrasser, lorsque soudain, une feuille de papier glissa, comme par magie, jusque sur mes genoux. Etant un peu surprise, je la prend et la lit.

- Rendez-vous à 19h dans mes appartements. Signé M. N. Ah quand on parle du loup, on en voit le masque ! Il est quelle heure ?

- 18h je crois. Vite, il faut vite te préparer !

- Oui, je vais prendre une douche !

J'étais presque excitée à l'idée d'avoir une bonne conversation avec le maître des lieux, au point où je me levais d'un bond pour jeter la feuille dans la poubelle, et prononcer une phrase qui fit avoir un bug à Dark Skull, car il resta figé sur place durant quelques secondes.

- Quoi ? Il ce passe quoi ?

- Bah... Avant il fallait te forcer pour prendre un bain, maintenant on dirait que tu apprécies. Je crois vraiment que je suis de bonne fréquentation

- Oh ça va, ne te lance pas non plus trop de fleurs, je fais des efforts, parce qu'il faut bien être propre de temps en temps. C'est par où la douche ?

- Je t'y emmène

- Je veux metre la tenue que tu m'as créée quand je suis arrivée chez vosu

- ET avec ça madame prendra du champagne ?

- Non merci, pas d'alcool avant le repas, sinon je vais être bourrée trop vite et il ne va pas aimer, d'ailleurs, j'ai cru qu'ont auraient trop honte pour ce parler, mais en faites, ça c'est bien passé notre rencontre, donc c'est cool, il m'a pardonnée. Allez on y va ! Ne perdons pas de temsp !

Je vous assure, je ne l'ai pas fait exprès de lui parler comme s'il était mon majordome, c'est juste que sur le moment présent, dans la précipitation, je lui ais parlé comme je le pensais, sans prendre de formules de politesses, ce qui à sûrement dû l'amuser, vu comme il m'a répondu, avec un petit ton pincé, comme s'il était mon serviteur, ce qui m'a fait sourire et m'a fait me rendre compte que j'exagérais. Je lui fait part de mes sentiments vis-à-vis du patron, et il me sourit, car il semble être d'accord avec moi. Il va dans l'armoire, puis il prend toutes mes affaires, toutes celles que je lui ais demandées. En faites, il m'a fait bien d'autres tenues élégantes, pour les occasions spéciales ou pour la vie au quotidien, mais c'était cette tenue en particulier que je voulais porter, donc il ne pouvait pas me contredire puisqu'e c'était quand même l'une des meilleures qu'il avait conçue pour me rendre belle.

- Je sens que je vais faire sensations ce soir

- Tu joues à quoi ? Tu veux le draguer ? Je ne le permettrais pas !

- D'abord, tu ne m'as pas fait une demandes officielles et deuxièmement, je fais ce que je veux et j'ai mes raisons, alors ta crise de jalousies, tu la gardes pour plus tard !

- Mais... Mais... Je ne suis pas jaloux ! Je suis juste surprit, parce que je sais que ce type n'est pas du tout ton genre

Il me fait bien marrer le Darky, car il me fait une réflexion qui me fait bien comprendre que son "je t'aime" de toute à l'heure, c'est vraiment un "je t'aime" d'amoureux, ce qui me fait plaisir, alors de ce fait, je joue avec les mots, essayant de lui faire comprendre que mon "je t'aime" était aussi de la même espèce que le sien, et j'en profite pour le taquiner, ce qui le rend confus et de ce fait, il ce justifie, en me sortant une excuse bidon, ce qui me fait rire.

- Et d'après toi, c'est quoi mon type d'homme ?

- Eh bien, je dirais... Euh... Un peu comme moi ?

- Mystérieux, gentil et patient ? Hmmm m'oui ça pourrait l'être ihihi ! Allez ne me fait pas languir d'avantage, montre-moi le chemin, sinon je vais encore me perdre !

Oui, je suis cruelle à le faire douter de la sorte, et en même temps, si je ne m'amuse pas un peu avec lui, comment pourrais-je être certaine que notre relation, puisse avoir une nouvelle évolution ? Au début, je ne l'appréciais pas, ensuite, nous avons prit le temps de nous connaître, d'être des amis, et à présent, nous avons tous les deux un début de sentiment beaucoup plus fort pour l'un et l'autre, mais je n'ai pas envie de lui poser la question ultime, pas maintenant, cela ne prendrait aucun sens. N'ajoutant rien de plus, le squelette ambulant me téléporte à la salle de bain, avant d'en sortir, car il sait très bien que c'est encore beaucoup trop tôt pour qu'il puisse rester et me regarder, je suis un peu trop pudique pour ce genre de choses, et surtout, pas vraiment pressée. Cependant, en parlant de temps, il faut que je me dépêche, il ne faudrait pas que je sois en retard.

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Kira Blackstar
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Akaryu
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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeJeu 11 Juin 2020 - 15:31

Chapitre 9
Qui est le méchant ?

Mes amis, je vous le jure, j'ai fais le maximum pour battre des records de vitesses, et heureusement, j'ai fini de me préparer dans le temps que je m'étais imparti. Ouf, quel soulagement ! Il me restait même encore dix minutes si jamais j'avais encore besoin de faire quoi que ce soit d'autre. Je me regarde dans le miroir, je souris, je me trouve parfaite ! Une belle bombe prête à faire exploser tout son amour afin de rendre un homme meilleur, pour améliorer les conditions de vie de tout le monde. Certes, j'allais avoir du boulot, mais comme dit précédemment, j'avais évoluer, et je savais que ce soir, j'allais cartonner ! J'en étais persuadée ! Je tourne sur moi-même, faisant voler mes cheveux roux, avant de me stopper lorsque mon ami fait à nouveau son apparition. Il me sourit.

- Il en a de la chance

- Bof, je ne sais pas trop, mais ne le faisons pas attendre

- Je doute également qu'il préfère que tu soies en avance qu'en retard

J'hoche la tête, ayant l'air totalement en accord avec ses dires. Il pose sa main sur mon épaule, pusi il me téléporte jusque devant la porte, où il toque. Cette dernière s'ouvre d'elle-même, ce qui me surprend, car la dernière fois, il était venu m'accueillir.

- Quelques minutes d'avances sont toujours bonnes à prendre. Entrez !

Je scrute Dark Skull, après avoir entendu la voix du maître, puis je hausse les épaules et j'entre, tandis que mon prof s'en va. Une fois à l'intérieur, je veux fermer la porte, mais cette dernière ce referme d'elle-même, ce qui me fait sursauter. J'entend un léger rire provenir de la bouche de mon hôte, puis je me dirige jusqu'à son salon. Il est dans un fauteuil, qui semble ancien, mais résistant et très confortable. Il semble avoir l'air fatigué, ce qui lui donne un air beaucoup moins charmant que d'habitude, mais ce n'est que temporaire, car en me voyant, il semble déjà aller mieux.

- Excusez mon teint légèrement blafard, il y a des fois où mon corps réagit comme celui d'un humain normal, avec ses faiblesses et ses défauts. Enfin qu'importe, vous n'êtes certainement pas venue pour entendre les problèmes d'un vieux magicien comme moi.

- Vous n'avez pas non plus 160, vous êtes jeunes, vous avez toute la vie devant vous.

- La vie est plus courte pour certaines personnes que pour d'autres, mais cessons de parler de ces foutaises, allosn dîner

Il n'a pas l'air d'aller fort le maître, mais il reste digne. J'essaie d'en savoir d'avantage, tout en lui lançant une petite pique, et sa réponse me glace presque le sang. Il cache un secret, et je le découvrirais durant le repas, j'en étais persuadée ! En l'observant, pendant qu'il ce levait, je me rend compte qu'il ne s'est pas vraiment appuyé pour ce levé, et je me demande s'il n'a pas usé de sa magie pour le faire, car je n'ai pas vu ses articulations tant bouger, un détail dont je ne m'étais pas rendue compte, jusqu'à présent. Je garde cette réflexion pour moi et je m'assis, lorsqu'il me fait prendre place sur le siège où je me suis déjà assise lors de notre premier repas en tête à tête. Il a sorti les mêmes affaires que la dernière fois, mais cette fois-ci, je ne suis pas étonnée, je me mets même à sourire.

- Tout est pareil que notre dernier rendez-vous, j'ai le sentiment de faire un bond dans le passé

- Oh vous savez, comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne.

- Exactement ! Et vous n'avez pas peur que je sois à nouveau hs comme la dernière fois ?

- Il y avait longtemps que je n'avais plus rit autant.

- Vous savez, je peux vous faire rire même en étant sobre

- Et risquer de m'attacher à vous ? Non, ça n'en vaut pas la peine ! Toutefois, de temps en  temps, un petit repas en tête à tête sans que cela soit régulier, ne devrait pas nous faire de mal

C'est en remarquant le verre de vin, que j'ai attaqué le sujet, pour savoir ce qu'il pensait de moi, et à vrai dire, je comprend mieux à présent pourquoi il ne m'est rien arrivé. Toutefois, il me ressort le vieux refrain du fait qu'il ne veut pas s'attacher à qui que ce soit ce qui me fait de la peine pour lui, car je pense qu'être tout le temps seul, ne devait pas vraiment lui faire du bien au moral.

- En tout cas, je voulais encore vous féliciter pour votre prestation. Vous m'avez éblouis

- Merci, j'espère que ce soir aussi, je continue à vous en mettre plein la vue.

- Ma chère, je n'ai pas eus l'occasion de vous voir arriver avec une tenue vulgaire, et pourtant, je suis sûr que vous étiez magnifique. Vous faites partie de ce rare lot de personnes, dont l'apparence ne compte pas tellement ils brillent à l'intérieur. Depuis votre arrivée, la plupart de mes sous-fifres, qui vous ont côtoyée, ont l'air de meilleur humeur, plus joyeux... plus.. Heureux... Quel est votre secret ?

- Euh.... L'amitié c'est magique ?

Suite à son compliment, j'enchaîne en faisant une réflexion sur la tenue que je porte, et ce qu'il me dit, me perturbe légèrement, car je ne pensais pas avoir un tel effet sur ses employés. Il me pose alors une question dont je n'ai pas la réponse, et ne pouvant pas me taire, je lui sors la première chose qui me vient en tête, ce qui le fait sourire.

- Non, ce n'est pas ça. Je pense que c'est peut-être parce que vous écoute les gens, et malgré ce que je leur ais dit, ils ne peuvent s'empêcher de s'attacher à vous... Quelel chance....

Il a l'air un peu triste en me disant ces mots, et cela me surprend, car je ne m'attendais pas à ce qu'il me fasse une tête pareille. Je me ressaisi et je lui fais mon plus beau sourire, ce qui semble le remettre un peu d'aplomb.

- Vous savez boss, c'est facile de s'attacher aux gens, et je suis sûre qu'il y a parmi vos sbires, un ou deux qui vous apprécient, malgré votre folie, enfin votre vision du monde différente de la notre.

- Je ne l'espère pas

- Pourquoi ?

- Parce que je n'ai pas envie qu'on me pleure le jour où je m'éteindrais. Le soir où vous réaliserez cette danse du phénix, moi aussi je serais guéris, mais à ce moment précis, ne pas avoir d'amis me sera bénéfique, car je ne serais plus le même et je pourrais repartir à zéro.

Je l'écoute et je tente de le comprendre, tout en lui lançant un regard profond. Lui aussi semble avoir besoin dette soirée spéciale. C'est dommage, je ne suis pas arrivée à le faire devenir quelqu'un de meilleur, car il veut toujours rester tout seul, mais ce qu'il vient de dire me chiffonne un petit peu. S'il ne veut pas d'attache, c'est qu'il ne veut faire souffrir personne, donc au final, est-ce qu'il est vraiment si fou et méchant qu'il ne le laisse paraître ? J'ai besoin d'en savoir plus sur ce cher Noctis.

- Vous êtes malade ?

- Hm... Si vous arrivez à le garder pour vous... C'est que je n'aime pas en parler.

- Ouais, je comprend, vous ne voulez pas être ridicule devant vos subalternes et qu'ils ne tremblent plus pendant que vous leur crier des ordres. Ne vous en faites pas, je le garderais pour moi

- Vous avez intérêt, sinon vous allez avoir des problèmes. Je suis atteint de la myopathie depuis que je suis tout petit. J'utilise principalement mes pouvoirs pour me déplacer et pour vivre au quotidien, sinon je serais déjà dans une chaise avec un masque pour m'aider à respirer... Erika me fait des potions pour éviter que ma maladie n'avance trop vite et aussi pour renforcer tout mon intérieur, durant un moment, et tout ceci me permet de donenr l'illusion que je suis indestructibles. Cependant, je ne sais pas quand l'aventure va s'arrêter, et c'est pour cette raison que je ne veux m'attacher à personne. Plus le temps avance et plus je me demande si mon corps arrivera à tenir jusqu'à ce fameux soir...

- Mais alors... Cette force colossale dont m'a parlé Dark Skull...

- C'est une illusion, également... Ce n'est pas ma force, c'est mes pouvoirs associés à mes mouvements qui donnent cette force dont tout le monde à peur. Je suis né avec beaucoup de pouvoirs, que tout le monde craint, et ils ont bien raison, car je sais très bien m'en servir. Je n'ai besoin de personne pour vivre.

Eh bien, je suis abasourdie, il vient de me faire une grande révélation à laquelle ne m'attendais pas et dans le plus grand des calme ! Je pensais qu'il avait un problème qui le rendait aigris, mais je ne pensais pas qu'il était à ce point mal fichu. Je suis impressionnée par sa grande maîtrise de la magie, car si je n'étais pas attardée sur la façon dont il s'était levé, je ne me serais aperçue de rien. Peut-être que les autres n'y font plus attentions ou n'osent même pas l'observer en détail, de peur d'avoir des représailles. Tout ce qu'il fait, il le fait avec sa magie, j'hallucine, vraiment ! Il est épatant, il n'est pas le maître de ces lieux pour rien. Il crée tout, il vit, et s'il n'était pas aussi sadique, je dirais presque que c'est un modèle de courage.

- Vous devez être épuisé à la fin de la journée

- Vous n'imaginez pas à quel point.

- J'imagine très bien. Perso, je suis crevée après une journée d'entraînement.

Je le vois qui me fait un petit sourire, après m'avoir entendue lui faire cette petite réflexion, car même si c'est vrai, ce n'est rien comparé à ce qu'il doit dépenser comme magie chque jours.

- Dites... Vous n'avez pas envie de faire une exception ?

- Quelle exception ? Il est rare que j'en fasse

- Vous n'avez pas envie que l'on essaie de devenir amis tous les deux ?

- Personne n'y est arrivé, pourquoi vous voudrez le devenir ?

- Parce que.... Parce que ça serait dommage que vous ne sachez pas ce qu'est le bonheur avant de disparaître !

- Je ne deviens pas ami avec des créatures !

- Je ne suis pas une créature comme les autres ! Je suis votre médicament ! Un comprimé de bonne rires et de joies, ça ne vous tente pas ? Une dose d'Emilie et l'effet est garanti ! Alors ? Conquis ?

- Vous savez que vous êtes la première à insister autant ? D'habitude, quand je refuse, on n'insiste pas.

- Je suis différente des autres !

- Personne n'est différent ! Vous allez me laisser tomber à la première occasion ! Qui me dit que vous ne voulez pas obtenir mes bonnes grâces juste pour me manipuler ou pour continuer à avoir une bonne estime de ma part ?

Je soupire. Il est vraiment borné et super paranoïaque celui-là ! Il est vraiment très difficile de négocier avec lui, et encore moins d'essayer de lui ouvrir son coeur. Il a dû avoir des souffrances émotionnelles durant son enfance pour qu'il réagisse de la sorte, mais je ne me laisse pas abattre, d'ailleurs, je me sens légèrement insultée. Il me prend vraiment pour quelqu'un de démoniaque ? De manipulateur ? Je ne suis pas comme ça !

- Vous êtes la personne la plus désolante que j'ai croisée dans ma vie ! Je tente de vous offrir mon coeur et vous le piétiner comme un vulgaire insecte ! Ne me rejetez pas, je suis sincère. Vous l'avez dit vous-même précédemment, je brille de l'intérieur, et ma lumière ne veut pas trancher votre coeur, elle veut simplement l'apaiser, donnez-moi une chance..

- Assez ! Un mot de plus et je demande à Erika qu'elle supprime vos souvenirs un à un ! La cervelle vide vous ferez moins la maligne ! Ah.... Ah... Ah... AHAHAHAH !!!!

Alors que j'étais des plus sérieuses, ce que je dis eu l'effet inverse. Au lieu de l'amadouer, je le fit s'énerver, ce à quoi je ne m'attendais pas à ce qu'il ait une réaction asusi forte. Peu de temps après m'avoir menacée, il ce mit à rire de plus en plus fort, avant d'avoir un rire vraiment démoniaque, jusqu'à ce qu'il ce mette à tousser et ce calme, tandis que je le regardais avec un regard effrayé. Mes souvenirs... Non ! Papa, maman, mes amis.... Je ne peux pas les oubliers, je ne veux PAS les oublier ! Il ne faut pas que cela arrive. Que vais-je faire si je ne me souviens plus de rien ? Je ne vais plus savoir qui je suis, je ne vais plsu reconnaître personne. C'est horrible, il ne faut pas que cela arrive ! Je sens les larmes me monter aux yeux, mais je me ressaisi, je ne veux pas me montrer trop faible devant ce sale type aigris et immoral.

- Si vous faites ça, comment vais-je faire pour me souvenir de comment utiliser mes pouvoirs ? Vous en ave besoin, non ?

- Ma chère, vous croyez vraiment que je suis si bête que cela ? La mémoire est une grande chaîne dont les boucles, reliées l'unes à l'autres, ce rajoutent petit à petit au fur et à mesure que les jours avancent. Il me suffit simplement de supprimer les bonnes pour que vous me serviez encore à quelque chose, et de toute façon, tout le monde y est déjà passé, je ne vois pas pourquoi je vous ferais un traitement de faveur.

- C'est monstrueux ce que vous faites ! Vous n'avez pas peur qu'un jour, cela ce retourne contre vous ?

- Tient, voilà enfin une parole intelligente, il était temps... Comme vous l'avez dit, je suis un monstre, je torture mentalement ou physiquement les gens, quand ce qu'ils font ne me plait pas, et en même temps, ça m'amuse. Elle sait très bien que si elle tente quoi que ce soit contre son maître adoré, les répercutions seront terriblement douloureuses

Je pensais faire quelque chose pour lui, mais c'est une cause perdue d'avance, même ne insistant, il est presque impossible de le rendre meilleur. Cependant, même s'il me fait peur, je me dis que pour le moment, il vaut mieux l'écouter et de continuer de tenter de le comprendre, même si ce type est cingle.

- Vous ne voulez vous attacher à personne, et pourtant, vous tenez tout le monde en laisse, j'avoue avoir du mal à vous cerner

- Ma chère, dans la vie, il y a trois catégories de personnes. Les dominants, les dominés et les personnes trop gentilles, qui veulent aider tout le monde. Si vous voulez tant que cela m'aider, prêtez-moi juste votre pouvoir, le temps d'un soir et moi, je ferais le reste. En attendant, soyez sage et obéissante, je ne vous en demande pas plus.

J'avais de la peine à le cerner, et à présent, sa vision du monde me semble aussi claire que de l'eau non polluée. Toutefois, même s'il me dit de ne pas faire d'excès de zèle et de rester à ma place, une idée me vient à l'esprit.

- Donc, si je vous soigne, vous allez étendre votre soif de domination à travers le monde entier ?

- M'oui, en quelque sorte, mais vous êtes la plus adorable des créatures, que vont dire vos amis de vous s'ils apprennent que vous avez refusé d'aider deux personnes souffrant d'un terrible handicap ? Hmm ce serait moche n'est-il point ?

Et bang, il a encore retourné le coup contre moi. Il a vraiment réponses à tout ce sale type ! Bon, si j'ai bien compris, pour lui, il ne veut pas que cela ce sache, mais Dark Skull... Si je n'accomplis pas ce rituel, il va de plus en plus ressembler à un squelette, et il n'aur plus rien d'humain, il va perdre son apparence humaine à cause de moi ! Au final, ça sera moi l'ordure, si je reste les bras croisés. J'émet un léger grognement, affichant un air mécontent, ce qui fait sourire le patron.

- Et oui, vous êtes piégée. Même si j'effaçais votre mémoire, votre âme de bonne sainte reviendrais très vite à la charge et vous seriez de nouveau à ma merci. J'ai gagné sur tous les tableaux. Même si le roi est bientôt échec, rien ne peut contrecarrer ses plans

- Rien ? Vous en êtes sûrs ? Vous n'êts pas immortel, je peux vous éliminer, tant qu'il en est encore temps !

- Si j'étais à votre place, je ne tenterais rien contre mon supérieur, vous n'êtes pas de taille à m'affronter

Il ce prend pour un maître invaincu, mais je connais son secret, et si je frappe vite, de toutes mes forces, peut-être passerais-je pour une meurtrière, mais tout le monde m'acclamerait comme une héroïne. Je tue une personne et en contrepartie, j'en sauve beaucoup de la tyrannie d'un mage cruel, mégalomane et complètement fou. Je me transforme en phénix, puis je m'élève dans les airs, ignorant son petit sourire au coin de ses lèvres et son air serein. Je prend une grande inspiration, et je lui crache à la figure, un énorme jet de flammes.

A ma grande surprise, il utilise ses pouvoirs pour faire stopper le feu, avant qu'il ne l'atteigne, puis il le fait disparaître, ce qui me fait avoir des yeux ronds de surprises, car je croyais vraiment avoir ma chance en tentant d'être plus rapide que lui, j'ai lamentablement échoué. Il utilise alors mes pouvoirs, pour me faire m'écraser au sol, en me propulsant contre un mur, ce qui fait que je me fais quelques éraflures et un sévère mal de tête. Je vois des étoiles, puis quand je reprend mes esprits, je reprend ma forme humaine et je vois le maître Noctis à mes côtés, qui me scrute de toute sa hauteur.

- Vous, vous êtes prise pour une puissante reine, alors que vous n'êtes qu'une sale bête, une créature infâme qui n'est encore entière que pour servir mes intérêts personnels. Je présume que tout comme moi, vous savez ce qu'il ce passe quand une b^te n'est pas sage.

- On... On la puni ?

- Bonne réponse.

Il me parle avec un ton de voix plutôt glacial, et quand je lui répond, en tremblant un peu, il sourit, puis il fait apparaître une laisse, au bout de mon collier, et tire dessus pour me relever, ce qui m'étrangle et me fait pousser un gémissement, mais au moins, je suis debout.

- Bien, je crois qu'on remettra notre repas à plus tard, lorsque vous serez calmée, et enfin raisonnable.

Je ne sais pas trop où il m'emmène, et je ne peux que le suivre. Il nous téléporte dans une salle qui me fait frisonner, en voyant tous les instruments de tortures qui s'y trouvent à l'intérieur, avant de le regarder avec un regard effrayé. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'il utilise ses pouvoirs pour transformer la laisse en une cage dorée, suspendue au plafond.

- Qu'est-ce que vous allez faire ?

- Ne soyez pas impatiente, vous le découvrirez dans très peu de temps.

En entendant ses dires, je commence à avoir de plus en plus peur. Qu'est-ce qu'il va ce passer ? Je me mets en position assise et je le fixe, pendant qu'il s'absente quelques secondes, avant de revenir avec Marcus, qui semblait tout aussi flipper que moi.

- Marcus ! Qu'est-ce que vous allez lui faire espèce de taré ?!

- Je vous ais parlé de punition me semble-t-il. Toutefois, les informations rentrent toujours mieux dans le cerveau lorsque c'est transmit par un ami, et d'après les dires de Dark Skull, vous semblez tenir à ce garçon.

Tout en disant ces mots, l'air amusé, il attache solidement le lycan contre un mur, puis il ce dirige vers les instruments de tortures, je le vois prendre un fouet, et cela me rend anxieuse, car je ne sais pas comment il va l'utiliser.

- Ne lui faites pas de mal, ce n'est pas sa faute !

- ça, il fallait y penser avant ma chère. A cause de son tempérament flamboyant, tu vas souffrir. Oh ne la remercie pas, c'est un plaisir pour moi de faire en sorte que la paix règne dans cette forteresse.

- Ce n'est pas de sa faute si vous êtes bon à enfermer à l'asile. Emilie, je te pardonne

- Oh comme c'est touchant, ça me donne envie de frapper tous tes os avec un marteau... Excusez-moi, je susi un grand sensible

- Vous êtes surtout un grand malade, arrêtez !

Peu de temps après avoir expliqué à mon ami ce qu'il ce passait, je me sentais très mal à l'aise. Je vis ensuite maître Noctis frapper Marcus avec le fouet, et ça me rendait triste, car je n'ai jamais voulu ce qu'il est en train de ce passer. Marcus ne semblait aps m'en vouloir, ce qui me rend triste et me fait couler une larme de mon oeil droit. Tout en disant ce qu'il pense, il fouette encore plus fort mon ami, et bien qu'il ne dit rien, j'ai bien le sentiment que c'est le cas, et au bout d'un moment, je lui demande d'arrêter, mais il s'en fou, il continue. Il le frappe jusqu'à ce qu'un peu de sang ce mette à couler de son dos, ce qui me rend vraiment triste.

- S'il vous plait, arrêtez ! Je vous jure que je ne recommencerais plus mes bêtises et que je serais une bonne fille !

- Ne dit pas ça ! Tu devrais t'envoler très haut dans le ciel, à la première occasion, et ne plus jamasi revenir en ces lieux maudits

- Pourquoi je t'abandonnerais ? Je... Je ne suis pas une lâche qui tourne le dos aux gens dès que la situation devient trop compliquée ! ! Accroche-toi jusqu'à ce que j'ai rempli ma part du marché. Après je viendrais te libérer

- Non ! Oublie-moi et arrête de te soucier des autres, en plus, c'est pas à toi de me sauver, c'est plutôt à moi, alors c'est plutôt toi qui doit t'accrocher ! Courage Emilie

En lui parlant, j'étais en larmes. A ce moent précis, j'étais prête à tout pour qu'il arrête de le torturer, et mes dires eurent l'air de le satisfaire, car il arrêta quelques minutes de le frapper, pusi il recommença à le faire en nous entendant parler. Je sursaute lorsque Marcus me dit de l'oublier, car je n'ai pas envie de le faire. Il me dit que c'est à lui de me sauver, ce qui fait couler encore plus mes larmes. Il est trop gentil, et je suis vraiment désolée qu'il ait à subir tout cela par ma faute. Lorsque mon ami fini par perdre connaissance, il le téléporte à nouveau, à l'endroit où il l'avait laissé, puis il fait disparaître la cage et il me rattrape en utilisant toujours ses pouvoirs

- Je vous avais bien dit que contre moi, vous n'étiez pas de taille

- Je.... Je suis désolée

Il ne me répond pas et il nous téléporte à nouveau dans le lieu où il ce pose sur le fauteuil où il était assis avant que je n'arrive et il fait apparaître des mouchoirs, qu'il me tend. Je les prends et je m'essuie le visage, tandis qu'il me presse contre sa poitrine, en me caressant la tête comme si j'étais un oiseau de compagnie, son oiseau.... Brrr ça me fait froid dans le dos, mais je ne dis rien.

- Vous avez raison, il faut que je continue à profiter du temps qu'il me reste pour avoir un petit peu de joie dans mon coeur, et mon bonheur, c'est de faire des autres ce dont j'ai envie, et vu que vous avez promit d'être sage, vous ne pouvez plus contester mes ordres

J'hoche la tête en étant d'accord avec lui, sans vraiment savoir à quoi il pense à cet instant précis. Il me sourit avec un air qui me donne la sensation que je vais à nouveau passer un sale quart d'heure.

- Dans ce cas, je veux avoir une promesse de votre part

- Laquelle ?

- Pendant le rituel, je veux que vous me promettez de ne pas vous arrêter, quoi qu'on vous dise avant ou pendant, sinon tous mes efforts seront réduits à néants

- D'accord

- Faites-moi un compliment

- Vous êtes beau et fort, vous êtes le meileur des souverinas

- Et vous ? Vous êtes ?

- Votre esclave

- Je n'en attendais pas autant, mais c'est parfait, c'est un très bon résum- Maintenant que nous sommes sur la même longueur d'ondes, allons manger

Je lui répond du tac au tac, en essayant d'avoir un regard le moins expressif possible. Il semble être satisfait, alors il me relâche, et nous allons nous mettre à table. On mange, on boit, on ne dit rien, et il semble adorer cette atmosphère de terreur qu'il a créée entre nous. Au bout de quelques minutes, il me sourit et reprend la parole.

- Il est vrai que vous êtes vraiment adorable lorsque vous faites en sorte de l'être, votre simple présence me ravit le coeur

- Dites plutôt que c'est la pression que vous exercer sur moi qui vous met en joie

- Vous êtes une élève très douée, vous apprenez vite.

- Super, je vais avoir droit à un susucre...

- Non, plutôt à une promotion.

Même s'il me terrorise, je me permet quand même un commentaire, ce qui à l'air de l'amuser, même de lui faire plaisir. J'en risque un autre, et il ce met à rire. Il m'offre, pour bonne conduite, une réponse, qui me fait avoir un air dubitatif, car je ne sais pas trop à quoi m'attendre.
- Ne soyez pas aussi méfiante, je ne suis aps tout le temps méchant. Puisque vous m'avez quand même bien diverti, vous demanderez à Dark Skull de créer une pièce supplémentaire dans votre chambre, si vous, vous en souvenez

Tient, il me semblait bien qu'il allait y avoir une arnaque. Il veut vraiment m'effacer la mémoire ? Pourquoi ? Je le regarde avec un regard presque suppliant, et surtout rempli d'incompréhensions.

- S'il vous plait, ne faites pas ça, je tiens énormément à mes souvenirs, en plus, je vous ais dit que je ferais tout ce que vous me demanderez

- Que seriez-vous prête à sacrifier pour garder vos souvenirs intacts ?

Peu de temps après lui avoir demandé de ne pas toucher à mes souvenirs, il ce met à sourire, un sourire bien flippant, comme il aime les faires lorsqu'il a une idée en tête. Il me demande alors ce que je susi prête à sacrifier, pour garder mes souvenirs intacts, ce qui me fait longuement réfléchir, pendant que je mange ce que j'ai sur ma fourchette, puis lorsque je suis capable de parler, je le scrute avec un regard anxieux, car je ne suis aps sûre de sa réaction.

- Je ne sais pas... Mon corps peut-être ?

En entendant ma réponse, il ce met à rire assez bruyamment, comme si je venaid e lui fair eune bonne blague, ce qui me fait légèrement hausser un sourcil, me demandant ce qu'il lui prend, et j'attend qu'il ce calme pour avoir enfin une réponse à mon interrogation.

- Bien tenté, mais j'ai déjà tout ce qu'il me faut de ce côté. Ce n'était qu'un test. Cependant, je garde quand même votre proposition dans un coin de ma tête, je suis persuadé que cela me servira. Tien t en parlant de cela est-ce que vous ?

- Non ! Jamais ! Je... C'est la première chose qui m'est venue à l'esprit..

- Et c'est la première chose à laquelle vous avez pensé ? Alors que vous êtes totalement ignorante ? Décidément, vous êtes bien surprenante. Vous êtes vraiment prête à tout pour sauver de pauvres souvenirs. Vous savez que toujours ce souvenir de tout s'est s'encombrer la cervelle pour des choses qui ne sont pas utiles de ce remémorer ?

- Peut-être, mais c'est la seule chose qu'il me reste de ma famille. Je ne sais pas si je les reverrais un jour, mais je n'ai aps envie de les oublier

Ah ouf ! Je suis soulagée ! Il voulait juste jouer avec mes nerfs, comme il semble aimer le faire, rien de bien méchant, si ce n'est que ja'i eu peur pour rien. Mes propos semblent beaucoup l'intéresser, et même si on ne pense pas la même chose, j'ai le sentiment que mes propos semblent l'intéresser. Cependant, il a l'air de vouloir dire quelque chose lorsque j'évoque mes parents, puis il ce ravise. Qu'avait-il l'intention de me dire à leur sujet qu'il ne veut pas me révéler ? C'est moi où ici il y a des sujets à ne pas évoquer en ma présence ? De plus en plus de questions ce bousculent dans ma tête, des questions que je désirerais ardemment poser, mais je n'ose pas, j'ai trop peur de sa réaction et également, de ma propre réaction, je crois que ce soir, j'ai eu assez d'émotions, inutile d'en rajouter d'avantage.

- Vous n'avez rien d'autre à ajouter ?

- Je commence un peu à fatiguer... Il y a beaucoup d'informations que je voudrais connaître et tant de secrets que je voudrais découvrir, et d'un côté, je ne sais pas si je serais assez forte pour tout supporter, alors je préfère me taire

- Encore une preuve d'intelligence, j'apprécie. Il est vrai qu'il commence à ce faire tard, et étrangement, j'ai du mal à vous renvoyer dans votre chambre. Votre présence ensorcelle tout le monde, peut-être est-ce aussi mon cas ?

- Je n'ensorcelle personne, je prend le temps de discuter avec eux, je les écoute, je tente de les comprendre, je leur ouvre mon coeur et on rigole bien ensemble, des trucs de bases. Il me semble que ça s'appelle la sociabilisation.

- Hmm intéressant... Vous savez anti-social et solitaire, ce n'est pas pareil

- J'ai fini mon assiette, je peux retourner dans ma chambre ?

- Tout dépend si c'est pour jouer ou pour faire vos devoirs

Avec tout ce qu'il m'est arrivé aujourd'hui, il n'y a rien d'étonnant à ce que je soie exténuée. Il semble encore vouloir jouer un peu avec moi et me dit une phrase dont il est plus que certain que je vais y répondre, ce qui ne semble pas vraiment l'affecter. Lorsque je termine enfin mon assiette, je lui pose une question, et sa réponse me fait halluciner. Attendez les amis, il vient de ce prendre pour mon père ? En voyant la tête que je fais, il ce met à rire, ce qui me fait soupirer. J'en peux plus de ce type, il est vraiment insupportable.

- Ne vous en faites pas, je plaisantais, je viens d'appeler un taxi, j'espère qu'à notre prochain repas, vous serez toujours aussi divertissante. Bonne nuit ma chère Emilie

Il me sourit, puis quelques minutes après, je vois Dark Skull apparaître. Il ne dit rien, il regarde juste profondément le maître, comme s'ils parlait par télépathie, puis mon prof hoche la tête et il ce dirige vers moi.

- Venez, je vous reconduit dans vos appartements.

Je me lève, puis je le laisse poser une main sur mon épaule. Une fois dans ma chambre, il me scrute avec un regard interrogateur.

- ça va Emi ?

- Je suis fatiguée, je vais dormir, bonne nuit

Je ressens l'incompréhension de mon professeur, rien qu'en scrutant son regard, mais il ne semble pas vouloir insister. Il me souhaite seulement une bonne nuit, et il s'en va. Eh bien, tout ce que je viens de vivre m'a sacrément ébranlée, j'espère réussir à me ressaisir et à faire la chose pour laquelle je suis ici.

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Kira Blackstar
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Akaryu
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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeLun 15 Juin 2020 - 15:31

Chapitre 10
Mauvais Rêves

Depuis son repas avec le patron, cinq jours ce sont écoulés. Je ne ne sais pas ce qu'il s'est passé durant ce dîner, et j'aimerais beaucoup le savoir, car plus les jours passent, plus Emilie semble distante et fatiguée,. Je le vois aux cernes qui ce forment de plus en plus sous ses beaux yeux, qui me semblent devenir, à chaque jours, de plus en plus triates. Elle me dit que tout va bien, mais je pense commencer à la connaître assez pour savoir qu'elle ment, et qu'il y a un truc qui la tracasse et dont elle ne veut pas me parler. je susi inquiet. Elle m'a dit que le chef lui avait autorisé à avoir une pièce supplémentaire, et je pensais qu'elle voudrait une pièce pour lire, une belle bibliothèque remplie de livres rien que pour elle, ou bien, un beau salon pour pouvoir ce reposer et prendre du bon temps tout en jouant à sa console fétiche, mais rien de tout cela ! Elle m'a demandé une pièce insonorisée avec un tapis, pour pouvoir méditer, et un punching-ball pour pouvoir ce défouler. Vous y comprenez quelque chose à ce changement de caractère ? Moi non, car cela ne lui ressemble pas.

Je soupire, j'aimerais tant la comprendre, tant faire quelque chose pour elle, et évaporer toute cette noirceur qui semble la ronger, mais je ne maîtrise pas ce genre de magie. Comment puis-je l'aider ? Certes, elle est très concentrée lors de nos entraînements, elle est très studieuse, elle m'obéit, s'instruit et réalise parfaitement les pas et les gestes qu'il faut connaître pour bien réaliser cette fabuleuse technique qu'elle devra raéliser, sous forme de danse, le jour J. Elle me fait parfois des sourires, mais je sens que ce n'est plus comme avant. Est-ce vraiment elle la fille que j'aime ? Non, ce n'est pas elle, c'est une ombre ambulante que j'ai à mes côtés depuis cinq jours et il faut que j'y remédie, car je ne supporte plus de la voir aussi mal en point. Je ravale ma fierté, et je toque à la porte de l'appartement de mon ex-copine. Cette dernière ouvre, et elle semble surprise de me voir, mais cette fois-ci, elle ne crie pas de peur, car j'ai mis ma capuche sur ma tête, je ne susi pas fou, je veux qu'elle m'aide à réparer le coeur d'Emilie et non avoir les oreilles cassées.

- Dark ? Cela fait bien longtemps que tu n'avais plus frappé à ma porte. Tu as un problèmes ?

- Ce n'est pas moi qui as un problème, c'est Emilie

- Oh c'est terrible ! Pourquoi ne l'as-tu pas emmenée avec toi ?

- Parce que deux heures avant de venir te voir, je lui ais donné un somnifère pour qu'elle dorme un petit peu.

- Rentre un moment, on sera plus à l'aise pour parler.

Elle semble être légèrement soucieuse pour le compte de la jeune fille. Je suis content, même si ça m'embête de devoir lui demander de l'aide, je suis persuadé qu'elle me trouvera une solution. Une fois entré, elle ferme la porte derrière moi, et je me dirige très vite au salon. C'est très petit chez elle, et tout semble être prêt à ce briser, dès qu'on le touche, mais il y règne quand même une atmosphère chaleureuse. Je m'assis délicatement sur le vieux canapé en cuir brun foncé, puis elle s'assit à mes côtés pour m'écouter.

- Quel est son problème ?

- Eh bien, pour tout te dire, je ne le sais pas moi-même. Depuis son dernier repas avec le boss, elle est devenue distante et elle semble ne plus arriver à dormir. Elle a des cernes sous les yeux qui lui donnent une tête qui ferait presque peur à un squelette.

- Et elle ne veut pas te dire ce qui ne va pas ?

- Non, elle est même trop silencieuse, ça ne lui ressemble pas

Elle tente de savoir ce qu'à Emilie, et je tente de lui expliquer au mieux ce qu'il ce passe, en étant le plus précis possible, ce qui fini par rendre perplexe mon interlocutrice, qui elle aussi, ce mute dans un silence presque angoissant, durant quelques secondes, avant qu'elle ne reprenne la parole en ayant l'air d'avoir trouvé ce qui n'allait pas, je le vois à l'expression de son visage, et je suis pendu à ses lèvres, car je sentais qu'elle allait éclairer ma lanterne sur le problème qu'avait Emilie.

- Elle nous fais juste une grosse dépression.

Elle me dit ces mots comme si c'était normal de déprimer. Pourquoi est-ce qu'Emilie a cette émotion ? Pourquoi est-ce qu'elle broie du noir ? Je réfléchis, et j'ai fortement l'impression que c'est à cause de sa dernière discussion avec maître Noctis.

- Comment puis-je l'aider à en guérir si elle ce morfond autant ? Je ne suis pas psychologue !

- Oui en effet, et tu n'est pas non plus un très bon pédagogue, si j'en crois mon expérience...

- Parce que toi tu es mieux peut-être ? Bref nous disputer ne va pas aider Emilie. Q'est-ce que tu propose ?

- Il faut l'emmener voir Elysa, elle se sentira mieux après lui avoir parlé.

- Tu ne penses pas que ça ne serais pas mieux qu'on demande à Erika de lui modifier un peu sa mémoire ? Noctis ne va pas être content si on la dérange pour rien.

Ce n'est pas la déranger pour rien, et je ne pense pas que lui modifier la mémoire l'aider à aller mieux.

On est sur le point de ce disputer, mais je reprend mes esprits, car aider Emilie me permet de rester calme. Elle m'énerve à toujours vouloir me rabaisser, dès qu'elle en a l'occasion, mais je tins bon. Toutefois, je grimace lorsqu'elle ce met à parler d'Elysa. Je n'aime pas cette sorcière, car elle a ce même regard que mon supérieur, un regard qui vous done votre âme, dès que son regard est posé sur vous, mais a l'opposée du maître Noctis, elle arrive tout de suite à connaître des informations sur notre compte, dès qu'elle nous fixe, ce qui me glace toujours le sang, et de ce fait, je n'approuve pas l'idée de la demoiselle. Je tente une autre option, et elle me fait bien comprendre que c'est la seule solution pour aider Emilie.

- Elle ce trouve où en ce moment ?

- A Paris, elle avait une conférence à faire pour parler de son nouveau bouquin. Je vais la contacter.

- Merci

- Ne me remrcie pas, ce n'est pas pour toi que je le fais, c'est pour Emilie. Grâce à elle, Kira n'arrête pas de sourire, je ne l'ai jamais vue aussi heureuse, alors même si je me fais punir parce qu'il a dit qu'on ne devait pas déranger Elysa pour rien, je m'en fou. Elle a dit qu'elle arrive.

Je souris, en la remerciant, bien qu'elle ne le voit pas, sous ma capuche. Elle me fait sursauter lorsqu'elle me répond. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle mette autant de fougues dans sa réponse. D'habitude, elle est toujours calme, ce qu'elle a dit doit vraiment lui tenir à coeur, d'ailleurs, elle m'a déjà fait part de son petit secret, qui est resté bien au chaud dans ma cervelle à moitié visible, et je comprend pourquoi elle veut autant en faire pour Emilie. Quelques minutes plus tard, Elysa arriva.

- Hello mes amours ! ça faisait un bail !

Elle s'exclame en nous souriant, semblant être contente de nous voir, et peut-être même de pouvoirs nous dépanner. Sa chatte noire saute de son épaule et va ce frotter vers mon ex-copine, qui ce baise pour la caresser. Elysa ne mesure qu'un mètre soixante et est plutôt maigre. Elle nous a déjà avoué que c'était à cause de son passé, et qu'elle n'avait otujours pas réussi à reprendre des kilos, mais je pense que si elle n'a pas grand chose sur les os, c'est plutôt parce qu'elle ne prend pas vraiment le temps de manger, elle est tout le temps en mouvements et utilise beaucoup de magies.

Elle a de longs cheveux argentés, tressés en plusieurs tresses, et ses yeux sont gris et remplis de malices. Elle a un menton fin, des mains fines et délicates, et elle porte toujours une grande robe qui lui couvre bien ses bras et ses jambes, avec un léger décolleté, qui ne laisse même pas apparaître sa petite poitrine. Aujourd'hui, elle a revêtu une robe bleu marine, qui lui donne plus l'impression d'être une poupée qu'une sorcière.

- Oui, en effet, vous êtes sûre qu'on ne vous a pas dérangée pour rien et que vous pouvez nous aider ?

- La seule chose qui me dérange, ici, c'est que tu ne sois pas encore venu me fair eun câlin pour me dire bonjour ! Bien sûr que je peux vous aider, il faut juste me montrer où ce trouve la personne que je dois guérir

En faites, elle a l'air de n'avoir que vingt ans, mais à ce qu'il parait, elle en a bien plus. Elle maîtrise un pouvoir lié au temps, ce qui fait qu'il est très dur de savoir son âge. Je m'approche et je lui fais ce qu'elle m'a demandé, puis elle me sourit à nouveau, semblant être contente, puis lorsque je la lâche, je la regarde avec un petit air gêné, ce qui la fait rigoler, comme si elle en savait la raison, puis elle ce tourne vers Saiyuki, qui vient de ce relever.

- On vous montre sa chambre tout de suite ! Dark va vous montrer le chemin.

J'hoche la tête, puis je pose la main sur son épaule, tandis que sa chatte noire saute sur son épaule, sans abîmer sa belle robe, ce qui aurait été dommage de lui faire des trous. Une fois téléportés devant la chambre d'Emilie, je remarque qu'Elysa me scrute avec un léger sourire, ce qui me met un peu mal à l'aise, mais au lieu de ce poser des questions, elle ri tun petit peu et me fait un clin d'oeil.

- C'est la première fois que je sens cette émotion dans ton coeur. Ne t'en fait pas mon chou, je vais faire mon maximum, comme d'habitude. Cependant, je veux que tu me promette quelque chose en échange.

- Que voulez-vous ?

- J'ai consulté les astres, et la meilleure chance de réussite est peut de temps avant l'éclairage de la lune, il faudra te dépêcher, je ne veux rien que tu tentes avant, c'est bien clair ? Me le promettras-tu ?

Je me disais bien qu'elle allait me faire un coup en traître cette vieille chouette ! Je me méfie toujours, et mon instinct ne me trompe jamais, en tout cas, pour nos discussions. Je ne comprend pas vraiment de quoi elle me parle, ce qui me rend sceptique. Qu'est-ce qu'elle veut précisément ? Elle ne m'en dit pas plus, ce qui ne m'aide pas à mieux la cerner, mais elle me demande de promettre, alors j'hoche poliment de la tête en signe d'approbation.

- Super ! Maintenant, laisse-moi agir à ma façon, et va vaquer à tes occupations

Elle me sourit, puis elle rentre dans la chambre, sans frapper, ce qui ne me plait pas trop, mais je la laisse agir. Pendant ce temps, du côté d'Emilie... J'ouvre petit à petit les yeux, je dois avouer que c'était une bonne idée le coup du somnifère, j'ai enfin réussi à bien dormir. C'était court, mais intense et c'était vraiment ce dont j'avais besoin. Je sursaute, car je me rend compte qu'il y a une femme très belle, qui est assise sur mon lit, et que je ne connais pas. Son animal de compagnie saute dans mon lit et vient ce rouler en boule à côté de ma tête, comme si on ce connaissaient depuis des années et qu'il avait toujours agit de la sorte. Je souris faiblement, avant de scruter la femme.

- Ah... Bonjour... Vous êtes qui ? Je ne vous ais jamais vue ici

- Bonjour mon coeurr. J'espère que tu as bien dormit. On va dire que je suis comme une bonne fée qui résout les problèmes.

Je ne suis pas du tout une princesse, mais ce qu'elle vient de me dire vient de me faire sourire. Si vraiment elle peut m'aider, alors il est certain que je pourrais vraiment l'appeler  "Bonne fée", d'ailleurs, j'ai le sentiment d'être comme Cendrillon, lorsque tout va de travers, marraine la bonne fée vient à son secours.

- Oui, et c'est grâce à Dark Skull. Vous êtes sûre que vous pouvez vraiment m'aider ?

- Bien sûr trésor ! Ton ami m'a dit que tu n'allais pas très bien en ce moment, alors c'est pour cette raison que je suis venue aussi vite que possible, avec ma chatte, je ne vais jamais nul part sans elle. Marie-Lise est mon familier, elle ne risque pas de mourir de si tôt.

- Oui en effet, je n'arrête pas de me torturer l'esprit, car d'un côté, je peux aider quelqu'un, et d'un autre côté, si je le fais, cela va aider une personne malveillante à assouvir sa soif de puissance, et je ne peux pas le permettre. Euh... C'est quoi un familier ?

- Un familier est un animal, magique ou non, qui ce lie avec un humain pour l'assister dans ses tâches quotidiennes. Ceci étant fait, on peut parler par télépathie et dès qu'un à mal, l'autre le ressens et peut tenter de l'aider à aller mieux. Si un humain n'a pas de pouvoirs, l'animal peut ce transformer pour devenir beaucoup plus fort et ainsi mieux le protéger. Il y a quelques originaux qui ce sont liés à un objet, mais personnellement, j'aime mieux les animaux. Par contre, si l'humain meurt, l'animal aussi, et c'est désolant, mais que veux-tu, c'est la seule contrainte qu'il y a à ce phénomène magique

Elle me sourit, et me répond en ayant presque l'air amusée, comme si me venir en aide lui faisait plaisir. Je lui raconte, malgré moi, mes soucis du moment, et elle m'écoute, sembler hocher plusieurs fois de la tête, comme si elle confirmait mes dires. C'est ensutie qu'on ce mit à parler d'un tout autre truc, qui me mit à me fasciner. Je ne savais pas que c'était possible, j'ai appris quelque chose de nouveau, et je suis contente, car j'adorer me culviter, mais ça, vous le savie déjà, n'est-ce pas ?

- Et moi aussi je peux en avoir un ?

- Evidemment ! Il faut juste que tu trouves l'animal qui accepte de ce lier à toi. Lorsque le moment sera venu, tu te sentiras comme en transe, et puis, ensuite, tu pourras entendre sa voix.

- C'est génial !

Rien que m'imaginer me balader avec mon animal de compagnie, et de pouvoir discuter de choses dont seul lui serait au courant, me rendait très enthousiaste. Je souris, avant de me ressaisir, car mon problème du moment était bien plus important que de trouver mon futur compagnon.

- Et mon problème ? Vous avez une idée de comment m'en débarrasser ? C'est que... Que je ne veux faire de mal à personne, et en plus de ça, maintenant j'ai peur de m'attacher à quelqu'un, car un de mes amis a été blessé, par ma faute, et.... Et je ne peux pas leur en parler, je leur ferais trop de peines....

Après lui avoir dit ce qui n'allait pas, je la vis ce pencher sur moi, et mettre sa main sur la couverture, là où ce trouvait mon coeur, puis elle ferma les yeux quelques secondes, avant de les ouvrir à nouveau, quelques minutes plus tard. Ne comprenant pas ce qu'elle faisait, je la fixait avec un regard perplexe. Dès qu'elle eut terminé, elle ce redressa, puis me fit un sourire tendre.

- Tu es un amour. Tient, prend ce grigris. Il te protégera des énergies négatives. Pour le reste, tu n'as plus rien à craindre, tes amis ne souffrirons plus, je te le promet. Marie-Lise va continuer de ce débarrasser de tous le négatif qui t'entoure, il y en a beaucoup, elle me dit qu'elle a beaucoup de travail. Endors toi à nouveau, désormais, tout ira bien pour toi. A plus tard mon coeur

Son grigris, on dirait un sachet de thé, mais bien plus rempli, de.. Va savoir ce qu'il y a à l'intérieur, des plantes peut-être ? En tout cas, je ne pense pas que cela soit mauvais. Je la remercie, et je l'écoute en sentant mes paupières s'alourdirent, puis au inal, ce fermer toutes seules. Je ne sais pas ce qu'elle m'a fait, mais je me sens tellement bien que je me suis endormie. C'est à ce moment précis qu'Elysa en profita pour reprendre le récit, afin de raconter l'histoire selon son point de vue.

Je l'ai vue s'endormir, jeune ingénue, le coeur lourd de beaucoup de noirceurs enfuies à l'intérieur. J'ai usé de mon second pouvoir pour tenter de l'en libérer. Ais-je réussi ? Je ne le sais point, mais elle a l'air de ce sentir mieux. Je regarde ma chatte, qui relève la tête et me fait un clin d'oeil complice, m'invitant alors à la laisser seule avec la jeune fille, comme je le lui avais indiqué, avant qu'elle ne s'endorme profondément. Une fois sortie de la chambre, je vois Dark Skull, appuyé contre l'un des murs, qui semblait attendre.

- Elle va mieux. Si tu veux l'aider, ne cherche surtout pas à rentrer dans sa chambre, en ce moment, car elle dort à nouveau, cela ne sert à rien de la déranger.

- Mais comment avez-vous fait ?

- Je lui ais simplement expliqué ce qu'était un familier, cela avait beaucoup l'air de l'intéresser. Un loup, cela lui conviendrait parfaitement

- Maître Noctis ne sera jamais d'accord !

- S'il ne l'est pas, je jure de manger ma dernière oeuvre avec du ketchup ! Je m'en vais le voir, à plus tard mon coeur !

Je me mets à rire doucement, car il pense vraiment que je ne pourrais rien obtenir du maître, mais il ce trompait lourdement. Je me téléportais ensuite jusque devant la partie de la forteresse, où le chef de ces lieux avait établit ses quartiers. Je toque à la porte plusieurs fois, avant qu'il ne daigne enfin venir voir qui s'est. J'entend le faible clapotis de ses pas ce rapprocher de la porte, ce qui fait battre de plus en plus mon coeur, jusqu'à ce qu'il ouvre enfin la porte. Il semble surprit de me voir, et à la fois content. Je le serre dans mes bras, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, puis je le lâche, tout en gardant mes mains dans les siennes.

- Mon aimé, tu as gardé le kimono que je t'ai offert et tu le porte ! Comme je susi contente !

- Comment ne puis-je pas la porter ? C'est ma parure préférée. On ne voit pas trop que j'ai un problème et c'est très confortable, de ce faites, je n'attend même plus une occasion spéciale pour l'enfiler. Que fais-tu là ? Tu n'étais pas ensée être à Paris ?

- Tu es tellement adorable ! ça me fait plaisir que tu apprécies mes cadeaux, et en parlant de Paris, tient, je t'offre une version dédicacée de mon livre

- Merci ! Merci beaucoup !

Je l'ai troublé, et en même temps, ce n'est pas une tâche complexe à faire, enfin, pour moi, car je le connais bien. Je lui lâche ses mains et je fais apparaître mon livre, qui est un récit très bien écrit sur le temps qui passe. Une fois à l'intérieur, il pose le livre sur une table et il ce penche et m'embrasse sur la bouche, ce qui ne me surprend pas, je le laisse faire. Le patron de ces lieux ment comment il respire lorsqu'il parle de sa propre personne et de ses propres sentiments. Il dit ne pas vouloir s'attacher à personne, et bien qu'il le crie haut et fort à tous ses sbires, je suis là seule qui ait réussi à l'apprivoiser. Avec mon pouvoir, j'ai trouvé beaucoup de bonté enfuie dans son coeur, ce qui m'a permise de mieux le comprendre, et de finalement, éprouver les mêmes sentiments que lui.

C'est son grand secret, et à son grand malheur, la dernière fois où il a tenté de supprimer mes sentiments à son égard, en m'effaçant la mémoire, il n'y est pas arrivé, car mes pouvoirs ce sont manifestés avant que cela n'arrive. Il ne voulait pas me faire du tort, il voulait simplement me protéger, car sa maladie avançant trop à son goût, il ne voulait pas que je souffre à cause de lui, alors vu qu'il n'a aucune emprises sur le temps, il a décidé de trouve run moyen pour ne pas disparaître trop vite. C'est pour cette raison qu'il a trouvé un moyen pour devenir immortel, et même si au début le concept ne semblait pas être trop méchant, à présent que je connais al vérité, je ne peux pas le laisser agir sans réagir. Je veux qu'il vive longtemps, mais pas au point de faire du mal à des gens innocents.

- Comme d'habitude, tu es très belle mon amour, mais tu ne m'as pas dit la raison de ta venue, et je sais que ce n'est pas pour me réparer, car le temps n'est même pas assez rapide pour vaincre la mort.

- C'est bien pour cette raison qu'avec Erika, on a créé cette super potion pour la ralentir. Je suis ici, car tu n'es pas très gentil avec ton invitée. Tu lui a créé un choc post-traumatique et j'ai eu beaucoup de mal à réparer tes dégâts. Si tu fais du mal à la seule personne qui peut te sauver, comment veux-tu qu'elle te sauve andouille ? En plus, je ne suis pas contente, tu m'as encore menti ! Il n'y a pas que pour te sauver que tu veux la vie éternelle, tu veux également le pouvoir et je ne suis pas d'accord !

Il m'écoute attentivement, et ce que je viens de lui dire, semble l'avoir ébranlé, et tant mieux j'ai envie de dire. Il m'avait déjà promis d'être plus gentil avec les créatures, de ce montrer pour compréhensif et attentif, mais à ce que j'ai pu constater, ce n'est pas le cas, et cela m'énerve au plus profond de mon âme, qu'il ne me dise pas la verité, et qu'il blesse mentalement et physiquement des personnes qui ne savent pas ce défendre ou qui n'en sont pas capable, et profiter de la misère comme il le fait, me répugne au plus haut point, et le pire est qu'il le sait. Dès que j'ai terminé mon récit, il me sourit, puis il fait apparaître une boite entre ses mains, qu'il me tend.

- Si je change et que je survis, me diras-tu oui cette fois-ci ?

A cet instant, je suis toute tremblante à cause de l'émotion. Est-ce que c'est bien ce que je pense ? Je prend la petite boite, et je n'ose pas l'ouvrir. Il est vrai que la dernière fois qu'il me l'a demandé, j'ai refusé, car je ne me sentais pas prête à m'engager, mais à présent, c'est une autre chanson. Il me promet de changer si l'on ce marie. Je n'ouvre pas la boite et je me ressaisis, je le scrute avec un regard profnd.

- Takeshi, même si tu n'es plus, mon coeur te resterait fidèle. Tu te rappelles le jour où tu es venu dîner dans l'auberge où je me fais exploiter ? Tu as changé mon existence pour toujours. et je t'en serais toujours reconnaissante, mais voir des gens souffrirent, ça me rend triste, c'est pour cette raison que j'ai quelque peu modifié tes projets, j'espère que tu ne m'en voudra pas.

- Tant que tu n'as pas annihiler le fait que je vive éternellement à tes côtés, je peux te pardonner, car tu sais que j'ai très peur de la mort

- Mais oui mon adoré, tu me connais, je ne suis pas une fille stupide, moi non plus je ne veux pas que tu meurs.

Je lui explique la situation, et je peux voir à son regard, qu'il n'est pas content, et qu'il a peur, mais il ce reprend, et semble soulagé. Par contre, je ne peux m'empêcher de l'appeler par son véritable prénom. Il n'y a que moi qui le connaisse, et bien qu'il ait fait cela pour ne plus avoir d'attache avec sa famille, je n'arrive pas à l'appeler autrement, d'ailleurs, cela m'a fait froid dans le dos lorsque j'ai vu la vérité. Grâce à mon pouvoir, je peux tout connaître sur les gens que je rencontre, je peux également les délivrer de leurs maux psychiques, liés à leurs coeurs et les rendre meilleurs, c'est ainsi pour cette raison que je suis la seule à savoir ce genre d'informations. Je scrute la boite, je réfléchis quelques secondes, avant d'ouvrir la boite. C'est une magnifique bague en diamants que je passe à mon doigt, avant de ranger l'étuit dans une très petite poche de ma robe.

- Elle est magnifique ! Bien sûr que j'accepte de devenir ton épouse !

- Fantastique ! Le mariage aura lieu l'année prochaine, si tout va bien.

- Tout ira bien ! J'aimerais beaucoup qu'on ait un enfant

- Je t'ai déjà dis que je ne pouvais aps en avoir.

- Et l'adoption ? ça ne t'es pas venu à l'esprit ?

- Il ne sera jamais parfais, car il ne viendra pas de toi

Il m'embrasse, il est il est heureux depuis que je lui ais dit "oui". Toutefois, il me fait bien comprendre qu'il ne veut pas adopter. Je soupire, me disant qu'à l'usure, je finirais par l'avoir. Je le suis pendant qu'il va au  salon et il me laisse m'asseoir en premier, puis il s'allonge, posant sa tête sur mes genoux en ayant l'air fatigué.

- Je suis désolé d'être aussi faible, à la longue, tu dois en avoir marre de me voir dépérir de plus en plus. Ne t'en fait pas, c'est bientôt terminé

- Arrête, tu te fais du mal pour rien, et puis, cela ne me dérange pas de m'occuper de toi, car je t'aime. Oh pendant que j'y pense, ton invitée s'est beaucoup intéressée au fait d'avoir un familier, et je pense que pour éviter une rechute, cela serait bien de lui en trouver un.

- Je suppose que tu as déjà une idée. Alfred ce fera un plaisir de t'attraper

- Je n'en doute pas une seule seconde. Je lui en parlerais. Hum... Le meilleur moment pour le lui offrir c'est....

- Ah non ! C'est moi le patron, c'est moi qui décide quand elle peut en avoir un !

Il semble amusé lorsque je lui parle de familier, de toute façon, il sait que pour ce genre de choses, il ne peut pas dire non. Il me donne l'autorisation, mais lorsque je commence à faire une prédiction, il m'interrompt et s'exclame, ce qui me fait rire. Il me scrute avec un regard surprit, comme s'il ne s'attendait pas à ce genre de réaction.

- Quoi ?

- Tu ne veux pas d'enfants et tu réagis comme si c'était ta fille. Tu es très mignon. Ne t'en fait pas, j'ai compris.

- Hé ! Ne te ris pas de moi ! Je suis le chef, ils vont dire quoi mes larbins si tu te mets à décider à ma place ?

- Ils ne diront rien, car je leur dirais que c'est un ordre que tu as donné et que tu est trop occupé pour le donner toi-même.

- Pas mal. Je crois qu'à force de me côtoyer, je déteins sur toi.

Je lui fais un sourire tendre, je le connais tellement bien que je sais ce qu'il faut dire à ses employés pour obtenir quelque chose de leur part en le nom de leur supérieur. Ce dernier sourit, semblant satisfait, puis il ferme les yeux quelques minutes, avant de les ouvrir, semblant vouloir me dire quelque chose d'important.

- J'ai tout ce qu'il me faut en ma possession pour réaliser mon rituel. J'ai manipulé les souvenirs de ces idiotes de dragonnes, pour qu'elles aient envie de travailler pour moi, depuis bien longtemps, Erika a un pouvoir vraiment très efficace. J'ai le phénix entre mes mains, il ne me reste plus qu'une semaine à attendre. Peux-tu rester encore un peu à mes côtés ? Je voudrais tant que tu assiste à ma renaissance, tu es la seule personne qui m'est chère.

- J'ai un planning très chargé, mais je peux m'organiser. Je serais là, ne t'en fais pas.

Il me lance un regard tellement suppliant, que je ne peux qu'abdiquer. Après tout, vu que tout ne va pas forcément tout ce jouer comme il l'a espéré, il vaut mieux que je sois présente. Si je le laisse tomber, dieu sait ce qu'il pourrait lui arriver, et je ne me le permettrais pas. Il est mon fiancé, je me dois d'être présente. Suite à ma réponse, il a l'air satisfait. Je lui caresse amoureusement les cheveux, et il semble apprécier.

- Tu ne veux pas que je te prédise si ton rituel va réussir ou non ?

- Absolument pas, je veux avoir la surprise. Toi tu peux voir le futur, mais moi, je n'ai jamais aimé ce genre de choses, j'aime être surpris, ça me distrait

- Je le sais, mais je pensais que tu aimerais le savoir, pour être sûr d'être bien préparé pour cet événement important, mais soit, je comprend. Qu'est-ce que je pourrais faire pour te rendre heureux ?

- Soit juste là mon ange, ça me suffit

Je lui propose mon aide, et il la refuse, mais quand il m'explique pourquoi, je souris, car il est vrai qu'il a toujours beaucoup aimé être surpris, et je n'y avais plus songé, car je voulais tellement l'aider à ce préparer que j'avais oublié ce détail. Je lui pose ensuite une question, et il me dit une phrase qui me fait presque avoir les larmes aux yeux, tellement s'est émouvant et presque inattendu de la part de quelqu'un comme lui, et cela ce ferait même ce poser des questions à certains, de sa véritable personnalité, mais pas à moi, car je le connais, et je sais qu'il m'aime véritablement. Il est vraiment trop mignon, si seulement il pouvait montrer sa face cachée à tout le monde et pas seulement qu'à moi, tout ceux qui le fréquentent en seraient bien plus heureux, mais j'ai déjà tenté l'expérience, il ne veut ouvrir son coeur qu'à moi et à personne d'autre, et le faire changer d'avis est mission impossible. Il a l'air tellement fatigué, qu'il fini par s'endormir sur mes genoux, l'air paisible. Je n'ose pas bouger, je ne voudrais pas le réveiller, je vais donc attendre qu'il ce réveille, et en attendant, je continuerais à veiller sur lui.

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Feat : Ai Enma de la fille des enfers
Argent : 8010

Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeJeu 18 Juin 2020 - 15:36

Annonce

Je me permets de faire cette annonce au milieu de mon histoire, car j'ai quelque chose de très important à dire. En effet, comme vous avez pu le remarquer, je post mes chapitres en deux ou trois fois, car cela me fatigue trop de le faire en une seule fois, et je n'aime pas ne rien vous poster, alors j'ai décidé que cela serait désormais une bonne manière de continuer cette histoire jusqu'à la fin.

Je pense, peut-être, la poster sur plusieurs forums, et de ce fait, je susi à al recherche d'un correcteur ou d'une correctrice, qui prendrait plaisir à lire et à me corriger, car je me rend compte que je fais souvent des fautes de frappes ou des petites fautes de grammaire ou de verbe, et de ce fait, cela m'embêterait beaucoup de poster un truc qui possède trop de fautes.

Bien évidemment, si des gens ne font que passer et la lisent en étant pas inscrits, nous pouvons discuter sur la partie réservée aux invités, car je vois qu'il y a quand même des vus qui ce font, même quand il n'y a personne de connecté, donc je ne laisse personne de côtés, tout le monde est le bienvenue, si cela vous motive à le faire.

Je ne crois pas avoir la prétention que cette histoire soit bonne à produire sur un livre papier, mais dès qu'elle sera terminée, j'aimerais beaucoup me lancer sur une que j'aimerais créer et peut-être même produire officiellement sur un format papaier, si vous la juger assez bonne pour, car je compte également la poster sur le forum, afin d'avoir votre avis et également quelques corrections, si vous serez encore motivés.

Merci d'avance et merci encore de venir regarder mon travail, cela me motive à continuer Very Happy

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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeDim 21 Juin 2020 - 1:51

Chapitre 11
Doux Songes

Elysa m'a conseillé de ne pas déranger Emilie, mais cette dernière à dormit jusqu'au lendemain et vu que la soirée approche, je commence à me faire un petit peu du souci pour ma protégée. J'espère sincèrement qu'elle va mieux. Elle était tellement mal en point qu'elle me faisait beaucoup de peines, cependant, Elysa m'a dit qu'elle a fait le nécessaire pour que cela ne soit plus le cas, alors je croise les doigts. Après beaucoup d'hésitations, j'entre dans sa chambre, et je me rend compte qu'Emilie est en train de ce réveiller. Elle est trop mignonne ! Par contre, j'ai l'impression qu'Elysa est venue récpérer sa minette pendant qu'Emilie dormait encore, car elle n'est plus là. Je fais un doux sourire à la jeune fille, qui semblait être un peu gênée, ce qui agrandit légèrement mon sourire.

- Bien dormit princesse ?

Elle ne me répond pas, ce qui fait s'effacer mon sourire. Est-ce que je suis arrivé trop tôt ? Peut-être aurais-je dû attendre encore un peu. Je suis assez proche du lit pour que tout d'un coup, elle enlève son bras de sous le drap pour prendre ma main dans la sienne. Elle me scrute avec un regard triste.

- Je suis désolée, j'ai été odieuse avec toi !

- Calme-toi Emi, ce n'est pas grave. A vrai dire, j'étais bien plus inquiet qu'en colère. Tu as un problème ? Tu peux m'en parler, tu sais ?

- Oui, je le sais...

Elle m'a dit ces mots avec une telle rapidité, que j'ai faillis ne pas tout comprendre. Je sursaute, puis je reprend mon calme, et je tente d'avoir une conversation. Elle me répond, ce qui me choque presque. Elle lâche ma main, et je m'assis sur le lit. Elle remit son bras sous la couverture, étant toujours couchée sur le dos, avec la tête légèrement relevée par le beau coussin que je lui ais fabriqué. A présent, elle a l'air plus fatiguée que triste. Au bout de quelques secondes de silences, elle ce met enfin à parler., ce qui, entre-nous, me rassure, car j'ai bien cru qu'elle recommençait à ne plus avoir envie de communiquer avec moi.

- Le problème, c'est qu'à cause de moi, les gens que j'aime souffrent, je n'avais pas envie que ça continue, alors j'ai tenté de m'éloigner, et je n'y suis pas arrivée, j'ai même créé l'effet inverse. Pardonne-moi, j'ai été un monstre, car j'avais peur

Pauvre Emilie. Elle s'est mutée dans ce mutisme juste parce qu'elle voulait éviter des problèmes à tous ceux qu'elle aime, elle a dû tellement souffrir ! Pourquoi est-elle si dure avec elle-même ? Avoir voulu bien agir n'est pas un crime, je ne peux pas la détester d'avoir choisit une mauvaise solution pour tenter de faire le bien autour d'elle.

- Espèce d'imbécile ! Ne refait plus jamais une chose pareille ! Je t'interdis de te blesser de l'intérieur, c'est bien clair ? C'est à moi de te protéger, pas l'inverse !

Même si je ne lui en veut pas, je ne peux m'empêcher d'être énervé, et de serrer les poings, tout en lui criant desssus. Oui, ça m'énerve qu'elle ce fasse du mal, car je l'aime. Le maître m'avait bien dit de ne pas m'attacher à elle, mais c'est impossible, elle est si tendre, si adorable qu'on ne peut que craquer et avoir envie de la protéger. Elle a l'air surprise, puis elle ce met à sourire, ce qui fait qu'à présent, c'est à moi d'avoir un air surprit.

- Pourquoi tu as ce sourire débile ? Je suis très sérieux !

- Je souris, parce que... Parce que ce que tu me dis me va droit au coeur ! Tu es vraiment la personne la plus adorable qui soit et je suis heureuse que tu sois là dans les pires et les meilleurs moment de ma vie. Merci Darky pour tout ce que tu fais pour moi. J'espère que tu resteras encore longtemps à mes côtés, car tu es la personne la plus chère à mon coeur, alors s'il te plait... Interdit-moi à nouveau de me faire du mal et... ordonne-moi de m'accrocher, car j'en ais besoin.... Hikaru.... promet-le-moi....

Quand j'entend tout ce qu'elle me dit, je sens mon coeur ce serrer et battre de plus en plsu vite... Elle dit que je suis la personne la plus adorable qui soit, mais ce n'est pas vrai, elle est bien plus adorable que moi. Elle me remercie et tout ce qu'elle dit me fait vraiment chaud au coeur. Lorsqu'elle fini, en m'appelant par mon véritable prénom, je ne peux plus me retenir. Elle l'a découvert, car je me suis grillé tout seul, mais ce n'est pas grave, car la manière dont elle le prononce est si mignonne, que j'en suis troublé, et en même temps, je suis heureux. Je me rapproche, et j'enlace son cou, avant d'embrasser sa bouche.

Je me rend compte que cela la surprend, mais elle ce laisse faire, elle ferme même les yeux pour apprécier d'avantage ce baisé, et j'en fais de même. Cela faisait si longtemps que je n'avais plus embrassé une fille, que cela me faisait bizarre de recommencer, et en même temps, je me sens bien. Je suis complètement fou ! J'ai touché au trésor du maître sans son consentement et j'ai désobéit à ses ordres, et si cela ce fait, une fois le rituel accomplit, il me tuera, mais qu'importe, même en courant de si grands risques, je m'en fiche, et je me laisse transporter dans ce moment féerique en ayant plus peur de rien. C'est un moment tellement intense, tellement magique que j'ai envie d'être figé dans le temps et que les minutes ne défilent plus afin de vivre cet instant pour l'éternité, mais malheureusement, c'est impossible, car je la sens commencer à manquer d'air, alors je libère sa bouche, et je la lâche, m'asseyant sur le lit.

- Pardon, c'est la seule réponse que j'avais à t'offrir en guise de réponse. J'espère que tu as aimé

Je rougis en disant ces mots, me traitant intérieurement de crétin, car si elle n'avait pas aimé, elle ne ce serait sûrement pas laissée faire. Elle ouvre ses paupières, et me sourit, semblant ne pas être fâchée par mon geste assez impulsif, je l'avoue.

- Ne t'en fait pas, c'était parfait. C'est plutôt moi qui m'excuse... En faites, c'est la première fois que je me fais embrasser, j'espère que ce n'était pas trop nul

- Non, ne t'en fait pas ma chérie, c'était très bien

Je me sentais terriblement chanceux d'avoir été le premier à lui voler un baisé. Je me sentais bien auprès d'elle. Elle me sourit, et rit un petit peu, avant de me regarder avec un regard sérieux, ce qui me fait me demander pourquoi elle a si soudainement un tel regard. Qu'est-ce qu'elle va me dire ? J'en deviens un petit peu nerveux, jusqu'à ce qu'elle prenne la parole.

- Alors, nous deux c'est officiel ?

En entendant ces mots, je retins ma respiration quelques secondes, avant de la relâcher, tout en ayant la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés. C'est donc pour cette raison qu'elle avait un regard aussi sérieux ? Je referme ma bouche, puis je détourne la tête, tout en grattant ce qu'il me reste de joue en ayant l'air gêné.

- Oui, enfin... Si tu le désires

- Hmm... Seulement si tu me dis pourquoi tu as rompu avec ton ancienne petite-copine

A cet instant, même si je suis mal à l'aise, j'ai très envie de lui crier que je veux devenir son petit-copain et l'aimer jusqu'à ce que le soir maudit du rituel n'arrive. Tient, en y repensant, Elysa m'a été mystérieuse à ce sujet. Peut-être que son conseil me permettrait d'éviter la mort à Emilie ? Je n'en sais rien, mais mieux ne pas y songer, sinon je vais casser toute cette ambiance romantique. Cependant, je n'ai pas besoin de le faire, car Emilie le fait, sans s'en rendre compte. ça, c'est un sujet dont je n'aimais pas trop en parler, et de ce fait, je redescend sur terre, et je suis obligé de lui expliquer ce qu'il s'est passé, pour que, peut-être, la magie revienne.

- Ecoute, je ne sais même pas si j'étais véritablement amoureux d'elle au moment des faits. J'ai découvert son secret, et pour le garder intact, je lui ais proposé de sortir avec moi, et elle a accepté. Cela n'a pas duré longtemps. Elle avait tout le temps peur de ma tête, elle n'appréciait pas mes passions et me faisait sans cesses des reproches. J'ai préféré rompre plutôt que de continuer le massacre, et bien évidemment, je n'ai rien dit à son sujet, voilà tu sais tout à présent. Comment sais-tu pour moi et Saiyuki ?

- Je vous ais entendu, lors de ma première transformation. . Cela me convient.

- Et dans ce cas, on fait quoi ?

- Raconte-moi comment tu as obtenu ta malédiction ! Tu esquives tout le temps la question

- Tu abuses ! Tu ne veux pas savoir autre chose ?

- Dans ce cas, si tu ne veux pas en parler, on peut parler du fait que tout le monde évite également le sujet de mes parents

Voilà, je lui ais répondu, elle est contente et c'est le principal, maintenant, elle devrait répondre favorablement à ma question, mais non, elle veut en savoir plus sur moi, ce qui m'agace, car j'ai l'impression d'être au confessionnal. Pourquoi elle en profite autant ? Elle est vraiment trop curieuse. C'est alors qu'elle me fait part d'un choix cornélien. Je pense que ce n'est pas une bonne idée de lui parler de ses parents, et encore moins du jour où j'ai été maudit, mais bon, je crois ne pas avoir le choix, je dois prendre une décision, ce que je fais, après avoir longuement soupirer.

- Tu te souviens de notre première rencontre ? Je t'avais parlé de ta mère

- Oui, je m'en souviens. Et alors ?

- Eh bien je n'ai pas menti lorsque j'ai dis que c'était une femme tout à fait délicieuse et que je la connaissais bien, car on était pratiquement voisin. On ce voyait presque tous les jours et petit à petit, j'ai commencé à en tomber amoureux.

- Tu es sérieux ?

- Bien sûr que oui ! J'ai toujours essayé de rester discret et anonyme, mais ta mère m'avait grillé, elle avait bien finir par comprendre que c'était moi qui lui envoyait des lettres d'amours, et cela l'amusait follement qu'un jeune la drague. Ton père l'a finalement découvert, et il n'était pas content. J'avais quinze ans, et lui, il avait une fillette de deux ans, et il trouvait intolérable que je tourne autour d'une femme mariée. On s'est énervé, on s'est battu, et c'est à ce moment précis qu'il m'a maudit. Ma transformation a été immédiate, je ne pouvais plus approcher quiconque, j'étais devenu méchant et cruel avec tout le monde, et puis, on s'est rencontré, avec maître Noctis, il m'a recruté, et c'est de cette manière que je me suis mis à travailler pour lui

En avouant mes sentiments du passé, j'étais honteux, et Emilie n'arrivait pas à y croire, d'ailleurs, je l'avais faites rire à plusieurs moments de mon récit, mais lorsque je l'ai terminé, elle est restée silencieuse durant de très longues minutes, semblant être songeuse, tandis que moi, j'étais nerveux, car j'avais peur qu'elle me déteste et ne revienne sur sa décision. Après des minutes interminables, elle reprit la parole.

- Je comprend mieux à présent pourquoi je n'ai jamasi entendu parler de toi. Quand je les retrouverais, je ne leur parlerais pas tout de suite de nous deux, sinon papa risque de voir rouge. Je ne suis jamais partie à leur recherche, car je ne m'en sentais pas capable. Dans mon coeur, j'ai toujours gardé l'espoir de les revoir, alors peut-être qu'après le rituel, tu pourrais peut-être m'aider à les retrouver ?

- Bien sûr !

Ah pourquoi je lui ais répondu avec un ton aussi enthousiaste ? Est-ce parce qu'elle m'a bien fait comprendre que c'était bon, que j'avais rempli tous les critères pour obtenir son coeur que j'avais réagis sans prendre le temps de réfléchir ou bien étais-ce à cause de son regard insistant que je ne pouvais rien lui refuser ? En tout les cas, je me sens bête, car je suis parfaitement au courant qu'elle ne les reverra jamais. Elle me sourit, et je le fais également, repoussant ma culpabilité et autres sentiments négatifs dans un coin de mon coeur, pour que je sois certain qu'elle continuer à m'aimer.

- En parlant de recherches, tu ne saurais pas par hasard où est la chatte noire qui a veillé sur moi durant tout ce temps ? Je n'ai pas pu la remercier.

- Ah l'animal de compagnie d'Elysa. La demoiselle est sûrement revenue la rechercher, car son travail était sûrement terminé. Elysa est quelqu'un de très énigmatique, elle connaît des informations sur les gens qu'elle rencontre alors qu'ils ne disent pratiquement rien sur eux, mais elle n'est pas méchante. C'est très rare de la voir sans sa minette, et je crois l'avoir entendue dire qu'elle allait rester encore un peu de temps avec nous, donc tu auras sûrement l'occasion de la remercier durant la semaine.

- Cool ! C'est vrai qu'elle est sympa, elle m'a même donné un grigris ! Vu que tout est magique dans le coin, je pense que ses effets bénéfiques me seront utile... Tu n'as pas faim toi ?

- Héhé... Oui un peu, je crois. Hmmm.... Attend-moi-là j'ai une super idée !

Elle me parle d'Elysa et de sa minette, et en parlant d'elles, je suis très sérieux, car même si je n'apprécie pas sa façon d'agir, et qu'elle semble parfois excentrique, je la respecte, car ses prédictions sont toujours justes, et parce qu'elle est la seule à ne pas avoir peur du maître et qui ce permet de lui dire vraiment ce qu'elle pense sans avoir peur des représailles. Il dit ne vouloir s'attacher à paersonne, mais des fois, quand ils ont un échange de regard, je me rend bien compte qu'il nous cache quelque chose à son sujet, mais quoi exactement ? Va savoir quels liens ils ont tous les deux, mais si elle arrive à être son amie, alors je lui tire bien bas mon chapeau.

C'est durant notre conversation, qu'elle me montre son petit sachet, que lui a donné Elysa, puis qu'elle met à côté de sa tête. J'entend son ventre gargouiller, et elle semble être un peu gênée. Je n'ai pas le temps de la taquiner, car mon ventre fait le même bruit. Je ris un petit peu, avant de me téléporter dans les cuisines de notre forteresse. Après un long moment de négociation avec le cuistot, qui prend à peine deux minutes à convaincre, j'obtiens enfin une réponse positive, et je n'ai plus qu'à attendre qu'il me prépare mon menu. Oui, il est vrai que c'était un peu sarcastique, car c'est bien la première fois que je prend une décision pour le repas, et je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi coopératif. Une fois mon menu prêt, je remercie le cuisinier et je réapparaît dans la chambre. Emilie n'a pas quitté son lit et elle me sourit.

- Tu as été rapide.

- Notre cuistot a certains pouvoirs qui lui sont très utiles pour ce genre d'urgence.

- J'ai faim, certes, mais pas au point de tout vouloir dans l'immédiat.

- Chérie, ça fait presque une semaine que tu manges presque rien, et que tu te donnes à fond pour réviser les mouvements du rituel. A présent que tu as enfin la dalle, je préfère agir avant que cela ne soit plus le cas.

- Je n'étais pas en manque de nourriture, j'avais ma réserve personnelle

Elle a l'air dépitée en entendant mes dires, ce n'est pas grave, car l'importance, c'est qu'elle reprenne des forces, et cela m'évite de devoir me battre avec elle, pour tenter de lui faire avaler quelque chose, comme cette semaine qui vient de passer. Je souris en l'entendant me dire que mon petit cadeau lui a permit de ne pas être en manque d'énergies, mais je pense que si elle mange plus, elle devrait en avoir d'avantage, car même si elle a beaucoup dormit, elle semble encore épuisée. J'attend qu'elle ce redresse, pour lui donner son assiette. Une bonne portion de pâtes à la carbonara et elle va vite reprendre des forces. J'enlève le couverle et je lui donne une fourchette, et une serviette, afin d'éviter qu'elle ce salisse, puis j'enlève mon couvercle, pour manger la même chose.

- J'espère qu'avec ça, tu iras mieux.

- Je n'ai pas besoin de manger pour aller mieux. Il faut juste que je sois bien entourée.

- Emi, les bons sentiments, ça n'aide pas le corps à être costaud

Je souris, trouvant son innocence touchante, même si je pense qu'elle n'a pas totalement raison, ce qui me fait lui dire le fond de sa pensée, mais en la voyant hausser des épaules, je me rend bien compte qu'elle s'en fiche. On mange en silence durant quelques minutes, et j'en profite souvent pour la scruter du coin de ce qu'il me reste d'oeil. Elle est trop mignonne, avec sa mine réjouie, et la voir manger de bon appétit, me rassure. Je fini par poser mon plat, car quelque chose me chatouille le cartilage qui me sert d'oreille. Je pose un de mes doigts osseux dessus, et quand je le ressors, je vois une coccinelle posée sur mon doigt.

- Encore ! T'en a pas marre d'être prit pour un hôtel à insectes ?

- Les araignées ne sont pas des insectes, cette coccinelle est une exception. Bof, je m'y suis fait.

- Elles portent chance

- Dans ce cas, je te la donne, tu vas en avoir besoin le jour J

- Je n'ai pas besoin de chances parce que je sais pertinemment ce que je dois faire, mais merci quand même

Elle a l'air un peu dégoûtée, mais ce n'est pas grave, va falloir qu'elle s'y fasse, car ce n'est pas la première fois, ni la dernière que je vais me faire visiter par les petites bêtes. Elle me répond ensuite avec un air assuré, mais je lui glisse tout de même notre nouvelle amie dans sa magnifique chevelure rousse, elle me sourit, puis on recommence à manger, comme si de rien ne s'était passé. Toutefois, au bout de quelques minutes, je reprend la parole.

- Et toi ? Tu aimes quoi comme animal ?

- J'ai toujours beaucoup aimé les oiseaux, de plus, j'ai toujours eus la sensation de pouvoir les comprendre mieux qu'un autre animal

- Cela vient peut-être du fait que tu es une phénix

- Et toi ? Tu es quoi à la base ?

J'avais envie de connaître ses goûts, afin d'en savoir encore plus sur elle, et ce qu'elle me raconte ne me surprend pas tant que cela. En faites, c'est même presque logique qu'elle apprécie la compagnie des oiseaux vu qu'elle en est également un. Un oiseau qui n'est pas sensé exister, certes, mais un oiseau quand même. C'est ensuite qu'elle me pose une question, ce à quoi je suis un peu embarrassé.

- En faites, je ne sais pas trop. Je pense que je suis un simple mage maudit. Mes parents sont morts quand j'étais encore très jeune. Je ne sais pas trop ce qui leur est arrivé, mais ce que je sais, c'est que mes parents n'avaient pas de pouvoirs et ils ne comprenaient pas pourquoi j'en avais, et ils n'apprécient pas cette capacité, ils en avaient peur. C'est ensuite que j'ai fini dans un orphelinat et que j'ai passé de maisons en maisons jusqu'à ce qu'une famille décide de m'adopter en ayant pas peur de mes pouvoirs.[/color]

Je n'aime pas trop parler de mon passé, car ça fait pauvre miséreux dont personne ne veut. Cela me fait aussi me rappeler de mauvais souvenirs, et c'est également pour cette raison que je ne parle pas beaucoup de mon enfance. Elle m'écoute, et semble être un peu triste pour moi. Elle me sourit gentiment, semblant compatir.

- Ce n'est pas grave si tu ne sais pas tes véritables origines, pour moi, tu es quelqu'un de fantastique et c'est tout ce qui compte.

J'hoche la tête, puis je continue à manger mes pâtes. Une fois le repas terminé, je fais disparaître les assiettes et je lui donne un verre de jus d'orange, avec une paille. Elle me remercie, puis elle boit quelques gouttes. Je l'observe quelques minutes, ne sachant plus trop quoi lui dire, jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole.

- Tu peux me rendre un service ?

- Si c'est dans mon compétences, il n'y a pas de problèmes

- Mes amis doivent beaucoup s'inquiéter de ne plus me voir. Tu pourrais te rendre dans le vieux bâtiment, pas très loin d'où j'habitais, et leur dire que je vasi bien ?

Tient, cela faisait très longtemps qu'elle n'avait plus fait allusion à son ancienne vie, mais si c'est sa seule faveur, je ne devrais normalement pas la refuser, surtout que c'est dans mes compétences de me rendre dans un quartier où j'ai grandis pour apporter des nouvelles réconfortantes.

- Je le ferais

- Merci ! Tu es trop gentil ! Est-ce que je peux te demander un autre service ?

- Hé ! Me prend pas non plus pour ton majordome !

- Ne t'en fait pas, ce n'est pas pour tout de suite. C'est juste que si je me trompe dans le rituel, j'aimerais beaucoup que tu enterres mes cendres à l'endroit où a été détruite ma maison. J'aimerais beaucoup avoir mon diadème avec moi, car avant, c'était mon bonnet et c'était mon trésor, alors je n'ai pas envie d'en être séparée. Par contre, tu pourras récupérer mon collier et mon grisgris, je n'en aurais plus besoin.

Elle me fait un grand sourire, semblant être satisfaite, puis elle enchaîne avec une autre demande, ce qui fait que je m'exclame, car franchement, je n'ai pas que ça à foutre. Elle rit un petit peu, ce qui me calme, puis ce qu'elle me dit, me glace le sang. Elle a déjà tout prévu cette idiote, sauf le fait que ses paroles puissent me briser le coeur et me ramener à la réalité.

- D... D'accord... Je le ferais...

- Oh merci ! Merci beaucoup ! Ne soit pas triste, je t'ai déjà dis que je gérais !

Elle ce rend compte que je ne me sens pas bien. Ma voix ce met à trembler à cause de l'émotion, et elle me rassure autant qu'elle le peut, en me faisant un grand sourire, ce qui m'aide un peu à me ressaisir, puis j'ose une esquisse de sourire. Dès qu'elle a terminé son verre, je le fais également disparaître. Pendant que je fais cette action, elle me scrute avec un regard profond, avant de m'adresser la parole, ce qui ne me met pas très à l'aise, car lorsqu'elle a ce regard, c'est qu'elle veut m'annoncer quelque chose de sérieux.

- Moi j'ai ta cartouche, mais toi, tu n'as rien qui puisse te faire penser à moi. C'est pour cette raison que je veux t'offrir mon collier

Hein ? J'ai cru mal entendre. Elle veut me donner son écharpe que j'ai transformé en collier ? J'ai de la peine à y croire ! Elle y tient beaucoup, elle ne le porte que lorsqu'elle est certaine de ne pas l'abîmer, et elle voudrait me le donner ? Je crois que c'est officiel, on est vraiment en couple, sinon elle ne m'aurait jamais confié son deuxième trésor.

- Emi... C'est ton préféré...

- Et alors ? Toi aussi tu es mon préféré ! Ne proteste pas !

- Bien madame !

Je n'ai pas envie de le lui prendre, car si je le fais, elle ne pourra plus le porter, et moi, je serais obligé de le cacher, pour éviter de gros ennuis avec maître Noctis. Elle insiste tellement que je fini par abdiquer. Je me lève, puis je me dirige vers l'armoire et je prend sa chaînette, que je mets autour de mon cou. Ceci étant fait, je referme la porte et je m'approche à nouveau du lit.

- ça me va bien tu trouves ? C'était le seu moyen que tu as trouvé pour que je t'appartienne ?

- Il te va très bien. Eh oui ! A présent, tu m'appartient. Ihih, je rigole, ne t'en fait pas, ce n'était pas dans ce but que je t'ai donné mon collier

On rigole à ce sujet, mais en faites, je n'ai pas besoin qu'elle me passe la corde autour du cou pour que je lui appartienne, car c'est déjà le cas pour ce qu'il me reste de coeur. Même si je réagis parfois comme un débile, ça ne me dérange pas de lui rendre des services et de faire tout pour qu'elle soit heureuse, quitte à lui mentir jusqu'à ce que je n'ai plus le choix et que je sois obligé de lui avouer toute la vérité. Après avoir bien rigolé, je la voix en train de réfléchir, si ça ce trouve, elle va encore vouloir me demander quelque chose de gênant, il faut vraiment que je m'attende à tout de sa part.

- Tu m'as parlé d'un secret tout à l'heure, tu as envie de m'en parler ?

Bah voilà, quand je vous disais qu'il fallait s'attendre à tout, venant de sa part, je ne vous avais pas menti. Est-ce que si je lui dis tout, elle va le dire aux filles... Hm... De toute façon, tout le monde va être au courant le jour J, alors mieux vaut lui répondre avant qu'elle ne m'harcèle avec le sujet de ses parents.

- Mon ex copine est la jumelle de Kira.

- Pourquoi elle ne veut pas qu'on le sache ?

Tient donc, je n'ai passé que trois semaines à ses côtés, et j'étais persuadé qu'elle voudrait savoir, comme quoi, il m'a fallut très peu de temps pour la connaître presque par coeur.

- Parce qu'elles sont les dragonnes gardiennes d'un royaume caché, qui sont sensées protégées les deux pierres qui permettront l'accomplissement du rituel. Le maître joue avec elles en leur faisant croire qu'il gobe toutes leurs manigances pour ne pas ce faire repérer, alors que pour mieux le manipuler, il a demandé à Erika d'effacer leur mémoire. J'étais présent, ce jour-ci et croit-moi, c'est mieux ainsi

Elle semblait écouter mon récit avec un air passionné, et lorsque j'eus terminé, elle n'eut pas l'air effrayée, comme si cela ne l'étonnait pas que le maître soit aussi cruel avec ces deux jeunes femmes.

- Maître Nocits m'a dit, durant notre repas, qu'il avait toutes les cartes en main pour réaliser son projet, il est vraiment démoniaque.

- C'est en partie à cause de cela que tu n'étais pas bien ?

- Oui, car j'ai réalisé que j'étais impliquée dans un très sombre projet, et que quoi que je fasse, je suis perdante. On est tous ses pions, on est tous des victimes, et il ce rit bien de nos sentiments, sa seule importance, c'est d'arriver à ses fins

Je suis entièrement d'accord avec ses dires. Elle a parfaitement raison, c'est un excellent résumé de notre patron. Je soupire, puis je lui fais un semblant de sourire, tout en passant ma main sur sa joue, comme pour la rassurer, alors qu'en faite, c'est plutôt moi que je rassure, en me disant que même si j'étais présent lors des horreurs du maître, je n'étais pas totalement fautif, car si je ne le faisais pas, je me faisais torturer, et puis, avant je ne pensais pas comme ça, c'est à ses côtés que j'ai compris que j'avais commis des erreurs, mais je ne peux pas racheter mes pêchés, je dois vivre avec, et tout faire pour que tout ce passe bien.

- J'espère que lorsqu'il les préviendront de ce qu'il va leur arriver, qu'il ne sera pas trop méchant avec elles, je n'aimerais pas du tout être à leur place

- Moi non plus. Tu imagines ? Tu fais tout pour avoir une vie pas trop dégueulasse , et évitant les ennuis le plus possible, et un jour, on te dit que tu as tout fait pour rien, car c'était un mensonge, une perte d'une partie de ta mémoire, ça doit être terrible.

- Oui, je suis d'accord. A ce qu'il parait, d'après les dire de le boss, vous avez déjà eu tous droit

Je me mets à plaindre les jumelles, et c'est ainsi que j'obtiens ne information à laquelle je ne m'y attendais absolument pas. Je ne pense pas qu'elle mente, mais je dois bien avoué que je suis surpris. S'il m'a effacé une partie de ma mémoire, qu'a-t-il bien pu m'enlever ? Qu'est-ce qu'il a demandé à Erika ? Est-ce qu'il y a quelque chose de compromettant dont je ne dois pas être au courant, ou bien... Est-ce que comme pour les filles, il y a une partie de ma vie qu'il est préférable que je ne m'en rappelle pas ? Je dois avouer que je suis un peu confus et perdu.

- Il ne vous a pas averti ?

- Non, et c'est normal, quand tu veux manipuler les souvenirs de tes larbins, tu ne les préviens pas à l'avance.

- Je suis désolée ! Je ne voulais pas te faire du mal... Ah, voilà, je fais encore tout de travers...

- Ne dit pas ça, et arrête de t'en faire pour moi, je vais bien

Ma petite phrase sarcastique semblait lui faire de la peine, ce qui me gêna un peu, car ce n'était pas ce que je voulais. Je la prit ensuite dans mes bras, tentant de la réconforter comme je le pouvais, avant de l'embrasser à nouveau, ce qui semblait la surprendre, car elle ne s'attendait pas à ce que je fasse ce geste. La magie de l'amour semblait être de retour, car elle ce mit à me regarder avec un regard tendre, avant de me sourire, semblant être amusée, lorsqu'elle eut la bouche libre.

- Tu n'es pas obligé de m'embrasser à chaque fois que je susi triste, sinon ça va devenir un tic.

- Ah oui, pas faux, mais c'est dur de résister.

- Et bien, il le faut ! Hey tu veux que ce soir, je te ratatine dans un combat singulier ?

- Je suis plus puissant que toi, tu vas avoir mal.

- Mais non ! Je parle d'un combat pokémon !

- Autant pour moi, mais tu vas aussi avoir mal

- Qu'insinues-tu malhonnête ? Que tu peux me battre ?! Héhé on voit bien que tu ne sais pas à qui tu t'adresses !

- Si ! Je m'adresses à une débutante !

C'est vrai que sur le coup, je n'ai pas compris qu'elle parlait de m'affronter dans un jeu vidéo, mais lorsque je l'ai enfin compris, j'ai rigolé, et j'ai bien fais exprès de continuer à la taquiner. Au bout d'un moment, elle enlève la couverture, et elle me me saute dessus, comme si elle voulait m'agresser. Je m'écarte, puis j'utilise ma magie, pour que la couverture la recouvre, afin qu'elle ne puisse plus bouger, ce qui me fait rire.

- Dark ! Espèce de sale tricheur !

- Je t'ai dis que j'étais plus fort que toi nanana ! A présent, tu es à am merci !

Au début, je la sens amusée et à la fois un peu agacée, mais je m'en fiche, car moi, je trouve ça drôle. Je la nargue, puis je me mets à la chatouiller, ce qui la fait remuer et également rigoler

- Ok, c'est vrai que tu es très fort, mais la prochaine fois, je t'aurais !

- Oui, oui c'est ça ! Allé, dit le mot de passe et je te libère

Elle me fait bien marrer, comme quoi, j'ai bien fait de m'être trompé, sinon ele n'aurait peut-être jamais songé à jouer avec moi de cette façon. Je continue à l'embêter, car ça m'amuse de la voir chercher.

- Darky est trop mignon !

- C'est bon, mot de passe validé

Je lui fais un bisou sur la joue, puis je la délivre. C'est fou comme on s'amuse bien avec elle, et quand j'y pense, Saiyuki n'aurait sûrement pas aimé jouer à la bagarre, comme on venait de faire. Au final, j'ai vraiment gagné au change, même si ce n'est qu'éphémère, si je n'arrive pas lui faire éviter de perdre la vie.

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Kira Blackstar
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Akaryu
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Kira Blackstar

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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeJeu 25 Juin 2020 - 15:35

Chapitre 12
C'est déjà la fin ?

- Hé ! Hikaru ! Réveille-toi !!!

Je le secoue gentiment, je le chatouille, puis au final, j'en ais marre. Je me concentre, je prend mon élan, puis je lui donne une bonne claque, qui m'a presque faites mal au poignet, tellement j'y ais mit de la force. Il ce réveille en sursaut, ce qui me fait beaucoup rire. C'est la première fois qu'on a dormit ensemble, car on a révisé mes mouvements jusqu'à très tard dans la nuit, puis on a fait un petit combat avec nos cartouches, et je l'ai encore vaincu. Le pauvre, il essaie toujours de me battre, mais il n'y arrive pas, je suis trop forte dans ce domaine, sans vouloir me vanter, bien entendu. Enfin bref, une fois réveillé, il me regarde avec un air étonné.

- Quelle mouche t'a piquée durant la nuit ? Tu es devenue complètement folle ma parole !

- Je ne suis pas folle, je susi impatiente ! C'est aujourd'hui le jour J !

- Et alors ? C'est pas une raison pour me réveiller aussi durement. !

- Si ! Allé ! Debout la marmotte ! Tu dois m'aider à me préparer, c'est important !

Hé bé, à ce rythme, on est pas encore sorti de l'auberge ! Bon, s'il faut le secouer, ce n'est pas grave, je vais continuer de le faire, car je ne peux pas me permettre d'arriver en retard.

- Tu es vraiment sûre de vouloir être si pressée ? On est loin d'être en retard, on a tout notre temps.

- Et si je veux m'entraîner une dernière fois ?

- Chérie, arrête de te mettre la pression, en plus, Coco, elle est d'accord avec moi, tu te stresse pour rien

Bon, c'est vrai que je stresse un peu, mais il devrait le savoir, depuis le temps, que quand j'ai le trac, je deviens une horrible personne. Quand il me parle, d'un air blasé, j'hausse un sourcil, avant de voir mon amie la coccinelle ce poser sur mon épaule, tout en battant un peu plus vite des ailes que d'habitude. Oui, j'ai réussi à garder en vie la coccinelle depuis une semaine, car je l'aime bine, je lui ais même donné un surnom, et je crois même que cela me plairait bien, si elle devenait mon familier, car je sens qu'il y a un truc entre nous.

- Oh ça va, tu ne va pas t'y mettre aussi ! Allé ! Hop ! Du nerf tout les deux !

- Je parie que tu ne vas rien vouloir manger et que je vais encore devoir te forcer...

- Non ! Pas cette fois. Tu m'as dit, l'autre jour, qu'en dépensant de grandes quantités de magies, je devais bien manger, donc je n'ai pas envie de m'évanouir... Quoi ?!

- Je suis juste surpris. J'ai l'impression que plus tu passes du temps ici, plus tu deviens sage et responsable. Tu as mûris.

J'ai un air plutôt songeur en écoutant sa dernière phrase. Peut-être a-t-il raison et que je ne m'en suis même pas aperçue. Il avait l'air surprit par mes paroles, et à présent, il a l'air fier, ce qui m'arrache une esquisse de sourire.

- Peut-être, mais il faut quand même qu'on ce dépêche, et pusi, il me faut une tenue appropriée ! Que dirais-tu d'une belle robe de mage ? ça me donnerait un côté classe. Une jupette et une chemise ? Pour donner un petit côté sérieux... Ah c'est dur de choisir !

- Ne te prend pas la tête pour des broutilles

Pendant que je parle, je me dirige vers l'armoir, en essayant de m'inspirer de ce que j'ai déjà, mais ça ne m'aide pas trop. Il rigole en me voyant poser les mains de chaque côtés de ma tête en la secouant, car ça m'énerver, et l'entendre rire de mon désarrois m'énerve encore plus et ne m'aide pas à me concentrer. C'est alors que j'entend un claquement de doigt. Je me retourne et je vois un mgnifique kimono de cérémonie rouge, avec des motifs de fleurs blanches, posé sur mon lit.

- Tu me prends pour qui ? J'ai déjà tout prévu

- Et tu ne pouvais pas me le dire avant ?

- Non héhéhé ! J'ai aussi les sandalettes assorties.

En l'entendant continuer à ce payer ma tête, j'ai envie de lui donner un bon coup de poing, mais je me retins, car si j'amoche mon prof maintenant, il ne sera pas présentable durant le rituel, ce que j'aimerais éviter. Je respire un grand coup, puis je reprend la parole.

- Et toi ? Tu sais déjà ce que tu vas porter ?

- M'ouais, bof, tu sais, c'est pas sur moi que tous les yeux vont ce braquer. Quoi que je porte, personne ne s'en souciera

- Moi, je vais te regarder, une ou deux fois, alors me fait pas honte

Il croit quoi ? Qu'il peut me soutenir et être présent au moment le plus important de nos vies en étant habillé comme un clochard ? Bien que je n'ai rien contre mes anciens compagnons d'infortune, j'ai quand même envie qu'il fasse bonne impression. Je soupire, puis je regarde Coco, qui semble s'agiter , après s'être posée sur la tenue, ce qui me fait me demander ce qu'il y a, avant de comprendre pourquoi elle ne semble pas contente, enfin ça, je ne sais pas, les coccinelles, ça n'a pas une très grande expression facial, mais j'essaie quand même de déchiffrer ce qu'elle tente de me communiquer. Quand je comprend enfin ce qu'il manque, je souris.

- Tu dis qu'il manque toujours un détail avec moi, tu n'aurais rien oublié par hasard ?

- Hum... Ah oui ! Je sais ! Pardon !

Il fait apparaître un éventail en papier, dont les couleurs ressemblent beaucoup à celles de mon kimono, ce qui me laisse perplexe, me demandant pourquoi il a fait apparaître cet éventail.

- A la fin, tu devras le lancer et l'embraser avec tes flammes. Tous les mouvements que je t'ai appris sont à faire avec ton éventail

- Euh... Tu es sûre que ça va le faire ?

- Mais oui ! Ne t'en fait pas, ça ne va rien changer, en plus, je t'en ais parlé. Bon, ce n'est pas grave. Va prendre une douche, je vais en faire de même

Je ne suis pas très convaincue par ses propos, mais s'il le dit, c'est que c'est vrai. Je n'ai pas le temps d'en dire plus, car je me retrouve téléportée dans la salle de bain, avec mes affaires, et Coco, qui était dessus, et qui s'est également faites téléportée par mégarde. Je la scrute, et je rougis un petit peu.

- ça te dérange si tu regarde ailleurs ? Je suis très pudique

> Non, absolument pas.

- Ok, merci c'est... Hey ! Tu as parlé ! Tu m'as parlé par télépathie ! Ah je savais qu'il s'était passé un truc entre nous ! C'est trop cool !

Je lui ais répondu machinalement, comme si c'était totalement normal de parler à un insecte. Soudain, je me rend compte que j'ai bel et bien entendu une voix dans ma tête, ce qui me surprend, et en même temps, me réjouis. Je suis toute excitée à l'idée d'avoir enfin trouvé mon familier.

- Alors dit-moi, ton surnom, il te plait ? Et tu penses quoi de Dark Skull ? On est fait pour vivre ensemble ?

> Oui, il me va. Et pour ton copain, je ne sais pas, je n'y connais rien en amour, mais il a l'air d'être un gentil garçon, donc ça me va

Je souris, et je ris, car ce qu'elle me dit me plait beaucoup. Sa voix, dans ma tête, est agréable à entendre, elle est douce et posée, on dirait une voix de fille, du coup, j'ai bien fait de l'avoir surnommée Coco, car c'est un prénom féminin. Quand je suis enfin propre, je me bat avec le ruban, qui est sensé tenir l'habit, car vu que je n'en ais jamais mis de ma vie, je galère.

> Tu crois vraiment que ça ce met comme ça ? ça a l'air d'être à l'envers

- Où peut-être que je l'attache mal, je sais pas trop...

- Alors on discute toute seule ?

Coco a l'air gênée pour moi, et ele aimerait bien m'aider, mais ses dires ne m'avancent pas à grand chose. Je lui répond, et c'est à ce moment précis que Dark Skull décide pour apparaître de nouveau, grâce à la téléportation, ce qui me fait pousser un cri d'effrois, car je ne m'attendais pas à le voir arriver si vite. Il ce met à rire, en me voyant toute rouge, tentant de cacher mon corps, pour éviter qu'il voit ce que le kimono ouvert ne cache pas. ce qui fait rire, une fois de plus mon chéri.

- Tu as l'air d'avoir besoin d'un coup de main.

- Tu vois bien que ça me met dans une grande joie d'avoir mon kimono ouvert ?

- Oui, bien sûr ! Allé zou ! C'est parti pour un coup de main en grandes pompes !

J'ai essayé d'être sarcastique, mais cela ne l'a pas calmé, au contraire, cela semble beaucoup l'amuser de devoir m'aider. Il caque des doigts, en fermant les yeux, et mon habit disparaît, pour revenir, quelques secondes après, dans le bon sens et bien attaché, d'ailleurs, en parlant d'attache, il vient d eme créer un autre accessoire. J'ai à présent, une barrette glissée dans les cheveux, sur le côté droite, dont il y a accrochée dessus, une jolie rose blanche en papier. Il ouvre les yeux, et il semble émerveillé.

- Parfait ! Tu es parfaites ! Au moins, en étant déjà en tenue, tu peux toujours réviser dans ta chambre, quelques mouvements, vu que tu avais l'air d'y tenir.

- J'ai même raison d'insister, car si je ne fais pas une dernière répétition, avec mon éventail, je vais galérer. Et puis avant, je ne parlais pas toute seule. Coco est mon familier

- Ah je me disais bien qu'il y avait comme un certain feeling entre vous, parce qu'il me semble pas trop que ce type d'insecte reste en place s'il n'a rien à faire là. Bon, bah c'est cool, tu dois être contente.

- Ouais ! Grave !

Il a l'air content pour moi, mais pas autant que moi. Bon, il a l'air satisfait de la tenue qu'il m'a créée, donc c'est déjà pas mal. Moi, de mon côté, c'est plutôt l'inverse, la tenue, je m'en fou presque, tandis que je suis fascinée et enjouée à l'idée d'avoir une jolie créature qui me suit partout. L'euphorie était légèrement passée, j'en profite pour scruter Dark, qui lui, porte un long manteau de couleur bordeau, avec des bordures dorées, ce qui lui donne un petit côté classe.

- C'est bon ? Je suis à ton goût ?

- Oui, ça va, c'est passable.

Il me sourit, puis il me téléporte dans ma chambre. On passe toute la journée à réviser, à rigoler, à manger, et aussi à s'embrasser, et lorsqu'arrive la fin de la journée, je le sens moins enthousiaste, il a l'air déprimé, pauvre Dark Skull, je ne sais pas ce qu'il lui arrive, et je ne veux pas le laisser dans cet état. Je lui sourit, et je lui adresse à nouveau la parole.

- ça va chéri ? T'a plus trop l'air d'être dans ton assiette

Il ne me répond pas tout de suite, car je le vois en train de scruter le ciel. Il soupire, il a l'air d'hésiter, puis il ce tourne enfin vers moi, avec un air grave.

- ça ne va pas trop, car j'ai quelque chose de très important à t'annoncer

Ne sachant pas vraiment ce qu'il va me dire, je m'assis sur mon lit, et il en fait de même, me tenant la main, semblant être un peu anxieux et à la fois triste.

- Ce que je vais te dire, est très difficle à dire, car... En vérité... Je t'ai menti sur deux points"

En entendant ces mots, je suis surprise, car j'étais persuadée qu'il avait toujours été très sincère avec moi. Toutefois, je ne l'interrompt pas.

- Je t'ai dis que ce soir, en apprenant les bons pas, tu ne risquerais rien, mais en vérité, c'est faux... Quoi que tu fasses... Tu... Tu vas mourir. Vos pouvoirs ainsi réuni, un objet très spécial va être créé. Il s'appelle la "Larmes du Phénix", et donne un pouvoir très puissant, qui permet de devenir immortel et de faire bien d'autres choses en ayant la puissance nécessaire pour le faire, ce qui fait que ma malédiction pourra être annulée avec cet objet. Il ne peut être créé qu'en aspirant l'âme d'un phénix.

Tout ce qu'il me dit, j'ai de la peine à le croire. Je me sens soudain enveloppée d'une très grande tristesse et d'une très grande rage. Pourquoi il m'a menti ? S'il m'avait dit de sutie la vérité, j'aurais pu mieux me préparer. Je vais mourir et je n'ai même pas eu l'occasion de chercher mes parents, pour être certaine qu'ils sont bien en vie... Je tremble, je me retiens d'exploser, et il a l'air de ce sentir coupable, mais je l'ignore totalement, à ce moment précis. Soudain, dans ma grande frustration du moment, une question me vint à l'esprit, dont je fais part à ce sale menteur.

- Et je suppose que pour mes parents aussi tu m'as menti ! Est-ce que... Est-ce que tu les as tué ?

Je le fixe avec un regard noir, tandis que mes yeux sont brouillés de larmes. D'un côté, je n'ai pas envie de connaître la réponse, et d'un autre, j'ai envie. Il me scrute avec un regard profond, avant de me répondre à son tour.

- Non, je ne les ais pas tués, j'ai aidé Alfred à les capturer, car en ce temps-là, j'étais un autre Dark Skull que tu connais à présent. J'ai changé, et c'est grâce à toi

- Dans ce cas, où sont mes parents ???

J'explose de colère en disant cette phrase. Je la hurle à m'en faire mal aux poumons, je crois que j'ai crié tellement fort que même Marcus, en-haut de sa tour, s'il y est toujours, à dû m'entendre. Dark semble être pétrifié par la peur, car il est vrai que c'est la première fois qu'il me voit autant en colère. Il hésite, et me répond enfin, ce qui n'était pas trop tôt.

- Tes parents... ils... ils... ils...

- Arrête de tourner autour du pot et répond-moi franchement !!!

- Ils sont morts... Ils ont refusé de ce sacrifier pour le maître, alors, il a fait disparaître petit à petit leur flux magique, jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus ce réincarner.. Je... Je suis désolé...

En entendant la dernière phrase, un torrent de larmes coule de mes yeux, tandis que j'emet un long cri de souffrance. Je me lève subitement et je pars dans la seconde pièce, me mettant à cogner le punching-ball de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'une nouvelle envie de crier me fait faire quelques secondes de pause, puis je donne un nouveau coup au sac. Le coup est si puissant que le punching-ball se détache du socle où il était accroché.

- Fait chier ! Papa ! Maman ! vous aviez pas le droit de me laisser tomber ! Pourquoi ! Pourquoi vous avez préférez tout abandonner ?! Vous... Vous m'aviez promit qu'on irait dans un pays du nord, observer les aurores boréales quand vous auriez assez d'argents pour faire ce voyage ! On avait tellement de belles choses à faire tous les trois et à présent, je suis toute seule !

J'avais fini par m'agenouiller par terre, mettant mes mains devant mes yeux, versant des larmes un peu partout dans la pièce, tout en pensant à mes parents. Cette fois-ci, j'étais définitivement seule contre le monde entier. Je repensais alors à tout ce qu'on avait prévu de faire et tout ce qu'on avait déjà fait ensemble, ce qui ne me permit pas d'aller mieux, mais plutôt de m'enfoncer dans ma tristesse.

- Emilie, même si je t'ai menti, tu n'es pas seule ! Je suis là, Coco est là aussi, ainsi que tous tes amis. Emilie, tu n'as jamais été seule ! Tes parents l'ont sûrement bien deviné, sinon ils ne ce seraient sûrement jamais suicidés, et puis, de l'autre côté de la barrière, ils peuvent plus aisément te surveiller, et te protéger. Ils t'aiment et sont très fiers de tout ce que tu as accomplis sans eux, j'en suis persuadé !

Petit à petit j'abaisse mes mains et je tourne ma tête pour regarder Dark Skull, qui est en train de me parler. Je le scrute avec un regard rempli de larmesJe le fixe un moment, sans rien dire, puis je remet ma tête dans le bon sens, avant de me lever, pour aller faire un câlin à mon petit-copain, qui semblait être surprit. Il croyait que je ne lui pardonnerait pas, mais bien qu'il ait menti et qu'il ait participé à l'enlèvement de mes parents, ce n'est pas lui qui les as tués et tout ce qu'il a fait, c'était pour mon bien, cela a dû être une vrai torture, pour lui, de devoir tout me caché et en sachant pertinemment que je ne survivrais pas. Je l'aime bien plus qu'il ne peut l'imaginer, je lui pardonne ses fautes.

- Tu... Tu continues à m'aimer malgré tout ce que je t'ai fais ?

- Bien sûr andouille ! Merci de m'avoir tout avoué, au moins à présent, il n'y a plsu de secrets entre nous

Lui aussi semble ému, après ce que je viens de lui dire, et il me serre également dans ses bras. On reste dans cette position durant un bon moment, sans qu'on ne voie le temps défiler.

> Emi, la lune est en train de faire son apparition !

Je ne sais pas combien de temps on s'est perdu, l'un et l'autre, dans nos pensées, et heureusement, Coco est là pour nous rappeler à l'ordre. On ce lâche, puis après s'être fait une petite beauté, il me téléporte, devant l'autel, avec mon éventail et ma coccinelle. Autour, il y a une grande foule de personne. Il y a parmis eux, les esclaves qui ont aidé à la construction de l'autel, ainsi que tout les sous-fifres de maître Noctis, qui sont rentrés de mission, pour l'occasion, ce qui me rend un peu nerveuse, car la foule est immense. Je me retourne vers Dark Skull et je me blottis contre lui, en tremblant.

- Je veux pas y aller ! J'ai trop le trac !

- Tu seras merveilleuse, comme à l'accoutumée. Va-y à présent !

En tentant de me rasurer, il me fait un bisou discret sur le front, puis il me posuse gentiment en avant. En marchant parmi la foule, qui me fai tune haie d'honneur, je me retourne, en voyant un garçon, sous une cape, qui me fait un petit salut de la main. Je lui souris.

- Merci d'avoir tenté de me prévenir. Ne t'en fait pas, je n'ai pas peur. Vis tes rêves, c'est tout ce que je te souhaite

Murmurais-je à la silhouette, lui faisant une légère révérence, avant de me diriger, fièrement, vers l'autel sacrificiel où m'attendent le boss, Elysa, et les deux dragonnes gardiennes, qui sont aussi habillée de la même manière que moi, sauf que la couleur des kimono change. Kira en a un violet et Saiyuki, un bleu clair, les motifs restent les mêmes que les miens, de grosses fleurs blanches joliment dessinées. Par contre, elles ont l'air triste, et je peux totalement comprendre leur sentiments. Je m'approche et le maître semble content.

- Mes amis, nous sommes réunis, en ce soir béni, pour célébrer une ère nouvelle ! Le vent tourne, la chance nous sourit ! Acclamez celle qui nous permettra d'y arriver !

Tu fais le malin, à faire ton discours dans ton beau smoking noir, mais je n'ai aps dit mon dernier mot. Dès que les applaudissement et les cris de joies s'estompent, je me donne le droit à la parole.

- Un instant ! Je ne suis aucunement présente pour être la complice d'un criminel et d'un futur despote mégalomane ! Mes intentions sont nobles ! Je veux guéris et non détruire ! On ne gagne rien à asservir son prochain ! la paix et l'amour ce sont mes convictions et c'est sous cette bannière que j'accomplirais ma tâche ! Recoller ce qui a été brisé, tel est mon but durant cette soirée, ensuite, j'espère ne plus jamais revoir la sale tête de l'assassin de mes parents. Vous me dégoûtez et la seule punition que je peux vous donner, c'est de vous rendre moins mort à l'intérieur avec la danse mortelle que j'accomplirais pour vous et surtout pour Dark Skull

J'ai parlé avec mon coeur, lui expliquant très concrètement mes projets et mes émotions du moment. Je n'ai pas beaucoup entendu d'applaudissements, peu de temps après avoir terminé mon discourt, mais le peu que j'ai entendu, ça m'a fait très plaisir. Je vois, au regard du patron, qu'il n'est pas content, et que s'il le pouvait, il me fusillerais sur place, masi qu'importe, c'était tèrs important pour moi de le lui dire.

- C'est bon sainte Emilie, vous avez terminé ? On peut débuter la cérémonie ?

- Cela ne vous plait pas qu'on vous parle avec franchise, je l'ai bien compris, et l'ai gardé dans un petit coin de mon cerveau. J'en profite également pour vous dire que c'est honteux tout ce que vous avez fait ! Comme vous l'avez dit, la chance tourne, et j'espère bien qu'au moment où vous ne vous y attendrez pas, elle tourner de mon côté !

Il perd le contrôle de ses nerfs, et il veut me frapper, mais sa main est soudainement bloquée.

- Quoi ? Toi ?! C'est impossible !

Il dit ces mots en voyant Dark Skull, qui s'approche en le fixant avec un regard fixe, même s'il est caché sous sa capuche, je suis certaine que c'est ce qu'il est en train de faire. Le maître semble vraiment surprit, tandis que mon amoureux pose l'une de ses mains sur mon épaule.

- Vous ne lui avez pas encore fait assez de mal ? Vous voulez en rajouter ? Je vous préviens, c'est la dernière fois que je vous vois lever la main sur Emiie !

Le maître à l'air en corelère, serrant les dents, tandis qu'Elysa met une main sur son épaule, pour le calmer, ce qui semble éviter une grosse bagarre entre les deux hommes. Toute la foule a l'air choquée, et il n'y a qu'une seule personne qui siffle et qui applaudit, je pense que vous avez deviné.

- D'ailleurs, ne serait-il pas plus sage d'annuler les festivités ? Nous ne pouvons continuer dans une atmosphère pareille.

- Comment ose-tu....

- C'est bon, ne nous emballons pas, j'ai pas dis non plus que je voulais abandonner. Je vais le faire. Maintenant, j'ai besoin de place.

J'ai bien le sentiment que le maître ne peut plus être retenu, il va casser la figure à Dark Skull, et je ne le permettrais pas. Il veut qu'aucun mal ne me soit fait, et inversement, c'est réciproque. Le boss semble ce calmer, et semble être satisfait.

- A la bonne heure ! Allez-y les filles, j'ai hâte de voir votre performance !

Pendant que tout le monde s'écarte, je prend les deux demoiselles dans mes bras, car pour moi, c'était impossible de faire quelque chose d'autre sans passer par cette action.

- Je suis navrée pour ce qu'il est arrivé. Nous avons toutes les trois été dupée, mais tout va bien ce passer, je vous le promet

Elles me font un faible sourire, puis je les lâches et on ce met en ligne. Je suis au centre, Kira est à ma droite et Saiyuki à ma gauche. On commence à tournoyer légèrement dans les aiguilles d'une montre, tout en faisant en agitant notre éventail, on utilise nos flammes pour qu'il y ait l'impression que le feu sort de ce dernier. Des flammes rougeâtres et bleu foncées dansent en même temps que nous. On fait la même chose, en sens inverse, puis on recommence à danse dans le sens des aiguilles d'une montre,, mais cette fois-ci, on échange nos places. Je suis maintenant à droite, Kira à gauche et Saiyuki au milieu. On danse dans le sens contraire des aiguilles de la montre, et cette fois-ci, je suis à gauche, Kira au milieu et Saiyuki à droite. Ce sont de belles couleurs, qui flamboient durant cette nuit éclairée par la lune rouge. On chantent également des "lalala" en choeur, d'un ton respectueux et mélodieux, et on fait otut cela en rythme. Une faible lueur apparaît au-dessus du toit de l'autel.

On danse ensuite de droite à gauche, tout en agitant nos éventail dans le même sens où on avance, puis on tourne sur nous-même et en faisant cela, je m'avance, ce qui fait que nous formons à présent un triangle. . On brandit ensuite nos éventail vers le ciel, puis on les abaissent, la lueur sur le toit semble devenir de pl plus en plus grande. Peu de temps après les avoir abaissés et à nouveau relever vers le ciel, on les lancent, tout en crachant nos flammes, toujours en étant aussi synchronisées. Les flammes colorés ce mélangeant aux éventails, créent alors une sorte de bol relié à un tube, qui dépassait un peu du toit. Je suppose, qu'à cet instant précis, le maître s'est servit de ses pouvoirs, pour pouvoir créer cet objet, car sinon, je ne vois pas trop comment la transformation est possible. Je pose mon genou gauche sur un bout de la première marche, tandis que je mets mon pied droit sur une marche un peu plus haute, et je tend mes bras, mettant mes paumes de mains l'une contre l'autre, après les avoir tournées vers le ciel. Kira et Saiyuki s'agenouillent, en ayant la même position des bras et des mains que moi, sauf qu'elles, elles tiennent chacune une perle bien sphérique de couleur noire et blanche.

Lune rouge, entend notre sinistre confession.

- Nous ne désirons qu'une seule chose

- La paix dans le monde ! Euh... Pardon madame la lune ! On désire ta bienveillance et ton approbation pour la création d'une arme nouvelle.

Oups, je me suis gourré à cause de l'émotion, et par habitude, du coup, je sens que certains ont dû faire les gros yeux, mais je me suis reprise, donc je crois que ça va le faire.

- Sara, gardienne de la perle blanche guérisseuse.

- Kira, gardienne de la perle noire destructrice

- Unissons nos pouvoirs afin de créer "La Larme du Phénix" ! Accepte en offrande, ce sacrifice

Tient, elle aussi elle avait un nom d'emprunt ? Bon, et bien, j'aurais au moins apprit quelque chose avant de mourir. Peu de temps après avoir prononcé leur dernière phrase en même temps, la lune ce met subitement à éclairer l'espèce de bol sur le toit. Un fils rouge sort du tube et ce sépare e trois. L'un ce pose sur la pierre blanche, l'autre sur la noire et le reste passe par-dessus mon épaule, pour ce poser sur mes mains. Je referme mes doigts dessus, afin de les saisir, pour être bien certaine que le transfert ce fasse correctement. Je ferme bien les yeux et je baisse la tête, espérant que mes larmes ne sortiront pas trop en cascade, comme tout à l'heure.

- L'aventure à vos côtés aura été brève, mais intense. Merci pour ce 1 mois d'exception où j'avais enfin retrouvé un lieu confortable, où vivre et surtout, où j'y avais retrouvé mon coeur. Lune, mes sentiments sont tient, mais j'espère que tu seras clémentes, car si je t'offre ma vie, c'est justement pour aider quelqu'un qui souffre et qui a vraiment besoin de ton aide. Veille bien sur lui en mon absence, et s'il ne ce remet pas de sa douleur, guide-le vers un autre astre qui saura le réconforter et l'aider à surmonter sa peine

Franchement les amis, est-ce que la lune peut vraiment entendre ma complainte ? Je n'en suis pas certaine, et pourtant, j'ai envie d'y croire. J'ai envie que mon voeu ce réalise, il doit ce réaliser. Tout le monde entend mes dires, et alors ? Je n'ai plus rien à cacher, je dis ouvertement ce que je pense, car je veux que quelqu'un d'autre vienne illuminer la vie d'Hikaru, lorsque je serais partie. Je désire qu'il continue à être heureux, car c'est tout ce qu'il mérite. J'espère également que tout ce qui va ce passer, ouvrira les yeux au patron, et le rendra moins méchant et qu'il fera enfin quelque chose de bien, et ça, il le sait déjà, inutile que je le lui dise.

Par contre, ce qui me dérange, c'est que dans la mort, je vais emporter Coco avec moi. Si l'animal avec lequel on s'est lié meurt, il n'y a pas d'impacte sur l'humain, mais si l'humain meurt, la créature aussi, et cela me désole. Pauvre Coco, j'aurais peut-^tre dû y songer avant, mais c'est beaucoup trop tard à présent. Soudain, je sens une grande douleur envahir tout mon corps. Je serre les dents, mais mes larmes coulent tout de même. Elles touchent mes bras et roulent jusqu'au fils. Je ne sais pas si c'est une bonne chose, mais à ce moment de l'histoire, ais-je vraiment une raison de m'en faire pour ce genre de détail ?

> Emilie, tu sais, je ne t'en veux pas de m'emporter avec toi. Sache que dès le début, je t'ai appréciée. Dès que je t'ai vue, j'ai senti tout de sutie qu'on formerait un bon duo. C'était court, mais j'ai aimé partager tes peines et tes joies. Avant toi, personne ne ce souciait de moi, je n'étais qu'une coccinelle parmi d'autres coccinelles, et grâce à mon erreur de vol, j'ai atterrit dans ce qui restait d'oreille de ton chéri, et c'est là qu etout à commencé. Je suis devenue unique, j'ai goûté au bonheur et rien que pour cela, je ne pourrais jamais te remercier assez. Notre heure est bientôt venue, mais je n'ai aps peur, car je serais à tes côtés, dans l'immensité de ce ciel étoil.

- Toi aussi tu a été une amie fantastique, merci pour tout, Coco

Elle me parle dans ma tête, alors que je pensais fortement à elle, et ce qu'elle me dit me procure beaucoup d'émotions, ce qui fait que l'autel va finir par ce transformer en fontaine, à force que je pleure . Je tente de lui répondre par la pensée, et je ne sais aps si cel aà fonctionné, et je l'espère. Je crois que cette fois-ci, j'ai tout dis. A qui n'ais-je pas adressé mes dernières paroles ? Je me concentre, et je fais le tri dans ma tête, ce qui n'est pas simple, à cause de la douleur. Je crois bien n'avoir oublié personne. Je peut partir l'esprit serein.

Enfin, je pense que cela va être difficile de m'en aller avec un esprit tout à fait apaisé, surtout avec la grande douleur que je ressens. C'est comme si on me broyait les os et qu'on me vidait petit à petit de mon énergie. J'ai mal, mais je tente tout de même de rester digne et de ne pas crier, de plus, je pense que cela ferait trop plaisir à ce taré de boss. Je me mets alors à songer à mes pauvres parents. S'ils ont refusés d'accomplir le rituel, et que maître Noctis a utilisé sur eux, un sort d'extraction, comme celui que je suis en train de subir, je les plainds de tout mon coeur, car la douleur que l'on doit supporter, n'est pas du tout agréable. Est-ce qu'il est psosible d'accélérer le processus ? J'aimerais bien ne pas souffrir trop longtemps. Quelques minutes plus tard, j'ai la vue qui ce trouble, et je me demande si je ne délire pas, car je vois des ombres apparaître puis prendre la forme de mes parents, et qui me font un sourire triste et semblent hésiter à me prendre dans leurs bras. Est-ce que c'est enfin la fin pour moi ? Je referme mes paupières, car je les avais ouvertes quelques seconds auparavant. Mes chers parents, notre famille est bientôt recomposée, comme j'ai hâte...

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Kira Blackstar
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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeLun 29 Juin 2020 - 0:00

Chapitre 13
Longue vie au roi !

Vous voyez ce que je suis prêt à faire pour Emilie ? J'ai osé tenir tête à mon chef ! Comme vous avez pu le voir, cela ne lui a pas plu, mais qu'importe, c'est ma petite-amie, il n'avait qu'à garder son sang-froid ! Après tout n'étais-ce pas le chef de cette bande de malfrats que nous étions ? Il ne devait pas ce laisser aller de la sorte. C'est peu de temps après qu'Emilie ce mit à débuter la cérémonie et franchement, je ne pouvais être qu'ensorcelé par la beauté de ses mouvements et par le son de sa voix.

- Elles sont très jolies, n'est-ce pas ? On les regardes du même regard... Tu n'est pas un peu trop vieux pour elle ?

Me chuchota Marcus à l'oreille. Nos capuches sont assez fines pour qu'on y voie quelque chose, mais elles sont bien pratique pour cacher notre visage, et même en ne voyant pas qui était dessous, je peux présumer que c'est lui, car Emilie lui a dit quelque chose que je n'ai malheureusement pas pu entendre, mais à part lui, je ne vois pas à qui elle aurait prit la peine de s'adresser, d'ailleurs, je ne sais pas qui l'a aidé à s'échapper, et je suppose que lorsque le maître l'apprendra, il ne sera pas très contente, enfin qu'importe, le principal est que le rituel ce pase bien. Je ne lui répond rien, et en réfléchissant bien, je comprend enfin que c'est soit l'une ou l'autre dragonne qui l'a décroché.

- Tu te crois meilleur ? Tu sors avec une dragonne, dont l'une des deux est la reine de son royaume, alors si j'étais toi, je me tairait et j'apprécierais le spectacle.

Lui chuchotais-je à mon tour, en ayant une esquisse de sourire sur mon visage. Il ne semble avoir rien à me répondre en retour, et il fait ce que je lui ais conseillé, à la bonne heure, car je n'ai aps envie de me faire remarquer une nouvelle fois. En entendant Emilie ce planter, je plaque à plat ma main sur le haut de mon front, me mettant à penser que ce n'était pas possible qu'elle puisse ce tromper alors qu'on a réviser depuis un bon bout de temps, mais bon, comme elle le dit, ça doit être l'émotion, donc je vais essayer de lui pardonner. Je me rend compte que le boss fronce les sourcils, ne semblant pas être content, mais après ce mini accrochage, tout semble ce passer comme prévu. Lorsqu'Emilie commence à souffrir, je sens Marcus me donner un coup de coude.

- On attend quoi pour la sauver ?

- Tu comptes provoquer un accident diplomatique ? On risque la pendaison, si on fait quoi que ce soit pour intervenir

- Et alors ? C'est notre amie !

- Parfois, il faut apprendre à laisser ses amis s'en aller, même si c'est dur

On continuait à chuchoter, et je sentais bien qu'il était éenrvé de ne rien pouvoir tenter pour la sauver. En disant mes dernières paroles, je le prend dans mes bras, car je sens que mes larmes commençaient à couler de mes yeux, et j'ai la sensation que c'était pareil du côté de Marcus. Après qu'on ce soit réconforté pendant quelques secondes, je le lâche, et c'est alors que mon coeur ce brise lorsque j'entend les dernières paroles d'Emilie, qui me brise le coeur en plusieurs petits morceaux, surtout la dernière partie. Elle me fait bien comprendre que je ne dois pas me laisser abattre et continuer ma vie et même me retrouver une petite-copine, ce qui est bien au-dessus de mes forces, car il n'y a qu'elle que j'ai vraiment aimée. C'est peu de temps après, que je la vois, qui commence petit à petit à disparaître.

- Oh mon dieu ! C'est horrible !

Me suis-je exclamée assez violemment, car je n'ai pas pu garder mes sentiments pour moi. Je crois que je suis le seul à avoir dit quelque chose, car à part moi, tout le monde semble silencieux. C'Soudainement, alors que personne ne s'y attendait, le familier d'Emilie ce mit à grandir, comme si les rayons de la lune rouge agissaient sur elle. La coccinelle géante ce précipita vers Emilie et la poussa, prenant ainsi sa place, alors que tout le monde s'exclamait, moi aussi d'ailleurs, mais comparé à tous, je me précipitais en direction de la jeune fille, pour la prendre dans mes bras, la portant comme un bébé, la gardant prêt de mon coeur, tandis que son familier ce tort de douleur. Le patron semblait ne pas être content.

- Qu'est-ce qu'il ce passe ? C'est du sabotage orchestré par toi, j'en suis certain ! Tu vas me le payer très fortement si tu ne la remet pas de suite à sa place !!!

- Ce qu'il ce pase, c'est de l'amitié... Ah oui pardon,j'oubliais, vous ne connaissez pas ce sentiment ! Qu'est-ce que ça peut vous faire que ça soit moi ou pas moi le coupable ? Un bout de son âme est quand même sacrifié, car c'est son familier, et elle a de ce fait, un peu d'âme d'Emilie à l'intérieur de son corps. Votre arme sera de toute façon créée, alors de quoi vous plaigniez-vous ? Emilie ! Reprend-toi mon amour, tu est sauvée !

Alors qu'il m'agressait, je lui répondit par sarcasmes, avant de lui répondre avec un ton plutôt insolent bien que je pensais vraiment ce que je lui disais. C'est ensuite que je me tournais vers Emilie, espérant que mes mots parviendraient à la faire revenir à elle, ce qui fait éclater de rire le maître, qui semblait être devenu totalement fou à cet instant précis, d'ailleurs, son regard déformé par la colère en disait bien long sur sa façon de penser.

- Sérieux ? Tu en es vraiment tombé amoureux alors que je te l'avais interdit ? Tu es vraiment pathétique ! Toute façon, quoi que tu lui dises, elle est mourrante, avec tout ce flux magique qui lui a été retiré, elle ne sera même pas capable de ce réincarner, et mon arme ne sera pas aussi puissante qu'elle devrait l'être espèce d'idiot !

- Dans ce cas, vous pourrez au moins avoir un geste de bonté et tenter de la sauver lorsqu'elle sera créée, car c'est quand même grâce à elle si vous pouvez avoir votre joujou !

- A toi de choisir. Tu préfères sauver ce truc, à présent, inutile, ou bien, retrouver ta véritable apparence ?

- Arrête d'être aussi monstrueux Takeshi, cette jeune fille à le droit d'être sauvée !

- Taisez-vous tous et admirer le spectacle !!!

C'est vrai qu'Emi n'est pas au mieux de sa forme, mais son corps est redevenu solide, dès qu'elle s'est faites expulsée de l'autel, donc si son corps est encore présent, le reste aussi doit y être, et il y a peut-être un moyen de la sauver, c'est pour cette raison que je m'accroche et que j'insiste. Ce sale fourbe me propose alors un choix, et sans prendre trop de temps pour réfléchir, la réponse est déjà sur le bout de ma langue. J'ai envie de parler, mais Elysa me coupe la priorité, ce qui me surprend, car je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne ma défense. Je suis aussi choqué, car je ne savais pas que Noctis n'était pas son véritable prénom.

Ce prénom, il me fait penser à quelque chose, mais à quoi ? Je suis certain de l'avoir déjà entendu quelque part, mais où ? Je n'ai pas le temps de me plonger plus dans mes réflexions, car la pauvre Coco vient de disparaître. Ainsi, sur le toit, La Larme du Phénix vient de faire son apparition. Les filles ce relèvent et pendant ce temps, le maître fait léviter son nouveau jouet. Ce dernier vient jusqu'à lui, jusqu'à ce cliper autour de son cou. La larme du phénix, est un bijou fait à partir de sangs, d'os et de toutes autres choses qui pourraient constituer un autre humain, ce qui rend cet artefact vraiment ignoble. Il est en pendentif, sur une chaîne d'or et représente une larme rougeoyante. Celui qui le porte devient immortel et possède des pouvoirs gigantesques, qui pourraient égaler à ceux d'une divinité. Dès qu'il l'a enfin, il ce met ensuite à rire, semblant être heureux, puis il ce tourne vers nous tous.

- Même si je ne suis pas aussi puissant que prévu, mes nouveaux pouvoirs sont sensationnels ! Inclinez-vous tous devant votre roi ! Que dis-je ? Devant le nouveau roi qui dirigera le monde des humains et des créatures ! Ahahahahahahah !!!!

- Et ta promesse ?

Alors qu'il était en train de partir dans son délire le plus total, Elysa sorti une réflexion, qui eut l'effet d'une douche froide sur le patron, qui ce calma et la scruta avec un regard surprit, puis gêné, avant de lui sourire.

- Je n'ai pas dis que j'allais leur faire du mal. Ne soit pas inquiète, tout va bien ce passer

- Dans ce cas, cela serait trop te demander de soigner cette jeune fille et d'annuler la malédiction de ce pauvre Hikaru ?

Eh bien, je ne sais pas comment elle fait pour réussir à le maîtriser de la sorte, mais elle y arrive parfaitement bien la petite. Cette dernière, portant à l'occasion une grande robe rouge, qui cachait bien tout son corps, mit ses mains sur ses hanches, semblant être sérieuse. En entendant mon prénom, on le patron et moi, on étaient surpris, car je ne pensais pas qu'elle m'appellerait ainsi. Il me scrute, puis il me sourit.

- Je présume que tu as tout oublié, je dois avouer que j'avais presque omit ton existence, enfin c'est un peu normal, j'avais d'autres choses à penser de bien plus important. A une époque lointaine, nous étions frères, et à présent, cela n'a plus d'importances. Voilà, j'ai fais ce que tu m'as demandé, j'espère que tu es contente

- Oui, je le suis

Alors là, je suis très grandement surprit. Ce type, cet égoïste, cruel et sadique bonhomme serait en vérité mon grand-frère ? Ce serait à cause de lui que nos parents sont morts ? J'ai envie de lui poser milles et unes questions, mais je ne sais pas par quoi commencer, de plus, Emilie commence à ce réveiller, petit à petit, ce qui me soulage et me fait me concentrer sur un sujet encore plus important.

- Oh c'est merveilleux ! Tu es en vie !

Elle me sourit faiblement, semblant être un peu triste et fatiguée, tandis que moi, j'ai un sourire rayonnant. Elysa semblait émue par ce joli tableau, ce qui eut l'air de faire réagir le maître, comme s'il venait de repenser à quelque chose d'important. Un sujet aussi plus important que le fait d'être mon frère.

- C'était donc ça que tu avais prévu ?

- Je t'avais prévenu que tes plans seraient quelques peu modifiés

Elle lui sourit, semblant presque rire, comme si elle était contente d'avoir apporté son petit grain de sel pour qu'il n'y ait pas trop de victimes. Il était vrai que si elle ne m'avait rien dit, je me serais tu jusqu'au bout et Coco ne serait aps intervenue, c'était gra^ce à Elysa si Emilie était encore en vie. Tout en scrutant Elysa en souriant, je remarquais qu'il n'y avait plus grand monde debout. Tout le monde s'étaient agenouillés, sauf les gardiennes, Marcus, le chef, Elysa et moi avec Emilie dans les bras, ce qui, avec mes amis, me donnait l'impression d'être un rebelle, mais d'un être côté, étant le frère du roi, il était presque normal que je ne m'incline pas.

- Qu'est-ce... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Je suis désolé de te l'apprendre, mais Coco s'est sacrifiée pour que tu ais la vie sauve

- Pauvre Coco.. Je ne pourrais jamais assez la remercier, c'était vraiment quelqu'un de brave

Elle est triste face à cette révélation, et je ne peux que la comprendre, mais avec le temps, sa douleur s'en ira, je lui fais confiance pour s'en remettre et continuer à vivre en étant heureuse et épanouie. C'est peu de temps après que la terre ce met subitement à trembler, ce qui semble surprendre tout le monde, sauf le chef et Elysa.

- J'ose espérer qu'à ça, tu y as changé en modifiant le destin !

- Je suis confiante en nos capacités

- Quelqu'un peu m'expliquer ?

- Lors de la création de l'arme destructrice, une bête destructrice ce réveille afin de rétablir l'ordre, car la "Larme du Phénix" est une arme illégale et répertoriée dans les grimoires de magies noires dans le registre des artefacts interdis et à bannir.

- Super ! Coco est morte pour créer une arme qui va être retirée et détruite ! Vous n'avez pas honte ?

- Pas le moins du monde. Je suis parfaitement conscient de mes actes, et même si cette puissance attire la seule personne capable de la détruire, afin d'éviter que je ne m'en serve à des fins malveillantes, je l'attend de pied ferme !

Encore quelque chose de nouveau que j'apprend, et à entendre les questions d'Emilie, je ne suis pas le seul à me demander ce qu'il ce passe. Le boss s'est bien gardé de ne pas révéler cette partie très importante de son projet, sinon, même sous la torture, personne n'aurait voulu l'aider, car créer quelque chose d'interdit, et qui de plus, allait être détruit, ne donnait pas envie de faire couler de la sueur et des larmes pour rien, mais puisqu'ont étaient tous au courant qu'à présent, ont ne pouvait plus reculer devant l'adversaité, et y faire face, du mieux qu'on le pourrait.

En tout cas, ce qui était certain, c'est que la dernière phrase du chef n'avait pas plue aux jumelles, ni à Emilie et encore moins à Marcus, qui sous sa capuche, devait sûrement le scruter avec un regard dégoûté, et je le comprendrais parfaitement, car c'était ce que je ressentais en ce moment. Ce mec, il n'avait pas d'âme et il détenait une arme, qui même en étant pas au maximum de sa puissance, allait être redoutable, et qui n'aurait jamais dû finir entre ses mains. Le tremblement de terre était de plus en plus fort, et ont avaient tous du mal à tenir debout. La forteresse semblait tenir bon, par contre, l'autel semblait être prêt à s'écrouler à tout instant, ce qui fait, qu'on ce mit tous à s'écarter, même ceux qui étaient agenouillés, s'étaient relevés pour faire de même. Au finl, l'autel éclata en milles morceaux, tandis qu'un cratère ce forma, et que petit à petit, ce qui était à l'intérieur, en sorti.

- Emilie ! Ferme les yeux ! Tout de suite sinon tu vas faire un infarctus !

- Pourquoi ?

- Pose pas de questions et fait ce que je te dis !

Je lui donnais un ordre, et bien qu'elle semblait méfiante, je fus obligé de le redire, masi cette fois-ci, avec un ton plus ferme et insistant, ce qui fait qu'enfin elle m'écouta. Tout en disant ces mots, je scrutais du côté des deux gardiennes, car j'espérais que Kira réussirait à anticiper, comme moi je l'avais fais, en voyant le bout de l'immense patte d'araignée qui dépassait, et je pu constater qu'elle avait bien réagit, car elle avait fait encore mieux que moi, elle lui avait caché les yeux avec ses mains. J'étais un peu soulagé, car même si Sara avait souvent été injuste avec moi, je n'avais pas envie qu'elle aussi meurt d'une crise cardiauqe. Le nombre incalculable de sbires et d'esclaves semblaient continuer de s'agiter, mais ce n'était pas mon problème, je devais veiller sur Emilie.

- Et maintenant ? Je peux les ouvrir ?

- Non ! Ne soit pas impatiente et attend !

- La surprise a pas l'air très drôle pour que tu t'agites autant. Si je peux pas voir, tu vas tout me décrire ?

- Non, c'est pas possible. Tait-toi et patiente !

Mon dieu, elle voulait tellement savoir ce qu'il ce passait qu'elle agissait comme une enfant, de ce fait, j'étais obligé de la recadrer, ce qui m'agaçait, car cela ne m'aidait pas à réfléchir à comment agir pour la suite des opérations. Le sol tremblait encore un peu, tandis que l'immense bête ce hissait hors de son trou. Même moi, qui adorait les araignées, je devais me retenir de ne pas crier de terreur, car ce qui était en train d'apparaître était vraiment monstrueux.

- Pourquoi personne ne l'arrête ? Si elle est là, c'est sûrement pour ne faire aucun survivants. Nous sommes tous impliqués dans cette affaire, que cela soit directement ou indirectement, et je refuse qu'elle tue mes amis !

- Tient, cette voix me dit quelque chose... Bon c'est sans importance... Laisse-moi gérer et ne panique pas sous-fifre. J'ai dis que je l'attendais de peid ferme, l'attaquer alors que son champ de protection est activé, serait une perte de temps.

Marcus s'inquiète, et il est vrai qu'il a raison, et pourtant, pour cette fois, je penchais plus du côté du chef, car moi aussi je sentais que cette terrible créature était recouverte d'un champ protecteur et invisible, qui ne pouvait ce sentir qu'avec des auras particulières, comme les nôtres. Une fois qu'elle fut complètement visible, l'araignée géante nous fixa tous avec un air sévère. En la regardant, j'avais des frissons de dégoût, à cause de son corps violet et de ses poils roses, qui lui donnait un teint vraiment dégueulasse, enfin c'était ce que j'en pensais, et Emilie serait sûrement du même avis que moi. J'avais de la peine à voir ses yeux, tellement elle était grande, elle aurait pû toucher les nuages que cela ne m'aurait même pas étonné.

> Pitoyables moucherons, vous avez transgressé la loi sur le port d'armes magiques illégales et il est de mon devoir de vous la retirer et de la détruire ! Je vous conseille vivement de déposer doucement votre bijou et de vous tenir à carreaux, le temps de faire l'extraction de vos souvenirs concernant cette arme maudite, sinon je me verrais dans l'obligation de vous éliminer un par un

On pu tous entendre, dans notre tête, une voix féminine et menaçante, nous faisant bien comprendre qu'il était préférable de ne pas faire les malins. Toutefois, le boss semblait rester confiant, souriant même face à cet ultimatum.

- Mademoiselle Shibumi, c'est un honneur de vous recevoir en ces lieux. Les données à votre sujet sont presque introuvables et pourtant, j'ai réussi à me renseigner sur votre charmante personne. Cependant, il m'a fallut beaucoup de temps pour créer la "Larme du Phénix", et si vous me la reprenez, vous aller faire mourir un innocent, car la pose d'immortalité sur son détenteur n'est définitif qu'une fois avoir dépassé vingth-quatre heures. Or, je ne peux pas vous la laisser me l'enlever, j'en ais bien trop besoin pour l'abandonner. Tuez-les donc tous si cela vous chante, il y en a très peu, ici, qui valent la peine d'être sauvés

> De qui vous moquez-vous en parlant d'innocence ?! Votre âme a été souillée au moment même où vous avez eut vent de la conception de cet artefact dangereux ! Ne me faites pas perdre mon temps inutilement, soyez raisonnable et obtempérez !

- Et vous ? Vous ne pensez pas que vous me le faites perdre également ? Nos pouvoirs sont à égalités, si vraiment vous désirez vous emparer de mon trésor, nous seront donc obligés de nous battre jusqu'à la mort, car je ne le laisserait partir avec vous à aucun prix ! Venez donc tenter de me le prendre de force... Ah oui c'est vrai, suis-je bête, vous n'avez pas de mains, il vous est impossible d'accomplir cette action, quel dommage !

> Prétentieux ! Déliez votre langue pour vous vanter ne vous aidera à vous échapper du châtiment que je vous réserve !

On étaient tous en train d'écouter la conversation entre l'araignée géante et mon grand-frère, et à l'entendre, il semblait avoir une idée derrière la tête. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de songer au faites de mentir à quelqu'un de puissant, et de la provoquer en duel, était une bonne suggestion. Après cet échange de paroles, je pu voir l'araignée commencer à changer petit à petit de forme, ce qui fait qu'Elysa utilisa ses pouvoirs pour la ralentir, tandis qu'Alfred et Erika tentaient de l'abattre. En ayant voulu changé de forme, elle avait temporairement laissé tombé son champ de force protecteur, et Elysa, maîtrisant le temps, semblait avoir voulu aidé le duo à la tuer, mais ce ne fut pas asse efficace, car même en faisant cette opération, Shibumi les envoya valser plus loin en faisant appel à des fils non collants, qu'elle utilisa comme lianes pour s'en débarrasser, puis lorsque ce fut fait, elle les fit disparaître, tandis que maître Noctis avait rattrapé Elysa, avec ses pouvoirs. Je le voyait la tenir fermement, prêt de son coeur, semblant avoir eut peur pour elle.

- Tout va bien ? Rien de cassé  ? Merci d'avoir tenté l'impossible. Ne t'en fait pas, j'ai plus d'un tour dans mon sac, et je ne suis pas à court d'idées

- ça va, ne t'en fait pas. Je n'en doute pas une seule seconde

Je ne faisais pas vraiment attention à eux, je ne faisais que regarder Shibumi, qui changeait petit à petit de forme. Elle devenait de plus en plus humaine, devenant ainsi, sous cette apparence finale, une humaine aux traits assez ensorcelants. Elle ressemblait à une humaine d'une vingtaine d'année, avec de très longs cheveux roses et des yeux violets. Elle mesurait à présent 1 m 75, et elle avait un corps très bien sculpté, mince et élégant à la fois, il avait tout pour plaire, tout comme sa poitrine qui ne semblait pas passer inaperçue. Elle portait un chemisier violet, à courte manches, qui lui moulait bien ses formes et une jupe noire, avec des chaussettes-bas qui remontaient le long de ses jolies chevilles, qui étaient de la même couleur que la jupe. Elle portait également des chaussures à talons violettes. Elle ce mit à rire en voyant que sa transformation n'avait laissée personne indifférent.

- Je suis prête pour votre duel, et mon poison mortel ne laissera sûrement personne indifférent. Ainsi donc votre sort est scellé. Il ne fallait pas me provoquer

Peu de temps après avoir dit ces mots, je la vis ouvrir ses bras et lancer sur nous une immense boule violette, qui ce sépara en plusieurs petites boules, qui ce dirigèrent vers nous afin de nous atteindre.

- Dark ! Il ce passe quoi ? Je peux ouvrir les yeux ?

- Oui, mais je ne suis pas certain que tu apprécies ce que tu vas voir

En disant ces mots, j'utilisais mes pouvoir, comme mon aîné, afin d'envoyer valser plus loin les boules qui lévitaient un peu partout. Je pu voir que Kira utilisait ses flammes, pour détruire l'attaque de Shibumi, et les autres, et bien... Ils ce débrouillaient comme ils le pouvaient pour tenter de survivre.

- C'est horrible ce qu'il est en train d'arriver ! Tout le monde meurt comme des mouches et tout ça à cause de ce sale type !

- Oui, mais aussi j'ai envie de lui en coller une, mais ce n'est pas le moment d'y penser. Tant que l'attaque n'est pas terminée, je continuerais à nous protéger

- Mais je n'ai pas perdu toute mon immortalité, je ne risque rien ! Pense plutôt à toi espèce d'andouille !

- Oui, mais avant, il faut que ton flux magique ce régénère, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas, alors ne fait pas de bêtises et reste à mes côtés !

- Avec mes pouvoirs, je peux sauver ceux qui n'ont pas encore éét touchés !

- C'est trop tard ! Ah merci mon dieu, c'est terminé !

- Oui et regarde ce qui est cool, c'est que les boules de poisons nont disparues, donc on ne risque rien en marchant. Tu peux me lâcher, je crois que je peux marcher

En plus que je devais nous protéger, je devais l'empêcher de faire des bêtises, ce qui était assez pénible, car je devais tout gérer et ce n'était vraiment pas aisé, mais je réussi à tenir bon jusqu'à ce que l'attaque ce termine. En soupirant de soulagement, je pu constater qu'Emilie avait raison, et ne voulant pas la contrarier plus longtemps, et surtout parce que je commençais un peu à avoir mal aux bras, je me mis à la déposer délicatement par terre. Voyant qu'elle tenait debout, je souris un petit peu, mais mon sourire ne dura pas longtemps, surtout en voyant tous les gens morts à cause du poison envoyé par Shibumi. En voyant ce spectacle, je fus bien obligé de prendre Emilie dans mes bras, qui était plus que choquée, et qui pleurait autant que si elle les avaient tous connus, comme quoi, cette fille a beaucoup trop d'empathies pour les autres.

- Pff quelle bande de bras cassés ! Je pensais qu'ils étaient bien plsu résistants ! Nous étions plus dix milles, nous voilà plus que deux cent ! C'est lamentable

- Tu ne peux pas les ranimer ?

- Je le pourrais, mais ça m'ennuie, car cela va m'enlever de la magie pour rien

- Tu as donc dit quelque chose juste pour le plaisir de râler sur ces pauvres bougres ? Décidément, tu ne changeras jamais !

- Non, et je ne compte pas changer ! Bon, ce n'est pas tout cela, mais le problème est toujours présent. Et si à la place je vous donne la personne qui a aidé à la création de cet artefact, est-ce que vous me laisserez tranquille ?

- De qui s'agit-il ?

- D'elle

Elysa semblait être plutôt gênée par l'attitude de Takeshi, qui semblait toujours être asusi confiant, et qui, comme un sale despote qu'il était, préféra râler plutôt que de reporter la faute sur sa propre personne, mais comme il l'avait si bien dit, il ne changerait pas, ce qui n'allait sûrement pas aider aux négociations. En tout cas, même si on le connaissait, beaucoup de ceux qui étaient encore vivants, semblaient être choqués, en tout cas, Emilie et moi l'étions, d'ailleurs, cette dernière était tellement énervée par ce comportement, qu'elle avait arrêté de pleurer, et je sentais bien qu'elle allait dire quelque chose, c'est pour cette raison que je tenais de la calmer le plus possible, en lui faisant un câlin, sinon je sentais que cette histoire allait encore plsu partir en vrille si elle l'ouvrait.

Toutefois, lorsqu'il tenta une nouvelle négociation, Shibumi eut l'air intéressée, et elle suivit la direction que lui avait montrée ce fou, bien qu'Elysa lui avait tapé sur la main, pour tenter de cacher la direction que devait prendre notre ennemie, mais c'était trop tard. Cette dernière avait bien comprit à qui elle devait s'adresser, et elle tourna les talons, pour s'approcher, avant de scruter Emilie en ayant un air des plus surpris. Elle semblait ne pas savoir ce qu'elle devait faire, puis après l'avoir bien regardée, elle ce mit à lui faire un sourire, comme si sa simple vision la satisfaisait, ce qui était plutôt étrange, car c'était la seule personen à qui elle avait sourit de cette façon.

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Kira Blackstar
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Élève de Deuxième Année
Akaryu
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Kira Blackstar

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Dossier : Kira est une demi-dragonne au tempérament explosif, et des fois un peu agressif, mais lorsqu'on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est sympa et surtout très protectrice. Elle est la reine d'Irysia malgré le fait qu'elle ait fuit son monde après avoir tué son père et une partie de son peuple à cause d'un accès de rage. Elle a eût un oeuf avec Neru, mais ce dernier ne pourra jamais voir l'éclosion, car il est mort en lui sauvant la vie. Sanah est née et c'est son bien le plus précieux. Depuis sa rencontre avec Yun, sa soeur de coeur, et Hazama, qu'elle considère comme son père, Kira a changé pour devenir quelqu'un de meilleur et grâce à son amour pour Jérémy, elle a trouvé le courage d'aller, un jour, présenter sa fille à son peuple.


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MessageSujet: Re: Les larmes du Phénix   Les larmes du Phénix Icon_minitimeMar 21 Juil 2020 - 23:53

Chapitre 14
Prend ma main

Je ne savais pas trop pourquoi je devais garder les yeux fermés, et je dois avouer que je mourrais d'envie de les ouvrir, et d'un autre côté, j'avais peur, et je me disais qu'il était préférable d'obéir à Hikaru. Toutefois, la voix que j'entendais dans ma tête ne me rassurait pas vraiment. Lorsque je pu enfin ouvrir mes paupières, je me rendis compte que l'on était face à un gros problème, mais malheureusement, je ne pouvais rien tenter pour aider qui que ce soit, ce qui était vraiment, pour moi, un autre moment horrible à vivre. Etant alors en larmes à cause de la tristesse de toutes ces vies perdues et également à cause de l'égoïsme de cet homme, qui avait préféré sacrifié ses sous-fifres plutôt que de céder, ce qui ne m'étonnait pas de lui, et me faisait encore plus le détester. Cependant, ce qu'il dit par la suite me fit sursauter. Comment osait-il tenter de me marchander contre son précieux objet magique interdit ? Ce gars n'avait décidément aucune morales et aucun coeur. Ne sachant pas à quelle sauce j'allais être mangée, je tremblait de peur et de rage contre ce satané maître Noctis, et lorsqu'elle fut proche de ma personne, je fus surprise de la voir me sourire, ce à quoi je ne m'attendais pas.

- Votre nom de famille, c'est bien Shymp's n'est-ce pas ?

- Euh... Oui... Pourquoi ?

- Cela fait une éternité que mon existence s'acharne à corriger ceux et celels tentant de jouer avec une magie qui les dépassent pour leurs propres intérêts destructeurs. J'ai vu beaucoup de gens, j'en ais sauvés, j'en ais tués, mais même si je ne me souviens plus de la date de ma création, je me souviens au moins avoir déjà vu ce visage doux et cette âme d'enfant  chez une personne très particulière, la seule à avoir su obtenir mon respect en défendant ma cause auprès des entités supérieurs qui aident à diriger ce vaste monde . Cette personne, c'était votre ancêtre, il ce nomme Edward Shym's. Je ne sais pas ce qu'il est devenu depuis tout ce temps, mais à ce que je peux voir, c'est qu'il a été très productif

J'étais fascinée par tout ce qu'elle me racontait. Mes parents m'avaient parlé de mon arbre généalogique, mais je ne pensais pas que mon ancêtre était aussi respecté. Quelle incroyable chance de tomber sur quelqu'un qui reconnaisse ma famille non comme un ingrédient de cuisine, mais comme des gens ayant bien agit pour le monde entier. Me mettant à mon tour à sourire, je me permis une réflexion.

- Wow ! Je ne le savais pas, merci pour toutes ces informations ! Par contre, quand il dit que je l'ai aidais, ce n'est pas tout à fait véridique. En faites, je me suis faites menée en bateau depuis le début. Je croyais aider mon âme soeur et au final, ce n'était plus du tout ça. Je suis tombée dasn un sacré traquenard et mon familier s'est sacrifiée pour me sauver, et puis...

- Chut... Pas un mot de plus.. Tout va bien, je vous crois. Je dois avouer que c'est à moi de m'excuser, je ne vous ais reconnue qu'à présent. Ce n'est pas votre faute si je pense à faire mon travail bien avant de voir ce qui m'entoure

Au fur et à mesure que je m'exprimais, je me mettais à parler de plus en plus vite. Elle fini par mettre son doigt sur ma bouche, pour me faire taire, tout en souriant, semblant être amusée par mes dires. C'était étrange, je ne ressentais aucune traces de poisons sur mes lèvres, comme quoi, elle pouvait être très gentille et inoffensive quand elle le désirait. Une fois qu'elle eut terminé de me dire ce qu'elle pensait de moi, elle me tendit la main.

- Prennez ma main, ensemble, nous pourrons tous les vaincre et ainsi, pouvoir enfin discuter en paix en ayant évité une catastrophe. Qu'en-dites-vous ? Serez-vous à mes côtés afin d'associer nos puissances ? Vous ne le regretterez pas

- Emilie, tu ne peux pas faire confiance à cette femme, elle est dangereuse !

- Ne l'écoute pas, elle ne cherche qu'à t'embobiner !

- Ne la croit pas ! Tu es tellement naïve que tu vas te faire voler ton âme sans que tu ne t'en rende compte !

- Il suffit ! Silence ! Silence ! C'est à Emilie de choisir son camp, pas à vous !

Suite aux dires de Shibumi, qui semblait si bien connaître mon ancêtre, j'eu envie de lui faire confiance et de ce fait, j'hésitais, mais je n'eu même pas à répondre que Dark Skull, Marcus et Kira ce mirent à prendre la parole pour dire leurs avis. Shibumi ne semblait pas apprécier leurs commentaires, et le leur fit bien comprendre en criant presque lorsqu'elle demanda le silence. Après une longue minute de réflexion, je pris mon courage à deux mains, et lui répondit.

- Mes amis ont raison. Je ne sais pas en quoi vous pourriez avoir besoin de moi, vu que vous semblez bien vous débrouiller. La seule chose que je peux faire, c'est vous encourager à continuer à essayer de faire en sorte que l'équilibre reste intact

Shibumi ne semblait pas être surprise par ma réponse, et pourtant, elle grimaçait quand même, semblant n'être pas satisfaite de ma réponse. Je m'approchais alors de cette dernière, et lorsque je voulu la prendre dans mes bras, pour lui montrer que tout irait bien et que le problème allait bientôt être réglé, mais à peine je m'étais avancée qu'un coup de feu retenti, et que la belle aux jolis cheveux s'effondra sur moi. Je la rattrapais, pour éviter qu'elle ne tombe par terre, tout en scrutant de tous les côtés, avant de voir Alfred et Erika, toujours debout, mais qui semblaient être en piteux état.

- Espèce de saleté ! Sachez que dans notre famille, on est immunisé contre les poisons de ce genre ! Je travaille pour maître Noctis depuis de nombreuses années, depuis qu'il m'a engagé et je ne laisserais personne lui confisquer ce dont il a le plus besoin ! Malheureusement pour vous, e ne suis pas mort

- En vous concentrant sur un point, vous avez signé votre arrêt de mort, car il s'agit d'un mélange très spécial, qui a été conçu en prévoyance de votre venue. Sans le vouloir, Emilie est devenue un appât, et vous, vous avez mordu à l'hameçon, baissant ainsi votre champ de force, sans vous en rendre compte. Vous avez beau être immortelle, mais pour moi, cela ne veut rien dire, car grâce à une autre magie interdite, il m'est possible de briser et d'aspirer ce qui vous permet de rester sans cesse en vie. Un autre coup bien placé et c'en est fini de vous. Nous sommes vraiment à égalité, cette fois-ci.

Eh bien, quel retournement de situation inattendu ! Toutefois, je ne sais pas si c'est une bonne chose ou non qu'elle ce soit fait tiré dessus. Qu'est-ce qu'il va ce passer si jamais elle meurt ? Il faut que j'en ais le coeur net.

- Et si vous périssez, que va-t-il ce passer ?

- Le chaos va s'installer un peu partout dans votre monde. Il n'est jamais bon de tuer des protecteurs de l'équilibre, il vaut mieux le laisser faire son travail, cela évite souvent bien des dégâts, mais je ne disparaîtrais pas. Je dois accomplir ma mission coûte que coûte, de plus, les phénix ont le pouvoir de soigner

- Les dragons aussi peuvent soigner, grâce aux flammes dorées, qui ne sont apprises que par les dragons gardiens, comme nous, par exemple.

Enchaîna Saiyuki, semblant s'être remise de toutes ses émotions. J'avais écouté tout ce que l'on m'avait dit, mais je ne savais pas trop comment agir. Même si elle avait tué des innocents, enfin je pense que certains devaient l'être en ayant peut-être été enrôlé s de force par cet affreux jojo de chef, mais d'un autre côté, si personne ne venait en aide à Shibumi, elle allait mourir au prochain tir et tout l'équilibre en serait menacé. Bien que mes amis avaient dit de ne pas lui faire confiance, en sachant cette information, ils s'étaient réunis autour de nous, semblant vouloir aider pour éviter une nouvelle catastrophe.

- Takeshi, nous ne pouvons pas courir ce risque

- Qu'elle meurt ou qu'elle vive il est déjà trop tard, le destin a été scellé dès que j'ai obtenu ce que je désirais. Et qui vous dit que c'est la vérité ? Avant, vous sembliez tous vouloir la tuer et à présent, vous semblez vouloir lui venir en aide ? Vous êtes fous ! Encore bien plsu fous que moi ! Ecartez-vous ! Alfred tire !

Il n'avait pas totalement tort, mais à présent, qui croire ? Que faire ? Nous n'eûmes pas le temps d'en débattre, car sans que l'en puisse s'en douter, un gigantesque chêne poussa sous nos pieds, nous propulsant très haut dans le ciel. A combien de mètres s'estimait la hauteur ? 20 mètres ? J'avais du mal à estimer la distance, mais ce qui était certain, c'était que tout le monde étiat surpris, sauf Shibumi. Au pied de l'arbre, que l'on voyait en tout petit, ce trouvait une femme qui ressemblait traits pour traits au maître de ces lieux, et qui portait une robe de couleur violette, qui semblait cacher ses bras, à cause des longues manches, et ses jambes, ainsi que ses chaussures. En la voyant, le chef eut l'air étonné et mal à l'aise.

- Toi ! Ici ! Je t'avais pourtant découpée en morceaux et jetée dans un coffre que j'avais enterré sous la forteresse !

- Eh oui, que veux-tu, les mauvaises herbes repoussent toujours lorsque l'on ne s'y attend pas

- Qui est-ce Takeshi ?

- Tu oses demander qui je suis ? Hm, je comprend, cet égoïste n'a pas prit le temps de faire les présentations ! Je me nomme Hana, je suis sa jumelle. A l'origine, nous sommes nés pour devenir gardiens de la nature, mais le sort a voulu que mon jumeau naisse faible et avec une espérance de vie des plus pathétiques. A l'époque, je fus enlevée par une famille ne pouvant pas avoir d'enfants, et bien que mes parents biologiques firent des pieds et des mains pour me retrouver, ils n'y arrivèrent point. C'est en grandissant que je découvris qui j'étais réellement, et je me mis à m'entraîner à développer mes pouvoirs, dans une magnifique forêt que ce cinglé détruisit et transforma en cette horrible forteresse. Nous, nous sommes battus, et c'est alors que je me senti comme une fleur fanée, mais même si j'avais l'impression de mourir, avec le temps, mes pétales ce régénérèrent petit à petit et me voici de retour, prête à reprendre mes droits et à faire, de cet endroit un nouveau lieu prospère où toutes les créatures pourraient vivre en harmonie

- Je t'ai déjà tuée une fois, je peux recommencer !

- C'est ce qu'on verra ! Que la nature me prête sa force !

On étaient pourtant très haut, et pourtant, j'avais la sensation qu'on pouvaient tout entendre depuis là notre perchoir. Kira et Sara soignaient Shibumi, tandis qu'Hikaru semblait être troublé par cette révélation. Ayant déposé l'immortelle gardienne de l'équilibre sur les branchages, depuis quelques secondes, j'en profitais pour faire un rapide câlin à mon chéri, tout en lançant un rapide coup d'oeil à Marcus, qui semblait tout scruter, comme s'il semblait vouloir tout surveiller.

- ça va chéri ?

- Je dois avouer qu'apprendre dans la même soirée que j'ai un frère et une soeur, c'est assez troublant. Tu te rends compte ? En plus d'apprendre que je ne suis pas fils unique, j'apprend que durant tout ce temps, j'ai vécu sur une forêt rasée, brrr ça me glace le sang rien que d'y penser !

- On dirait moi que tu m'as appris que mes parents ce sont fait tués

- Hey les amis ! Regardez ! Ils ont commencé le combat ? Wow c'est chaud ! Hana contre l'autre taré et ce qu'il lui reste de fidèles ! Ohlala ! C'est de la folie !

S'exclama Marcus en semblant être impressionné par ce qu'il était en train de ce passer. Me demandant comment pouvait bien ce dérouler le combat, je fis un sourire gentil à Hikaru, puis je me penchais, comme Marcus, me tenant aux branches pour ne pas tomber. En effet, Hana, la jumelle de Noctis avait beau avoir toute la clique à ses trousses, elle semblait tèrs bien s'en sortir, ce qui m'impressionnais.

- Elle est douée

- Ouaip's et je suis assez content, car après tout ce qu'il nous a fait subir, il mérite amplement ce qu'il lui arrive. Il pensait avoir tout gagné, et bientôt, il va tout perdre

- Un peu comme nous tous. A cause de lui, beaucoup de sangs et de larmes ont été versées, et plus le temps passe, plus je pense que tout aurait pu être évité s'il avait trouvé quelqu'un capable de soigner véritablement sa maladie

Je dis ces mots, en soupirant, car il était vrai que si on en était arrivé à de telles extrêmités, c'était uniquement parce que monsieur ne voulait pas mourir. Je soupire une seconde fois, ne pensant même pas que ce que je venais de dire pourrait avoir une quelconque incidence sur le déroulement de la suite de nos trépidantes aventures.

- Shym's, ce que vous venez de dire n'est pas inintéressant. Il croit tou connaître, il croit avoir tout vu, et pourtant, il ne ce doute sûrement pas que des potions à base de plumes de phénix sont bien plus puissantes qu'avec leurs sangs ou leurs âmes.

En murmurant faiblement ces mots, ce que venait de dire Shibumi nous fit tous sursauter. Attendez un instant... Si cet imbécile avait été au courant dès le début, tout aurait été évité ? Décidément, il ne faisait vraiment rien de bien ! Ou peut-être l'avait-on mal conseillé ? Peu de temps après avoir entendu ces mots, avec Marcus, on s'est mit à ce regarder profondément, avant d'hocher la tête en même temps, pour confirmer ce que l'auautre pensait, un peu comme un frère et une soeur. J'ai ensuite roulé des yeux, me sentant vraiment consternée par la bêtise de ce vil mage, avant de prendre à nouveau la parole.

- Bon, vu qu'on est dans les révélations... Ton sac... Il y avait quoi à l'intérieur ?

- Mon sac ?

- Le sac que tu avais lorsqu'on s'est rencontré, il contenait quoi ?

- Ah ! ça ?! Pourquoi tu veux le savoir ?

- Eh bien, c'est très simple. Depuis qu'on s'est rencontré, il y a eut beaucoup de rebondissements. J'ai appris que j'étais un phénix orphelin et descendante d'un phénix célèbre, que Dark Skull s'appelle en vérité Hikaru et que c'est à cause de mes parents qu'ila  été maudit, et qu'il est frère avec un psychopathe égoïste et sacrément sadique, et qu'en vérité, il aurait dû être un gardien de la nature aussi classe que sa jumelle, dont j'ai pu comprendre qu'il s'appelait Takeshi et qu'il semblait être sacrément amoureux d'Elysa et que ça a l'air réciproque. Pour les deux filles, ce sont des dragonnes gardiennes qui ce sont faites retourné le ciboulots par Erika, la fille d'Alfred, et à ce que j'ai compris, en l'écoutant, à la base, il était pas un vampire, il s'est fait mordre, et de ce faites, je me demandais.. Toi, à part être un lycan, je ne sais pas grand chose, et vu que tout le monde a un secret, que j'ai réussi à trouver, je me dis qu'en attendant qu'ils aient terminé de ce battre, je pourrais tenter de trouver le tient

- Si jamais cela vous intéresse, je pense que vous ne l'avez pas vu tout à l'heure, mais en réalité, je suis une araignée géante

Marcus ne semblait pas comprendre pourquoi je voulais avoir des informations sur son sac, d'ailleurs, à présent que j'y songeais, sous sa cape, le dos semblait être bombé, ce qui me fit penser qu'il devait sûrement l'avoir avec lui, et je ne sais pas pour quelle raison il ne voulait pas en parler. C'est alors que je me mis à énumérer tout ce que je savais de tout le monde, ce qui fait que Shibumi voulu en rajouter une couche, ce qui me fit sursauter, et me fit également mieux comprendre, à présent pourquoi Hikaru m'avait dit de ne pas ouvrir les yeux.

- Je n'ai rien contre vous, mais je suis bien contente de n'avoir pas vu votre véritable forme

- Y a pas de mal, à vrai dire, je m'y attendais presque, car ton ancêtre non plus n'aimait pas trop les araignées. Ahah, j'ai presque l'impression d'y voir une réincarnation, même si je doute fort que ce vieux sacripant ait trouvé la mort, malin comme il est. Il s'est juste fait oublier, comme les autres de votre espèce, je suppose

- Oui, vous avez sûrement raison, mais au faites, vous semblez aller mieux, c'est super ! Est-ce que vous pourriez intervenir avant qu'il n'y ait des morts ? Parce que même si je le déteste, c'est quand même mon futur beau-frère.

- Moi je suis douée pour la baston, pas pour les beaux discourt. C'est à vous de vous en charger

En entendant ces mots, je mis alors à réfléchir à une solution. Je me mis à scruter les deux jumelles, puis mon adoré, qui ne semblait pas approuver les dires de Shibumi, et lorsque mon regard ce posa à nouveau sur Marcus, ce dernier hocha de la tête.

- Si tu tiens absolument à ce qu'il y ait des rescapés, va-y. Ma récompense sera ta réponse

Ce qu'il me dit me motiva, mais je pouvais voir qu'Hikaru ne semblait pas être convaincu, comme si les paroles de Marcus ne semblaient aps lui convenir. Attendant alors quelques minutes avant d'agir, je réfléchis d'avantage.

- Vous nous aviez parlé, tout à l'heure de modifier nos mémoires pour ne pas nous souvenirs de ce qu'il s'est passé. Si vous êtes à nouveau rétablie, alors nous pouvons trouver une solution sans problèmes, qui sera sûrement moins dangereuse pour Emilie

En écoutant ses dires, j'eu un hoquet de surprise. Oui ! C'était bien ça la solution à tous nos problèmes ! Je fis un bisou à Dark Skull, qui semblait être content de lui. Shibumi, s'étant enfin levée, hocha la tête en ayant un léger sourire. Le trio final semblait également avoir comprit ce que nous voulions faire. Les deux dragonnes prirent alors leur véritable apparence, redevenant ainsi deux gigantesque dragonnes noire aux yeux rouges et blanche aux yeux bleus, dont l'une prit Marcus, ayant à nouveau son apparence de loup-garou, tandis que l'autre prit Hikaru sur son dos, tandis que je restais seule avec Shibumi, perchée en-haut de l'arbre.

- Vous pensez véritablement que cela va fonctionner ? En tout cas, c'est dingue, on a tous pensé à la même chose, c'est comme si... Comme si on étaient tous liés

- Lorsque l'envie de protéger est forte, il n'y a pas besoin de paroles pour exprimer ce que l'on ressent.

- Dans ce cas, vous devez sûrement avoir raison. Est-ce que je peux vous faire une dernière requête ?

- Oh vous savez, j'ai un tel respect de votre ancêtre que je sais que si vosu me demander un service, il sera sans doute avisé et juste. Demandez sans craintes

- Avant j'avais un familier, et elle est morte pour me protéger. Je n'ai aps envie de l'oublier, mais je sens qu'avec le temsp, sa mort va me rendre folle. Est-ce qu'il est possible de...

- Ahah ! Bien sûr ! Ce n'est qu'un échauffement pour moi de réaliser ce petit tour de passe-passe !

J'avais de la chance que mon ancêtre lui ait laissé un bon souvenir, car sans son aide, elle aurait sûrement été moins conciliante. En l'entendant rire un petit je compris que ce que je lui avais demandé n'était vraiment pas grand chose. Elle me prit dans ses bras et me fit un bisou sur le front, et lorsqu'elle eut terminé, je me senti comme tanguer, j'avais le tournis, mais cela me fit comprendre qu'elle avait fait ce que je lui avait demandé, même, si, sur l'instant, je ne me souvenais plus trop ce que j'avais bien pu lui demander comme service. Lorsque j'allais mieux, elle me lâcha, et toutes deux, on scruta ce qu'il ce passait en bas. A présent, tout le monde semblait ce battre contre les deux gardiennes, qui semblaient avoir mit de la zizanie dans ce combat, sauf Marcus, qui lui, en profitait pour déferler sa puissance pour tenter de les protéger. Au bout de quelqeus minutes, grâce à ses pouvoirs, Hikaru réussi à subilitser le médaillon de son frère et à l'amer jusqu'à nous, sans que ce dernier ne le remarque. Etant à présent dans les mains de Shibumi, cette dernière me jeta un regard sérieux.

- Ce qui a été fait ce doit d'être détruit. J'espère que vous ne m'en voudrez pas

- Cela n'arrivera pas, car je ne me souviens même plus comment il a été créé, et qui l'a créé.

Elle m'a sourit, puis elle a prit ma main, et ensemble, nous avons unis nos pouvoirs afin de détruire cet artefact interdit et nuisible pour tous. Une fois que ce fut fait, elle prit mon autre main et me scruta avec un regard doux et gentil.

- C'est bientôt à vous d'intervenir. Bonne chance ! Ne vous en faites pas, même si vous allez m'oublier, moi, je ne vous oublierais pas. C'était un honneur. Partez à présent

- Très bien, au revoir grand-mère !

- Grand-mère ? Quel toupet !

Dès l'instant où elle me lâcha, je lui dis au revoir en lui disant un surnom affectueux, puis je me mis à me transformer en phénix, alors que je l'entendais râler un peu, l'air offusquée, avant de l'entendre rire. En prenant mon envol, je me rendis compte qu'elle avait disparut de l'arbre, ce qui m'étonnait grandement, et puis soudainement, lors de mon atterrissage, j'eu la sensation de me faire écraser la tête sous un rouleau compresseur. Une forte migraine m'empêcha de me poser bien comme il le faut sur le sol, ce qui fait que je me crashais lamentablement sur le sol. Dès que la migraine s'en alla, je pu à nouveau me redresser et reprendre ma forme humaine. Tout le monde, ici présent, semblait ce demander ce qu'il était en train de ce passer.

- Vous devez sûrement vous demander pourquoi vous êtes tous réunis ici et je comprendrais très bien. Cependant, je vais vous le dire de suite ! Nous avons été victime d'un énorme tremblement de terre qui vous a fait tous vous réunir en ces lieux. Malheureusement, il y a eut beaucoup de victimes, mais les meilleurs et les plus chanceux d'entre nous sont encore vivants et ça, ça n'a pas de prix ! Je vous demanderais d'être patients, car avec l'aide de vous tous, ici présents, nous allons créer une potion pour soigner efficacement votre chef adoré !

J'ai parlé le plus fort possible, pour que tout le monde puisse m'entendre. Peu de temps après mon discourt, tout le monde a applaudit, sans vraiment comprendre pourquoi, je l'ai vu à leur regard, mais ce n'est pas grave, je vais les aiguiller un maximum, car je suis la seule à me rappeler de ce qu'il s'est vraiment passé. Par contre, mon mal de crâne de tout à l'heure vient sûrement du fait que Shibumi m'a insérée, dans la te^te, une multitudes de sorts et des potions de soins, que Elysa et Erika ne connaissent sûrement pas, vu que ce que j'ai eu le temps d'apercevoir, me semblait être à un tout autre niveau. Je vois alors Takeshi me scruter avec un regard interrogateur.

- Depuis quand je suis chef ? Et quel domaine je dirige ?

En entendant ce qu'il vient de me dire, je me mis à me frotter l'arrière de la tête, l'air embarrassée, avant de trouver une réponse à lui donner.

- Mais voyons, vous ne vous en souvenez pas ? Vous êtes le chef d'un groupe pacifique qui soigne et recueil les créatures magiques blessées physiquement ou mentalement afin de leur offrir un havre de paix pour qu'elles aient enfin une vie heureuse. Vous recueillez également les créatures qui ne savent pas où aller et vous et votre organisation, vous faites de votre mieux pour les protéger grâce à cette zone magique que personne ne peut atteindre, à part ceux et celles possédant de la magie, et vous les héberger dans cette immense forteresse. Bientôt, avec votre jumelle, qui est une gardienne de la nature, vous allez transformer tout ce qu'il y a autour en grande forêt pour apporter un peu de verdures à vos petits protégés

- Eh bien, c'est très surprenant que je ne me souvienne même plus de mes priorités, mais je pense que je peux vous faire confiance. Vous faites partie de ces lieux ?

Oh je suis déçue en bien, car il a cru tout ce que je lui ais dit, ce qui est très surprenant de sa part, car d'habitude, il est bien plus méfiant que cela, mais si sa petite perte de mémoire le rend plsu accessible, je ne vais pas m'en plaindre.

- Oui, je me nomme Emilie. Vous m'avez recueillie alors que j'errais dans la rue suite au décès de mes parents. Vous m'avez nourrie, logée, et vous avez même demandé à votre frère, Hikaru, ici présent, de m'aider à développer mes pouvoirs. Bon, ce n'est pas que je n'aime pas votre comapgnie, mais si vous voulez que je vous guérisse et que je vous rallonge la vie, il faut me laisser bosser. Vous deux, vous venez m'aider !

- On vous attend, et vous nous raconterez le reste de ce qu'il s'est passé, plus tard. Promis ?

- Oui, promit, mais depuis quand tu emploie des formules de politesses de la sorte envers la personne avec qui tu es en couple et qui et bien partie pour devenir ta futur femme ? Tient, pendant que j'y songe. Vous et vous, si j'ai bien compris, vous allez bientôt vous marier. Vous et vous, vous êtes aussi en couple. Allez ne perdons plus notre temps dans des détails !

J'ai bien sûr fait exprès d'embêter Hikaru, mais par contre, je susi très sérieuse envers mes sentiemtns à son égard. Je le vois tout gêné, ce qui me fait rire, pusi je pointe du doigt Takeshi et Elysa et ensuite Kira et Marcus, car pour ce genre de choses, je susi assez observatrice. Je fini tout de même par réussir à entraîner Erika avec moi, car je sens que je vais avoir besoin de son matériel. Bien sûr, au début, elle était un peu perdue, ne se souvenant plus qu'elle habitait ici, mais elle retrouva bien vite son chemin. Après plusieurs heures d'attentes, on revint enfin voir tout le monde, et je me rendis compte qu'entre-temps, ils avaient apprit à ce connaître à nouveau. Agitant fièrement notre potion, je fini par la donner au chef, après l'avoir bien exposée à la lune rouge, mon dernier élément pour que tout soit réussi.

- Allé, vous me buvez tout ça cul sec ! Vous allez voir, ça va vous redonner une pêche d'enfer !

- Si vous le dites... Bon, à la santé des survivants et à notre futur maraige !

Après avoir dit ces mots, il bu ma potion d'un seul trait. Me demandant si cela avait fonctionné, je n'eu même pas le temps de lui poser la question, qu'il me fit un grand sourire.

- C'est génial ! Je peux tenir debout sans avoir besoin de mes pouvoirs ! Je peux à nouveau bouger comme quelqu'un de normal, car il est vrai que ma maladie, je ne l'avais aps oubliée

- Ravie d'avoir pu vous être utile

- Bon, et bien, si tout va bien, on va rentrer chez nous, car plus les minutes passent, plus je me demande ce que l'on fait ici

- Je ne sais pas trop ce que je fais ici, également, mais on dirait bien que ce n'est pas qu'un lieu d'hébergement, c'est aussi un lieu de rencontre. Je te contact, Kira, lorsque j'aurais rendu la couronne au roi des lycans, qui s'est faites volée, et dont j'ai réussi à remettre la patte dessus

- Au revoir mes amis ! Faites attention sur la route !

Tient, tient, j'ai enfin eu la réponse que j'attendais de sa part, et je suis bien contente que durant tout ce temsp, il ait réussi à protéger quelque chose d'aussi précieux. Tout en souraint, je me mis à les regarder, tandis qu'ils s'en allaient tous alors que l'aurore commençait à pointer le bout de son nez. J'en ais vécu des aventures, mais bien qu'elle était triste et douloureuse, elle s'est bien terminée. A présent que tout le monde est parti de son côté, il ne reste plus que Hikaru et moi, qui scrutons le soleil ce lever, en ce tenant la main, tout en étant appuyé au grand chêne, qui restera, sûrement, un symbole inébranlable de cette nouvelle destinée basée enfin sur l'entente entre différentes races existantes.

Conclusion

Une année après que notre aventure ce soit déroulée, le lieu où ce trouvait la forteresse est devenu vraiment magnifique et vraiment très accueillant grâce à sa verdure luxuriante et à ses nombreuses décorations. Le nombre de pensionnaires s'est agrandit et tous semblent être heureux à nos côtés. J'ai également pu assisté au mariage grandiose de Takeshi et d'Elysa, dont je me souviendrais sûrement toute ma vie tellement il était exceptionnel L'année d'après, c'est Hana qui s'est mariée avet d'Erika, ce qui en avait surpris plus d'un, mais au final, je crois que l'entreprise de kleenex éait très contente, car son père a vidé plusieurs boites de mouchoirs, mais ce n'est pas grave, il s'en est bien remit. C'était incroyable le nombre de gens qu'il y avait, comme quoi, sa famille était bien plus nombreuse que je ne le pensais.

Ensuite, une année et cinq mois, ce fut enfin mon tour. Enfin ! Enfin ! J'étais vraiment très heureuse, car je commençais légèrement à m'impatienter, mais on préférait attendre mes vingt ans avant de faire comme le reste de la famille. Moi j'étais dans une belle robe blanche et Hikaru, lui, portait un beau costard noir. Il avait enfin retrouvé son aspect d'origine, et vraiment, il était magnifique ! Il avait les yeux bleus presque transparents, comme le reste de la famille, sauf que lui, il avait pas la même couleur de cheveux, car les siens étaient blonds et longs, ce dont il avait profité pour ce faire une petite queue de cheval, et il s'était même laissé poussé la barbe, ce qui lui donnait un air de noble sorti d'une ancienne époque, ce qui lui allait bien.

- Oui, je le veux !

M'étais-je exclamée lorsque l'on m'avait demandé si je voulais d'Hikaru pour mari. Ensuite, tout s'était terminé dans la joie et la bonne humeur. Oh, pendant que j'y pense, vous devez sûrement vous douter de la raison pour laquelle je n'ai pas fais mon mariage au début de l'année comme le reste de la famille ?! En faites, c'est très simple, c'est que nous avons fait celui de Kira et de Marcus, d'ailleurs, il m'a nommée marraine pour leur premier enfant, et pour être honnête avec vous, j'ai fais de même, car tout deux sont en préparations. Je suis vraiment heuruese de la vie que je mène, et j'espère sincèrement que ce bonheur durera pour l'éternité.

Fin

C'est ainsi que s'achève cette histoire remplie de rebondissements. Je remercie mes deux chats, qui m'ont inspirée et soutenue durant tout le temps de l'écriture, et bien évidemment, si vous désirez une suite, ou si vous avez des commentaires à faire, n'hésitez pas à vous manifester et à le dire à la suite de mon message ou en message privé. Bien sûr, toutes critiques sont bonnes à prendre afin de m'améliorer, mais si c'est seulement pour dire que vous avez aimé, n'hésitez pas à le faire également =)

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