Punition musicale

C'était actuellement la récréation mais Thomas avait décidé de ne pas sortir du bâtiment de peur qu'un agent infiltré de Jimbolo l'espionne. Pour le moment, il se sentait en sécurité qu'à l'intérieur de l'académie. Il se trouvait dans sa chambre en train de regarder les élèves jouer dans la cours. Il sentit alors quelque chose lui tirer son pantalon, il baisse la tête et voit le petit dragon violet dont l'oeuf avait éclos quand il était chez les Dominateurs et dont il a trouvé l'oeuf qu'il croyait être une pierre un peu avant d'avoir été enlevé.



Ce dragon était pour le moment pas plus gros qu'un petit chien, avait des écailles violets, des cornes et une crète dorée, deux ailes rouges et des yeux violets. Ayant peur que la directrice refuse d'avoir une telle créature dans l'établissement, Thomas l'élève en cachette dans sa chambre. Thomas s'accroupit pour être à sa hauteur et lui caresse la tête en disant : "Qu'est-ce qu'il y a Spyro? Tu as faim?"

Spyro, le dragon, hoche la tête en lâche des petits rugissement aiguës. Thomas le prend alors dans ses bras et le met dans son sac à dos vert qu'il met sur son dos. Il se rend dans les cuisines du pensionnat mais il n'y avait aucune nourriture qui traînait. Il décide donc de se rendre dans les cuisines, toujours rien. Il décide donc un peu de se dégourdir les jambes mais passe un peu trop prêt de la salle deu cours de musique sans savoir ce qu'il y attendait car personne ne l'a prévenu qu'il avait été puni par le professeur de science.

Psy attendait avec une certaine impatience un certain Thomas Fire... Selon une de ses collègues, la très jeune Miss Carroll, il avait failli mettre le feu à la classe. Enfin, elle s'était un peu renseignée sur lui et avait appris qu'il était impliqué dans l'explosion d'un laboratoire. De Dominateur au passage. Alors elle ne songeait pas vraiment à lui en parler vu qu'elle portait autant les Dominateurs dans son cœur que des string entre les fesses. Par contre elle trouvait qu'il prenait son temps... 3 heures de retards tout de même. Alors quand elle le vit passer devant sa classe sans même jeter un coup d’œil... Elle se leva et marcha à pas de loup... Et tel un prédateur... Elle lui tira l'oreille par derrière.

"Monsieur Fire je présume ? Vous avez une punition avec moi, mais il semblerait que vos camarades ne soient pas capables de faire une commission simple. Si vous vous demandez pourquoi vous êtes puni, c'est à cause de votre ardeur incendiaire lors du cour de science, vous avez failli provoquer une explosion et avez brûlé la queue de Mademoiselle Carroll qui aborde maintenant un jolie bandage en nœud papillon. Alors veuillez entrer et ne couinez pas comme une fillette parce que je vous tire l'oreille, de mon temps c'était les cheveux et les coups de règles."

Ainsi elle tira l'oreille de Thomas en le trainant dans sa classe où se trouvait Cheshire étalé sur le piano en ronflant très très fort, voulant faire chier Psy jusqu'au bout. Psy lâcha l'oreille de Thomas pour se diriger vers son piano, affichant un air si blasé qu'on pouvait comprendre que c'était un jeu courant entre le chat et la demie-démone. Étant un piano électronique, donc synthétiseur, elle pouvait régler le son pour le mettre au maximum. Elle regarda Thomas et lui dit avec un calme olympien.

"Bouchez-vous les oreilles, je dois faire bouger ce chat galeux de là."

Psy attendit un instant, le temps de trouver la liaison de note la plus aigüe... Puis elle appuya violemment dessus, provoquant un son particulièrement puissant, faisant bondir Cheshire, ses poil hérissés comme jamais. Psy ricana, lâchant les touches du piano.

"Bien dormi Cheshire ?"

Cheshire ne fit que grogner, descendant du piano en grommelant un "telle mère, telle fille" clairement audible.

Thomas marchait tranquillement dans les couloirs pour se balader en attendant que les cuisiniers commencent à préparer les repas. Soudain, il sentit quelqu'un lui tirer les oreilles. Thomas lâcha alors un petit cri de douleur et son visage se crispe. Il se retrouve alors en face de Psy qui se mit à lui tirer les oreilles, l'obligeant à avancer, car il allait devoir faire une punition dont il n'était pas du tout au courant qu'il devait en faire car personne ne l'a prévenu. En plus il n'avait pas voulut brûler la queue de la prof de science ni causer d'explosion.

"Mais...mais j'ai rien fait de mal. Quelqu'un m'avait lancé une boule de papier qui m'a fait mal à l'épaule et j'ai perdu le contrôle de mon pouvoir et c'est pour éviter une explosion que j'ai quitté la classe".

Spyro, qui n'était pas un simple dragon reccueillit par Thomas mais également son familier, sentit la douleur du tirage d'oreille et lâche alors un petit couinement de douleur que Psy entendit et cru que c'était Thomas qui l'avait fait.

"Couiner? Mais je n'ai pas...Aïeuh!"

Il fut alors entraîné malgrés lui dans la salle de cours où Psy le lâche avant d'aller réveiller son chat. Thomas bouche ses oreilles comme elle lui a demandé. C'et en entendant l'horrible bruit que Spyro paniqua et sorti d'un coup sa tête du sac en gigotant dans tout les sens et en lachant un cri aigë. Thomas le remarque et avant que Psy ne le voye, il prend son sac dans ses bras et rerentre la tête du petit dragon violet en lui chuchottant : "Restes à l'intérieure. Ne t'en fais pas, tu auras à manger, en attendant tu ne bouges pas de là".

Il pose son sac au sol et regarde la prof en disant : "Bon, je comprends pas pourquoi on m'a puni sur le fait que je n'ai pas controlé mes pouvoirs! On est sensé apprendre ici de les controler non? Merde!"

Psy regarda Thomas avec un air tellement calme qu'on aurait dit qu'elle était presque blasée à l'infini. Ce qui était un peu vrai quand on savait l'âge de la belle prof en face de Thomas, ses 145 ans ne mentant pas. Elle n'avait rien à foutre qu'il n'est pas fait exprès ou pas. Elle le regarda droit dans les yeux avec sa célèbre "poker face", disant avec un ton froid, calme, et particulièrement cinglant.

"Quand j'ai perdue ma première classe parce que je n'avais pas maîtrisé mes pouvoirs, on m'avait puni et je n'ai rien dit car je savait qu'ils avaient raison en le faisant. Alors veuillez vous asseoir et prenez votre mal en patience. Cette punition sera l'occasion pour vous de montrer que vous n'êtes pas qu'un petit voyou de bas étages et que vous voulez racheter vos fautes quelle qu'elle soit."

Psy se mit au piano et prit une partition de musique. Une musique rythmé, un peu jeune. Un cover de Metallica, Master Of Puppet, pour apprendre à Thomas comment on utilise le feu en rythme. Oui, c'est comme de l'aquagyme mais avec de la pyromanie.

Thomas n'était pas du tout d'accord avec cette façon de faire, qu'on le punisse pour des tags sur les mûrs, de faire le pitre en classe ou de sécher les cours, il était ok, mais par rapport à ses pouvoirs. Il ne les avait pas choisi et il est sensé apprendre à les maîtriser dans cette école. Il doute que la directrice était d'accord avec cette politique. En plus, d'autres élèves ont montré une non maîtrise de ses pouvoirs et ils n'ont pas été punis pour autant. Donc c'était l'injustice, surtout qu'il n'avait tué personne, au contraire, il a justement quitté le cours de science pour éviter de faire des dégâts. Il croise alors ses bras et dit : "Non, je ne suis pas du tout d'accord, je n'ai tué personne et je n'ai rien fait qui justifie qu'on me punisse. Si vous voulez punir quelqu'un parce qu'il ne controle pas ses pouvoirs, vous avez qu'à punir toute l'académie entière! Ça vous fera de la compagnie, alors arrêtez de vous acharner sur moi! J'ai quelque chose de plus important à faire que de faire une punition pour des conneries".

Thomas remet son sac où était caché Spyro et quitte la pièce en claquant la porte. Il était tellement énervé que son corps était chaud bouillonnant, donc si on le touchait, on pouvait se brûler. La poignet de la porte de la classe était devenu chaud bouillant aussi après qu'il l'ait touché, elle était rouge. Thomas se dirige vers les cuisines pour chipper quelque chose à donner à manger pour Spyro.

Psy fronça les sourcils face à l'insolence de Thomas et fonça à la porte, prête à le suivre. Mais elle brûla la main face à la chaleur de la poignée, hurlant de douleur, elle s'éloigna de la porte, sa cuisse se cognant contre un pupitre avec violence. Elle grogna, agitant sa main en soufflant dessus, pensant au dégât que Thomas pourrait provoquer si il ne se contrôlait. Puis le doux son de la sonnerie de sa montre la fit râler, plongeant sa main dans la poche de sa cuisse. Pour la ressortir tout de suite après en couinant de douleur. Elle regarda le sang couler le long de ses doigts, des morceaux de verres étant venus se planter dans ses doigts. Elle écarquilla les yeux en comprenant ce qui se passait. Sa morphine, sa dose de morphine, venait de se briser dans sa poche.

Psy paniqua, essayant désespérément de trouver une solution. Elle était enfermée dans sa salle de classe, sans morphine alors que c'était l'heure de sa piqûre... Elle se demanda comment sortir avant de se tenir la tête, ses pouvoirs commençant à gronder dans sa boite crânienne avec la puissance d'un troupeau d'éléphant. Elle avait l'odieuse impression de revivre le jour où un scientifique allemand, lors de la seconde guerre mondia Ple, l'avait poussé à bout afin de voir l'étendu de ses pouvoirs pour en faire une arme. La seule qu'il avait récolté était la destruction d'une ville... Psy s'effondra au sol, sentant que sa tête allait exploser... Elle entendait les rires maniaques des créatures folles dans son esprit, ces dernières menaçant de sortir à tout moment... Ce que l'une d'elle fit en détruisant la porte de la classe de Psy, faisant lâcher un cri de douleur de la part de Psy à l'horrible impression qu'un clou sortait de son crâne. La créature, le Jabberwooky, hurla en regardant à droite à gauche...

Psy trembla en voyant l'une des plus puissantes créatures de son psyché, le Jabberwooky, de sortie. Elle essaya de se lever en ignorant le battement assourdissant qui se produisait dans sa tête, comme une marche funèbre qui ébranle la terre. Elle se dirigea vers la porte en titubant et grognant de douleur au tintamarre qui se déroulait dans son crâne. En voyant le pseudo dragon mécanique avoir le feu aux fesses, elle se baissa pour éviter le coup de queue mécanique du Jabberwoky qui aurait pu lui être fatale à cette distance.

Le Jabberwoky, l'une des créatures les plus violente de l'esprit de Psy, avala le feu de Thomas pour alimenter son fourneau, ce dernier s'ouvrant pour montrer que les flammes étaient inutiles, narguant ainsi le cancre en ricanant. Il commença à s'avancer vers lui, ignorant que Psy était derrière son corps robotisé. Puis il parla d'une voix profonde et infernale.

"Où est la petite Liddell... La fille de sa mère... Où est l'enfant ingrat qui a tué ses parents... Où est la fillette à la mèche rouge, que je lui fasse payer ce qu'elle nous fait..."

Jabberwoky était aveugle, il ne pouvait donc pas voir Psy qui était derrière lui, étant la personne qu'il cherche. La mère de Psy l'avait l'avait laissé aveugle en lui retirant ses yeux, il ne lui restait que ses orbites pouvant jeter des lasers. A la place, il se dirigeait à la chaleur corporelle...

Jabberwoky grogna en se mordre, essayant de dégager la petite bête qui essayait de manger la grosse en se secouant. Puis il râla quand le dragonneau lui balança du feu au visage, brouillant sa vision déjà bien mauvaise. Il s'agita à droite à gauche, secouant la tête pour retrouver un semblant de sa pseudo vision. Quand il la retrouva, il fixa Thomas en hurlant, prêt à foncer sur lui et à le déchiqueter sans remord.

Quand Psy vit ça, elle sorti de sa poche l'aiguille de sa seringue de morphine et la planta dans un circuit du Jabberwoky, court-circuitant sa jambe mécanique et le faisant tomber à la renverse. Psy hurla de douleur, se tenant sa propre jambe en s'appuyant contre le mur, blesser une créature de son psyché hors de celui-ci lui causant des dommage. Jabberwoky se tourna vers Psy en ricanant malgré sa blessure.

"Te voilà, petite Liddell... Prépares-toi... Tu vas rejoindre Papa et Maman, très bientôt..."

Psy hurla de douleur en se tenant le visage tout comme Jabberwoky secoua la tête dans tout les sens en faisant des bruits d'animaux blessé, voulant à tout prix dégager le dragonnet de son doux visage, la douleur qu'il ressentait le tenaillant, ayant l'impression qu'on lui plantait plantait milles aiguille dans la chaire. La douleur partagée entre Psy et Jabberwoky compliquée tout pour tout le monde, mais ça donna également un éclair de génie à Psy parfaitement masochiste. Quand Jebberwoky prit le mini lézard dans ses griffes et le balança contre son maître en grognant, il fit chauffer son fourneau au maximum pour soulager l'effet de la glace, même si son visage abordé une affreuse brûlure à froid.

Fou de rage, il utilisa ses membres valides pour foncer à toutes vitesse sur Thomas et son familier avec un accès de rage inhumain. En même temps c'est un monstre... Psy attrapa la queue de l'abomination mécanique, essayant de grimper en un temps sur la bête, voulant arriver à l'épine dorsale de Jabberwoky avant qu'il n'atteigne son élève. Arrivé devant les lames, elle sa main, ainsi que son bras dessus, hurlant de douleur. Jabberwoky grogna hurla de douleur, sa main et son avant-bras s'ouvrant aux mêmes endroit que Psy, lui faisant perdre l'équilibre. Il ouvrit son fourneau dans la panique, faisant tomber un morceau de clé, puis s'effondra sur le sol, Psy agitant sa main sur la lame en pleurant de douleur afin que Jabberwoky reste à terre.

"Tu ne toucheras pas... Une deuxième fois... Un de mes élèves ! Remords ou pas, je ne te laisserai pas tuer un autre étudiant sous ma charge, et je me moque de souffrir pour ça !!"

Psy se mit à cracher du sang et tomba du dos du monstre en même temps que Jabberwoky crachait de la cendre, ce dernier eu pour seul réflexe de reprendre le morceau de clé à Thomas, l'envoyant ailleurs en hurlant de douleur.

"Ce n'est pas pour toi mais pour Psy, sale petit ingrat !"

Jabberwoky grogna encore plus, sentant que sa vie partait en même temps que son feu. Si il mourrait ici, alors Psy aussi. Et si elle meurt, plus de Pays des Merveilles, juste l'oubli. Il grogna et balança Thomas contre un mur avec sa main valide, se tournant Psy en se traînant, faisant fonctionner son four à plein régime pour ne pas mourir avant de retourner à la maison. Jabberwoky se désagrégea d'un coup, comme de la poussière. La poussière fonça sur Psy et rentra dans sa tête. Psy se tortilla de douleur en serrant les dents et se tenant me crâne puis soupira de soulagement. Elle regarda Thomas et se leva pour se diriger vers lui la tête basse.

"Je suis désolée... Je... C'est de ma faute... Je n'ai pas réussi à le contenir..."

Psy écarquilla les yeux en voyant Thomas perdre connaissance. Elle le mit sur le côté, comme elle devait le faire selon les premiers secours, et examina son pouls. Elle fut soulagée de constater que ses pulsations étaient normales. Mais elle baissa la tête de honte en se rendant compte que tout était de sa faute. Elle prit le sac de Thomas et l'improvisa en coussin pour lui, puis se rendit compte qu'elle ne pouvait pas le transporter jusqu'à l'infirmerie avec son bras mutilé. Elle grogna, maudissant en anglais en se rendant compte qu'elle ne pouvait pas le laisser sans surveillance... Puis elle regarda le petit dragon violet qui était à côté de Thomas. Au début elle pencha la tête, c'était la première fois qu'elle voyait une telle créature.

Puis elle eu une idée, elle tendit la main vers le dragon, en douceur pour ne pas le brusque. Elle voulait voir si il était hostile (on ne sait jamais) puis demanda doucement.

"Peux-tu m'aider avec Thomas ? Je dois le surveiller pour qu'il ne fasse d'attaque ou de coma et je ne peux pas allé chercher l'infirmière, ni le transporter avec mon bras... Tu peux essayer de l'attirer jusqu'ici ?"

Psy soupira de soulagement en voyant que Thomas allait bien. Si on peut dire... Mais en comparaison à elle, qui avait l'avant bras complètement ouvert et presque séparé en deux, le visage dans une douleur absolue et les doigts ensanglanté, il se portait comme un charme. Elle le regarda droit dans les yeux avec un regard rempli de regret avant de parler avec sincérité.

"Tu as failli mourir par ma faute... Je dois régulièrement prendre de la morphine afin que mes pouvoirs ne deviennent pas hors de contrôle et j'ai cassé ma seringue dans la classe par accident, je ne pouvais pas sortir et je n'avais pas de dose à prendre en cas d'urgence dans la classe... Et à cause de ça, un monstre est sorti de ma tête, mon esprit, et a failli te tuer parce que tu étais sur son passage... Je suis désolée... Ne t'en fais pas, ça ne se reproduira plus... Je vais donner... ma lettre de démission... et... quitter définitivement... l'enseignement..."

Psy commença à pleurer à la fin de sa phrase, elle détourna et pleura un peu plus. Elle adorait son métier, c'était une vraie vocation. Le quitter était la pire chose à laquelle elle pensait, comme si son rêve touchait à sa fin de façon brutale. Mais avec son métier, elle aimait par-dessus tout ses élèves, et l'idée de leur faire du mal au point qu'il risque de mourir, jamais. Elle était peut-être extrêmement sévère, elle ne voulait que le meilleur pour eux.

Désolée pour l'attente, panne d'inspi du trimestre >.>

Thomas relève la tête, détournant son regard du petit dragon violet étant rassuré qu'il aille bien, et écoute les dire du professeur de musique qui culpabiliser tellement qu'elle était prête à démissionner. On pouvait penser que Thomas, vu qu'il n'aimait pas les cours, serait content et ne ferait rien du coup, mais sachant que trouver un bon travail était dure dans le monde extérieure, il n'avait pas du tout ce genre de pensée en tête. Il se relève et dit : "Vous n'allez pas démissionner juste pour ça voyons? Et puis, ce monstre était pas bien terrible comparé à ce que j'ai déjà vu et je suis vivant donc tout va bien. Mais ne quittez pas un emploi juste pour cet incident. Je suis là, je suis vivant et je n'ai rien".

Il regarde l'avant-bras gravement blessé du professeur de musique, le prend et l'examine un peu pour évaluer l'étendu des dégats. Ayant vécu dans les cités, il en avait déjà vu de ces blessures causés par des bagarre entre voyous.

"Vous feriez mieux de soigner cette plaie avant qu'elle s'infecte. Une visite à l'infirmerie serait le mieux à mon avis".

A ce moment, sans qu'il le veuille, il laisse échapper de ses mains des flammes dorées. Vu qu'il ne savait pas trop ce que c'était et croyant qu'il allait aggraver les dégats, il essaye de l'éteindre, mais ça ne marche pas. Psy, elle, pouvait constater que cette flamme ne la brulait pas, au contraire, que cela procurait du bien et soulageait la blessure. La flamme dorée finit par disparaître et le bras était comme si il n'avait rien eut, étant à présent soigné. Thomas se frotte la tête alors.

"Heu...je comprends rien là".

Thomas était vraiment surpris par ce qu'il venait de se passe. Une flamme est sensée brûler les choses, les détruire, les réduire en cendre, hors là, ça a fait tout le contraire, ça a soigné la blessure du professeur. Il était loin de se douter qu'il était capable de faire ça. Il sort de ses pensées quand Psy lui fait part de sa décision. Bien sûr, elle n'avait pas besoin de lui donner une punition pour qu'il ne dise rien de ce qu'il venait de se passer, il n'était pas une balance. Alors qu'elle commence à nettoyer, il regarde Spyro, se rappelant d'un détail, donc, voulant à la fois garder son secret et sa réputation de sale petit voyou, il croise les bras et dit : "D'accord, je ne dirais rien, mais à une seule condition. Vous, vous ne devrez pas révéler la présence de Spyro dans l'établissement à qui que se soit. Si vous le faites, je répéterais à la directrice ce qu'il vient de se passer. A vous de voir".

Il se retourne et s'éloigne avant de se rendre dans sa chambre, Spyro sur les talons. bien sûr, il n'était pas sérieux et ne faisait que du bluff mais il voulait mettre toute ses chances de son coté pour conserver son secret et être détesté des professeurs.